Agenda FPP 6 décembre
par
avec Zelda d’Utopia 56 Paris Idf pour parler du campement que l’association a installé avec les Midis du MIE, Médecins Sans Frontières, Tara et Timmy, depuis vendredi dernier devant le Conseil d’Etat, avec les jeunes mineurs étrangers isolés
il y a besoin de : couvertures, pull, manteaux, chaussettes etc...
RDV devant le Conseil d’Etat, métro Palais Royal
RDV MILITANTS
en ce moment, la Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil-Bagnolet propose une cantine solidaire
Et c’est à l’AERI, 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux
jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE ou EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre
à 14h, le collectif Liberté, Egalité, Papiers du 20ème arrondissement organise un rassemblement de soutien à monsieur S. R. qui fait l’objet d’une OQTF, au moment de son audience au Tribunal administratif de Montreuil
Et si vous voulez le soutenir, rdv à 14h au TA de Montreuil (salle n°3), 7 rue Catherine Puig, métro Robespierre
à 14h aussi, devant le tribunal administratif de Montreuil il y aura une Mobilisation étudiante, soutenue par la Quadrature du net, contre TestWe, l’entreprise qui veut technopoliser l’Université
un collectif d’étudiant·es de l’Université Paris 8 entre en lutte contre TestWe, la start-up qui veut technopoliser l’Université en télésurveillant les examens à distance, une pratique qui est clairement est déshumanisante, discriminatoire et intrusive, en plus d’être illégale.
TestWe offre une multitude d’outils pour perfectionner cette surveillance : un système de reconnaissance faciale, c’est à dire de photographie de l’étudiant avec sa carte d’identité ou étudiant·e ou d’identité par webcam « pour vérifier que la bonne personne est en face de l’écran ». En complément, une surveillance à 360° de l’environnement de l’élève. Son PDG, Benoît Sillard, se vante ainsi de mettre « en place un système à double caméras, celle de l’ordinateur qui filme par l’avant, et celle de votre smartphone qui filme l’ensemble de la pièce, pour vérifier qu’il n’y a pas un deuxième ordinateur ou quelqu’un en train de vous souffler ». Les élèves utilisant TestWe se voient par ailleurs obligé·es de céder les droits administrateurs de leur ordinateur au logiciel, de désactiver leur pare-feu, antivirus, VPN. Évidemment, cela nécessite d’être équipé·e avec un ordinateur personnel récent, d’avoir une bonne connexion Internet mais l’exigence va au-delà : disposer d’une pièce (« pas trop éclairée ni trop sombre ») sans bruit et sans autre personne présente, pas même un enfant en bas âge ou un animal de compagnie, par exemple.
Après l’identification, TestWe veut vérifier que les étudiant·es ne puissent pas tricher. Dans sa version classique, les élèves sont photographiés toutes les trois secondes, les images analysées et tout comportement suspect fait l’objet d’un signalement à la plateforme. Avec la version avancée « ProctorWe », les candidat⋅e⋅s doivent aussi filmer la pièce, parfois avec une seconde caméra (et donc être équipé·es d’un smartphone en état de fonctionnement).
Iels ont aussi l’obligation de filmer leur cou ainsi que leurs oreilles, afin de vérifier l’absence d’oreillettes. Cette chasse à la triche n’a pas de limite. Les personnes avec les cheveux longs se voient demander de « dégager leurs oreilles », les personnes qui portent un voile se verraient accuser de fraude, et on ne sait pas ce qu’il est prévu pour les personnes malentendantes... Après identification, l’étudiant⋅e doit respecter une liste aberrante d’interdictions, définissant les comportements suspects et les d’objets qui ne doivent pas être présents dans la pièce.
Et la liste continue : obligation de fixer l’écran, interdiction de manger, d’aller aux toilettes, interdiction de tout bruit « suspect », non prise en compte des handicaps etc...
C’est donc un véritable matraquage d’interdits bafouant la dignité auxquels devraient faire face les étudiant·es,, en plus d’acter une rupture d’égalité entre les élèves. Et à tout cela, s’ajoute évidemment la violation de la vie privée des étudiants et des étudiantes, qu’il s’agisse de leur lieu de vie ou de leur matériel informatique.
