Agenda FPP 7 juillet
par
Avec Gildo de la CGT Plaine Commune pour parler de la fermeture des services PIE (Projet Insertion Emploi), consacrés à l’accompagnement socio-professionnel des allocataires RSA du 93, le Département ayant choisi de confier leur accompagnement à des organismes privés sous l’appellation Agence Locale d’Insertion (ALI).
RDV MILITANTS
et on commence avec cette alerte lancée par les collectifs d’Art Liquide à Montreuil qui risquent l’expulsion
ART LIQUIDE est un lieu de vie alternatif où gravitent de nombreux.ses artistes pluridisciplinaires qui organisent des événements socio-culturels depuis maintenant presque un an.
Plus concrètement ART LIQUIDE c’est : plusieurs associations et collectifs qui œuvrent pour la culture quotidiennement de façon bénévole
– ANARTISTE (spectacle vivant)
– TEKMANTA (spectacle vivant )
– UNDT (studio d’enregistrement)
– HOPE (dojo arts martiaux)
– DTC (Détourne Transforme Créé)
– RENCONTRE FRANCILIENNE DE JONGLERIE (cirque)
– TABLE ET RECUP’ (distribution alimentaire)
– Cie LIBELLUNE (prestataire artistique)
– 30 résident.es (étudiant.es, artistes, travailleur.euses).
– 1 convention nationale de jonglerie.
– Création de décors pour théâtre, clip et festivals.
– Création de banderoles revendicatives.
– Tournage de courts métrages et clip musicaux.
– Des répétitions de théâtre libres et gratuites.
– Des répétitions musicales libres et gratuites. .Des projections débats(films , documentaires , conférences).
– 1 atelier de couture et de création.
– 3 ateliers de peinture.
– 1 salle de spectacle (concerts, théâtre, cinéma , conférences ).
– 1 dojo pour les arts martiaux et sports de combat.
– 1 studio d’enregistrement.
– 210 musicien.nes qui s’y sont produit.
– 70 circassien.nes qui pratiquent leur arts respectifs.
– 50 artistes peintres qui ont embelli le lieu.
– 40 sportif.ves qui pratiquent leur disciplines respectives
– 30 événements et 8000 visiteurs en 9 mois.
Aujourd’hui, après presque un an à bâtir un modèle de vie qui leur ressemble et les assemble, les voilà sous la menace d’une expulsion. Les assoc et collectifs travaillent avec les commerces de proximités et les marchand.e.s locaux, et leur arrivée post COVID à été appréciée et bénéfique pour les commerçant.e.s du quartier . En bonne entente avec le voisinage et la jeunesse du quartier, les accusations de mise en danger du voisinage évoquées par le propriétaire ne sont absolument pas fondées.
Installés à Montreuil, une ville rouge qui dans ses ambitions culturelles et politiques bénéficie largement du paysage artistique issu de la rue et des lieux alternatifs comme ART LIQUIDE mais qui malgré les avantages culturels et le mal logement flagrant, expulse régulièrement, les assoc et collectifs d’Art liquide demandent donc à la mairie de Montreuil d’agir un peu plus selon les valeurs de son parti et de leur accorder un délai qui leur permettrait de s’organiser dignement pour trouver des solutions pour les 30 résident.es et les 100 artistes qui occupent actuellement le lieu.
l’occupation lancée place de la Bastille, le 28 mai dernier, par l’association Utopia 56 pour soutenir les mineurs isolés étrangers tient toujours !
Depuis le 28 mai en effet, l’association utopia 56 a installé des tentes sur la place de la Bastille avec une soixantaine de mineurs isolés étrangers pour visibiliser la réalité que vivent ces jeunes au quotidien
Chaque nuit et depuis des années, des centaines de jeunes venus du Mali, du Bangladesh, de Côte d’Ivoire, d’Afghanistan et d’ailleurs et arrivés en France sans leurs parents, dorment à la rue faute d’hébergement. Pour eux, l’État fait le choix de ne pas reconnaître leur minorité.
Pour mettre fin à l’errance de ces jeunes, partout en France, l’association demande la création de structures d’accompagnement et d’hébergement adaptées.
Et Pour porter ce message au travers de la voix et du quotidien de ces jeunes, l’association a donc installé un campement avec une trentaine de jeunes sur la Place de la Bastille à Paris, et ce, pour une durée illimitée.
