En ce moment, le collectif Les Morts de la rue organise une marche silencieuse en mémoire des Morts de la rue, qui restent trop souvent anonymes
Au moins 623 décès de personnes sans-domicile ont été appris en 2021 sur le territoire français. Durant les trois derniers mois avant leur décès chacune de ces personnes a vécu majoritairement dans des lieux non faits pour l’habitation ou en centre d’hébergement d’urgence ou temporaire. Elles sont mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu’un parking, une cage d’escalier, une cabane de chantier ou dans le métro, mais aussi en lieu de soins ou en structure d’hébergement.
Elles avaient 49 ans en moyenne. 561 hommes, 62 femmes, 4 enfants de moins de 5 ans et 13 de moins de 19 ans et 4 personnes de plus de 80 ans.
Chacune de ces personnes était quelqu’un. Elles n’étaient pas que SDF ou un numéro sur la liste. Ils ou Elles avaient été documentariste ou artificière, soignaient les pigeons ou faisaient rire les enfants ou encore étaient cuisiniers et gourmets…
pour leur rendre hommage, le collectif les Morts de la rue organise donc une marche silencieuse et le rdv est donné en ce moment sur la place Stalingrad pour une marche en direction de l’entrée principale du parc des Buttes-Chaumont, où le collectif a affiché une exposition photo pour rappeler que chacun de ces morts était quelqu’un

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles
il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la Salle Auguste Delaune de Limay

à 18h, le Syndicat Cgt-tefp organise un meeting intersyndical des agent.e.s du Ministère du travail et de l’emploi, pour défendre le service public et des conditions de travail
et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h à la maison des métallos qui se trouve au 94 Rue Jean-Pierre Timbaud, métro Couronnes

De 18h à 20h30, les Gilets Jaunes de Montreuil tiennent leur AG hebdo
Et c’est à l’espace AERI, 57 rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 18h, Riposte Collective organise sa Réunion publique hebdomadaire
Et si vous voulez discuter avec Riposte collective, rdv à 18h à l’Université Paris 8, dans le hall du bâtiment B2 (près des canapés), métro St-Denis-Université
et si vous voulez être tenu.e.s au courant des différentes formations/évènements que le collectif propose, vous pouvez les contacter par mail : ripostecollective@riseup.net

à 18h30, la Coordination contre la répression et les violences policières propose sa réunion hebdomadaire pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h30 dans la salle ANDRÉ TOLLÉ (au rdc, après les escaliers du hall sur la droite) à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du Château d’eau, métro République

à 18h30 aussi, le séminaire sur Jacques Rancière organisé par l’ENS se poursuit avce une séance qui sera consacrée à Rancière et aux luttes présentes
La manière qu’a Rancière de penser le politique comme une irruption et l’émancipation comme le surgissement inanticipable voire inexplicable d’une affirmation d’égalité semble laisser peu de place pour penser une légitimité et une efficacité des formes traditionnelles de la contestation et des luttes politiques. Pourtant, Rancière semble bien manifester une forme d’engagement dans les luttes du présent. Comment s’y positionne-t-il ? Y a-t-il chez lui une réflexion sur les formes possible d’organisation et de stratégie politiques ? Penser l’émancipation d’abord en terme de subjectivation et de désaffiliation par rapport aux organisations existantes et aux identités assignées conduit-il à des apories sur le plan du changement social ? Sa pensée est-elle en définitive, comme le suggère par exemple Frédéric Lordon, antipolitique ? Il s’agira d’analyser le rapport de Rancière aux luttes prés,netes, à travers notamment son dernier ouvrage intitulé :Les Trentes inglorieuses, qui rassemble des interventions écrites à l’occasion de prises de position dans le débat public au cours des trente dernières années.
et si vous voulez suivre cette séance du séminaire consacré à Jacques Rancière, rdv à 18h30 dans la salle Beckett de l’ENS, au 45 rue d’Ulm, rez-de-chaussée, couloir AB, RER Luxembourg

