Agenda FPP 5 juillet
par
RDV MILITANTS
on commence avec cet appel lancé par l’Union Juive Française pour la Paix UJFP pour Signer l’initiative citoyenne européenne #StopSettlements
Une coalition internationale de plus de cent organisations a lancé le 20 février février l’initiative citoyenne européenne #StopSettlements afin que l’Union européenne (UE) mette fin au commerce avec les colonies israéliennes, en application des droits humains fondamentaux et du droit international. En France, plus de 30 organisations soutiennent le lancement de cette pétition européenne. Les citoyen.ne.s européen.ne.s ont un an pour rassembler un million de signatures afin de demander à l’Union Européenne d’interdire le commerce des produits des colonies dans l’Union européenne.
Et si vous voulez signer, rdv sur : https://ujfp.org/communique-de-presse-lancement-de.../
à 13h, Solidaires 94 & 91 et Sud PTT organisent une manifestation pour exiger la régularisation des travailleurs sans-papiers de RSI Gennevilliers, DPD Coudray-Montceaux et Chronopost Alfortville, en grève depuis 7 mois
Et le rdv est donné à 13h à la Poste de l’Eglise de Créteil, qui se trouve au 1, rue de paris, pour une manif en direction de la préfecture de Créteil.
à 14h, l’Association des Ouïghours de France organise un rassemblement pour commémorer le massacre commis par le gouvernement chinois contre les jeunes manifestants ouïghours dans la ville d’Urumchi, la capitale du Turkestan oriental, le 5 juillet 2009
ce jour là, des milliers de Ouighours manifestent dans les rues pour dénoncer la mort de deux ouvriers ouïghours d’une usine de jouets lors de rixes avec des collègues hans à Shaoguan, dans la province côtière du Guangdong. Le soir, les manifestations tournent à l’émeute et la police chinoise massacre des centaines de Ouighours.
Pour commémorer ce massacre, l’association des Ouighours de France organise donc ce rassemblement et le rdv est donné à 14h, sur la Place Joachim-du-Bellay
Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles
il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France
De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la Salle Auguste Delaune de Limay
à partir de 17h30, Mediapart, Au nom de la Mémoire et le Cabaret Sauvage organisent une soirée pour fêter l’amitié franco-algérienne et les 60 ans de l’indépendance de l’Algérie
avec au programme, une première table-ronde sur la réalité de la colonisation et de la guerre d’Algérie avec Gilles Manceron, historien, Nora Belmokhtar, militante et membre du collectif 17 octobre 1961, Fabrice Riceputi, historien, Farah co-fondatrice de Récits d’Algérie et Soraya Guendouz sociologue et responsable associative.
Une seconde table-ronde portera sur l’ébullition de la société algérienne avec le Hirak, une table-ronde qui réunira : Souad Baba Aissa, militante associative féministe Algérie Democratia, Fériel Lalami, responsable association APEL-Egalité, Amara Benamara, militant associatif Algérie Democratia
et un concert cloturera la soirée ; et si vous voulez y participer, il faut vous inscrire via le lien site agenda : Inscrivez-vous si vous souhaitez assister aux débats ! https://evenements.mediapart.fr/soiree-pour-lamitie...
et la soirée commence à 17h30 au cabaret sauvage qui se trouve au parc de la Villette, au niveau du 59 bvd MacDonald, métro porte de la villette ou porte de Pantin
à 19h, Le Lieu-Dit, l’assoc Vous N’êtes Pas Seuls et Reporterre, le quotidien de l’écologie proposent une soirée de discussions : Désertez ! Pour ne plus saccager la terre
« Nous démissionnons tous, désolés pour le dérangement » ...Cet appel à déserter lancé par les étudiant.e.s d’Agro Paris tech a agi comme un détonateur. Visionnée plus de 12 millions de fois, la vidéo a-t-elle libéré la parole et révélé un mouvement de fond qui vient remettre en cause les modèles de la réussite sociale ? Les "bullshit jobs" ne font-ils plus rêver ? La désertion est-elle un acte écologique ?