Cette surveillance, constante, intrusive, mêlée de biométrie, et attentatoire aux déplacements ainsi qu’à la vie privée des élèves ne peut en aucun cas remplir les critères de proportionnalité exigés dans le règlement général sur la protection des données ou son application française, la loi Informatique et Libertés.
Malgré l’illégalité de ces pratiques, TestWe continue pourtant, comme une grande partie des entreprises de la surveillance, à se faire de l’argent sur le dos des étudiant·es et de l’Université en contradiction frontale avec les plus élémentaires dispositions du droit à la vie privée et aux données personnelles.
Il faut dire que surveiller les étudiant⋅es cela rapporte, et beaucoup. Si l’on s’en tient au chiffre d’affaires déclaré, TestWe aura plus que triplé son chiffre d’affaires entre 2019 et 2020, année du premier confinement, passant de 285.000 euros en 2019 à plus de 928.000 euros en 2020.
C’est désormais à l’Institut d’études à distance de Paris 8 d’imposer ces logiciels invasifs, discriminatoires et illégaux et ce, sans aucun dialogue ni possibilité d’opposition de la part des personnes concernées. En effet, fin octobre, la direction de Paris 8 a annoncé aux étudiant·es à distance qu’iels devraient passer leurs examens de janvier sur TestWe sans donner aucune précision sur les modalités de mise en place de cette plateforme. En réaction, un collectif d’étudiant·es s’est rassemblé, a effectué un important travail de documentation du logiciel, de communication auprès des étudiant.e.s et a même lancé une action en justice. Ainsi, après avoir contacté la CNIL, saisit le Défenseur des droits, signé collectivement une lettre d’inquiétude à la direction, le collectif s’est cotisé pour faire appel à un avocat et a décidé de médiatiser l’affaire. Le Tribunal administratif de Montreuil a été saisi en référé pour faire suspendre les décisions de l’IED et enjoindre l’Université à revenir aux conditions initiales d’examen.
Et si vous voulez soutenir le collectif d’étudiant au moment du délibéré du Tribunal, rdv à 14h devant le Tribunal administratif de Montreuil au 7 rue Catherine Puig, métro Robespierre
et si vous voulez en savoir plus sur TechWe, rdv sur l’article proposé par la quadrature du net : https://www.laquadrature.net/2022/12/02/mobilisation-etudiante-contre-testwe-lentreprise-qui-veut-technopoliser-luniversite/
Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France
à l’appel de la Marche des Solidarités et des Collectifs de Sans-Papiers qui se mobilisent contre le projet de loi immigration de Gérald Darmanin qui est débattu à l’AN à partir d’aujourd’hui et pour rendre hommage aux travailleurs migrants morts sur les chantiers de la Coupe du monde de football, un rassemblement est organisé à 16h
et le rdv est donné de 16h à 19h, devant l’Assemblée nationale, métro AN
De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la librairie La Nouvelle Réserve, au 5 rue Maréchal Foch à Limay
A 18h, l’organisation Riposte Collective propose son rendez-vous hebdomadaire sur le site de l’université Saint-Denis.
L’occasion de rencontrer le collectif qui forme à l’action militante indépendamment des syndicats et des partis, et le rdv est donné à 18h, dans le hall du bâtiment B2 de l’université de St-Denis, Métro St-Denis Université
à 18h30, les réunions hebdo de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF se poursuivent à la BDT de Paris.
Créée en 2016 lors du mouvement contre la loi Travail, la coordination vise à soutenir les manifestants avant leur potentielle interpellation jusqu’à leur sortie de prison. L’objectif est de combattre l’isolement de celles et ceux qui sont réprimés et judiciarisés. La coordination compte un Groupe Légal et d’un collectif d’avocat.e.s qui sont payé.e.s par une caisse de solidarité : https://kutt.it/stoprep
chaque semaine, la coordination propose des réunions pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs ; et pour la réunion de ce soir, il y aura une discussion collective autour de la prise d’empreintes forcées
Depuis quelques mois la loi a changé pour autoriser les flics à user de violence, voire de torture, pour ficher les gens de force en gardav. Tout ça pour contraindre les interpellés à « coopérer » avec les keufs dès qu’il y a un « doute » sur l’identité des personnes arrêtées : la « prise de signalétique sous contrainte ». En jargon de proc, la signalétique est le recueil des empreintes digitales et de la photo du visage. Qui vont alimenter les fichiers policiers d’identité judiciaire FAED et TAJ (doté de reconnaissance faciale).