à 18h30 aussi, le Centre Arabe de Recherches et d’Études Politiques de Paris - CAREP Paris organise une conférence sur la crise libanaise autour de Rayan Hadad
Dans son ouvrage Regards libanais sur la turbulence du monde, Rayan Haddad s’est attelé à sonder l’évolution de la crise libanaise à l’aune des lectures que font les protagonistes d’autres crises contemporaines faisant irruption dans l’espace mondial, à savoir les crises du Kosovo, du 11-Septembre, d’Afghanistan et d’Irak. Il y montre non seulement comment des crises exogènes sont captées et transformées en ressource politique par des acteurs identitaires libanais en situation concurrentielle, mais aussi comment la surexposition du Liban à ces crises est la résultante de sa vulnérabilité régionale, dépassant le jeu des acteurs locaux. En mettant en lumière cette constante interaction entre la crise libanaise et la mondialité, et les liens qui existent entre des crises a priori distinctes, Rayan Haddad nous montre comment les conflits ne sauraient plus être appréhendés de manière cloisonnée, les uns isolément des autres.
Et si vous voulez en discuter avec le politologue Rayan Haddad, rdv à 18h30 dans les locaux du CAREP au 12 rue Raymond Aron : ou en visio via : https://us06web.zoom.us/.../reg.../WN_sZXRmcMlQmu6vmrtn6Lcow

à 18h30 toujours, le séminaire sur La division politique organisé par la Parole errante et le collège international de philo se poursuit avec une séance qui sera animée par Benjamin Gizard qui interrogera les grands récits
Cette séance sera consacrée à l’approche d’une tension, relevant à la fois du domaine de l’expérience politique et du domaine de la philosophie. Cette tension pourrait être résumée ainsi : si les subjectivations politiques sont à comprendre dans leurs singularités, nombre d’initiatives politiques contemporaines souffrent d’être laissées à cet état de singularités dispersées. En découle un désir de nouer des liens entre sites politiques, entre collectifs, entre mouvements, entre problématiques. Dans nombre de cas, ce travail de liaison est passé par la pratique du récit, voir par le recours tantôt explicite, tantôt implicite, à la « mytho-poïèse ».
Ce retour est d’autant plus significatif que tant les « grands récits » que l’appel au mythe ont été les cibles de critiques vives depuis la fin des années 1970. Ces critiques visaient le problème du « tout » : la réduction des singularités à des cas particuliers d’une totalité écrasante et, au final, excluante. Sur le terrain narratif, cette totalisation se manifeste par l’intégration d’événements à des schémas explicatifs et historiques englobants et étouffants. Ces schémas dessinent ensuite une totalité qui apparaît comme le fondement, comme l’arkhè, des événements racontés. Comment et pourquoi, après « tout », renouer avec la pratique des grands récits informés des sciences sociales et de l’idée de « mytho-poïèse » ?
dans cette séance, Benjamin Gizard reviendra sur cette question en se concentrant sur l’écriture de « grands récits » historiques qui se veulent spécifiquement an-archiques — sans arkhè, sans fondement, sans logique de domination dans la structure du récit. Pour bien cerner cette difficulté, dans un premier temps, il rappellera dans sa spécificité la critique des « grands récits » de J.-F. Lyotard. Et il montrera dans un second temps comment J. Rancière a élaboré une écriture historienne « anarchique » qui sympathise avec l’idée de mythe, mais au prix de se tenir à distance des « grands » récits. Pour finir et par contraste, il présentera l’oeuvre de D. Graeber, riche en grandes fresques historiques, afin de souligner l’importance de renouer ces histoires attentives à la fois aux subjectivations politiques et aux espaces-temps de longue durée, aux entités « sociales ».
Et si vous voulez assister à cette séance du séminaire sur la division politique, rdv à 18h30 à la Parole errante, dans la salle de réunion de la Maison des écritures et des revues, au 9 rue François Debergues, à Montreuil, métro Croix de Chavaux ou en viso via : [https://us02web.zoom.us/my/bernard.aspe-]

