Agenda FPP 24 avril 2023
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- Politique :
Mercredi 26 avril, de 19h30 à minuit, est organisé un concert de soutiens aux personnes blessées lors des manifestations de Sainte-Solline. Pour y assister rendez-vous au Cirque Electrique, Place du Maquis du Vercors, dans le 20ème arrondissement de Paris. C’est à quelques minutes à pied de la station de métro Portes des Lilas sur la ligne 3B et 11. Vous y trouverez les groupes d’artistes suivants : Death Grips, IC3PEAK, Swans, Atari Teenage Riot, Techno Animal, The Bug ou Scorn et Biollante. Comme je l’expliquais plus tôt, ce concert est dédié aux victimes de l’importante, pour ne pas dire effroyable répression qu’il y a eu aux diverses manifestations à Sainte-Solline. Mais elle est en particulier dédiée à Serge, touché en pleine tête par une grenade explosive et alors que son pronostic vital était engagé, les forces de l’ordres ont retardé voire empêcher son évacuation. Il est toujours entre la vie et la mort, son pronostic vital est engagé. La deuxième personne a qui ce concert est particulièrement dédié est Mickaël, touché à la gorge par un lanceur de balles de défense, plus connus sous le nom de LBD. Il est toujours en vie et son pronostic vital n’est plus engagé, mais il a dû subir une délicate opération du cerveau.
C’est de 14h à 17h que ce tiens la permanence syndicale parisienne de la Confédération Nationale des Travailleurs, la CNT. C’est l’occasion de rencontrer et discuter avec les représentants du syndicat sur place, d’obtenir des informations sur le syndicat, sur ces pratiques et orientations. Vous pourrez bien sûr rejoindre le syndicat si vous avez été convaincus. Les locaux se situent 33 Rue des Vignoles, à Paris dans le XIIème arrondissement, à proximité des stations de métro Alexandre Dumas, Avrons sur la ligne 2 et Buzenval sur la ligne n°9.
Le comité lutte du 92 organise une AG à la Maison des Syndicats, au 191 rue de Verdun, dès 17h30 à Champigny-sur-Marne.
L’organisation « Riposte collective », qui comme son nom l’indique a pour but de muscler le jeu des manifestations et différentes luttes, organise à 18h une réunion publique à l’université Paris 8 Vincenne – Saint Denis. Le but est de former les manifestants à divers thématiques, tel qu’une petite formation juridique, informatique, pour éviter par exemple d’être tracé. Enfin elle proposer également une formation physique, pour mieux tenir lors des manifestations et différentes actions. L’université est située 2 rue de la Liberté, à quelques pas de la station de métro Saint-Denis Université, situé sur la ligne 13.
C’est également à 18h que se déroule l’assemblée générale Inter-professionnelle, à la Maison de l’Air, localisé 27 Rue Piat, dans le XXème arrondissement de Paris. Au programme : comment s’organiser et se coordonner contre un pouvoir qui a les institutions de son côté, comme l’a montré la décision du Conseil Constitutionnel, pour que la réforme ne passe pas. La station de métro la plus proche est Pyrénées sur la ligne 11 et la Maison de l’Air se trouve au sein du Parc de Belleville.
Aujourd’hui, c’est la 34ème édition de la cérémonie des Molières / qui récompensent les meilleurs acteurs, metteurs en scènes et pièces du moment. Mais derrière la gloire que cette cérémonie peut apporter, se trouve une profession précaire et mal payée qui désormais va devoir travailler deux ans de plus. La ministre de la culture, Rima Abdul- Malak, s’est à ce propos fait remarquée … par son silence assourdissant. Selon les organisateurs de cette action, si elle mérite un prix, c’est celui de l’Indignité. Si vous souhaitez l’accueillir comme il se doit, rendez-vous au 9 rue Blanche dans le 9ème arrondissement un peu avant 18h. La station de métro la plus proche est Trinité d’Estienne d’Orves, sur la ligne 12.
Toujours à 18h, se déroule une autre Assemblée Générale, à la salle Causson dans le Parc Gabriel-Cosson. La réunion collective est planifiée par le collectif 92 Sud et est ouverte à tous, que vous soyez grévistes ou non. Le Parc se situe 2 rue Gabriel Cosson à Bagneux a quelques minutes à pied de la station Bagneux – Lucie Aubrac, desservit par la ligne de métro n°4.
