Agenda FPP 05 Juin 2023
par
- Culture :
Lundi :
Je vais commencer la présentation de l’agenda culturel d’aujourd’hui en vous lisant un appel au don, afin de financer en partie la réalisation du documentaire « Par la fenêtre ou la porte » qui retrace la politique managériale brutale et inique auquel ont été soumis les employés de France Télécoms lors du passage de l’entreprise du service public au privé, en 2004.
« Par la fenêtre ou la porte » c’est l’affaire France Télécom – Orange racontée par celles et ceux, salarié.e.s et syndicalistes, qui pendant des années ont combattu la logique implacable d’un capitalisme dévoreur d’emplois et de vie.
NOUS AVONS BESOIN DE VOUS POUR DONNER VIE A CE FILM !
Le montage de notre documentaire est déjà bien avancé et même si nous avons le soutien du Centre National du Cinéma, un apport complémentaire est nécessaire pour aller jusqu’au bout : il nous faut nous acheter les des droits des archives et financer la post-production – enregistrement des voix, mixage, montage son, étalonnage …
Dans quelques jours, nous allons lancer un appel à financement participatif via la plateforme KisKissBankBank.
« Par la fenêtre ou par la porte » est un film initié par Patrick Ackermann et un collectif de salarié.e.s de France Télécom Orange mais également une réalisation de Jean-Pierre Bloc. Les entretiens sont menés par Isabelle Bourboulons et coordonnés par Pascal Vitte.
Lien : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/par_la_fenetre_ou_par_la_porte
C’est ce soir, de 18h à 22h au 3 rue du Château d’Eau qu’est organisé le séminaire "L’enseignement artistique public", proposé par l’association Réseau Salariat et son antenne du Grand Paris.
Voici une description du séminaire :
Le chemin vers une société alternative au capitalisme nécessite de sortir la culture et donc le secteur culturel du capitalisme. Pour cela il faut nous réapproprier celle-ci en bâtissant une sécurité sociale de la culture qui s’inspire des éléments existants que sont, parmi beaucoup d’autres : l’intermittence du spectacle, la subvention publique, l’enseignement artistique, l’éducation populaire, la fonction publique, les retraites, l’assurance chômage…
Vous l’aurez compris, bâtir cette Sécurité sociale de la Culture, c’est continuer le travail émancipateur de syndicalistes, de résistant.e.s, de communistes et étendre la sécurité sociale à d’autres secteurs de l’économie, afin de renverser l’état actuel du rapport de force. C’est construire un bien commun qui donnera enfin le pouvoir aux travailleur.se.s de produire leurs propres cultures.
Et, si c’était ça un début de culture communiste ?
Pour rappel ce séminaire commence à 18h et se termine à 22h, et se situe au sein de la Bourse du Travail de Paris, au 3 rue du Château d’Eau.
Le Collège des Bernadins organise ce soir à 20h la conférence « La civilisation de « l’écran total » » dont voici la description :
L’irruption massive du numérique dans nos vies depuis deux décennies a bouleversé en profondeur tant le quotidien que les structures de notre société. Tant sur le plan économique que culturel, sociétal et même anthropologique, l’écran a envahi nos vies. Quelles sont les conséquences de ce changement majeur ? Comment le prendre en compte sans se laisser déposséder de nos destinées individuelles et collectives ?
Cette conférence en présence de Bruno Patino (président d’Arte) ainsi que dans le cadre de l’Observatoire de la modernité. Elle commence dès 20h au Collège des Bernadins, situé 20 rue de Poissy dans le 5ème arrondissement. La station de métro la plus proche est Maubert-Mutualité.
Mardi :
La Bibliothèque "Les Fleurs Arctiques" tient comme chaque semaine sa permanence demain de 14h à 16h. Ce sera l’occasion pour vous, fans de littérature ou de lecture, de partager avec d’autres vos meilleures trouvailles ou de débattre d’idée que vous jugez importantes, autour d’un en-cas. Si vous souhaitez y assister, c’est mardi de 14h à 16h au sein de la librairie "Les Fleurs Arctiques" situé 45 Rue du Pré Saint-Gervais. La station de métro la plus proche est Pré Saint-Gervais.
C’est également demain, mardi 6 juin de 18h à 20h, qu’à lieu la 9ème et dernière partie du séminaire "Accumulations et accélérations" dont le thème sera "Quelles pistes pour surmonter l’engrenage du "Toujours plus et plus vite" ?".
L’invitée de demain est Haud Guéguen, philosophe, maîtresse de conférences au Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM), Paris, co-autrice du livre" La perspective du possible. Comment penser ce qui peut nous arriver, et ce que nous pouvons faire", publié en 2022 aux éditions La Découverte.
Si vous souhaitez vous y rendre c’est au 54 boulevard Raspail, au sein de la Maison des Sciences de l’Homme. La station de métro la plus proche est Sèvres Babylone.
Comment réaliser la transition alimentaire ? C’est le nom de la conférence organisée par l’Institut d’Etude Avancées à 18h, au 17 quai d’Anjou dans le 4ème arrondissement. Voici une description de l’évènement :
L’augmentation de la population, l’impact de la filière et des comportements alimentaires contemporains sur le climat et la planète, le changement climatique... nous obligent à réfléchir activement à une transition en matière de système alimentaire.
Comment impliquer les acteurs des différents niveaux de la filière, depuis les agriculteurs jusqu’aux consommateurs ? Sur quelles expériences peut-on s’appuyer pour réaliser cette transition nécessaire ?
En présence de Patrick Caron (directeur de l’Institut des hautes connaissances sur les transitions de Montpellier, président d’Agropolis International) et François Moreau (directeur de l’Agence d’écologie urbaine de la Ville de
Paris).