Et si vous voulez en discuter avec la Coord contre la répression et les violences policières, rdv à 18h30 dans la Salle Ferrer de la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Métro République.
À 19h, dans le cadre du festival des solidarités, le CSIA Nitassinan organise une Rencontre avec une délégation Kali’na (Guyane) pour parler de leur combat contre le projet de Centrale Électrique CEOG
Alors que depuis 30 ans les habitants du village Prospérité en Guyane française revendiquent qu’un terrain leur soit confié au titre des "zones de droit d’usage collectif", il a finalement été accordé à la société Hydrogène de France pour y implanter une centrale électrique.
Ce projet, dénommé CEOG et porté par le fond d’investissement Méridiam, prévoit de raser 78 hectares de forêt amazonienne en plein parc naturel régional de Guyane, qui s’avère être le territoire de vie, de chasse et de pêche des habitants du village. Depuis 3 ans ceux-ci se battent contre l’emplacement de ce projet industriel sur les terres qu’ils revendiquent. La répression s’est accentuée suite à leur mobilisation pacifiste contre la poursuite des travaux : arrestation, garde à vue, etc.
Depuis le 24 octobre, les habitants occupent physiquement le chantier pour empêcher la reprise des travaux.
Et si vous voulez en discuter avec :
Roland SJABERE - chef coutumier kali’na du village Prospérité
Melissa SJABERE - représentante de l’association AT’OPO W+P+
Christophe Yanuwana PIERRE et Clarisse Taulewali DA SILVA - porte-parole de Jeunesse Autochtone de Guyane
rdv à 19h,au CICP, 21t Rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation
à 19h encore, le Bar Gallia organise une Cantine de soutien pour le collectif Al Zol
Le collectif d’exilés Al Zol occupe depuis janvier 2022 un bâtiment situé au 12 rue Candale à Pantin.Une cinquantaine de personnes venus d’Afrique de l’Est habitent ensemble dans cet immeuble auparavant vide. Pour soutenir ce collectif, aider à payer les factures d’électricité et la nourriture quotidienne, une cantine de soutien est organisée dans le bar voisin du lieu occupé ; et si vous vulez y participer, rdv à 19h au Bar Gallia, c’est au 35 Rue Méhul, à Pantin
à 19h aussi, la librairie Michelle Firk propose son- Atelier des Désaxé.es - avec Antoine Menard de l’association ATOLL 75
L’association ATOLL 75 regroupe plusieurs Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale dans Paris, en lien avec un réseau de lieux et de dispositifs qui permettent aux personnes hébergées d’être accompagnées et d’avoir une activité, parfois même salariée (restauration, maraîchage, jardinage, bûcheronnage…) Antoine Menard, psychologue clinicien et salarié de l’association, partagera son expérience et ses réflexions à partir de ce qui peut se tramer depuis ATOLL 75, et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 19h à la librairie Michelle Firk, 9 rue Francois Debergue à Montreuil, métyro Croix de Chavaux
À 19h tjr, Alternatiba Paris propose une conférence sur LE DÉFI DE LA RÉNOVATION THERMIQUE
et si vous voulez en discuter avec : L’Alliance Citoyenne, Hélène Denise de la Fondation Abbé Pierre, Daniel Dubreuil, coordinateur de l’Initiative Rénovons ! chez CLER, et Camille Lavelle, porte-parole d’Alternatiba Paris, rdv à 19h au Césure, 13 Rue de Santeuil, métro Censier-Daubenton ; et il faut vous inscrire au préalable via : https://airtable.com/shrrcwbeMaIXvK7A8
à 20h, dans le cadre du Forum des Droits de l’Homme organisé par Amnesty International, Acat, Ccfd, Cimade, Fidh, Habitat & Humanisme, Ldh, Rap2s et l’Union des Étudiants exilés, il y aura une Conférence-débat "La liberté d’expression est-elle menacée ?"
Plus que jamais, à l’heure d’internet et des réseaux sociaux, une presse indépendante des pouvoirs politiques que financiers est indispensable pour que la liberté d’expression ne soit pas un mythe.
