Agenda FPP 9 décembre
par
RDV MILITANTS
A 14h30 cet aprem, la voix des Rroms appelle à un rassemblement de soutien aux familles rroms du parc de la bergère à Bobigny qui risquent l’expulsion
une vingtaine de familles avec des enfants en bas age, sont installées dans un bidonville du parc de la bergère et risque l’expulsion. Cette expulsion en plein hiver, sans relogement, mettra en péril les suivis d’accompagnements scolaire, la scolarisation des enfants mais également leur santé.
Aussi pour les soutenir au moment de l’audience, la voix des Rroms, rejoint par d’autres associations dont Mdm, MSF, les enfants du canal, Yagbari93 et l’askola, organisent ce rassemblement à 14h30 devant le tribunal de Bobigny
De 17h30 à 19h, l’Union départementale CNT du Val de Marne tiendra sa permanence syndicale hebdo à la maison des syndicats de Choisy le ROI
Et si vous voulez vous rendre à la permanence elle sera ouverte de 17h30 à 19h au 27 boulevard des alliés, à choisy le roi
à 18h30 aujourd’hui, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient et Socie’tea organisent une table-ronde sur la Sexualité au Maghreb : quand l’intime devient politique
et si vous voulez discuter de Sexualité, Identités sexuelles, culture queer, ou encore de communauté LGBTQ+ au Maghreb avec :
– Monia Lachheb, sociologue et enseignante, chercheure à l’institut supérieur du sport et de l’éducation physique de Tunis, associée à l’institut de recherche sur le Maghreb contemporain. Elle a dirigé l’ouvrage Être homosexuel au Maghreb (Karthala, 2018).
– Betty Lachgar, psychologue clinicienne, militante des droits humains et féministe marocaine, fondatrice le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI), réalisatrice de court métrage, actuellement à l’origine d’une campagne autour des femmes arbitres au Qatar.
– et Michaëlle Gagnet, journaliste, réalisatrice pour Arte et autrice de L’Amour interdit : sexe et tabous au Maghreb (L’Archipel, 2019).
rdv à 18h30 dans les locaux de l’Iremmo, au 7 Rue des Carmes, métro Maubert-Mutualité
à 19h ce soir, le collectif Queer Food et la flèche d’or organisent une soirée de soutien à Maré Mananga
Maré Mananga c’est une chorale afroféministe composée d’amateur·ices et professionnel·les de la musique qui interprètent des chants issus des cultures Noires de tous les continents.
Et si vous voulez la soutenir, rdv ce soir à 19h à la Flèche d’Or, 102 bis rue de Bagnolet, métro Porte de Bagnolet
à partir de 9h30 demain matin, et tout le we, le réseau Serhildan Paris propose un we de formation sur le mouvement kurde
Dans le mouvement kurde, l’éducation est au centre de la libération des individus et l’outil nécessaire pour fonder une alternative à la modernité capitaliste. C’est pourquoi le réseau Serhildan Paris propose ce we de formation dispensé par le mouvement kurde sur le rôle d’avant-garde de la jeunesse, l’internationalisme et sur le mouvement de libération des femmes fondé sur la philosophie du jin, jiyan, azadi (femme, vie, liberté).
Au programme, les discussions et ateliers porteront notamment sur : Le mouvement de la jeunesse, L’internationalisme prolétaire, ou encore sur le mouvement de libération des femmes kurdes
et si vous voulez participer à ce we de formation proposé par le Réseau Serhildan Paris, rdv à partir de 9h30 demain et jusqu’à dimanche soir, au squat Malaqueen, 70 rue Gallieni, à Malakoff, métro Étienne Dolet
demain matin, de 10h à 12h, Solidaires Seine-Saint-Denis rouvre sa permanence dédiées aux travailleuses et travailleurs du 93, pour les aider à résoudre leurs problèmes au travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle sera ouverte demain de 10h à 12h à la BDT de St-denis, 9 rue génin, métro Porte de Paris
demain à partir de 10h aussi, Cycles Marronnage et Réparations organise une journée de commémoration maronne à l’occasion du 800ème anniversaire de la CHARTE DU MANDEN
avec au programme des : Conférences | Débats | Projections | Visioconférences | Performances artistiques | Expositions |
si vous voulez y participer, c’est demain de 10h à 18h dans la salle Hénaff de la BDT de Paris, dont l’entrée se fait par le 29 Boulevard du Temple, métro Temple ; et si vous voulez retrouver le programme complet, rdv sur : https://www.helloasso.com/.../temps-des-memoires-temps...