à 19h, Science Po propose une rencontre croisée sur les féminismes, égalité et convergence des luttes autour de la politologue Réjane Sénac, Nadia Chaabane du collectif national pour les droits des femmes, de la militante antispéciste Typhaine D. Et de la poétesse et militante afroféministe Kiyémis
et si vous voulez participer à cette rencontre croisée, rdv à 19h dans l’amphi Jacques Chapsal de Science Po pari, 27 rue Saint-Guillaume, métro St-Germain-des-Prés

À 19h, le Verdragon, la Maison de l’Écologie Populaire et Rocé organisent une soirée d’inauguration de FEU CONTINU : un espace culturel dédié aux archives sonores des luttes
avec au Programme :
à 19h : des ateliers enfants (dessin, écriture, musique), DJ set, banquet et dégustation des ’plats de résistances’ (bessara, che chuoi, tieb niebe, soupe à l’oignon).
à 20h : inauguration de FEU CONTINU : avec une découverte de l’espace et du fonds culturel sonore (un parcours enfants est proposé pour découvrir l’exposition).
à 21h : écoute et présentation par Rocé et son label indépendant Hors-Cadres des musiques des ’Damné.e.s de la terre’ : A travers les témoignages de pochettes de disques originales, le rappeur russo-algérien racontera les luttes de nos aînés à travers le monde dans les années 1960 et 1970 : décolonisations, luttes ouvrières, syndicales, paysannes, écologistes, féministes, pour les droits civiques... Par cette entrée musicale originale et révolutionnaire, il s’agira de transmettre des histoires : celles que l’Histoire ne dit pas ; pour raconter à nos enfants les combats de leurs parents par une chronologie décentrée et aux référentiels variés.
Et si vous voulez participer à cette sirée d’inauguration de ’FEU CONTINU’, rdv à 19h au verdragon, c’est au 14 Rue de l’Épine Prolongée, à Bagnolet, métro Galliéni

à 19h, un collectif anarchiste de russophones organise une discussion publique sur la dictature en Russie et la guerre en Ukraine
A partir d’une série de séquences vidéo, dont beaucoup montrent des scènes de violence, il s’agira de discuter de la Russie contemporaine de Poutine - le système politique, la dictature, la violence policière et la censure, mais aussi bie sûr de la guerre actuelle en Ukraine et de la résistance du peuple ukrainien contre l’armée russe.
Et si vous voulez en discuter avce ce collectif anarchiste de russophones contre la guerre, rdv à 19h à L’Hypocrite, 10 rue de Poitou, à Montrouge, métro Châtillon-Montrouge

à 19h30, le collectif Pas de bébés à la consigne organise un débat public en ligne pour présenter les 20 propositions du collectif sur la politique petite enfance
et si vous voulez en discuter avec des membres du collectif, rdv à 19h30 sur : https://us02web.zoom.us/j/89203632006

enfin, à partir de 10h demain matin, La Fondation de l’Écologie Politique, en partenariat avec La Base, organiseune journée d’étude sur le techno-solutionnisme
Avec au programme, une Table ronde sur Le récit moderne du progrès technique. De la libération à l’asservissement qui réunira le sociologue Alain GRAS, auteur notamment de Fragilité de la puissance, se libérer de l’emprise technologique (Fayard, 2003) et Le choix du feu. Aux origines de la crise climatique, (Fayard, 2007), la politologue Sofia KABBEJ, de l’IRIS, et le philosophe Fabrice FLIPO, auteur de L’impératif de la sobriété numérique (Matériologiques, 2020) et Le numérique une catastrophe écologique (L’échappée, 2021).
et si vous voulez suivre cette journée d’étude, rdv à partir de 10h demain matin, à la Base, au 31 rue Bichat, métro Goncourt
pour retrouver la suite du programme de cette journée d’étude consacrée au techno-solutionnisme, rdv sur : [http://www.fondationecolo.org/.../eve.../technosolutionnisme-]

RDV Culturels

De 14h à 17h, la bibliothèque des Fleurs Arctiques ouvre sa Permanence hebdomadaire
Et si vous voulez vous y rendre, c’est au 45 rue du Pré-Saint-Gervais, métro Hoche

