Agenda FPP 30 novembre
par
RDV MILITANTS
et on commence avec le délibéré qui a été rendu hier, après l’audience en appel de Nordine, victime de violences policières et poursuivi pour refus d’obtempérer et tentative d’homicide sur personnes dépositaires de l’autorité publique
Dans la nuit du 15 au 16 août 2021, alors qu’il rentre chez lui avec sa compagne Merryl, Nordine se fait tirer dessus par des hommes armés aux abords d’un quartier de Stains. Il apprend par la suite qu’il s’agissait de trois policiers de la BAC en civil.
La scène filmée par un témoin fait le tour des réseaux sociaux. On y distingue trois hommes habillés en civil, sans brassard ni même gyrophare. Deux policiers tirent sur le véhicule de Nordine. Sept balles l’atteindront et une atteindra sa compagne.
Sur les images de la vidéo, on voit la manœuvre du véhicule de Nordine qui tente vraisemblablement de s’extirper, une manœuvre qui appuiera la notion de « danger immédiat » invoquée par les policiers. Ces derniers, suivis par leur hiérarchie, évoquent ainsi la notion de légitime défense pour justifier ces multiples tirs.
Le 18 févier 2021, Nordine a été condamné en première instance à deux ans de prison ferme et 15.000 euros d’amende pour „refus d’obtempérer et violence avec armes“, avant d’être écroué et de passer 51 jours en prison.
Le 11 octobre dernier, s’ouvrait son procès en appel, et hier la cour d’appel de Paris a rendu son délibéré : poursuivi pour tentative d’homicide sur personnes dépositaires de l’autorité publique suite à un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de police, Nordine risquait, selon la requête du Procureur, 4 ans de prison ferme avec mandat de dépôt, interdiction de conduire pendant cinq ans et 20.000 euros d’amende. Il a pris 2 ans de peine aménageables et 1000€ à payer aux policiers et concernant les deux policiers mis en cause, l’instruction est toujours en cours. Après quatre opérations, dont une greffe osseuse, Nordine a désormais le bras gauche rétréci de 10 centimètres, et en janvier, il doit subir une nouvelle opération.
cet appel à financements participatifs lancé par le collectif Change de Cap pour l’édition d’un d’"Guide d’auto-défense des allocataires en détresse"
La restriction des accès aux services publics et la dématérialisation à outrance coupe une multitude d’allocataires d’une relation humaine avec leur CAF. Pour beaucoup, il est devenu impossible de connaître précisément leurs droits, quand ils n’y renoncent pas, tout simplement. La situation se complexifie quand surviennent des suspensions de droits, des interruptions soudaines de versements, des retenues suite à un indu non expliqué et souvent non notifié.
Les algorithmes des CAF, et la méthode du data mining, ciblent littéralement les personnes en situation de précarité à travers des “scores de risques” qui déclenchent des contrôles à répétition. Les erreurs, de l’allocataire ou de la CAF, sont assimilées à des fraudes, les contrôles sur place se déroulent donc à charge. La “machine" peut même vous déclarer en concubinage si vous hébergez quelqu’un, sans que vous ayez votre mot à dire.
Face à ces pratiques et à ces zones de non droit, les allocataires en détresse se retrouvent démunis, les agents parfois dans l’impossibilité de prendre la main sur les logiciels pour régler une situation complexe. Les accompagnants, travailleurs sociaux ou associatifs, n’y voient pas plus clair.