Une heure plus tard, à 19h, est organisée l’assemblée générale hebdomadaire des Gilets Jaunes de Belleville. Vous y discuterez de l’actualité et des diverses actions organisées dans la semaine. Cet AG sera au 6 Rue du Château d’Eau, à proximité de la bourse du travail, dans le Xème Arrondissement Parisien. Pour s’y rendre en transport en commun, c’est via la ligne de métro n°5 et il faut s’arrêter à la station Jacques Bonsergent.
J’espère que vous avez des casseroles chez vous, car un concert de casseroles est organisé 1 Place d’Italie, devant la mairie du XIIIème arrondissement de Paris à partir de 19h. La station de métro la plus proche est Place d’Italie, desservit par les lignes 5, 6 et 7.
L’association de luttes contre les inégalités ATTAC appelle à un concert de casseroles devant toutes les mairies de France ce lundi à 20h. Un rassemblement est prévu à cet effet devant la mairie du XVème arrondissement de Paris, au 31 Rue Péclet. C’est à côté de la station de métro Vaugirard, desservit par la ligne 12.
La Cantine de la Brigade de Solidarité Populaire ouvre ses portes demain, mardi 25 avril à 12h. Vous pourrez y manger un déjeuner complet, c’est-à-dire entrée, plat et dessert, et tout ceci à un prix libre. Si vous voulez participer à la confection des repas en cuisine, allez-y plus tôt à 9h30. La cantine se trouve au 57 Rue Étienne Marcel à Montreuil. C’est à quelques minutes de la station de métro Croix de Chavaux sur la ligne 9.
- Culture :
Quand l’art parodie les journaux... La BnF François-Mitterrand nous plonge dans l’univers comique des Pastiches de presse avec une exposition gratuite à voir du 4 avril au 29 octobre 2023, au Quai François Mauriac, dans le XIIème arrondissement.
La parodie est un art qui n’épargne rien ni personne. Pas même la presse ! La Bibliothèque nationale de France nous invite à découvrir sa nouvelle exposition, consacrée aux Pastiches de presse. Du 4 avril au 29 octobre 2023, sur le site François-Mitterrand, venez admirer ces créations originales et ces parodies comiques, et découvrez ce que cachent ces caricatures...
L’exposition rassemble 250 reproductions et 16 panneaux. On y voit des journaux, des magazines et des pages imitant et caricaturant le monde du journalisme écrit. Presse d’information, magazines féminins ou tabloïds, tous les formats sont analysés, décortiqués, moqués. Depuis plus de deux siècles, les parodies ne manquent pas ! La BnF nous dévoile Le Journal des refroidis (1877), Laberration (1985, parodie de Libération), Le Cochon (1885), Salut les malins (1974), Flemme actuelle (2020), Icônne (2015), La Croax (1923, parodie de La Croix)...
Chaque titre, chaque genre est étudié, pour que ses travers, ses caractéristiques ressortent et soient reconnaissables immédiatement par le lecteur.
Cette exposition nous montre ainsi les liens entre la presse et la société. Quelle confiance est accordée aux journalistes selon les époques, quels travers des professionnels de l’information sont dénoncés ? Ces journaux satiriques nous donnent de nombreuses informations sur une période, sur la population et ses centres d’intérêts.
Le parcours de l’exposition est divisé par thèmes et par époques. On apprend ainsi à repérer et comprendre ces œuvres parodiques. Puis on découvre les influences de ce genre, ses éléments intemporels, les techniques utilisées pour créer un journal parodique... Entre l’insulte et la moquerie, entre la désinformation et la caricature, la ligne est fine mais importante. C’est tout l’art de ces pastiches que de dénoncer sans tomber dans la contrefaçon et la fausse information.
À travers ces journaux humoristiques, une part de vérité se dévoile. Ces sujets qui sont moqués et poussés à l’absurde révèlent l’opinion du peuple sur les grands débats du moment et les courants de pensée qui cherchent à s’imposer. La satire permet de mettre en lumière les contradictions et l’absurdité de certaines lignes éditoriales.
Humour, provocation, histoire du journalisme et de la France : cette exposition d’apparence légère cache bien des surprises ! Un peu comme ces pastiches, que l’on découvre sans tarder à la Bnf François-Mitterrand.
Pour y aller en métro, prenez la ligne n°14 et arrêtez vous à Bibliothèque François Mitterand.