demain à 11h, la Marche des solidarités, la Fasti, la campagne antiracisme et solidarité, et le collectif 20ème solidaire avec les migrant.e.s organisent un MATCH DE FOOT DE LA SOLIDARITÉ dans le cadre de la mobilisation pour les manifestations de la Journée Internationale des Migrant·e·s du 18 décembre et contre la loi Darmanin sur l’immigration, en hommage aux travailleurs et travailleuses migrant·e·s mort·e·s sur les chantiers de la coupe du monde au Qatar, et en solidarité avec les Sans-Papiers exploités sur les chantiers des JO de Paris 2024
Le 18 décembre aura lieu la finale de la coupe du monde de foot masculin au Qatar...Hasard cynique du calendrier, ce sera, comme chaque année la Journée internationale des migrant·e·s.
Est-il encore besoin de rappeler que plus de 6500 migrant·e·s sont mort·e·s sur les chantiers ?
Et que cette coupe du monde de football au Qatar, c’est aussi :
2 millions de migrant·e·s dont les droits sont quotidiennement bafoués qui travailleront dans les hôtels, les transports, les commerces, la sécurité, la restauration : les premier·e·s de corvée de la coupe du monde
Le gouvernement français sous Sarkozy qui échange en 2010 son soutien à la candidature du Qatar pour la coupe du monde contre des contrats d’armement, le rachat du PSG et des investissements
16 des 24 membres du conseil de la FIFA qui, en 2010, a décidé la nomination du Qatar ont ensuite été radiée·s, suspendu·e·s ou condamné·e·s par la justice
Le mépris de tous les dirigeants de la planète pour les questions environnementales.
Beaucoup de personnes à travers le monde regarderont ces matchs, finale comprise.
Mais pendant toute cette période les migrant·e·s, les Sans-papiers et toutes celles et ceux qui luttent pour l’égalité des droits seront là.
Ce jour-là, pour la Journée internationale des migrant·e·s, des manifestations sont organisées un peu partout en France : contre ce monde qui prépare la loi immigration de Darmanin, qui construit des centres de Rétention, qui vient d’expulser 43 rescapé·e·s de l’Ocean Viking et qui criminalise la solidarité. Mais aussi, pour rendre hommage à celles et ceux qui sont mort·e·s sur les chantiers du Qatar, qui meurent chaque jour en Méditerranée, dans la Manche, dans les Alpes ou les Pyrénées, ou sous les balles et les coups comme celles et ceux tué·e·s à Melilla.
A Paris, la manifestation du 18 décembre partira à 11h de la Porte de la Chapelle pour aller jusqu’à la Place de la République.
Et d’ici là, demain matin donc un match de foot populaire et solidaire est organisé avec des membres de tous les Collectifs de Sans-Papiers de la région parisienne, Les Dégommeuses, Vikash Dhorasoo, Louis Boyard, Nicolas Kssis Martov, Nadège Beausson-Diagne, Olivier Besancenot, le rappeur Yanni, et des représentant·e·s des organisations solidaires, syndicales et associatives
et si vous voulez assister au match, rdv donc demain à 11h au Stade Poissonniers – dont l’entrée se fait par le 2 rue Jean Cocteau, Métros Porte de Clignancourt ou Porte de La Chapelle
demain à 14h, le réseau européen de solidarité avec l’Ukraine soutenu par de nombreuses organisations parmi lesquelles : A Manca - Assemblée européenne des citoyens – Association autogestion - Aplutsoc - ATTAC France- Cedetim - Club Politique Bastille - Coopératives Longo Maï – Éditions Syllepse - Entre les lignes entre les mots - Fondation Copernic - Forum civique européen – L’Insurgé - Les Humanités - Mouvement national lycéen- PEPS Pour une écologie populaire & sociale - Rejoignons-nous – Réseau syndical international de solidarité et de luttes –Réseau Penser l’émancipation - l’Union des Ukrainiens de France et l’Union syndicale Solidaires, organisent une manifestation contre la guerre de Poutine en Ukraine
Une crise humanitaire sans précédent menace la population d’Ukraine cet hiver. Depuis février 2022 et l’invasion du territoire ukrainien par les forces de Vladimir Poutine, les victimes se comptent en dizaines de milliers, les personnes déplacées en millions, les dommages en dizaines de milliards d’euros.