à 14h, le Séminaire ’Migrations, mobilités, circulations’ organisé par la maison des sciences de l’homme, se poursuit avec une séance en ligne autour de Célia LAMBLIN qui présentera son ouvrage Vivre la révolution égyptienne à distance paru aux éditions L’Harmattan
Lors du processus révolutionnaire de 2011, les Égyptiens vivant en France, installés à Bordeaux, Marseille, Paris ou Toulouse, ont fait éclater les identifications qui leur étaient assignées et fait évoluer leurs projets migratoires, familiaux et professionnels. À partir d’une approche sociologique des migrations égyptiennes en France, cet ouvrage a pour ambition de saisir la manière dont un événement d’envergure nationale influence plus ou moins durablement les trajectoires individuelles de ceux qui n’en ont pas été directement témoins. L’auteur propose d’analyser les dynamiques migratoires au regard de quelques grands thèmes de la sociologie politique : la participation électorale à distance, l’action collective et l’engagement associatif.
Et si vous voulez en discuter avec la sociologue, Célia Lamblin, rdv à 14h sur : https://zoom.us/j/91726076846

à 15h, l’Institut des Sociétés en Mutation en Méditerranée organise un webinaire sur la question de la Nation en Jordanie dans une perspective transnationale et transhistorique.
Quelles formes d’appartenance existent en Jordanie, et comment sont-elles liées à l’État jordanien ? En quoi ont-elles perduré et se sont-elles transformées ? Comment les identités multiples se chevauchent-elles ? Quelles sont les relations minorité-majorité et inter-minorités ? C’est à ces questions que tenteront de répondre :
Paolo Maria Leo Cesare MAGGIOLINI de l’Université de Milan ; et Nur KÖPRÜLÜ spécialiste des mouvements de démocratisation et des politiques identitaires dans le Royaume hachémite de Jordanie.
Et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 15h sur : https://univ-amu-fr.zoom.us/j/89246291532...
ID de réunion : 892 4629 1532
Code secret : 784495

dans le cadre de la 44ème édition du Festival international du film documentaire, cinéma du réel, plusieurs projections sont prévues aujourd’hui

• à 16h30 au MK2 Beaubourg, il y aura la projo de : Avant le déclin du jour d’Ali Essafi, un film sur le Maroc, des années 1970 qui représentent la dernière période où les luttes sociales et les rêves de changement étaient une réalité. Également appelées « années de plomb » il s’agit de la période artistique et culturelle la plus féconde, celle qui a façonné la première génération d’artistes postcoloniaux marocains.
• à 16h30 aussi, au cinéma 2 du centre pompidou, il y aura la projo de : Vivre riche de Joël Akafou qui suit Abidjan, « Rolex le Portugais » et ses compagnons, âgés de 15 à 25 ans, qui vivent de l’économie informelle, en particulier celle du « broutage », ces arnaques sur Internet
• et à 20h dans la petite salle du centre pompidou, il y aura la projo de : Sans terre de Camila Freitas qui a Filmé sur une période de quatre ans pour rendre compte de l’activisme du « Mouvement des travailleurs sans terre » visant à promouvoir la réforme agraire dans le centre du Brésil,
  et pour retrouver le programme complet du festival international de films docu, rdv sur le site : https://www.cinemadureel.org/calendrier/

à 18h30, Les tables rondes musicales de P8 proposent une Table-ronde : La catégorisation systématique des artistes racisés dans le genre musical ’urbain’
et si vous voulez en discuter avec :

• Karim Hammou. Sociologue et chargé de recherche au CNRS, qui travaille sur le hip-hop et son exploitation marchande mais aussi sur les usages et transformations des catégorisations musicales.
• Yérim Sar. Journaliste indépendant, spécialiste du Rap
• et le rappeur H-Magnum
  rdv à 18h30 dans l’Amphi X du bâtiment L de l’université Paris 8, dont l’entrée se fait par le 2 rue de la Liberté - à Saint-Denis, métro St-Denis-Université ; et vous pouvez aussi suivre la table-ronde sur le lien Youtube : https://www.youtube.com/.../UCbKjkEQwGtqLbX6J5OxFz6A/videos