Ce printemps, une centaine d’artistes et de street artistes s’emparent d’un bâtiment du 20e arrondissement de la capitale, donnant ainsi naissance au Festival Planète Périphérique ! Après un mois de résidence et de création, les artistes urbains dévoilent leurs œuvres au grand public lors d’une exposition à ne pas manquer du 14 avril au 7 mai 2023. On vous dit tout sur ce projet culturel et artistique d’envergure dans l’Est de Paris.
D’ordinaire, le street art recouvre les murs dans de nombreuses villes. Mais il arrive parfois que l’art urbain s’invite dans des projets plus fous et monumentaux. On pense bien sûr à la Tour du 13e à Paris où 102 artistes avaient investi un immeuble de neuf étages, le long des quais de Seine, ou bien plus récemment au Colors Festival. Ce printemps, un nouvel événement culturel et artistique d’envergure prend possession d’un quartier de l’Est parisien. Son petit nom ? Le Festival Planète Périphérique.
Depuis le 13 mars dernier, plusieurs dizaines de street artistes ont travaillé dur pour peindre, graffer à la bombe et dessiner sur les murs des 5 étages d’un bâtiment situé au cœur de la cité Python-Duvernois, au niveau de la porte de Bagnolet dans le 20e arrondissement de Paris.
Après ce temps de création et de résidence, le lieu ouvre enfin ses portes au public du 14 avril au 7 mai 2023 pour un peu plus de trois semaines d’exposition, rythmées par diverses animations (live painting, spectacles, conférences, concerts, performances...). Retrouvez la programmation détaillée sur les réseaux sociaux du Pyth et de Rouge Rouge.
Les fans d’art urbain peuvent y découvrir des œuvres et fresques déployées sur près de 3.100 m² ! Au total, une centaine d’artistes et de street artistes investissent la vingtaine d’appartements de cet immeuble réparti sur 5 étages !
Depuis plusieurs années, on assiste à la résurgence et à la permanence de l’antitutsisme en Afrique Centrale. Pour ceux qui ne le savent pas, les Tutsis sont une minorité ethnique dont une partie importante a été massacrée dans un génocide en 1994. Ce sujet est l’objet de la conférence de 19h30 au Mémorial de la Shoah. Voici une petite introduction au sujet : Depuis quelque temps, nous assistons au surgissement d’un discours de haine antitutsi dans l’Est du Congo. Derrière le M23, l’une des multiples rébellions qui écument cette partie de la RDC, d’aucuns prétendent déceler les manifestations du péril tutsi. Il rappelle par trop celui qui a prévaluau Rwanda avant et pendant le génocide des Tutsis en 1994. Le Front patriotique rwandais (FPR) était alors accusé d’un projet d’extermination des Bantous et de création d’un empire hamite dans l’espace des grands lacs. Cette rencontre tentera de décrypter la réapparition de ce discours sur la rive congolaise du lac Kivu et d’en évaluer les risques dans un pays en situation de crise.
Cette conférence se fera en présence d’Aloys Tegera Buseyi (historien), d’Irène Kamanzi (témoin) et Bernard Maingain (avocat). Marcel Kabanda (historien, président d’Ibuka France) s’occupera de l’animation. Le mémorial de la Shoah se situe 17 rue Geoffroy-l’Asnier, dans le IVème arrondissement de Paris. Les stations de métro les plus proches sont Pont-Marie sur la ligne 7 et Saint-Paul sur la 1.
A l’occasion de la sortie du livre « Fil de MémoireS » écrit par Samuel Dock, André Markowicz et Pierre Perrin, la Librairie Gallimard organise une rencontre avec les auteurs.
Voici une petite introduction : « Écrire ce n’est pas vivre, c’est peut-être survivre » dit Blaise Cendrars. Chacun de vous, à sa façon a tenté cette écriture qui sauve ou pas. Tout un chemin pour construire, se reconstruire.
Et puis, il y a l’un de vous qui a pris la plume pour « écrire/traduire » l’autre. Une seconde question se pose… peut-on contrer le destin ?
Elle aura lieu mardi 25 avril, à 19h, au 15 Boulevard Raspail. C’est à proximité de la station de métro Rue du Bac, sur la ligne n°12.