À l’occupation d’une partie du territoire ukrainien par les forces d’invasion s’ajoutent la destruction systématique et continue des sources d’énergie, notamment d’électricité, d’approvisionnement d’eau et de certaines infrastructures vitales du pays tout entier, le déplacement forcé d’habitant•es dans les territoires occupés, y compris vers le territoire russe, dont la déportation de milliers d’enfants souvent séparés de leurs parents, les viols...
En Russie, des gens sont enrôlés de gré ou de force pour faire la guerre. Des centaines de milliers de jeunes hommes veulent à raison s’y soustraire ; d’autres choisissent courageusement de s’y opposer frontalement.
L’invasion doit cesser et avec elle cette guerre !
C’est pourquoi, le le réseau européen de solidarité avec l’Ukraine organise cette manifestation pour exiger le départ des troupes de Poutine de tout le
territoire de l’Ukraine !
Et le rdv est donné demain à 14h sur le Parvis des Droits de l’Homme au Trocadéro, pour une manifestation en direction de l’ambassade de Russie
demain à partir de 14h30, l’Université du bien commun organise une Rencontre sur les "Forêts, biens communs" avec le botaniste Francis Hallé et Eric Fabre
Bien que de nombreuses forêts sur la planète soient déclarées patrimoine mondial de l’Humanité par l’ONU, cela ne va pas de pair avec une reconnaissance juridique globale contraignante concernant leur protection. Quand ce n’est pas l’industrie rentière du bois qui se comporte en prédatrice des forêts primaires, ce sont les braconniers d’essences précieuses ou encore l’agriculture monoculturale qui continuent d’entamer leur intégrité.
Outre le projet de l’Association Francis Hallé pour la forêt primaire de faire renaître une forêt primaire en Europe de l’Ouest, cette rencontre sera l’occasion de faire un état des lieux de ces forêts primaires sur la planète et d’explorer leurs spécificités et caractéristiques....et si vous voulez en discuter avec le botaniste Francis Hallé et Eric Fabre, rdv donc demain à 14h30 à l’Académie du Climat, 2 Place Baudoyer, métro Saint-Paul ; et il fat vous inscrire au préalable via le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : ce lien
demain à 18h, les Cercles marxistes de Sciences Po Paris, de l’université paris 8 et de l’université de Nanterre et Révolution, la section française de la tendance marxiste internationale organisent leur fête rouge avec au programme une discussion politique autour de Rosa Luxemburg
et si vous voulez y participer, c’est demain à partir de 18h au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation
Dans le cadre du procès devant la cour d’assises de Paris du CRS qui a mutilé Laurent en 2016, un procès qui aura lieu les 12, 13 et 14 décembre prochain au Palais de justice de Paris, le collectif Désarmons-les organise dimanche, un contre-procès populaire avec un Réquisitoire contre l’État
Le 15 septembre 2016 place de la République, Laurent, syndicaliste de la santé, a eu un œil arraché par une grenade lancée par un policier antiémeute.
Les 12, 13 et 14 décembre prochain, Alexandre Mathieu sera le premier policier a être jugé par la cour d’assises pour avoir mutilé un manifestant.
Le collectif Désarmons-les n’attend rien de l’institution judiciaire. Aussi il a décidé d’organiser un tribunal populaire en amont. Ce procès sera celui de la police, de la justice et de l’État.