C’est à ces questions que tenteront de répondre :
• Romain Boucher, ingénieur diplômé de l’École des Mines et titulaire d’un master en mathématiques appliquées et statistiques de Lyon 1. Il a démissionné pour mieux dénoncer, et a co-fondé l’association "Vous n’êtes pas seuls".
• Olivier Lefebvre, ingénieur, docteur en robotique et chargé de cours au sein de l’Université fédérale de Toulouse. Il est membre de l’Atécopol, l’Atelier d’écologie politique, qui construit une communauté pluridisciplinaire de scientifiques réfléchissant aux multiples aspects liés aux bouleversements écologiques.
• Victoria Berni, ingénieure en génie urbain et environnemental. Elle quitte ses missions en 2019 pour se dédier aux alternatives et aux luttes. Elle a depuis créé le média "Pays des alternatives" et rejoint le collectif des Desert’heureuses qui porte une critique radicale de l’ingénierie.
Et si vous voulez discuter désertion et écologie avec elle et eux, rdv à 19h au Lieu-dit, c’est au 6 rue Sorbier, Métro Ménilmontant
à 19h, la Dernière Rénovation organise son rdv hebdo "Nos responsabilités à ce moment de l’Histoire" pour promouvoir LA RÉSISTANCE CIVILE CLIMATIQUE EN 2022
Alors que se profile un nouveau quinquennat en France dans lequel l’environnement et la justice sociale seront encore absents, la résistance civile est notre dernière chance pour éviter les pires conséquences du réchauffement climatique.
Déclaré hors la loi par ses propres tribunaux, c’est le devoir moral de ses citoyens d’entrer en résistance et de faire appliquer les engagements auxquels l’État français refuse de se plier.
Dernière Rénovation fait campagne pour que le gouvernement soit enfin à la hauteur des enjeux et objectifs en commençant avec la mesure la plus évidente et populaire auprès des Français, la plus juste socialement, créatrice d’emploi et bénéfique pour la santé des ménages les plus précaires : qu’il implémente le plan de rénovation thermique proposé par la Convention Citoyenne pour le Climat.
Et si vous voulez en discuter avec dernière rénovation, rdv à 19h pour la réunion hebdo, ça se passe au Hasard Ludique, qui se trouve au 128 avenue de Saint-Ouen, métro Porte de St-Ouen
à 20h, les associations démocratiques de l’immigration tunisienne organisent un hommage à Tarek Ben Hiba, décédé le 26 juin dernier
Tarek Ben Hiba a été, en tant que militant, l’un des piliers de la fédération FTCR qu’il présida durant de longues années. Militant de la Gauche progressiste tunisienne, il a été, en France comme en Tunisie, de tous les combats contre les discriminations, pour la justice, pour l’égalité des droits, pour la citoyenneté, pour le droit de vote des résidents étrangers, pour les droits et libertés en Tunisie comme dans l’ensemble du Maghreb, pour les droits du peuple Palestinien. Il a été notamment l’un de ceux qui ont fondé, en 1996, le 3ème Collectif des sans-papiers qui s’est mobilisé durant des années pour leur régularisation. Il a été, dès le début du déclenchement de la révolution en Tunisie en 2011, membre de la haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution. Il a été élu conseiller régional Ile de France de 2004 à 2010.
pour lui rendre hommage, les associations démocratiques de l’immigration tunisienne organisent donc un hommage à 20h, et ce sera au Pavillon Habib Bourguiba, à la Maison de Tunisie - Cité Universitaire– 45 Bd Jourdan 75014 – RER B Cité Universitaire
à partir de 20h aussi, Le Dorothy accueille l’association Russie-Libertés pour une soirée intitulée : En Russie, de multiples voix de femmes contre la guerre
4 mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par le régime de Poutine, l’opposition de la société civile russe contre la guerre persiste. En effet, une partie de la société continue de se mobiliser malgré l’adoption, début mars, d’un nouveau paquet de lois liberticides renforçant l’arsenal répressif existant afin de rendre illégale toute forme de critique de l’action du gouvernement et d’instaurer une opinion publique conforme à celle imposée par l’Etat.