Dans cette perspective, le collectif changer de Cap veut rassembler les dizaines de témoignages recueillis, les compte-rendus des réunions tenues, et des rencontres effectuées sur le terrain pour rédiger et publier un Guide d’auto-défense des allocataires, rédigé pour et avec des allocataires, en version numérique et en version papier, un guide qui se déclinera en 3 parties :
une pour Comprendre qui décide du montant de quelle prestation et selon quelles ressources, quel est le rôle des différents interlocuteurs dans les CAF, quelles sont les obligations des caisses dans leur communication avec les allocataires, comment distinguer une erreur d’une fraude…
une rubrique pour Se défendre en faisant valoir son droit à rectification, en obtenant l’accès à ses données personnelles et aux calculs réalisés, en comprenant toutes les étapes d’un recours amiable et/ou contentieux, prestation par prestation et quelle que soit sa situation…
et une rubrique pour Trouver de l’aide auprès d’associations, d’accompagnants sociaux ou grâce à l’entraide, faire appel à un avocat, bénéficier d’un soutien dans ses démarches en ligne…
Et pour financer l’édition de ce guide, ce qui englobe le travail de recherches,
rédaction, relecture par des juristes, de maquette et de graphisme pour
des supports plus pédagogiques et accessibles, d’impression
d’exemplaires papiers, le collectif Changer de Cap lance donc un appel à financements participatifs, et si vous voulez les soutenir, rdv sur le : https://www.helloasso.com/associations/collectif-changer-de-cap/collectes/un-guide-pour-les-allocataires-caf-grace-au-giving-tuesday
depuis 2 nuits, le Droit au logement a monté un campement avec le colectif se loger n’est pas un crime, devant l’assemblée nationale, pour dénoncer la proposition de loi Kasbarian-Bergé actuellement discutée dans l’hémicycle, une proposition de loi qui criminalise les squatteurs de logements vides, les locataires qui n’ont pas ou plus de bail, et même les hébergé.es
et si vous voulez aller soutenir le DAL et le collectif se loger n’est pas un crime, rdv devant l’AN, sur la place Édouard Herriot, métro Assemblée nationale
Depuis 9h ce matin, Les aides à domicile de Domidom Caen, filiale domicile du groupe ORPEA qui sont en grève illimitée depuis 42 jours, organisent un Rassemblement devant le siège d’Orpéa pour dénoncer leur condition de travail et exiger "un salaire de 1500 euros nets, l’augmentation de leurs frais kilométriques et la mise en place d’une prévoyance"
Et si vous voulez les rejoindre, rdv devant le siège d’Orpéa qui se trouve au 12 Rue Jean Jaurès, à Puteaux.
A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 3 décembre : le réseau Defend Kurdistan qui compte notamment le réseau Serhildan Paris, lance Une campagne internationale pour dénoncer les crimes de guerre de la Turquie.
Le 19 octobre dernier, 17 combattant-e-s kurdes ont été assassiné-e-s par la Turquie à coup d’armes chimiques. Ce n’est malheureusement pas la première fois que la Turquie utilise des armes chimiques contre les camarades des montagnes. Souvent, des civils et des enfants, comme Mohammed Hamid brûlé au phosphore blanc en 2019, on été touché par ces armes destructrices. Cette utilisation est interdite et entre dans le cadre de crimes de guerre. Pourtant, les institutions internationales tel que l’OPCW (l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques), l’OMS ou les États Occidentaux restent silencieux et refusent de condamner la Turquie pour ses crimes.
La jeunesse, les femmes, les personnes queer, les anti-colonialistes, les anti-impérialistes, les internationalistes, les travailleurs et travailleuses doivent se mobiliser pour demander aux institutions une réaction digne de la gravité des actes commis par l’État fasciste Turc.
Pour cela, Une campagne internationale est donc lancée à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 3 décembre 2022 et dans ce cadre, le réseau defend Kurdistan et le réseau Serhildan Paris vous invite à réaliser une fresque dans votre ville avec des messages pour alerter sur les crimes de guerres commis par l’État Turque
À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux
jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre
Jusqu’à 16h aussi, le séminaire Syndicalisme, méthode, théorie, terrain organisé par le laboratoire Triangle de l’ENS Lyon, se poursuit, avec une séance sur "L’appropriation des cadres de travail par les salarié.es", une séance que vous pouvez suivre en visio
Théo Bernard (Université Nanterre) présentera son article « Occupations des usines dans les années 1930 » et Karel Yon (CNRS) et Anne Bory (l’Université de Lille) reviendront sur : " La pluralité des modes d’engagement en entreprise"
et si vous voulez suivre ce séminaire, en visioconférence, rdv jusqu’à 16h sur :
https://us02web.zoom.us/j/85665936132?pwd=aXY3L1k3RGwxWDBtM1BXdXFneFB6QT09
ID de réunion : 856 6593 6132
Code secret : 416625
Cette année, le mercredi aussi, le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Édouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France
de 14h à 16h30, le séminaire consacré à l’« Autogestions : idées, pratiques, circulations, XIXe-XXIe siècle » organisé par l’Université d’Évry Paris-Saclay, se poursuit ave une séance qui sera consacrée à l’Algérie
Robi Morder et Irène Paillard (Association Autogestion et Éditions Syllepse) et Nicola Lamri (université de Bologne) parleront ensemble d’ « Un « modèle » algérien d’autogestion ? Révolution algérienne et autogestion dans les années 1960 ».