Comment expliquer les histoires les plus sombres de l’humanité aux plus jeunes ? Spirou relève le défi dans une exposition organisée au mémorial de la Shoah. Découvrez "Spirou dans la tourmente de la Shoah", du 9 décembre 2022 au 30 août 2023.
Spirou, Spip et Fantasio ont vécu de très nombreuses aventures depuis plus de 80 ans. Les trois héros de bande dessinée ont affronté de nombreux périls. Leur courage et leur héroïsme sont à nouveau mis à l’épreuve dans la nouvelle série créée par le dessinateur Emile Bravo, intitulée L’Espoir malgré tout. Dans cette épopée inédite, Spirou rencontre Félix Nussbaum, un peintre juif Allemand persécuté par les Nazis, et déporté à Auschwitz.
Le Mémorial de la Shoah nous offre donc un regard inédit et surprenant sur la Belgique des années 1940, en rassemblant à la fois des planches de la bande dessinée Spirou, et des œuvres de Félix Nussbaum. Le musée nous raconte cette rencontre insolite entre le jeune groom et le couple Nussbaum, qui tente de survivre au jour le jour.
L’exposition Spirou dans la tourmente de la Shoah, à voir du 9 décembre 2022 au 30 août 2023, permet de parler aux enfants de cette période sombre de l’Histoire, grâce à l’intermédiaire d’un personnage bien connu des jeunes visiteurs. Grâce au courageux héros, et surtout grâce au dessinateur Emile Bravo, on découvre la Belgique occupée.
Les histoires de Spirou, les œuvres originales de Felix Nussbaum, des documents d’archives et des images fixes ou animées nous permettent de comprendre les enjeux de cette période, et tout ce qui se cache derrière cette occupation : l’administration du pays, la vie quotidienne des habitants, les résistants, les collaborateurs, les opportunistes, les persécutions organisées contre les Juifs de Belgique... Dans cette amitié fictive, créée entre Spirou et Nussbaum, on aperçoit des bribes de vérité, un passé romancé et expliqué aux enfants.
Cette exposition revient également sur les origines de Spirou, un personnage créé en 1938 pour le magazine Le Journal de Spirou. Le jeune héros a donc lui aussi, à sa manière, traversé cette guerre qui a bouleversé la Belgique. Le journal et son fondateur se sont rapidement engagés dans la résistance clandestine, luttant contre l’injustice et la barbarie nazie.
L’exposition Spirou dans la tourmente de la Shoah est donc fascinante à plus d’un égard : pour les plus jeunes, c’est une porte d’entrée en douceur dans cette Histoire terrible. Pour les plus âgés, c’est l’occasion de découvrir la Belgique des années 1940, dans ses bons comme dans ses mauvais côtés. Le mémorial de la Shoah s’attache également à mettre en valeur Felix et Felka Nussbaum, des artistes meurtris par la guerre, mais aussi Jean Doisy, résistant et rédacteur en chef du Journal de Spirou.
Plongez dans l’Histoire, et accompagnez Spirou dans sa nouvelle aventure au mémorial de la Shoah.
Le mémorial est toujours situé 17 rue Geoffroy-l’Asnier, dans le IVème arrondissement de Paris. Les stations de métro les plus proches sont Pont-Marie sur la ligne 7 et Saint-Paul sur la 1.
Venez rencontrer Claire Marin qui présentera son dernier ouvrage Les débuts, paru aux éditions autrement le 5 avril, le mardi 25 avril à partir de 19h à la librairie des femmes, 35 rue Jacob, Paris 6ème ! La librairie est à proximité de la station de métro Rue du Bac, sur la ligne 12.
Claire Marin est professeure de philosophie en classes préparatoires aux grandes écoles et membre associée de l’ENS-Ulm. Ses recherches portent sur les épreuves de la vie. Après le best-seller Rupture(s) en 2019, Être à sa place connaît un grand succès critique et public.
Quels sont les débuts qui rythment notre existence ? Qu’est-ce qu’un beau début dans la vie ?
Le commencement se présente à nous de multiples façons : un scintillement (la naissance d’un enfant), une catastrophe (la perte d’un être cher), une découverte, une peur de l’inconnu… Les débuts sont aussi l’excitation de la nouveauté, la crainte de l’incertitude, l’espoir de se découvrir et de se surprendre.
Dans un essai sensible, à la fois intime et universel, Claire Marin interroge nos premières fois et nos recommencements sous le double angle sur savoir philosophique et de son expérience personnelle.