Dans ce contexte, des opposants et tout particulièrement des opposantes russes à la guerre mènent des actions discrètes pour rester sous le radar des poursuites et continuent à lutter contre la propagande en mobilisant la population contre la guerre. Elles sont enseignantes, féministes et défenseuses des droits humains, artistes, mères de soldats, militantes issues de la société civile.
Ces femmes distribuent des tracts anti-guerre, mènent des piquets silencieux, organisent des performances artistiques en dénonciation de l’agression russe, mobilisent les ressources afin d’aider les réfugiés ukrainiens amenés de force en Russie et les opposants au régime russe risquant des poursuites à quitter le pays.
A ce jour, les autorités peinent à appréhender l’ampleur de ces actions...d’autant que, dans une société patriarcale telle que la Russie, les pouvoirs publics ont toujours sous-estimé la capacité de femmes à se positionner comme authentique force d’opposition. C’est en partie grâce à ce mépris et ce manque de considération qu’elles deviennent aujourd’hui, en Russie, l’une des voix principales de l’opposition à la guerre.
Pour faire découvrir ces multiples voix de femmes russes qui s’opposent à la guerre, l’association Russie-Liberté et le Dorothy donnent la parole à :
– Natalia Morozova (Avocate de l’ONG Memorial),
– Veronika Vladimirova (du Mouvement des enseignants anti-guerre),
– Ekaterina Oleinikova de Russie-Libertés
– ainsi que des représentantes de la résistance féministe anti-guerre
et si vous voulez en discuter avec elles, rdv à 20h au Dorothy, c’est au 85 bis rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant
à partir de 9h demain matin, l’Unef de Nanterre tiendra une permanence pour accompagner les étudiant.e.s dans leurs inscriptions universitaires et pour soutenir les sans-facs
et si vous avez besoin de conseils, rdv à partir de 9h demain matin, la permanence sera installée devant le bâtiment Ramnoux sur le site de la fac de Nanterre
enfin, à 9h30 demain matin, un Appel à soutien est lancé pour l’audience du collectif des familles qui occupe un nouveau lieu au 31 rue Gambetta à Montreuil
et si vous voulez les soutenir, rdv demain matin à 9h30, au tribunal de proximité de Montreuil qui se trouve au 62 rue Franklin, Métro Mairie de Montreuil
RDV CULTURELS
Et cet APPEL À RÉSIDENCE ARTISTIQUE d’abord, lancée par les Mains d’Œuvres à Saint-Ouen, pour la SAISON 2022-2023
La résidence longue de création est proposée aux compagnies, collectifs et artistes qui ont envie de partager leur aventure avec le lieu, qui souhaitent investir et se nourrir de cet espace et de son territoire, avec ses habitant·es.
C’est un temps, sans obligation de résultat, qui laisse la possibilité d’explorer d’autres processus de création, de se pencher sur des interstices ou fulgurances difficiles à saisir autrement, d’inventer des projets audacieux et atypiques.
↝ Tous les détails sont dans l’appel ici : https://bit.ly/3aariSt
↝ Dépôt du dossier : jusqu’au 20 juillet 2022
↝ Date de démarrage envisagée : fin septembre 2022
à partir de 18h, la librairie Zeugma organise le vernissage de l’expo Infra-Ordinaire, proposée par la Maison populaire de Montreuil
INFRA-ORDINAIRE c’est un projet d’exposition mené par les participant·es des 3 ateliers #photographiques de la Maison populaire de #Montreuil. Elle s’intéresse au banal, au quotidien. De l’intimité de nos intérieurs aux paysages périurbains, elle s’attarde sur ce que l’on ne regarde plus, à rendre signifiant l’insignifiant, à sublimer le #quotidien. En somme, à chercher l’extraordinaire dans nos territoires familiers.