à 19h, le Bar 61 organise une rencontre avec Alizée Gau pour le Lancement de son roman intitulé : Minuit au bord du monde, publié aux éditions Le cherche midi.
Nichée entre les chaînes de montagnes enneigées, la Zaramestrie est un pays abîmé par la guerre. Après des années de combat, alors que la paix a été déclarée et les armes déposées, les adversaires tentent de cohabiter à nouveau.
Deux étrangers sont attirés en plein hiver dans cette région. Tandis que Leila Alaman, violoniste française, découvre le pays avec un regard neuf et fait la connaissance de jeunes musiciens, le photographe de guerre Tim Volker retourne sur les traces du conflit qu’il a couvert quinze ans plus tôt. Le directeur charismatique et utopiste d’une école de rock, une peintre révoltée et d’autres survivants vont croiser leurs routes ; mais que peut vraiment l’art contre les fantômes du passé ? Et comment reconstruire sur des braises attisées par les crises politiques ?
Une histoire de résilience et d’émancipation, où l’humain et la poésie trouvent un chemin sous les décombres. Entre le conte initiatique et la fresque sociopolitique, Alizée Gau offre un premier roman porté par une écriture poétique ; et si vous voulez discuter de ce roman avec son autrice, Alizée Gau qui a parcouru l’ex-Yougolsavie, la Géorgie, l’Irlande du Nord et le Rwanda pour documenter le travail des porteurs de paix, rdv à 19h au Bar 61 c’est au 3 rue de l’oise, métro Crimée

à 19h, La Bellevilloise et Osez le féminisme ! organisent une rencontre croisée avec Céline Piques autour de son nouvel essai Déviriliser le monde, paru aux éditions Rue de l’échiquier
Depuis 2017, le mouvement #MeToo fait entendre les voix des femmes dénonçant les violences masculines. Malgré l’ampleur de la mobilisation féministe et les promesses politiques, les inégalités perdurent. Dans ce manifeste, Céline Piques tisse des liens entre textes de référence du matrimoine féministe – d’Andrea Dworkin à Gisèle Halimi, de Christine Delphy à Émilie Hache – et récits de luttes menées, pour ouvrir une réflexion critique sur la société patriarcale. L’autrice dessine alors des mesures et pistes d’action concrètes pour construire une politique radicalement féministe.
Analysant les imbrications du capitalisme et du patriarcat et les systèmes de prédation qu’ils alimentent, elle définit les conditions d’une véritable émancipation sexuelle, reproductive, domestique et économique des femmes.
Et si vous voulez en discuter avce l’autrice, Céline Piques, et Muriel Salmona, présidente de l’association “Mémoire traumatique et victimologie” ; Séverine Lemière, de l’université Paris Descartes et membre du réseau de recherche Marché du travail et Genre ; Lorraine Questiaux, avocate et militante féministe ; et Alyssa Ahrabare, porte-parole d’Osez le Féminisme ! , rdv à 19h à la Bellevilloise, 19 rue boyer, métro ménilmontant