et si vous voulez en discuter avec elle et eux, rdv de 14h à 16h30 dans la salle 408, sur le site de l’Université d’Évry Paris-Saclay, dont l’entrée se fait par le, 2 rue du Facteur Cheval à Évry, et vous pouvez aussi suivre la séance en visio via :
En ligne en suivant ce lien (Passcode : EURODEM22 ; Meeting ID : 933 8592 5286)
à partir de 14h, l’association française de sociologie organise une journée d’étude intitulée "Savoirs et savant·e·s de la crise écologique".
Avec au programme : une table-ronde sur L’engagement des savant·e·s sur les questions environnementales : trajectoires et modes d’intervention et une table-ronde sur La construction médiatique des transitions énergétiques.
Et si vous voulez suivre ces tables-rondes, rdv à partir de 14h dans l’amphi 150 du centre de Colloques, sur le campus Condorcet, à Aubervilliers, métro front populaire
à 14h30, Sud Éducation 92 organise un rassemblement de soutien à Kai Terada devant le ministère de l’Éducation nationale pour interpeler le ministre de l’éducation nationale sur le recours que l’enseignant a déposé
Kai Terada, professeur de mathématiques du lycée Joliot-Curie de Nanterre, a été muté « dans l’intérêt du service » pour avoir défendu l’éducation prioritaire et dénoncé des réformes délétères. Il a déposé un recours hiérarchique pour contester sa mutation. La décision ayant été prise par la rectrice de l’académie de Versailles, le recours s’adresse à son supérieur hiérarchique, c’est-à-dire le ministre de l’Éducation nationale, M. Pap Ndiaye.
Pour rappel, Kai Terada a d’abord été suspendu sans motif et avait fait un recours hiérarchique contre cette suspension. Le Ministère avait fait droit à ce recours hiérarchique et annulé la suspension le 26 septembre. Il suffit donc au Ministère d’être cohérent et de faire droit de la même manière au recours hiérarchique contre la mutation. D’un coup de stylo sur le recours qui est sur son bureau, Pap Ndiaye peut ainsi mettre fin à cette situation ubuesque. Il a jusqu’au 3 décembre pour le faire.
Aussi, pour interpeller Pap Ndiaye à quelques jours de la fin du recours s’il n’a toujours pas répondu d’ici là et pour dénoncer plus largement la répression dans l’Éducation nationale, Sud éducation 92 organise un rassemblement devant le Ministère à 14h30, et le rdv est donné sur la Place Jacques Blainville, Métro Solférino
de 16h à 18h, le séminaire sur "L’Urgence Écologique au Prétoire" organisé par l’université Toulouse Capitole se poursuit avec une séance qui sera consacrée aux Jugements des Cours suprêmes et autres recours climatiques en instance
Mathilde Boutonnet, de l’Université Aix-Marseille reviendra sur La décision “West Virginia v. EPA” de la Cour Suprême américaine ; Ivano Alogna, de l’institut britannique de droit international et comparé parlera du jugement de la Haute Cour Britannique sur la stratégie Net Zéro ; et Filippo Fantozzi, du réseau Climate Litigation reviendra sur L’affaire Italienne “Giudizio Universale”.