Et si vous voulez découvrir cette expo, rdv pour le vernissage, c’est à partir de 18h ce soir, à la librairie Zeugma, c’est au 7 avenue Walwein, à Montreuil, métro Mairie de Montreuil
à 20h, Le Genre urbain – Librairie organise une Rencontre - débat avec Franco Mancuso autour de deux ouvrages : La tâche de l’architecte et L’architecture est trop sérieuse pour être laissée aux architectes de Giancarlo De Carlo (paru aux Éditions conférence)
Sous la forme d’un ensemble de 45 études (et de 640 illustrations), La tâche de l’architecte entend rendre raison à la fois du parcours d’activité d’un architecte et de celui auquel il convient de former les architectes futurs afin qu’ils mesurent avec lucidité toutes les exigences de leur tâche....Une sorte de manuel discret et pénétrant de l’architecture et de l’urbanisme, à disposition de tous ceux qui veulent s’y former ou en comprendre les enjeux.
L’architecture est trop sérieuse pour être laissée aux architectes : propose une réflexion sur l’architecture aux étudiants, et, au-delà, à tous les « usagers » des formes construites : Giancarlo De Carlo se penche aussi bien sur l’enseignement de l’architecture à l’université, sur les débats qui agitent cette dernière dès avant 68, sur l’administration et les plans que son déploiement urbanistique suppose, sur les formes et les territoires où elle s’inscrit et qu’elle réinvente, que sur le public auquel elle s’adresse, moyennant l’idée de la « participation », trop souvent mal comprise, et retrouvant ainsi sa dimension d’habitation et de négociation avec l’espace réel où vivre et trouver des raisons de vivre. Ce faisant, il pose une question essentielle : pour qui, en fin de compte, construit-on ?
Et si vous voulez en discuter avec l’auteur et architecte, Franco Mancuso, rdv à 20h à la librairie le genre urbain, c’est au 60 rue de Belleville, métro Belleville
À 20h aussi, pour commémorer les 60 ans de l’indépendance algérienne, le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient et le Cinéma l’ECRAN proposent le projection de "CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE", réalisé en 1975 par Mohammed Lakhdar-Hamina
Composé en 6 chapitres, ce film propose une chronique de l’Algérie de 1939 à 1954. S’articulant autour de deux axes fondamentaux : l’expropriation des terres et la déculturation, il montre en quoi le 1er novembre 1954 n’est pas un accident de l’histoire, mais l’aboutissement d’un long processus : celui de la lutte multiforme du peuple algérien pour résister à la colonisation, depuis ses débuts.
Et si vous voulez découvrir ce film, qui a remporté la palme d’Or à cannes en 75, alors que le réalisateur Mohammed Lakhdar-Hamina avait été menacé de mort par des anciens de l’OAS nostalgiques de l’Algérie française, rdv à 20h au Ciné l’Ecran qui se trouve au 14 passage de l’Aqueduc, à Saint-Denis, métro Basilique
à 20h30, Les Cinémas Indépendants Parisiens et le Cinéma Les 3 Luxembourg proposent le projection en avant-première de "RIPOSTE FÉMINISTE", réalisé par Marie Perennès et Simon Depardon, suivie d’une rencontre avec les réalisateurices et Camille Lextray, colleuse et militante féministe.
Élise à Brest, Alexia à Saint-Etienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies. Le sexisme est partout, elles aussi !
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec les réalisateurices, Marie Perennès et Simon Depardon, et la colleuse, Camille Lextray, rdv à 20h30 au ciné les 3 Luxembourg, c’est au 6è rue Monsieur Le Prince, Métro Odéon ou RER B Luxembourg
parutions :
Le n°9 de la revue électronique « Soutien à l’Ukraine résistante » publiée par les éditions Syllepses vient de sortir
Ce numéro permet de comprendre la vitalité de la société ukrainienne, ce ressort de base de la résistance populaire qui a permis d’empêcher une blitzkrieg, rapide et triomphale, de l’armée russe dotée d’une supériorité écrasante dans le domaine de l’armement. Ce n’est pas seulement l’indépendance et la souveraineté que défend la résistance populaire. C’est une société en mouvement, luttant pour la démocratie, l’égalité, la prise en mains de la vie économique et sociale par des organisations populaires, indépendantes de l’Etat.