Malgré une rencontre avec les élus de la mairie de paris et avec la secrétaire d’État à l’enfance, Charlotte Caubel, à ce jour la seule réponse concrète des autorités a été une tentative d’entrave de l’occupation par le ministère de l’Intérieur qui a voulu l’interdire.
Après près de 40 jours d’occupation, seuls 8 jeunes sur les 60 ont été reconnus comme mineurs , reconnaissance qui leur ouvre le droit au logement et à la scolarisation, d’après la convention internationale des droits de l’enfant.
Et si vous voulez aller soutenir les jeunes mineurs étrangers isolés avec l’assoc Utopia 56, rdv tous les jours, jour et nuit, sur la place de la Bastille
Depuis 11h ce matin, le Droit au Logement organise une Marche vers le ministère de l’Intérieur pour exiger la fin des expulsions qui frappent des familles, des personnes âgées, handicapées, des DALO
Après 2019 année record des expulsions forcées, les 2 années de crise sanitaire qui ont suivi ont entrainé une baisse des expulsions. Beaucoup de locataires ont vu leur expulsion reportée jusqu’en 2022, après les élections. Par contre, la spéculation et les hausses de loyer, sur fond de baisse des APL, n’ont pas connu de pause ... tandis que l’inflation pèse plus lourdement sur les locataires (hausse de 3,5% des loyers imposée par le Gouvernement, hausse des charges, baisse du reste à vivre...).
Depuis les élections, les expulsions forcées sont reparties : Familles avec enfants, personnes handicapées, personnes âgées et même les prioritaires DALO (Droit Au Logement Opposable) pour lesquels l’État doit pourtant mettre en œuvre une solution de relogement.
30 000 expulsions forcées menacent cette année...Une drame social se profile. L’échec des politiques du logement est patent, tandis que les loyers sont en hausse et que le programme logement annoncé de Macron promet encore plus de crise.
Aussi, pour exiger l’arrêt des expulsions en l’absence d’un relogement stable, décent, abordable en logement social, par la réquisition de logements vacants, ou le maintien dans les lieux ... le DAL organise cette manif vers le ministère de l’intérieur depuis 11h ce matin, depuis la Place St Augustin, vers le ministère de l’intérieur
Aujourd’hui, et demain, la centaine d’agents qui travaille dans les deux foyers de l’enfance et de l’adolescence situé rue de la Liberté à Mantes-la-Jolie (Yvelines) seront en grève, à l’appel de l’Union Départementale CGT 78 pour obtenir de vrais moyens.
Les agents sont fatigués et aimeraient être entendus : « En février 2022, un nouveau droit d’alerte a été déclenché. Il est resté sans réponse. Alors que ces établissements sont en sous-effectif chronique avec des conséquences graves sur le travail, l’encadrement des jeunes mais aussi sur la sécurité
et si vous voulez aller soutenir le personnel gréviste, rdv devant les établissements, rue de la liberté a mantes la jolie
Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-rochechouart
à 13h, le Collectif de travailleurs sans papiers de Vitry et Solidaires 94 et 91 organisent une manifestation de soutien aux grévistes de la société d’interim RSI pour exiger leur régularisation, après 7 mois de grève
Et le rdv est donné à 13h à la Grande Arche de la Défense pour une manif en direction de la préfecture de Nanterre.
Depuis 10h ce matin et toute la journée aujourd’hui et demain, l’université de la Sorbonne organise des journées d’études sur « La circulation des idées des extrêmes droites »
Partout dans le monde, les idées des extrêmes droites, se réclamant parfois de l’« antisystème », font l’objet d’une forte attention médiatique et tendent à s’imposer comme une option parmi d’autres sur l’échiquier politique. Soutenues par des campagnes de désinformation orchestrées par les équipes de professionnel·le·s et propagées de façon organique, elles imprègnent les univers de significations médiatiques et participent d’une réorientation du débat politique.