Et si vous voulez y participer, rdv dimanche à 14h à La Parole Errante, 9 rue François Debergue, à Montreuil – métro Croix de Chavaux
dimanche à 15h, le collectif Saccages 2024 organise un rassemblement devant le Comité d’organisation des JO à la veille d’un conseil d’administration crucial qui devra réévaluer le budget des JO
Initialement estimé à 6,2 milliards d’euros, le budget est passé subrepticement à 8 milliards, et il est question maintenant de prévoir encore plus avec l’inflation et les dépenses pour la sécurité (on parle de 11 milliards !). Si le Cojo et Macron rappellent sans cesse que les « jeux paieront les jeux ! », les dépenses publiques sont en réalité actuellement estimées à plus de 2 milliards, et la loi olympique prévoit que tout dépassement de budget est à payer par l’État et les collectivités.
Alors que l’État réalise de sordides économies sur le dos des chômeurs et chômeuses (2 milliards d’économies escomptées), où les services publics craquent de partout (l’hôpital, les services pédiatriques, psychiatriques, les urgences, etc. ; l’école, l’université entre autres), où le gouvernement ne trouve jamais les fonds pour engager la nécessaire transition énergétique, gaspiller des milliards pour une « fête » est parfaitement indécent et inadmissible.
Mais les JO, c’est beaucoup plus que des dépenses publiques inconsidérées. C’est aussi et avant tout la bétonisation (comme le parc Georges Valbon, Aire des Vents), la gentrification de la Seine-Saint-Denis, la militarisation de la police avec l’installation d’un contrôle profond de la population (usage de toute la quincaillerie de surveillance technologique, Gérald Darmanin parle de 15 000 caméras de surveillance de plus en IDF pour 2024). C’est aussi et avant tout le corps et l’esprit contrôlés selon les normes patriarcales et occidentales. En clair, les JO perpétuent l’ordre social capitaliste ici comme ailleurs.
Et pour rappeler au COJO que les collectifs anti-JO sont là et qu’ils ne lâcheront pas parce que
les quartiers ne sont pas des terrains de jeux et de spéculation, le collectif Saccage 2024 organise donc ce rassemblement dimanche à 14h devant le Comité d’Organisation des JO qui se trouve sur la place du Front populaire à Aubervilliers, métro Front populaire
dimanche à 15h aussi, le collectif contre la ligne 18 et l’artificialisation des terres organise sa rencontre mensuelle "Pour la protection du plateau de Saclay"
et si vous voulez y participer c’est dimanche à 15h à la Salle des Foulons, Résidence des Foulons à Villebon-sur-Yvette
dimanche à 17h, A2C - Pour l’Autonomie de classe organise une Réunion débat sur La condition antiraciste
A rebours des théories qui pensent le recul du racisme comme produit – quasi mécanique – des luttes sociales et la disparition du racisme comme conséquence du renversement du capitalisme, A2C pour l’autonomie de Classe pense que la lutte contre le racisme est une des conditions de succès des luttes et notamment de la possibilité d’émergence d’un mouvement capable de renverser le capitalisme.
Pourquoi ? Quelles conséquences sur l’articulation entre fronts de lutte, sur la place des raciséEs, sur la stratégie antiraciste elle-même ?
A2C pour l’autonomie de Classe propose d’en débattre collectivement dans le contexte de la lutte contre la loi Darmanin et la mobilisation pour le 18 décembre, et si vous voulez en discuter avec eux, rdv dimanche à 17h au Lieu-dit, c’est au 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant
RDV CULTURELS
aujourd’hui et demain, l’Inter-Réseaux Mémoires-Histoires propose des rencontres autour des enjeux de mémoire et d’Histoire coloniale
Comment rendre compte de l’histoire coloniale et postcoloniale - notamment en cette année de commémorations autour des accords d’Evian et des Guerres d’Algérie ?
Il s’agit, tout en prenant compte les mobilisations de militants, de collectifs associatifs, d’historiens, de chercheurs et acteurs culturels qui ont lieu depuis plusieurs décennies, d’opérer tout un travail de mémoire et d’histoire critique impulsant des dynamiques collectives de transmission, de médiations éducatives et culturelles et favorisant une possible mise en commun des récits.