Ce numéro 9 contient un reportage sur la mobilisation des travailleurs des chemins de fer pour répondre à des besoins nouveaux, sur la résistance anti-guerre en Biélorussie. Il donne la parole à l’organisation ukrainienne « Atelier Féministe » et contient de nombreuses autres contributions. Il reprend un texte de l’organisation de gauche Sotsialny Ruh : Construire la résistance populaire à l’agression de l’impérialisme russe. Il reprend un article de syndicalistes des Pays-Bas sur l’exploitation des ouvriers ukrainiens dans leur pays. Il informe sur la guerre des partisans dans les zones ukrainiennes occupées par l’armée russe.
Il est illustré par des dessins de Katya Gritseva.
Les éditions Syllepse se sont associées pour cette série sur l’agression de la Russie poutinienne contre l’Ukraine aux éditions Page 2 (Lausanne), M Éditeur (Montréal) et Spartacus (Paris), aux revues New Politics (New York), Les Utopiques (Paris) et ContreTemps (Paris), aux sites À l’encontre (Lausanne) et Europe solidaire sans frontières, ainsi qu’au blog Entre les lignes entre les mots (Paris), au Centre Tricontinental (Louvain-la-Neuve) et au Réseau syndical international de solidarité et de luttes.
Si vous voulez donner un coup de main dans le travail d’information du comité belge du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine, écrivez à resu.enso@gmail.com
Lien pour télécharger la revue : https://www.syllepse.net/.../brigades-e--ditoriales-de...
Le dernier ouvrage de Silvia Federici, Réenchanter le monde. Le Féminisme et la politique des communs, vient de paraitre en français (éditions Entremonde).
L’autrice et théoricienne féministe-marxiste y développe une histoire critique de la politique des communs en mettant en avant les luttes féministes autour de la reproduction sociale.
Et pour info, vendredi dernier, la revue Contretemps a publié un extrait de ce livre.
Dans cet extrait, Silvia Federici aborde ce qu’elle identifie comme un nouveau processus d’accumulation primitive, déclenché dès la fin des années 1970. Elle propose ainsi de prolonger le concept marxiste d’accumulation primitive et de l’appréhender d’une nouvelle manière, en y intégrant le processus de mondialisation et la manière dont il modifie l’organisation de la reproduction sociale.
L’objectif est de démontrer la continuité entre, d’une part les « programmes d’ajustement structurel » de la Banque mondiale et du FMI qui, depuis le milieu des années quatre-vingt, ont été imposés à la plupart des anciennes colonies et, d’autre part, la transition au capitalisme de la Chine communiste ainsi que le développement d’une économie de dette au sein de laquelle la dette individuelle amplifie les conséquences de la dette nationale. S’inspirant d’un numéro de Midnight Notes de 1990 consacré au sujet, elle qualifie ces développements structurels de « nouvelles enclosures », car leurs effets ont été aussi dévastateurs que les effets de la colonisation et de l’expulsion de la paysannerie des terres communales, les deux processus qui ont créé au XVIe siècle les conditions du développement capitaliste dans l’Europe et le prétendu Nouveau Monde.
Et pour retrouver cet extrait du dernier bouquin de Silvia Federici, publié par le revue Contretemps, rdv sur : https://www.contretemps.eu/feminisme-federici-communs-mondialisation-reproduction/?fbclid=IwAR27-bYXwqf-fQjknCQAfPZeKIRiWEf7uWkPgmEho78lcQUoGdLHKJRo5KM
MUSIQUE : Alaiki mini Salam – Amane