Plus qu’un discours unifié, les idées des extrêmes droites circulent sur les plateformes numériques et les réseaux sociaux sous des modalités affectives et émotionnelles et font l’objet d’un ensemble de reprises et de resignifications. Elles participent de l’apparition de « communautés émotionnelles » ou « réactives », c’est-à-dire forgées sur la mise en scène du rejet et du dégoût de certains groupes sociaux et en réaction à des « ennemi·e·s » extérieur·e·s et/ou intérieur·e·s, au sein desquelles l’invective, les appels à la haine et les relectures de l’actualité et de l’histoire s’imposent au profit de fausses informations et de thèses d’inspiration complotiste.
En invitant des chercheur·se·s français·e·s et internationaux·ales, ces journées d’études proposent d’interroger la circulation transmédiatique et numérique des discours et des idées des extrêmes droites. Il s’agit de considérer les logiques de réappropriation des discours médiatiques sur les réseaux sociaux, et réciproquement, ainsi que le rôle des plateformes telles YouTube ou Twitter, des forums usités par des jeunes publics à l’instar de Jeuxvideo.com, ou encore des messageries instantanées telles WhatsApp et Telegram dans la montée en intensité de ces idées.
Au programme cet après-midi, les discussions reviendront sur Les extrêmes droites en contexte électoral, à travers le cas du Brésil ; puis sur le Populisme et les extrêmes droites
et si vous voulez suivre ces journées d’études consacrées à la circulation des idées d’extrême droite, rdv cet aprem, et toute la journée après-demain, ça se passe dans la Salle Claude Simon de la Maison de la Recherche qui se trouve au 4, rue des Irlandais, Métro Place Monge ou Cardinal Lemoine
Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France
de 19h à 21h30, le collectif Résistance à l’agression publicitaire organise sa réunion hebdomadaire
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au 24 rue de la Chine, métro Gambetta
à 19h aussi, il y a l’Assemblée générale mensuelle de « Kalimero », la caisse de solidarité avec les prisonniers et prisonnières de la guerre sociale
L’occasion de discuter notamment des rapports antagonistes à l’institution judiciaire, de faire le point sur les situations des personnes incarcérées et de réfléchir aux pratiques de solidarité.
Et si vous voulez participer à cette AG mensuelle de Kaliméro, rdv à 19h à la Kunda, c’est au 48 rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-Seine.
À 19h30, le collectif Saccage2024 propose une Réunion anti-olympique pour informer et débattre des enjeux autour des JO 2024 à paris et en Seine-Saint-Denis et pour s’organiser contre
Et si vous voulez en discuter avec le collectif saccage 2024, rdv à 19h30 , à La Baie Vitrée, c’est au 46 Rue Gabrielle Josserand, à Pantin, métro Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins
à 19h30 aussi, les Amarres , Avocats Sans Frontières France - ASF France, l’assoc Survival International France, et l’assoc PachaGaïa proposent une rencontre inter-associative sur la Crise climatique et les injustices sociales avec un focus sur les peuples autochtones.
Et si vous voulez y participer, rdv à 19h30 aux Amarres, c’est au 24 Quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare
demain matin, à partir de 9h, La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) organisent une conférence sur les “Menaces sur l’État de droit dans l’Union européenne”
Si l’arrivée massive de député.es d’extrême droite au Parlement français est inédite, elle n’est que le dernier événement d’un mouvement de fond continu, observé élections après élections. Elle ne symbolise pas à elle seule les montées de l’autoritarisme en France : du traitement des demandeurs-euses d’asile, des abus dans les doctrines de maintien de l’ordre, du refus de financer efficacement la lutte contre les violences faites aux femmes en passant par le non respect de la liberté d’association, des gouvernements prétendant défendre l’État de droit l’ont pourtant mis régulièrement à mal, contredisant les valeurs européennes dont ils se réclament.
Ce phénomène n’est pas exclusif à la France. À l’heure où aucun pays européen, à l’Est comme à l’Ouest, ne semble échapper à la montée des partis et des idéologies "illibérales", quelles leçons pouvons-nous tirer des expériences de sociétés civiles confrontées depuis des années à des pouvoirs autoritaires ?
