Agenda FPP 13 Juin 2023
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- Politique :
Mardi :
Aujourd’hui est un jour de grève nationale pour les accompagnantes et accompagnant d’élèves en situation de handicap, les AESH. Elles et ils revendiquent de meilleures conditions de travail et une meilleure rémunération, à la hauteur de leur investissement pour aider du mieux qu’ils peuvent les élèves en difficultés. Les syndicats appellent également à manifester leur mécontentement devant les Direction des services départementaux de l’Éducation nationale, devant les Rectorats ainsi qu’a proximité du Ministère de l’Education Nationale. Une manifestation est d’ailleurs prévue demain à quelques pas du Ministère, dès 14h30 sur la Place Jacques Bainville, située au 229 boulevard Saint-Germain dans le 5ème arrondissement. C’est à quelques minutes à pied de la station de métro Solférino sur la ligne de métro numéro 12.
La Cantine de la Brigade de Solidarité Populaire ouvre ses portes aujourd’hui, à 12h. Vous pourrez y manger un déjeuner complet, c’est-à-dire entrée, plat et dessert, et tout ceci à un prix libre. Si vous voulez participer à la confection des repas en cuisine la semaine prochaine, allez-y plus tôt à 9h30. La cantine se trouve au 57 Rue Étienne Marcel à Montreuil. C’est à quelques minutes de la station de métro Croix de Chavaux sur la ligne 9.
C’est aujourd’hui ainsi que mercredi qu’on lieu les derniers procès à l’encontre des personnes arrêtées lors des manifestations du 1er mai. Ils seront jugés au Tribunal Judiciaire de Paris et auront donc besoin de votre soutien. Si vous souhaitez les encouragés, rendez-vous à 13h30 aujourd’hui, mais aussi mercredi devant le Parvis du Tribunal Judiciaire de Paris, situé dans le 17ème arrondissement à une dizaine de minutes à pied de la station Porte de Clichy.
C’est ce mardi à 18h30 qu’a lieu la réunion publique et hebdomadaire de la « Coordination contre les Violences Policière d’Ile de France ». Cette coordination s’est créée en 2016 au moment du mouvement contre la loi Travail et s’est donné pour but de combattre la répression systématique du gouvernement face aux mobilisations sociales (blocus, manifestations, occupations…).
La réunion commence à 18h30 au sein de la Bourse du Travail de Paris, située 3 rue du Château d’Eau. La station de métro la plus proche est République.
L’hommage national aux morts de la rue, organisé par le collectif « Les Morts de la Rue » aura lieu aujourd’hui de 17h à 18h, sous forme d’une marche silencieuse
17h : Le Départ se fera Place de la Nation (côté rue Taillebourg)
18h : Arrivée devant la porte principale du cimetière du Père Lachaise (rue de la Roquette). Vous pourrez y déposer des fleurs.
Au moins 611 décès de personnes sans chez soi ont été appris en 2022 sur le territoire français. Elles avaient 49 ans en moyenne.
Il s’agit du nombre de décès recensés par le Collectif Morts de la Rue au moment de l’impression du faire-part, et non du nombre exhaustif de décès, qui peut être évalué statistiquement à environ 6 fois plus.
Le collectif déclare : Ces morts nous interpellent. Nous nous associons à la peine de ceux qui ont connu, aimé, soutenu ces personnes. Nous sommes chaque fois choqué•es par leur condition de vie et de mort prématurée.
RDV mardi 13 juin pour cette marche-hommage où nous saluerons la mémoire de chacune de ces 611 personnes dont nous avons appris le décès et de celles nombreuses restées ignorées.
L’Hommage National aux morts de la Rue commence demain à 17h sur la Place de la Nation, à proximité de la station de métro Nation.
Comme chaque semaine, l’Union Syndicale locale du Syndicat Solidaires tient sa permanence ce mardi de 17h à 19h au sein de la librairie « La Nouvelle Réserve », au 5 rue du Maréchal Foch dans la ville de Limay. C’est l’occasion pour vous de s’informer des divers évènements en cours, rejoindre le syndicat, parler de ses tracas du quotidien dans le monde du travail mais aussi de se former à des points spécifiques du droit du travail chaque mois en compagnie de spécialistes. Selon le syndicat, son objectif « n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement nos savoir-faire et nos expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance... »
Pour rappel, la permanence syndicale commence aujourd’hui de 17h à 19h à la librairie « La Nouvelle Réserve » située au 5 rue du Maréchal Foch dans la ville de Limay.