Et si vous voulez suivre cette séance, rdv de 16h à 18h sur :
Inscription obligatoire : https://forms.gle/ANA9skiLQci2BAUU8
Lien de connexion Zoom : https://ut-capitole-fr.zoom.us/j/93711213872
Tous les jours sauf le jeudi de 17h30 à 20h, l’association la Chorba distribue des repas chauds gratuits
Et si vous voulez en bénéficier, rdv tous les jours (sauf le jeudi) de 17h30 à 20h, au 7 avenue de la Porte de la Villette, 75019 Paris.
Dans le cadre de la semaine d’action pour l’autoréduction et contre carrefour, le collectif Carrefour retire ta plainte organise un tractage collectif devant le carrefour de Montreuil
En janvier 2021, après presqu’un an de confinement, 60 militant·es et précaires, certain·es impliqué·es dans des collectifs de solidarité, ont procédé à une autoréduction au Carrefour Market de la rue Nationale à Paris. L’objectif était de s’approprier des biens de première nécessité pour des cantines et distributions solidaires. Des caddies ont été remplis de produits alimentaires et hygiéniques, les caisses ont été bloquées, des tracts distribués et des banderoles déployées.
Une heure plus tard, la direction et le siège de Carrefour ont accepté de laisser sortir les marchandises. Deux personnes ont été contrôlées à la sortie, puis poursuivies par Carrefour malgré son engagement à ne pas porter plainte. Pour avoir participé à cette autoréduction, ces deux camarades ont été condamné·es à verser au groupe Carrefour plus de 38.000 euros. Iels ont décidé de faire appel. On ne paiera pas !
C’est pourquoi, le collectif Carrefour retire ta plainte invite toutes celles et ceux pour qui la solidarité en actes fait sens à participer à cette semaine d’action contre Carrefour et la grande distribution et pour la défense des inculpé·es. Et dans ce cadre, le collectif organise un tractage collectif à 18h : devant le Carrefour de Porte de Montreuil, sur le parvis côté rue de Paris, métro Robespierre
Plus d’informations : Carrefour retire ta plainte
à 18h30, Le Comité de solidarité avec le peuple du Nicaragua organise avec le soutien de Solidaires, Terre Solidaire, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, et du Comité France-Amérique latine, une soirée de solidarité avec les prisonnier.es politiques du Nicaragua, et en particulier avec Dora Maria Téllez, emprisonnée au Nicaragua.
Au programme de cette soirée, il y aura une Conférence débat sur la situation au Nicaragua avec la personnalité nicaraguayenne venue à Paris recevoir le Doctorat Honoris Causa de l’Université de la Sorbonne nouvelle, au nom de Dora Maria Téllez, emprisonnée au Nicaragua, suivi d’un Concert de Luis Enrique Mejía Godoy et Jandir Rodriguez, dans le cadre de leur tournée européenne NICARAGUAMOR
et si vous voulez participer à cette soirée de solidarité avec les prisonnier.e.s politiques du Nicaragua, rdv à partir de 18h30 à la Cité Internationale des Arts, 18, rue de l’Hôtel de Ville, Métro Pont-Marie
à 19h, les Ateliers Travail et Démocratie, l’association Henri Pézerat (Travail-Santé-Environnement) et la CGT Paris organisent une rencontre sur les Luttes face aux aménagements des JO 2024 en Seine-Saint-Denis
Aménagements d’infrastructures routières polluantes à Saint-Denis Pleyel, destruction de jardins ouvriers à Aubervilliers et d’espaces verts dans le parc Georges Valbon à Dugny-La-Courneuve, construction sur des sites pollués, expulsion d’un foyer de travailleurs migrants à Saint-Ouen, gentrification des quartiers populaires du 93... quels sont les enjeux écologiques, sociaux et démocratiques des aménagements des JOP 2024 en Seine-Saint-Denis ?
Et face à ces enjeux, quelles initiatives militantes - d’enquête, d’autodéfense, de recours judiciaires, de contre-propositions - ont été mises en œuvre par les collectifs d’habitant.e.s et de militant.e.s "Comité de vigilance JO2024 à Saint-Denis" et "Saccage 2024", et par les syndicats ?