Quelle est la situation aujourd’hui de la liberté de la presse ? Comment préserver l’indépendance financière des médias pour garantir notre démocratie ? C’est à ces questions que tentera de répondre Raphaëlle Bacqué, journaliste au journal Le Monde, et si vous voulez en discuter avec elle, rdv à 20h au CAEL , 11 rue des Rosiers, à Bourg-la-Reine
à 20h aussi, dans le cadre du Festival Migrant’Scène organisé par la Cimade, l’association d’éducation populaire Les Petits Débrouillards IdF- organise une table ronde pour « Repenser les questions migratoires et nos modèles à l’ère du dérèglement climatique »
Le dérèglement climatique, conséquence des atteintes à l’environnement, est aujourd’hui le premier facteur de déplacements massifs de populations dans le monde. À terme, nous serons tous concernés. Pourquoi et comment cette nouvelle donne nous conduit à : penser autrement les migrations, réinterroger nos modèles, et poser la question de l’habitabilité de nos territoires et des choix collectifs auxquels nous sommes confrontés.
Et si vous voulez en discuter avec :
Benjamin Coriat, professeur émérite de sciences économiques à l’Université Paris XIII et membre du collectif des Économistes Atterrés
François Gemenne, chercheur spécialiste des questions de migrations environnementales, enseignant à l’IEP Paris et à l’Université de Liège
rdv de 20h à 23h, à l’AEPP, au 4 Rue Titon, métro Faidherbe-Chaligny
demain matin à 9h, le collectif Stop Galere organise un rassemblement pour protester contre l’augmentation du prix du Pass navigo à 90 euros prévue par le Conseil régional
et le rdv est donné à 9h demain matin devant le Conseil régional d’IDF qui se trouve au 2 rue Simone Veil, à St-Ouen, métro mairie de Saint-Ouen
Demain matin, de 10h à 12h, l’association CLIC&MOI qui propose des accompagnements à domicile sur tablette, ordinateur et smartphone, pour les plus de 60 ans, organise un atelier sur la fracture et la sobriété numérique, Internet et les plus de 50ans
a travers cet atelier, l’association fera un point sur :
> les bon réflexes pour éviter les arnaques en ligne.
> les incontournables à connaître sur son appareil.
> les meilleurs sites internet et outils du quotidien.
> des conseils pour gérer ses mails, trier ses photos, consulter les sites de beauté et de santé.
> des fondamentaux à connaître pour une pratique écoresponsable et plus économique !
Ces ateliers sont dispensés par des étudiant·e·s pour réduire l’isolement numérique des personnes âgées, et si vous voulez y participer, rdv demain matin à partir de 10h à l’Académie du Climat qui se trouve sur la place Baudoyer, métro Saint-Paul
RDV CULTURELS
depuis 9h ce matin et toute la journée, le réseau de recherche VisaGe organise une journée d’étude sur les "Violences faites aux populations minoritaires et minorisées. Défis méthodologiques et politiques"
les discussions reprendront à 14h, avec une table-ronde consacrée aux violences de genre faites aux populations minoritaires et minorisées et aux mobilisations associatives contre ces violences
Samantha Joeck (EHESS ) parlera des : Campagnes contre le harcèlement de rue et conceptions hégémoniques de l’espace public : le cas de Medellín
Nabila Hamdaoui (UPEC) reviendra sur les : Effets de la prise en charge sanitaire des vio-lences de genre : l’expérience des femmes migrantes
et Manon Marguerit (Université Gustave Eiffel ) proposera une communication intitulée : Se visibiliser en tant que lesbienne dans les transports franciliens : une représentation de soi à l’épreuve des violences de genre
et si vous voulez suivre cette journée d’étude, rdv jusqu’à 16h dans la salle de conférence du site Pouchet du CNRS dont l’entrée se fait par le 59-61 rue Pouchet, métro porte de Clichy
aujourd’hui et demain, le campus Condorcet propose deux journées d’études consacrées au Maitron, une collection de dictionnaires biographiques du mouvement ouvrier et social.
Et si vous voulez y participer, rdv sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire
à 18h30, dans le cadre du Festival Africolor, la ligne 13 propose une conférence musicale sur la créolité
Zouk, biguine, bossa-nova, chachacha, jazz, reggae, calypso, salsa, tango… Quelles sont ces musiques que l’on appelle créoles ? Comment ont-elles voyagé, depuis la période tragique de l’esclavage jusqu’à nos jours, entre l’Europe, l’Afrique, les Amériques et l’océan Indien, pour constituer ce qui apparaît aujourd’hui comme la majorité du patrimoine musical mondialisé ?