Le travail de mémoire et d’histoire critique est essentiel pour déconstruire les multiples falsifications de l’histoire et notamment celles à l’œuvre dans les discours et l’idéologie raciste et xénophobe de l’extrême droite qui a eu tendance à se diffuser en France depuis l’époque des indépendances.
Parallèlement à toute politique publique, les actions citoyennes et les luttes sociales passées et présentes doivent être mobilisées contre la rhétorique florissante de la haine de l’Autre et les multiples assignations dont sont l’objet encore aujourd’hui nos concitoyens héritiers de ce passé colonial.
Au PROGRAMME :
cet aprem de 14h-17h, il y aura une Table ronde : sur les Enjeux de mémoire et d’histoire avec : Lela Bencharif (Présidente du Réseau Traces), Tramor Quemeneur (historien)– Olivier Lecour Grandmaison (politologue), Gilles Manceron (historien) -, Mehdi Lallaoui (réalisateur et écrivain), et ce sera à partir de 14h cet aprem à LA BELLEVILLOISE (Espace Forum) au 19-21 rue Boyer – métro Ménilmontant
et demain, de 15h à 18h, il y aura une Table ronde : Mémoires et transmissions avec Amandine Chevalier (Approches, Cultures et territoires, Réseau Sociétés migrantes), Paul Max Morin (politiste) et Laurence De Cock (historienne) ; et la table-ronde de demain aura lieu de 15h à 18h au LIEU DIT , 6, rue Sorbier, métro Ménilmontant
à 14h30, l’université paris 1 propose une conférence sur les Inégalités spatiales et conflits d’usage. Regards croisés Chili/Gaza
Enrique Alliste, de l’ Université du Chili reviendra sur : Les discours verts et le désir de nature : une nouvelle géographie des inégalités globales ? ; et Husam Al Najar, de l’université de Gaza parlera de l’effet de l’extension urbaine sur l’agriculture et l’environnement dans la bande de gaza
et si vous voulez suivre cette conférence rdv de 14h30 à 16h30 dans la salle 1061 du Bâtiment Recherche Sud sur le Campus Condorcet à AUBERVILLIERS, métro front populaire ; et vous pouvez aussi la suivre en ligne :
https://zoom.univ-paris1.fr/j/95584153449?pwd=YlFvcDNjdWtxR0hZcEphUlJVUURCdz09
ID de réunion : 955 8415 3449
Code secret : 501406
de 17h à 19h cet aprem, l’Atelier Doctoral “Ethnographies des mondes ruraux : reconfigurations locales et transformations globales”, organisé par l’EHESS se poursuit, avec une séance autour de Samuel Depraz et Dace Dzenovska (Université d’Oxford) qui proposeront de Penser les effets du capitalisme à partir de l’espace : déclin, vide et marges dans les mondes ruraux
et si vous voulez suivre cette séance, rdv de 17 à 19h, salle 25-A du bâtiment de l’EHESS, sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire
à 19h ce soir, le Syndicat des travailleuses / travailleurs de l’Éducation du 93, le Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques , Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte et la CNT proposent, dans le cadre de la 25e édition du Festival des Solidarités, une projection-débat autour du film "Remedio Mexico", en présence du réalisateur Nestor Jimenez du Chiapas au Mexique...
Néstor Abel Jiménez Diaz fait partie d’un groupe de médias indépendants. Dans son travail de journaliste, il utilise les productions audiovisuelles comme un outil de réflexion et de diffusion des luttes sociales au Chiapas (Mexique), et travaille avec Ambulante Más Allá, l’école de cinéma documentaire ambulant, une initiative de démocratisation de l’apprentissage cinématographique, née au Guatemala et au Nicaragua et qui s’est développée au Mexique.