La première réunion du collectif local "NON Service National Universel" de la région parisienne se tiendra ce mardi 13 juin à 18h30 au 33, rue des Vignoles dans le 20e arrondissement (dans le local de la CNT). Le but de cette réunion ouverte à tous et toutes, est de lutter contre ce que les organisateurs appellent un « un service militaire qui ne dit pas son nom ». Selon eux, c’est d’autant plus problématique que les « séjours de cohésions » empièteraient sur le temps scolaire, rendant non seulement plus difficile pour les élèves et professeurs de terminer le programme scolaire, mais mêlant également l’éducation nationale à ce potentiel service militaire. Si vous souhaitez participer à cette réunion, c’est à partir de 18h30 au 33 rue des Vignoles dans le 20ème arrondissement. C’est à environ cinq minutes à pied de la station de métro Buzenval, sur la ligne de métro numéro 9.
Globenet, un hébergeur militant pour les collectifs et associations, tient sa réunion mensuelle ouverte ce mardi, comme chaque deuxième mardi du mois de 19h à 23h. Si vous souhaitez rencontrer les personnes qui prennent soin des machines et des services, si vous vous interrogez sur ce que fait Globenet, ou si le projet vous intéresse, vous serez les bienvenu·es.
La réunion démarre à 19h au Centre International de Culture Populaire au 21t Rue Voltaire dans le 11ème arrondissement, afin de traiter des points politiques et techniques afférent à l’activité d’hébergement de Globenet. La soirée se poursuivra ensuite autour d’un verre dans un café du coin. La station de métro la plus proche est Rue des Boulets, sur la 9.
Je rappelle que Le Bar « Le Saint-Sauveur » organise une rencontre débat ce soir à 19h avec le sociologue Camille François autour de son livre "De gré ou de force. Comment l’État expulse les pauvres". Ce livre analyse les différents ressorts qu’utilise les propriétaires et l’état pour expulser de plus en plus des personnes précaires, qui parce qu’elles n’ont pas les revenus suffisants, sont privés d’un toit. Pour s’y rendre, c’est aujourd’hui à 19h au Bar le Saint-Sauveur, au 11 Rue des Panoyaux, dans le 20ème arrondissement de Paris. La station la plus proche est Ménilmontant, sur la ligne de métro n°2.
L’association d’éducation populaire le Cercle Manouchian Paris vous invite à la Rencontre-débat : « Et pourquoi pas la paix ? » Cette rencontre, pourrais être qualifée d’audacieuse, puisqu’elle va complètement à rebours du discours très largement épandue par les média dits « main stream » à propos de la guerre en Ukraine, déclenchée par l’invasion de la Russie le 24 février 2022. Voici les idées centrales de cet évènement ainsi que son introduction :
« Les gouvernements européens et les médias mainstream poussent de façon unanime à l’escalade militaire et aux politiques d’économie de guerre : l’argent pour la livraison des armes en Ukraine et d’autres guerres dans le monde provient de la casse organisée de nos services publics, du gel des salaires et du report de l’âge de départ à la retraite.
Face à cette escalade guerrière dont seules les multinationales occidentales sortiront gagnantes, face à la propagande pro-guerrière des médias mainstream, du gouvernement, de l’UE et de l’OTAN et à la censure dont font l’objet toutes les voix dissidentes, accusées immédiatement de prendre le parti de l’autoritarisme russe face au "démocratisme" occidental, comment organiser un véritable front pour la paix ?
Organisée par l’association d’éducation populaire Cercle Manouchian Paris, cette rencontre-débat a vocation à être une discussion collective autour de la nécessité de nous opposer à la militarisation de l’économie dans laquelle le gouvernement, l’Union Européenne et l’OTAN cherchent à nous enfermer, et à trouver un moyen d’imposer la paix pour tout le peuple du monde, condition de possibilité de tout progrès social pour les peuples. »
La rencontre commence aujourd’hui à 19h au 27 Rue de la Vistule dans le 13ème arrondissement. La station de métro la plus proche est Maison Blanche, desservie par la ligne de métro numéro 7.