Comment proposer une réponse politique fondée sur des principes démocratiques et inclusifs, alors que les replis identitaires semblent plus attractifs que jamais ? Dans un contexte où les régimes autoritaires se drapent dans une posture anti-européenne, quel rôle doivent jouer les institutions de l’UE ? Comment soutenir la société civile, première cible de l’autoritarisme et dernier rempart aux dérives ? C’est autour de ces questions que la FIDH et la Ldh vous invitent à discuter avec des actrices et acteurs de la société civile europénnes, parmi lesquels : Marta Pardavi, coprésidente de l’Hungarian Helsinki Committee, Malgorzata Szuleka, avocate et directrice de plaidoyer, de la Polish Helsinki Foundation for Human Rights, Urszula Grycuk, chargée du plaidoyer international à la Fédération polonaise pour les droits des femmes et le planning familial, ou encore Natacha Kazatchkine, directrice de plaidoyer européen droits humains et État de droit, Open society Foundations
et si vous voulez participer à cette réunion publique, rdv demain matin à 9h à l’espace Trinité, salle Messiaen, 3 rue de la Trinité, métro trinité d’estienne d’Orves
et il faut s’inscrire au préalable avant 13h aujourd’hui via : https://forms.gle/g3M6XiECFvVJFySj6
comme tous les jours de semaine, à partir de 9h demain matin, l’Unef de Nanterre tiendra sa permanence pour accompagner les étudiant.e.s dans leurs inscriptions universitaires et pour soutenir les sans-facs
et si vous avez besoin de conseils, rdv à partir de 9h demain matin, la permanence sera installée devant le bâtiment Ramnoux sur le site de la fac de Nanterre
Rdv CULTURELS
à 18h, le Kawaa organise une rencontre avec Julie Clair-Robelet et Damien Roudeau autour du livre Déclics, d’ATD Quart-Monde pour échanger sur la question de l’engagement
Rencontre avec pour dans notre société : ça signifie quoi de s’engager aujourd’hui ? Quel est le moment, l’instant où l’on choisit de franchir le pas ?
On a tendance à penser que ceux qui s’engagent ont déjà « ça dans le sang », des vies et un courage exceptionnels, alors qu’en réalité tout le monde peut avoir le déclic. Une rencontre, une lecture, un choc… Quelles sont les sources de l’engagement ? Qu’est-ce qui nous fait basculer ? Quel est ce moment où l’on décide de tout changer ?
A travers Déclics, le livre de Julie Clair-Robelet (journaliste) illustré par Damien Roudeau (reporter dessinateur), ce sont quinze récits de femmes et d’hommes qui luttent pour éradiquer la misère au sein d’ATD Quart Monde qui ont partagés. Des témoignages poignants, directs, sans langue de bois ni faux-semblants
et si vous voulez en discuter avec la journaliste Julie Clair-Robelet et l’illustrateur Damien Roudeau, rdv à 18h au Kawaa, c’est au 24 Avenue Daumesnil, métro Daumesnil
à 19h, le ciné meliès, la Vingt-Cinquième Heure et Les Films du Bilboquet proposent la projection en avant-première du film "l’énergie positive des Dieux", réalisé par Laetitia Moller, suivi d’un concert
Leur musique est une déferlante de rock électrique. Leurs textes assènent une poésie sauvage. Accompagnés de quatre musiciens, Stanislas, Yohann, Aurélien et Kevin sont les chanteurs du groupe Astéréotypie. Issus d’un institut médico- éducatif accueillant de jeunes autistes, ils dévoilent sur scène leurs univers détonants, encouragés par Christophe, un éducateur plus passionné d’art brut que de techniques éducatives. Leur aventure collective est un cri de liberté.
Et si vous voulez découvrir le film qui leur est consacré et participer à leur concert à l’issue de la projection, rdv à partir de 19h au ciné le Méliès qui se trouve place Jean Jaurès, à Montreuil, métro mairie de Montreuil
à 19h, la Librairie De beaux lendemains organise une rencontre avec Vincent Piolet, raconteur du rap français, et du linguiste-slameur Julien Barret pour explorer l’histoire du Hip-Hop
et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 19h à la librairie de beaux lendemains, c’est au 8 allée Rosa Parks, à Bagnolet, métro Galliéni
à 19h, heure de paris, la plateforme de diffusion de documentaires Tenk organise une table ronde en ligne sur la vidéo féministe au Québec et en France dans les années 1970-1990.
La chercheuse Karine Bertrand, les réalisatrices Nicole Giguère et Helen Doyle, et l’archiviste, traductrice et programmatrice Nicole Fernandez Ferrer parleront des modes d’archivage de contenus cinématographiques féministes militants créés entre 1970 et 1990, et sur la vidéo féministe en France et au Québec (dans les milieux francophones mais aussi autochtones) à cette époque.