à 19h30, la Librairie Le Merle moqueur organise une Rencontre avec Fania Noël autour de son livre Et maintenant le pouvoir-Un horizon politique afroféministe, paru aux Éditions Cambourakis
Membre du collectif Mwasi, cofondatrice de la revue AssiégéEs, Fania Noël est une des militantes qui ont lancé le mouvement afroféministe en France dans les années 2010. Dans Et maintenant le pouvoir, elle déploie le corpus théorique des féminismes Noirs et aborde des thématiques telles que la famille, la misogynoir, l’intersectionnalité, le néolibéralisme ou encore l’écologie. Puisant parfois ses exemples dans la pop culture ou analysant le traitement médiatique de certains faits divers, cet essai au style offensif dont les femmes Noires sont le sujet politique est une proposition afroféministe radicale pour toutes les conditions subalternes. Une réflexion qui ne vient ni demander ni réclamer, mais qui veut notifier un projet dont l’objectif est de faire advenir un monde nouveau, débarrassé des systèmes de domination.
Et si vous voulez en discuter avec Fania Noël, rdv à 19h3à à la librairie le Merle moqueur, c’est au 51 rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 19h30 aussi, la librairie Atout-Livre BD organise une rencontre croisée sur Le nucléaire et ses dangers, avec Jean-François Julliard, Alizée de Pin, Albert Drandov et Franckie Alarcon, autour de leur BD respectives sur le nucléaire
Dans le docu-fiction Accident Majeur (Editions du Faubourg), Jean-François Julliard et Alizée De Pin élaborent un scénario de catastrophe consécutif à une crue venant perturber le système de refroidissement d’une centrale française. Inspirés par les travaux de spécialistes du domaine du nucléaire, les auteurs nous font vivre ce récit de l’intérieur, à hauteur de personnages, et pose la question du risque lié à la production de ce type d’énergie.
Dans Au Nom de la Bombe (Editions Steinkis) Albert Drandov et Franckie Alarcon proposent une plongée dans l’histoire des essais nucléaires militaires français effectués entre 1960 et 1996 en Algérie et en Polynésie. Anciens appelés, personnels civils ou encore habitants de Polynésie : cet album donne la paroles aux victimes de cette entreprise qui empoisonna les hommes et la nature.
Et si vous voulez revenir sur le nucléaire et ses dangers autour de ces deux BD, rdv à 19h30 à la Librairie Atout Livre, 203 bis avenue Daumesnil, métro Daumesnil

à 20h, le ciné Luminor de l’Hôtel de ville propose une projection-débat autour du film Un peuple, d’Emmanuel Gras, en présence du photo-reporter Nnoman Cadoret et des protagonistes du film
En octobre 2018, le gouvernement Macron décrète l’augmentation d’une taxe sur le prix du carburant. Cette mesure soulève une vague de protestations dans toute la France. Des citoyens se mobilisent dans tout le pays : c’est le début du mouvement des Gilets jaunes. À Chartres, un groupe d’hommes et de femmes se rassemble quotidiennement. Parmi eux, Agnès, Benoît, Nathalie et Allan s’engagent à corps perdu dans la lutte collective. Comme tout un peuple, ils découvrent qu’ils ont une voix à faire entendre.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discutre avce les protagonistes et Le photo-reporter Nnoman Cadoret, qui a couvert les manifestations des Gilets Jaunes, rdv à 20h au ciné Luminor, qui se trouve au 20 Rue du Temple, métro Hôtel de Ville

enfin, à 20h ce soir, s’ouvre la 17ème édition du Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient qui prpose cette année, un focus sur la Turquie en partenariat avec le Festival du Cinéma de Turquie à Paris
Et pour cette soirée d’ouverture, il y aura la projection de : BUTTERFLIES, De Tolga Karaçelik, un film qui retrace le périple vers le village de leur enfance, de trois frères et sœurs qui se sont perdus de vue et se rendent en voiture à l’enterrement de leur père. Les dernières volontés du défunt les replongent dans des souvenirs d’enfance qu’ils avaient enfouis…
et si vous voulez découvrir ce film, rdv à 20h au cinéma l’Ecran qui se trouve passage de l’aqueduc à St-Denis, à la sortie du métro Basilique
Et pour retrouver le programme complet de cette 17ème édition du PCMMO, rdv sur : https://www.pcmmo.org/calendrier-de-la-17e-edition-2022/

parution
Les éditions Syllepse proposent sur leur site, en téléchargement libre et gratuit, un ouvrage en PDF, Liberté et démocratie pour les peuples d’Ukraine !
Ce faisant, ce front éditorial adresse, de fait, un message aux soldats russes en leur enjoignant de “mettre crosse en l’air“. Et les acteurs engagés d’affirmer : « Cette première édition n’est qu’un début. »
et vous retrouverez le lien vers le PDF ici : https://actualitte.com/article/104992/ebooks-gratuits/liberte-et-democratie-pour-les-peuples-d-ukraine-un-ouvrage-collectif-offert?fbclid=IwAR3ICV9qNMXCT_V4lueiEmhhIhoii9_8MZ0Uev7pFefZPjutIcRSH0kAIDc

musique : Dubamix & Daman : STOP THE WAR