Dans un format inédit, entre conférence, musique live et archives vidéo, Marie-Josée Alie et Bertrand Dicale, rejoints autour d’un piano par Bago au tambour ka et Johan Renard au violon, font ressurgir des sons, des histoires, des mémoires pour tenter d’expliquer ce que racontent ces musiques de notre monde ; un monde mouvant où les identités, les langues et les cultures sont sans cesse réinventées.
Et dsi vous voulez participer à cette conférence musicale sur la créolité, rdv à 18h30 à la Ligne 13, c’est au 12, place de la Résistance et de la Déportation, à Saint-Denis, Métro Porte de Paris
À 19h, le Centre Culturel Algérien propose, dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de l’Indépendance, la Projection de " Frantz Fanon. Une vie, un combat, une œuvre ..." , en présence du réalisateur Cheikh Djemaï et d’Olivier Fanon, fils de Frantz Fanon
C’est l’évocation d’une vie aussi brève que dense. Une rencontre avec une pensée fulgurante, celle de Frantz Fanon, médecin psychiatre, d’origine antillaise, qui va penser l’aliénation du peuple noir. C’est l’évocation d’un homme de réflexion qui refuse de fermer les yeux, de l’homme d’action qui s’est dévoué́ corps et âme pour la lutte de libération du peuple algérien et qui deviendra par son engagement politique, son combat, et ses écrits, l’une des figures de la lutte anticolonialiste.
Avant d’être emporté à l’âge de 36 ans par une grave maladie (une leucémie, le 6 décembre 1961), loin de sa Martinique antillaise.
Cheikh Djemaï revient sur la courte et intense vie de Frantz Fanon. Dans ce film, avec des amis d’enfance, des amis d’étude, des camarades de combat algérien, des écrivains témoignent du parcours unique de cet homme.
Et si vous vulez voir ou revoir ce film et en discuter avec le réalisateur Cheikh Djemaï et Olivier Fanon, fils de Frantz Fanon, rvd à 19h au Centre Culturel Algérien, qui se trouve au 171 rue de la Croix-Nivert – métro Boucicaut
à 19h, le Bar 61 recevra l’équipe de la revue "Pays" pour présenter son nouveau numéro consacré à Mayotte.
Publiée deux fois par an, Pays est une revue faite et imprimée en France. À chaque numéro, Pays se consacre à un seul et unique territoire. Qu’il s’agisse d’une ville, d’une région ou d’un quartier, Pays ajuste la focale pour traiter des problématiques globales par l’angle du local.
Enquêtes, reportages, portraits, cartes et infographies, Pays passe par un territoire pour mieux appréhender notre société.
Et dans le dernier numéro : la revue nous emmene a Mayotte.L’archipel dans l’archipel. Au coeur du canal du Mozambique, Mayotte sort la tête de l’océan Indien entourée de ses voisines les Comores et Madagascar. De ce bout de terre volcanique, devenu le dernier département français en 2011, jaillissent de criantes inégalités. Territoire le plus pauvre, mais aussi le plus jeune de France, la bien nommée île au lagon voit également la beauté rayonner et les désirs de renouveau émerger, et si vous voulez discuter de Mayotte avce l’équipe de la revue Pays, rdv à 19h au Bar 61, c’est au 3 rue de l’Oise, métro Crimée
à 20h, A l’occasion de la dizaine des Droits Humains de la Mairie du 13ème, le Ciné l’Escurial propose la projection du documentaire, PASSEURS, de Reza Serkanian, suivie d’une rencontre animée par La Ligue des Droits de l’Homme et ATTAC.
Des jeunes migrants arrivés en France, sans parents, se mettent en scène pour raconter l’exil et leur enfance brutalement interrompue. Ils rêvaient d’un monde meilleur, voulaient être libres, vivre en paix. Après un long voyage périlleux pour rejoindre l’Europe, ils découvrent une réalité qu’ils ne soupçonnaient pas. Ils souffrent mais leur dignité impressionne. De victimes à auteurs, ils se transcendent en passeurs de culture.
Et si vous voulez découvrir ce documentaire et en discuter avec des membres de la Ldh et d’Attac, rdv à 20h au ciné l’Escurial qui se trouve au 11 bvd de Port-Royal, métro les Gobelins
MUSIQUE : PETE ROCK (en concert au New-Morning ce soir) - It’s on You