Et si vous voulez en discuter en ligne avec elles, rdv à 19h, heure de paris, sur : https://zoom.us/j/8929524559
à 20h, l’Espace Saint Michel propose une séance spéciale du film "Boum Boum" suivie d’un débat en présence de la réalisatrice Laurie Lassalle et de Mélanie Ngoye Gaham, du Collectif des mutilé.e.s pour l’exemple.
Elle rencontre Pierrot à l’automne 2018. Quelques semaines après, ils manifestent ensemble au cœur du mouvement des Gilets jaunes. La terre tremble et leurs cœurs aussi. leurs corps se mêlent à des milliers d’autres qui expriment leur colère dans la rue tous les samedis, des mois durant.
Et si vous voulez découvrir ce film sur l’amour et l’insurrection et en discuter avec sa réalisatrice Laurie Lassale, et Mélanie du collectif des mutilé.e.s pour l’exemple, rdv à 20h à l’espace St-Michel, 7 place St-Michel, métro St-Michel
à 20h, le Centre Culturel Algérien propose, à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’Indépendance, la Projection de "Héliopolis", un film de Djaffar Gacem, suivie d’une discussion avec le réalisateur
C’est à Héliopolis, village colonial bâti sur des terres fécondes de l’Est, que vivent les Zenati, dans leur grand domaine familial. Si Mokdad élève ses enfants, Mahfoud et Nedjma, entre valeurs musulmanes et occidentales, rêvant de les voir jouer leur rôle dans une « Algérie française », à laquelle il croit. Mais voilà qu’une deuxième Guerre mondiale éclate et perturbe cet équilibre bien précaire, levant doucement le voile sur une « Algérie plus complexe ». En effet, la déroute de la France face à l’Allemagne change le rapport de forces en Algérie. Le mouvement national algérien, jusque-là timide et affaibli, gagne en puissance et se met à appeler à de grands changements. Face à lui, le grand colonat et le gouvernement tentent de ralentir son évolution par tous les moyens. Entre les deux, le peuple. Des « musulmans » qui commencent à espérer des lendemains meilleurs et des « petits colons » effrayés à l’idée de perdre leurs privilèges.
La situation se tend et se complique et cette tension atteint aussi les Zenati. C’est ainsi que Mahfoud, l’aîné et universitaire à Alger, devient sensible au discours d’un certain Ferhat Abbas, meneur du combat politique pour l’abolition du Code de l’Indigénat et pour l’égalité pour tous. Tandis que Nedjma, qui lutte contre les paradoxes liés à sa double éducation musulmane et française, découvre progressivement à travers son frère aussi à travers l’homme qu’elle aime – Bachir -, une Algérie beaucoup plus complexe que celle dépeinte par son père. Mais elle continuera à croire longtemps à l’utopie d’une Algérie pour tous. Leur père, Si Mokdad, se retrouve lui entre deux feux, sollicité constamment pour prendre parti. Surpris, il choisit l’immobilisme. Ce sera alors le choix de son propre enfant qui l’obligera à se joindre à l’Histoire. Il devient ainsi, malgré lui, le témoin intime de la genèse d’un massacre qu’il ne pourra pas empêcher.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec son réalisateur Djaffar Gacem, rdv à 20h au centre culturel algérien qui se trouve au 171 rue de la Croix Nivert, métro Convention
à 20h aussi, a librairie l’Atelier organise une rencontre avec Samuel Zaoui autour de son roman intitulé Humaine Machine, paru aux éditions de l’aube
Dans un futur proche où le féminisme et la laïcité ont été éradiqués, Tokiko est créée par Malenki Krum, dotée de compétences qui doivent assurer son avenir et d’une mémoire qui regroupe celle de milliers de femmes. Les financiers s’intéressent à ce modèle original qui représente une fortune mais Malenki veut que sa machine soit libre. Tokiko s’enfuit pour parcourir le monde.
Et si vous voulez discuter de ce roman dystopique avec Samuel Zaoui, rdv à 20h à la librairie l’Atelier, c’est au 2 BIS RUE JOURDAIN, métro Jourdain
MUSIQUE : Arsenik et Neg marrons – Partout la même