Originaire des peuples Tseltal et Tsotsil de l’État du Chiapas, il réalise depuis 2007 des documentaires pour aborder la question des processus sociaux. Dans son film Remedio de Mexico, il revient sur la résistance des peuples amérindiens du Mexique au pillage des ressources naturelles et à la violence extrême contre leurs modes de vie.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur, Nestor Jimenez, rdv à 19h ce soir dans le local de la CNT, 33 rue des Vignoles, Métro Buzenval ou Avron
à 19h ce soir, la cantine syrienne de Montreuil organise une rencontre avec le collectif d’auteurices qui a publié le livre : Syrie, le pays brûlé (1970-2021) - Le livre noir des Assad , aux éditions du Seuil
Ce livre redonne une voix à celles et ceux que la dictature de Hafez puis Bachar al-Assad s’est employé, et s’emploie toujours, à faire taire en Syrie et ailleurs. Il documente et dénonce des crimes que beaucoup voudraient oublier malgré leurs liens directs avec nos propres hantises (crise de l’accueil migratoire, crispation identitaire, attentats djihadistes, invasion russe de l’Ukraine…). Dans la lignée des grands Livres noirs, il retrace précisément les faits : terreur, emprisonnements massifs, tortures systématiques, sièges des villes, bombardements chimiques, exterminations ethnico-confessionnelles, « assainissement » démographique, dont il éclaire les ressorts historiques, géopolitiques et sociaux. La révolution et la contre-révolution en Syrie nous révèlent certains fondamentaux de notre temps : à la fois la puissante aspiration à la liberté des sociétés longtemps brimées, la radicalisation sans retenue de toutes sortes de régimes autoritaires et l’affaissement des idéaux démocratiques dans les pays occidentaux. Au travers de témoignages, sous forme de récits, de textes littéraires, de photographies et de dessins, éclairés par les analyses des spécialistes des conflits du Proche-Orient ou des violences de masse, cet ouvrage d’une ampleur inédite, fait donc œuvre de mémoire, d’histoire et d’avertissement. Contre le négationnisme, la banalisation, l’indifférence ou le silence. Et contre l’impunité de ceux qui, en exécutant leur mot d’ordre « Assad ou on brûle le pays », ont mis la Syrie à feu et à sang.
Et si vous voulez en discuter avec les auteurices : Catherine Coquio, Joël Hubrecht et Farouk Mardam-Bey, et la cantine syrienne de Montreuil, rdv à 19h ce soir à l’AERI, 57 rue Etienne Marcel à Montreuil, métro Croix de Chavaux
À 19h30 ce soir aussi à Montreuil, les éditions Libertalia organisent une rencontre avec L’équipe de "Frustration – le magazine de la guerre des classes"qui sort son premier numéro papier !
Et si vous voulez rencontrer Nicolas Framont, rédacteur en chef ; Eugénie Podetti, rédactrice en chef adjointe ; Antoine Glorieux, responsable des illustrations ; Guillaume Etiévant, rédacteur en charge des questions économiques ; Quentin Poilvet, responsable de la conception de la maquette, et discuter avec elle et eux e ce premier numéro papier de la revue Frustration, rdv à 19h30 à la librairie Libertalia, c’est au 12 rue Marcelin Berthelot, à Montreuil, métro Croix de Chavaux
à 19h30 ce soir, le ciné Saint-André-des-Arts, en partenariat avec Act’up, propose une projection-débat autour du film RÉVOLUTION SIDA - en présence du réalisateur Frédéric Chaudier et de Charlotte Sector,Responsable des Relations publiques d’ONUSIDA (Unaids)
Révolution SIDA pose un regard sans concession sur ce que cette maladie a provoqué et inflige encore, de l’Afrique du Sud à la Chine, de la Russie à la Thaïlande. Il dresse un constat glaçant des dysfonctionnements politiques et sociaux engendrés par la maladie : les injustices quant à l’accès aux soins, les discriminations à l’égard des minorités et surtout l’absence de réelle volonté politique qui participent tragiquement à la progression du virus.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avce son réalisateur Frédéric Chaudier et de Charlotte Sector,Responsable des Relations publiques d’ONUSIDA (Unaids), rvd à 19h30 au ciné St-André-des-Arts, au 30 de la rue St-André-des-Arts, métro St-Michel
à 19h30 tjr ce soir, la librairie Libre Ere organise une Rencontre avec Sylvain Pattieu autour de son livre "Panthères et pirates, Des Afro-Americains entre lutte des classes et Black Power", éd. La Découverte.