Si vous voulez en discuter avec : Arthur, militant écologiste, membre du collectif "Saccage 2024" ; Cécile Gintrac, géographe, membre du "Comité de vigilance JO2024 à Saint Denis", co-directrice de l’ouvrage Villes contestées, pour une géographique critique de l’urbain (Amsterdam, 2014) ; Marianna Kontos, architecte-urbaniste, Hugo Pontais, SNEP-FSU (Syndicat national de l’éducation physique - Fédération syndicale unitaire) et Un.e syndicaliste mobilisé.e au sujet des chantiers des JOP Paris 2024 en Seine-Saint-Denis
rdv à partir de 19h dans la salle Hénaff de l’Annexe Varlin, de la Bourse du travail de Paris, dont l’entrée se fait par le 85 rue Charlot, métro temple
à 19h aussi, le Collectif "Douzenlutte" et ATTAC Paris 12 organisent une Conférence sur le système de retraite
Et si vous voulez en discuter avec : Caroline Blanchot, secrétaire nationale de l’UGICT CGT, Gérard Gourguechon, UNIRS, Solidaires , et Evelyne Dourille, Attac Commission retraite ; rdv de 19h à 22h, à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 12e arrondissement, au 181 Avenue Daumesnil, métro Daumesnil
à 20h, dans le cadre du Forum des droits de l’Homme organisé par Amnesty International, Acat, Ccfd, Cimade, Fidh, Habitat & Humanisme, Ldh, Rap2s et l’Union des Étudiants exilés, il y aura une Conférence-débat intitulée "Défendre la liberté de conscience et la laïcité"
et si vous voulez en discuter avec Jean Baubérot, de l’ École pratique des hautes études et Michel Miaille : Président de la Ligue de l’enseignement de l’Hérault, rdv à 20h, à l’Agoreine, c’est au 63 bis avenue du marechal joffre à Bourg-la-Reine
et pour retrouver le programme complet du forum des Droits de l’Homme qui se tient jusqu’au 10 décembre, rdv sur : le programme
RDV CULTURELS
De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux
De 18h à 20h30, le Séminaire Capitalisme Cognitif organisé par la Maison des Sciences économiques, se poursuit avec une séance intitulée : Comment imposer une limite absolue au capitalisme ? Philosophie politique de Deleuze et Guattari
Les trois livres principaux de Gilles Deleuze et Félix Guattari portent sur la même question : comment renverser le capitalisme, comment imposer au système capitaliste immanent sa limite absolue ? Et ils ont proposé, pour cela, une seule et même stratégie invariable : le devenir-révolutionnaire de tout le monde. Mais la tactique qu’ils ont conçue est chaque fois différente. Il s’agissait de déterminer, sous la conjoncture, un agent central et un devenir-révolutionnaire spécifique : les prolétaires dans la lutte de classe, et le devenir-hors-classe, dans L’Anti-Œdipe (1972) ; les minorités dans la lutte autour des axiomes, et le devenir-minoritaire, dans Mille Plateaux (1980) ; l’“homme” dans l’humanitarisme devant les victimes, et le devenir-animal, dans Qu’est-ce que la philosophie ? (1991).
Aujourd’hui, le capitalisme entre dans son troisième moment de destruction créative, à travers lequel un nouveau régime d’ accumulation mondial est en train de s’installer, sous l’hégémonie chinoise et avec les métaux rares comme matière paradigmatique. Quelle est la tactique qui correspond à cette nouvelle conjoncture ? En suivant la proposition de Deleuze et Guattari dans Mille Plateaux, “Tous les devenirs commencent et passent par le devenir-femme.”, il s’agira donc de discuter de la fin du capitalisme ; et si vous voulez en discuter avec Jun Fujita Hirose, Professeur de l’Université de Kyoto, rdv de 18h00 à 20h30 dans la salle 114, premier étage. à la Maison des Sciences Économiques, 106/112, boulevard de l’Hôpital, Métro Campo Formio
à 18h30, dans le cadre du Procès 1312 du CRS qui a mutilé Laurent Théron en 2016, le collectif désarmons-les propose la Projection du film "À nos corps défendants" de Ian B.