Mercredi :
Un rassemblement est prévu mercredi à partir de 18h devant le Palais du Luxembourg, là où siège le Sénat, pour protester contre l’adoption en 2nd lecture de la très controversée loi Kasparian-Bergé. Cette loi est plus connue sous le nom d’« Anti-Squat ». De nombreuses associations, comme la Fondation Abbé Pierre, y voit une loi scélérate, criminalisant de manière toujours plus importante les plus démunis et étendant toujours plus loin la définition de squat, même lorsque les locaux sont vides voire abandonnés. La défenseuse des droits est également très critique de ce projet. Bref si vous voulez manifester votre opposition à cette proposition de loi, rendez vous à partir de 18h dans la Rue de Tournon, en face du Palais du Luxembourg. La station de métro la plus proche est Odéon.
- Culture :
Mardi :
Science Po Paris organise aujourd’hui dès 14h45 une série de tables rondes dont le thème est « Religions et classes sociales », à l’occasion de la parution de l’ouvrage collectif Religions et classes sociales (2023, ENS Editions). L’objectif de cet évènement est de comprendre les liens entre appartenance religieuse et classe sociale, au-delà des affinités électives apparentes. En portant notamment le regard vers les superpositions, les désajustements et les tensions entre religions et classes sociales. À travers une immersion dans des contextes historiques, des aires géographiques, des traditions religieuses et des groupes sociaux très divers, l’ouvrage démontre l’actualité de ces questionnements et leur pertinence pour comprendre la fabrique des frontières sociales et la reproduction des inégalités.
La table ronde est composée de 3 parties :
Introduction "Religions et classes sociales : jeux du visible et de l’invisible en sciences sociales", en présence des coordinateurs de l’ouvrage Anthony Favier, Yannick Fer, Juliette Galonnier et Ana Perrin-Heredia.
Christel Coton, présentera la 2ème partie "Des catholiques dans l’armée : Mobilité sociale, mobilité professionnelle et rapports à la religion en milieu officier"
Gabrielle Angey, se chargera de la 3ème et dernière partie : "La foi à l’épreuve du déclassement : Les mobilités multiples de deux ’oblats’ du mouvement musulman transnational de Fethullah Gülen"
Pour rappel cette table ronde commence à 14h45 au sein des locaux de Sciences Po Paris au 1 pl. Saint-Thomas-d’Aquin dans le 7ème. La station de métro la plus proche est Rue du Bac.
Comment prévenir et agir sur les actes et mécanismes discriminatoires que peuvent rencontrer les jeunes, en raison en particulier de leur origine supposée et de leur lieu de résidence ? C’est tout l’enjeu du programme « Prévention et lutte contre les discriminations envers les jeunes » porté par le Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ) depuis 2019.
La conférence « Expérimenter pour prévenir et lutter contre les discriminations envers les jeunes » qui a commencé aujourd’hui à 9h30 et qui se termine à 17h, est l’occasion de présenter des résultats des expérimentations soutenues dans le but de diminuer les discriminations. Mais aussi d’explorer les mécanismes des discriminations ainsi que les méthodes pour les reconnaître, et de partager des actions éprouvées en direction des victimes, des témoins et des auteurs.
Selon les organisateurs « Tables rondes, témoignages, stands thématiques seront autant d’occasions de donner la parole aux jeunes, aux porteurs de projets, aux chercheurs ainsi qu’aux acteurs institutionnels ».
Si vous souhaitez y participer, dépêchez-vous ! C’est à La Marbrerie au 21 Rue Alexis Lepère dans la ville de Montreuil, à proximité de la station de métro Mairie de Montreuil.
La librairie « Les Guetteurs du Vent » invite le journaliste Thibault Raisse à l’occasion de la journée de lancement de son livre, « L’inconnu de Cleveland » résultat d’une enquête sur un mystère non-élucidé depuis 2002. Selon la librairie, l’échange avec l’auteur sera suivi d’une séance de dédicaces et d’un buffet convivial. Mais quel est ce fameux mystère non-élucidé ? On en apprend plus en lisant la 4ème de couverture :
« L’inconnu de Cleveland »
Quand, à l’été 2002, les policiers d’Eastlake, dans la banlieue de Cleveland, découvrent le cadavre d’un retraité dans sa salle de bains, l’affaire est entendue : Joseph Chandler s’est suicidé. Ses voisins et ex-collègues décrivent un ermite sans famille, mutique, aux habitudes étranges. Ni son appartement ni son pick-up ne portent la moindre empreinte. Qui prend soin d’effacer toutes ses traces au quotidien ?