À partir d’archives et d’entretiens inédits, cette grande fresque sociohistorique nous plonge, de part et d’autre de l’Atlantique, dans les luttes antiracistes et anti-impérialistes des années 1970. En décentrant le regard, elle offre de nouvelles perspectives sur les sujets brûlants que sont le racisme anti-Noirs et la radicalité politique.
Et si vous voulez en discuter avc l’historien Sylvain Pattieu, rdv à 19h30 à la librairie Libre Ere, c’est au 111 bvd Ménilmontant, métro Ménilmontant
à 20h ce soir, les Ami-es des Cahiers d’histoire proposent une conférence avec Armelle Enders, de l’université de Paris 8-Vincennes-Saint-Denis, qui reviendra sur l’histoire tourmentée de la démocratie au Brésil.
Et si vous voulez suivre cette conférence, rdv à 20h au local du MRAP 43, Bd Magenta, métro gare du Nord
à 20h aussi ce soir, la parole errante propose une nouvelle représentation du spectacle "Pourvu qu’on entende ce que je veux dire" proposé par le Collectif NAPEN
L’histoire de Pierre Rivière, qui a tué sa mère, sa sœur et son frère, racontée par lui-même et par les autres : un mélange d’ombres, de Muppets et de discours entrecroisés pour réfléchir sur l’histoire, le droit et la folie.
et si vous voulez découvrir ce spectacle proposé par le collectif Napen, accessible à partir de 12 ans, rdv à 20h à la Parole errante, c’est au 9 rue Francois debergue, à Montreuil, métro croix de Chavaux
à 17h demain, la mutinerie organise une conférence-débat avec la sociologue Cyrine Gardes autour du livre « Essentiel·les et invisibles - Classes populaires au travail en temps de pandémie », paru aux Éditions du Croquant
En transformant le travail, le Covid-19 a profondément bouleversé le cours de nos existences. Ses effets ont toutefois grandement varié suivant les situations professionnelles. Ce livre en offre une illustration, en documentant une expérience méconnue de la crise sanitaire, celle des salarié·es ayant continué à travailler à l’extérieur quelles que soient les restrictions, ouvrières, ouvriers, employé·es dans leur majorité.
Ces vécus populaires de la crise sanitaire font néanmoins tension. Ils se formulent collectivement et font naître des colères spécifiques. S’appuyant sur un travail d’enquête mené par entretiens auprès de salarié·es de la grande distribution et de la logistique, ce livre montre comment les identifications de classe sont réactualisées par la pandémie. Il invite à analyser autrement les discours de glorification des « salarié·es essentiel·les », en les pensant comme des moyens de rendre légitimes et acceptables les nouvelles sujétions subies... avec un succès toutefois contrasté.
Et si vous voulez en discuter avce la sociologue Cyrine Gardes, rdv à 17h demain à La Mutinerie, 176, rue Saint-Martin, métro Rambuteau
à 17h aussi demain, la bibliothèque Les Fleurs Arctiques propose une session de Démontage judiciaire autour de : l’affaire Pierre Rivière
Ces sessions de démontage judiciaire sont destinées à étudier un dossier judiciaire et son contexte, qu’il soit récent ou ancien, en essayant de réfléchir à la manière dont s’est construite l’accusation et dont la défense y a répondu, et à tout ce qui peut aider à démonter les rouages judiciaires et policiers qui s’exercent contre nous. Et pour cette session, il s’agira de se pencher sur l’affaire Pierre Rivière, ce jeune paysan de 20 ans condamné à mort (peine commuée ensuite en prison à perpétuité) pour avoir tué à coup de serpe sa mère, son frère et sa soeur en 1835. A travers ce démontage, il s’agira d’explorer en particulier la question très actuelle de la détermination de l’irresponsabilité pénale.
Et si vous voulez participer à cette session de démontage judiciaire, rdv demain à 17h à la bibliothèque Les Fleurs Arctiques, c’est au 45 Rue du Pré Saint-Gervais, métro Hoche
à 18h demain, la librairie Michelle Firk organise une Rencontre avec les éditions Audimat autour de désirs postcapitalistes de Mark Fisher et Sexe et Liberté d’Ellen Willis.