Ce film ne raconte pas une histoire. Il se veut une approche sensible et radicale des violences psychologiques et physiques infligées aux habitant·es des quartiers populaires par la police.
Les récits prennent place dans la France des vingt dernières années, celle de l’après-Sarkozy, et sont rapportés par les premier·e·s concerné·e·s : pas de sociologue, pas d’historien, pas de journalistes ni de storytelling. Juste la parole de celles et ceux qu’on voudrait voir silencieux·ses : Wassil Kraiker et ses parents Zohra et Abdelaziz, des jeunes d’Argenteuil, Amine Mansouri et son père Moustapha, Ali Alexis et son épouse, Ramata Dieng et Farid El Yamni…
il aborde la question de la domination, ou comment l’État traite les corps étrangers pour mieux les contrôler. Il est question de racisme, de torture et d’un combat vital pour la vérité. Les protagonistes de ce film n’avaient pas choisi de devenir un jour visibles, mais les violences systémiques en ont fait des combattant·e·s, à leur corps défendant.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film de IanB, membre fondateur du collectif Désarmons-les !, rdv de 18h30 à 22h, au Centre Paris Anim’ Place des fêtes, qui se trouve au 24 Rue des Lilas, métro Pré-Saint-Gervais
de 18h30 à 20h30, l’atelier "Historiciser le propagandes" organisé par Sciences Po paris, se poursuit avec une séance autour d’Elodie Lebeau, qui reviendra sur les figurations narratives et la circulation et les transferts transatlantiques d’images antifascistes entre Europe et Amérique latine dans les années 70.
et si vous voulez suivre cet atelier, rdv de 18h30 à 20h30 dans la salle 50 du centre des colloques sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire.
Et vous pouvez aussi le suivre en visio, via : https://sciencespo.zoom.us/j/93196804981
de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, poursuit ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle
à 19h aussi, le Cinéma Saint-André des Arts propose la projection du film RÉVOLUTION SIDA - en présence du réalisateur Frédéric Chaudier et de Franck Finance Madureira, Journaliste, critique de cinéma et président de la Queer Palm.
Ce film pose un regard sans concession sur ce que cette maladie a provoqué et inflige encore, de l’Afrique du Sud à la Chine, de la Russie à la Thaïlande.
Des artistes, des responsables politiques, des chercheurs et des témoins décrivent cette révolution sanitaire que l’on croit à tord passée. En dépit des évolutions exceptionnelles de la science et de la médecine, ils dressent un constat glaçant des dysfonctionnements politiques et sociaux engendrés par la maladie : les injustices quant à l’accès aux soins, les discriminations à l’égard des minorités et surtout l’absence de réelle volonté politique qui participent tragiquement à la progression du virus.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur, Frédéric Chaudier, et le journaliste Franck Finance Madureira, rdv à 19h au ciné st-andré-des-arts, au 30 de la rue Saint-André-des-Arts, métro saint-Michel
à 19h30, La Flèche d’Or et Arabia Vox proposent un ciné-débat autour du film LEUR ALGÉRIE, en présence de la réalisatrice Lina Soualem
Après 62 ans de mariage, les grands-parents de Lina, Aïcha et Mabrouk, ont décidé de se séparer. Ensemble ils étaient venus d’Algérie en Auvergne, à Thiers, il y a plus de 60 ans, et côte à côte ils avaient traversé cette vie chaotique d’immigré.e.s. Pour Lina, leur séparation est l’occasion de questionner leur long voyage d’exil et leur silence.
Et si vous voulez découvrir ce film et discuter de la transmission et de la mémoire en présence la réalisatrice Lina Soualem, Donia Ismail, rédactrice en cheffe adjointe d’Arabia Vox, et Farah Khodja, fondatrice de Récits d’Algérie, rdv à 19h30 à la Flèche d’Or, c’est au 102 bis, rue de Bagnolet, Métro Porte de Bagnolet ou Alexandre Dumas
à 20h, dans le cadre du Festival Migrant’Scène organisé par la Cimade, il y aura une Projection-débat autour du film "La terre de Gevar" de Qutaiba Barhamji
Dans un petit jardin de la banlieue de Reims où il est installé avec sa famille, loin, très loin de ses vergers de Syrie, Gevar apprend à cultiver cette nouvelle terre qui ne se laisse pas faire. Entre déracinement et nostalgie, il fait face à la nécessité de tout reconstruire, d’apprendre une langue, de trouver un emploi.