Le dossier est sur le point d’être classé lorsqu’un détective privé missionné pour lui trouver des héritiers révèle l’impensable : le vieil homme vivait sous une fausse identité depuis vingt-quatre ans ; le véritable Joseph Chandler était un petit garçon décédé dans un accident de voiture.
Une deuxième enquête s’ouvre alors. Qui était vraiment ce reclus à l’identité secrète ? Quel passé encombrant voulait-il cacher ?
Le journaliste Thibault Raisse est parti sur les traces de cet inconnu à la personnalité aussi fascinante qu’insaisissable, et dont la part secrète pourrait livrer la clé de l’énigme criminelle la plus mythique des États-Unis.
Un suicide, aucune empreinte, aucune identité...
La soirée de lancement du livre « L’Inconnu de Cleveland » commence à 19h au sein de la librairie « Les Guetteurs du Vent », située au 108 AV. PARMENTIER dans le 11ème arrondissement. C’est à proximité de la station de métro Parmentier.
Mercredi :
« Le Bar Commun » organisée une soirée conférence-débat « Quel avenir avec Louise Michel ? » autour de la vie et des combats de Louise Michel. Avec l’historienne Ludivine Bantigny, vous discuterez de ses nombreuses casquettes : enseignante, activiste, écrivaine, militante féministe. Mais également des actions et stratégies de Louise Michel et des militant.e.s de son époque pour mieux penser celles du présent. Pour la petite histoire, Louise Michel a été membre de tous les soulèvements sociaux de son époque, à cause desquelles elle à été arrêtée à de nombreuses reprises mais aussi exilée. Si ce sujet vous intéresse, rendez-vous à 19h au « Bar Commun », situé au 135 rue des Poissonniers dans le 18ème arrondissement. La station de métro la plus proche est Simplon.
C’est à 20 h qu’a lieu la soirée rencontre-débat avec Cécile Diguet & Fanny Lopez pour leur ouvrage : Sous le feu numérique. Spatialités et énergies des data centers (publié aux éditions MetisPresses). Mais de quoi parle ce livre exactement ?
Portées par la numérisation de l’économie, par l’explosion des échanges de données, du Cloud et des objets connectés, les infrastructures numériques sont en passe de devenir l’un des plus importants postes de consommation électrique du XXIe siècle. Les data centers se multiplient en conséquence, et se déclinent en une diversité formelle surprenante : des « boîtes » anonymes standardisées, des architectures manifestes dans des campus high-tech, des bâtiments transformés tels d’anciens bureaux ou centraux téléphoniques. Visibles ou discrets, parfois même cachés dans des souterrains ou des bunkers pour échapper à la menace climatique ou terroriste, les centres de données sont omniprésents, que ce soit dans les centres-villes, dans les zones périphériques ou dans les régions rurales, reculées et désertiques. Qu’ils saturent les réseaux électriques, qu’ils soient intégrés dans des cercles d’échanges de chaleur ou d’électricité de périmètres variables - îlot, quartier, ville, territoire -, ils redéfinissent à chaque fois le projet énergétique des espaces dans lesquels ils s’implantent. À partir d’enquêtes de terrain menées à Amsterdam, Dublin, New York, Paris, Portland, Stockholm, ainsi que dans les territoires de la Silicon Valley, de l’Oregon ou du nord de la Suède, Sous le feu numérique analyse les stratégies de planification spatiales et énergétiques des data centers et appelle à questionner urgemment les limites de leur croissance incontrôlée.
Je vais vous présenter un peu plus en détail les 2 autrices :
Fanny Lopez est historienne de l’architecture et des techniques, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Est et codirectrice du LIAT à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Malaquais. Ses activités de recherche et d’enseignement portent sur l’impact spatial, territorial et environnemental des infrastructures énergétiques et numériques.
Cécile Diguet est urbaniste, formée à Sciences-Po Paris et à Londres, à la Bartlett School of Architecture. Son parcours chemine entre fabrique opérationnelle de la ville et études préalables pour nourrir et accompagner les politiques urbaines en France et dans le monde. Depuis 2017, elle explore notamment l’inscription spatiale des infrastructures numériques. Elle est actuellement directrice du département Urbanisme, Aménagement et Territoires de l’Institut Paris Région.
L’inscription à cette rencontre-débat, qui commence à 20h à la librairie « Le Genre urbain », située au 60 de Belleville, est obligatoire.
La station de métro la plus proche est Pyrénées.