Pour rappel la conférence « Comment réaliser la transition alimentaire ? » commence dès 18h au sein de l’Institut des Etudes Avancées. Il est situé au 17 quai d’Anjou. C’est à une vingtaine de minutes à pied de la station de métro Sully – Morland sur la ligne numéro 7.
L’ampleur du réchauffement climatique que nous connaissons, dont l’origine humaine n’est plus en question, est sans précédent. Ses effets vont impacter toutes les sociétés humaines et nous n’allons pas avoir d’autre choix que nous y adapter. C’est pour cela que la Cité des Sciences et de l’Industrie organise mardi 6 juin à 19h30 la conférence « Société : De la vulnérabilité aux trajectoires d’adaptation ». En voici l’introduction :
Le changement climatique pose des défis considérables à toutes les sociétés humaines de la planète, quel que soit l’hémisphère, des mégalopoles aux communautés rurales, des littoraux aux montagnes. L’une des grandes questions qu’il pose est celle de l’habitabilité future des territoires à l’horizon des prochaines décennies, cette question en posant une autre : sommes-nous capables d’anticiper le futur ? Autrement dit, sommes-nous capables, en tant que collectif(s) humain(s), de faire évoluer aujourd’hui notre rapport aux ressources, à l’environnement et aux autres, de sorte à mettre en place les bases de sociétés plus adaptées et plus adaptables ?
Cette conférence se fera en présence d’Alexandre Magnan, géographe, chercheur membre de l’Institut du développement durable et des relations internationales, de l’IEP-Paris). Elle est également organisée dans le cadre du cycle « Des solutions pour s’adapter d’urgence », autour de l’exposition « Urgence climatique ».
La conférence « Société : De la vulnérabilité aux trajectoires d’adaptation » commence mardi à 19h30 au sein de la Cité des Sciences et de l’Industrie, au 30 av. Corentin-Cariou dans le 19ème. La station de métro la plus proche est Porte de la Villette.
La librairie "Envie de Lire" organise une soirée rencontre-débat mardi à 19h autour du livre "La Bataille de la Sécu, une histoire du système de santé" publié aux éditions La Fabrique. Les invités sont l’auteur du livre, Nicolas da Silva et Bernard Friot, qui l’a préfacé.
[Le livre nous raconte] l’invention du régime général de sécurité sociale en 1946 [qui] n’a pas été le fait d’un consensus national inédit comme on l’entend souvent, mais le produit d’une histoire longue et conflictuelle dont La bataille de la Sécu offre un panorama.
Si la Révolution française pose comme jamais auparavant la question de l’intervention de l’État dans le domaine de la santé, elle ne conduit pas à un bouleversement des institutions du soin pourtant rendu nécessaire par le développement du capitalisme. Les premières réponses viennent au XIXe siècle des travailleurs qui organisent dans les mutuelles la solidarité. L’État n’intervient que modérément dans un souci de maintien de l’ordre social jusqu’à ce qu’il entraîne la population dans l’enfer des guerres mondiales, s’obligeant à investir massivement dans les soins.
Deux logiques antagoniques s’affrontent en 1946 qui éclairent les évolutions du système de santé en France jusqu’à aujourd’hui : à la « Sociale », fondée sur l’autogouvernement du système de santé par les intéressés eux-mêmes, s’oppose « l’État social », né de la « guerre totale », qui fait de la protection sociale un instrument de contrôle de la population. L’étatisation de la sécurité sociale qui est à l’agenda des classes dirigeantes dès 1946 en a subverti le principe de solidarité, ouvrant la voie à un capitalisme sanitaire dont on ne cesse de constater les dégâts. La pandémie a mis en lumière l’absurdité de ces évolutions et l’impérieuse nécessité de reprendre le pouvoir sur la Sécu.
Pour les curieux qui souhaite écouter ces 2 invités et débattre avec eux, la soirée rencontre-débat commence dès 19h à la librairie « Envie de Lire », localisée 16 rue Gabriel Péri dans la ville d’Ivry-sur-Seine.
Mardi 6 juin à 19h, le bar « The Dissident Club » vous invite à la projection du documentaire "Los Angeles, capitale de l’opposition iranienne" (disponible sur Arte ; et d’une durée de 24 min) réalisé par Sylvie Deleule, en présence de la réalisatrice du film et suivie par un débat.
Voici le Synopsis :
Assal, Sudi et Roozbeh vivent à Los Angeles au cœur de la plus grande communauté iranienne hors d’Iran. Elles sont journalistes et dans la finance, il est dans le commerce. Démocrates ou républicains, tous ont un point commun : ils sont nés en Iran et l’ont fui il y a plus de trente ans. Tous ont des histoires singulières jonchées de drames familiaux.
Aujourd’hui, ils essayent depuis Los Angeles de soutenir le soulèvement iranien en cours depuis plusieurs mois, un soulèvement exceptionnel par son ampleur et parce qu’il est d’abord mené par de jeunes femmes.
Le cœur de la « Petite Téhéran » de Los Angeles vit plus que jamais au rythme iranien : nuit et jour, elle en prend même les couleurs sur ses murs. Leur vie quotidienne est rythmée par des actions de tous ordres : sensibilisation politique au plus haut niveau, diffusion d’informations sur tous les supports d’information et réseaux sociaux, organisation d’événements... Nous allons montrer comment les destinées particulières de ces exilés s’inscrivent pleinement dans ce nouveau mouvement.
Le bar « The Dissident Club » se situe au 58 rue Richer à proximité de la station de métro Le Peletier.