Il mène un combat pour vivre dignement, résister à l’exil, lutter contre les préjugés et s’intégrer dans son pays d’accueil.
Et si vous voulez découvrir ce film et discuter de "L’exil forcé pour les personnes en quête de liberté"avec le réalisateur Qutaiba Barhamji, Gevar Saeid le héros du film et Lujain Amayri de la Cimade, rdv à 20h à l’AEPP, 4 Rue Titon, métro Rue des Boulets
à 20h aussi, dans le cadre du Festival des Solidarités, le CICP organise une représentation de la Conférence gesticulée "Le pouvoir des associations et le soin militant" proposée par Marie-Laure Guislain
Marie-Laure Guislain, avocate et ancienne responsable des actions en justice à Sherpa, y décrit de façon ludique, avec ses mots, danses, chants et émotions, les rouages complexes de notre système capitaliste néolibéral, colonial et patriarcal, tout en témoignant du pouvoir du droit et des associations pour le faire reculer.
Alors que s’ouvre la coupe du monde de la honte au Qatar, elle revient sur son enquête auprès des ouvriers qui ont construit ces stades au prix de leur vie, de leur santé et leur liberté, afin que chacun.e puisse ressentir dans ses tripes la réalité du système néolibéral et "ses esclaves cachés" - et, qui sait, y trouver comme elle un moteur d’action.
Depuis un épisode de « burn out militant », Marie-Laure étudie comment remettre du « soin » dans les pratiques militantes. Le spectacle et la discussion qui suivra, proposeront à tou.te.s quelques antidotes à la « culture néolibérale du burn-out » et ses multiples oppressions pour retrouver un peu de force et de joie militante, afin d’accélérer la chute du néolibéralisme.
Et si vous voulez découvrir cette conférence gesticulée, rdv à 20h au CICP, 21 ter, rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation
Parution :
Christophe Roux, Marie-Hélène Sa Vilas Boas et Victor Pereira viennent de publier Le Portugal depuis la révolution des Œillets. Dynamiques politiques et sociales, chez L’Harmattan
Quelles dynamiques politiques et sociales observe-t-on au Portugal depuis la révolution des Œillets ? Cet ouvrage, fruit d’une collaboration internationale réunissant quinze chercheurs, offre une synthèse des travaux en sciences sociales sur les principales évolutions institutionnelles, politiques et sociales qu’a connues le
Portugal ces quarante dernières années.
Destiné à toute personne désireuse de se familiariser avec la vie politique portugaise et son contexte, il constitue l’un des très rares ouvrages en français proposant d’aborder le politique dans le Portugal contemporain.
MUSIQUE : P38-La Gang - RASSEGNA STAMPA
Le parquet de Turin a ouvert une enquête, soutenue par les bureaux territoriaux de Bologne, Bergame et Nuoro, pour « incitation au crime », contre le groupe P38-La Gang. Les carabiniers et la police ont effectué des perquisitions chez les quatre membres du groupe, saisissant du matériel informatique. Les noms des membres du groupe ne sont pas connus du public car ils se produisent sur scène en cagoule. Le groupe a été formé en 2020, et ses vidéos et paroles font parfois référence aux Brigades rouges. À la suite d’un concert organisé le 1er mai dernier, la police politique de Reggio Emilia avait ouvert une enquête contre le président du club d’Arci qui avait accueilli le concert. Les dénonciations et les enquêtes ne pouvaient produire des conséquences judiciaires qu’en recourant aux délits d’opinion hérités du code pénal fasciste du Rocco. C’est ce qu’a fait le parquet de Turin, le parquet le plus zélé d’Italie, qui a tenté toutes les actions judiciaires les plus douteuses notamment contre le mouvement No Tav.