Il peut sembler, à première vue, que ces deux livres ont bien peu en commun. Désirs postcapitalistes est une transcriptions du dernier séminaire que Mark Fisher, philosophe et critique anglais, a animé à Goldsmiths avant de se donner la mort en 2017. On y trouve développées des réflexions sur le rapport entre économie libidinale et maintien ou dépassement du capitalisme. Sexe et Liberté, quant à lui, est un recueil d’articles écrits entre 1969 et 1989 par la journaliste et militante Ellen Willis. Elle y déploie un féminisme nourri par la contre-culture, qui a vocation à, tout à la fois, mettre à bas la domination hétéromasculine et dessiner les contours d’une sexualité véritablement joyeuse et émancipée. Pourtant, des liens très étroits existent entre ces travaux. Si Fisher se réfère explicitement au travail de Willis, c’est que leurs textes sont traversés par un même intérêt pour la question du désir dans les sociétés où règnent les conditions modernes de production. Le travail sur cet affect y apparaît comme une clef de compréhension essentielle de l’existence contemporaine. Étant éprouvée l’intolérabilité du présent dans tous les aspects de la vie, il s’agit, dans ces livres, d’identifier ce qui fait tenir le monde pour enfin parvenir à le mettre à bas.
Et si vous voulez discuter des potentialités offensives de ces textes, rdv demain à 18h à la librairie Michelle Firk, 9 rue Francois Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux
à 11h dimanche, dans le cadre de L’ÉCRAN DES DROITS organisé tous les mois par la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai, le ciné Majestic Bastille propose une projection-débat autour du film LA COMBATTANTE, en présence du réalisateur Camille Ponsin et de Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la Ligue des Droits de l’Homme
Marie-José Tubiana, 90 ans, est une ethnologue à la retraite, spécialiste du Darfour. Chaque jour, elle recueille minutieusement des témoignages de réfugiés pour authentifier leur récit et compléter leur dossier de demandeur d’asile. Malgré son âge, elle met à contribution son savoir et le travail de toute une vie de recherche, pour mener son combat. Le combat d’une vie dédiée à autrui.
Et si vous voulez découvrir ce film qui lui ets consacré et en discuter avce son réalisateur Camille Ponsin et de Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la Ligue des Droits de l’Homme, rdv dimanche à 11h au Majestic Bastille qui se trouve au 4 bvd Richard Lenoir, métro Bastille
dimanche de 14h00 à 19h00, la vallée Fertile, l’asso. des amis de Libre Ere, organise un après midi festif avec :
Au programme
– une lecture publique de Clotilde Lebas autour de La grotte des djinns, un conte Syrien publié par les éditions Rue du monde, et une lecture publiqe par Christian Tortel de ses "Thoulathiyat d’automne" ( haïkus bilingue, arabe, français), publié chez Le port à jauni.
– Expo et dédicace avec Isabelle Abiven, autour de son livre : Les Portraits de Communardes, paru aux éd. Dittmar : une réalisation artistique unique, établie à partir d’une documentation iconographique et accompagnée des notes biographiques de Lila Vautel.
Il y aura aussi un Stand "des Marmoulins de Ménil" et de l’assoc syrienne "Revivre"
Et si vous voulez y participer c’est dimanche de 14h à 19h sur le terre-plein face à la librairie Libre ére, au 111 Bvd de Ménilmontant, métro Ménilmontant
dimanche à 18h30, La clef revival, et le DOC proposent une soirée-ciné en soutien aux révoltes iraniennes , avec au programme la projection du film "Hors-Jeu", réalisé par Jafar Panahi, actuellement emprisonné en Iran
Le 8 mai 2006. L’Iran est en passe de se qualifier pour la Coupe du monde de football. Un car de supporters déchaînés est en route vers le stade. Pourtant, un fille déguisée en garçon, s’est discrètement glissée parmi eux. Elle brave l’interdiction des femmes à assister aux compétitions sportives. Mais elle est loin d’être la seule...
et si vous voulez découvrir ou redécouvrir ce film et en discuter avec Pooya Abbassian, ami e du réalisateur et collaborateur du film et avec l’équipe de la Clef, rdv dimanche à 18h30 au Doc 26 rue du Docteur Potain, métro Télégraphes