Agenda FPP 22 novembre
par
avec Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac France pour parler de la soirée contre la coupe du monde de foot masculin au Qatar organisée ce soir avec Climax, Notre Affaire à Tous, et le collectif Carton Rouge, à la recyclerie
Rdv à 19h30, à La Recyclerie, 83 Boulevard Ornano, métro Porte de Clignancourt
Plus d’informations : Facebook
plus d’informations sur les initiatives de boycott : https://carton-rouge-qatar-2022.org/
RDV MILITANTS
Depuis 10h ce matin, les collectifs féministes Les Femmes S’en Mêlent et Nous Toutes en partenariat avec Act Right, Consentis, Safer, Audiens (la cellule d’écoute psychologique et juridique), organisent une rencontre LES FEMMES S’ENGAGENT
avec au programme cet aprem, à partir de 14h, un atelier sur la Culture du consentement avec Consentis, une association qui lutte contre les violences sexuelles en milieu festif. Cet atelier visera à sensibiliser les fêtard·es aux qualifications juridiques des agressions sexuelles, aux notions de consentement, et à donner des outils pratiques afin de pouvoir intervenir en tant que témoin actif·ve devant une situation d’agression ou de harcèlement sexuel en milieu festif.
À 14h aussi, Nous Toutes proposera un Atelier comment construire une campagne de prévention, en prenant l’exemple de Safebar qui propose la diffusion d’affiches et d’un kit de prévention composé de plusieurs outils de sensibilisation partout en France, afin de lutter contre les violences sexistes et sexuelles qui peuvent exister dans les lieux festifs.
Enfin, il y aura un Bilan qui sera dressé par la Cellule d’écoute psychologique et juridique d’Audiens : une cellule d’écoute à destination des victimes ou des témoins de viol, de harcèlement sexuel, de violences sexistes et sexuelles dans le secteur du spectacle vivant, de l’audiovisuel ou du cinéma. Cette cellule d’écoute, destinée au milieu professionnel, est accessible à tous les artistes et les technicien·ne·s intermittents et permanents ainsi qu’au personnel administratif et d’accueil.
Et si vous voulez participer à ces ateliers, rdv toute la journée à la Cité audacieuse qui se trouve au 9 rue de Vaugirard, RER Luxembourg
jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE ou EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre
Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France
De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la librairie La Nouvelle Réserve, au 5 rue Maréchal Foch à Limay
de 17h à 18h30, le Campus Condorcet lance un séminaire consacré aux "LGBTI studies : care, soin et santé"
Ce séminaire ambitionne de renouveler les approches sur les questions de santé LGBTI, en décloisonnant les objets d’études souvent polarisés par les approches et les méthodes de la santé publique. Si les bénéfices de ces approches ont été considérables, les enjeux de santé et de soin des populations LGBTI excèdent cependant largement le champ de la santé sexuelle stricto sensu : santé mentale, santé reproductive, soutien des proches, vieillissement, addictions, sport, handicap sont ainsi autant de thèmes que ce séminaire se propose d’explorer, pour croiser les approches et visibiliser les recherches récentes qui renouvellent les savoirs sur les pratiques sanitaires et préventives des minorités sexuelles et de genre.
Et pour cette première séance du séminaire, Jeanne du Roure parlera de "Vieillir en lesbienne. Déprises et relations chez les lesbiennes de 60 ans et plus en France" et si vous voulez en discuter avec elle, rdv de 17h à 18h30, salle 5.122, Bâtiment de Recherche Sud sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire ; ou en visio via : https://forms.gle/TVdewf8tnzDwLqGK7
A 18h, l’organisation Riposte Collective propose son rendez-vous hebdomadaire sur le site de l’université Saint-Denis.
L’occasion de rencontrer le collectif qui forme à l’action militante indépendamment des syndicats et des partis, et le rdv est donné à 18h, dans le hall du bâtiment B2 de l’université de St-Denis, Métro St-Denis Université
à 18h30, les réunions hebdo de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF se poursuivent à la BDT de Paris.
Créée en 2016 lors du mouvement contre la loi Travail, la coordination vise à soutenir les manifestants avant leur potentielle interpellation jusqu’à leur sortie de prison. L’objectif est de combattre l’isolement de celles et ceux qui sont réprimés et judiciarisés. La coordination compte un Groupe Légal et d’un collectif d’avocat.e.s qui sont payé.e.s par une caisse de solidarité dont vous trouverez le lien sur le site de l’agenda : https://kutt.it/stoprep
chaque semaine, la coordination propose des réunions pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs ; Et si vous voulez participer à celle d’aujourd’hui, rdv à 18h30 à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Métro République.
À 18h30 aussi, la Commission de Mobilisation du Travail Social Ile-de-France organise une Assemblée générale pour préparer la journée de grève et de mobilisation du 29 novembre prochain
et si vous voulez y participer, c’est à 18h30, dans la salle Tollet, de la BDT de Paris, au 3, rue du château d’eau, métro République
À 18h30 aussi, le Verdragon, Maison de l’Écologie Populaire organise une conférence avec Nabil Wakim, intitulée Le GIEC pour tous !
Et si vous voulez discuter des enjeux de l’énergie et du climat avec le journaliste au Monde et créateur du podcast la Chaleur humaine, rdv à 18h30 au Verdragon qui se trouve au 14 rue de l’épine prolongée, à Bagnolet
à 19h30, le collectif Nos Services publics organise un Atelier sur la "Perte de sens au sein de la fonction publique : comprendre, réagir et s’en sortir."
et si vous voulez y participer, rdv à 19h30, au Bar Commun, 35 Rue des Poissonniers, métro Porte de Clignancourt, et l’atelier sera retransmis en direct avec possibilité d’interagir : ici
à 20h, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) organise une Réunion publique avec Sami Al-Huraini qui reviendra sur la Résistance à l’occupation et à la colonisation en Palestine et en particulier à Masafer Yatta
Sami Al-Huraini est co-fondateur des Youth of Sumud dans les collines du Sud d’Hébron et acteur de la résistance populaire à Masafer Yatta.
Le terme arabe "Sumud" signifie résistance et détermination ; et renvoie à la résistance du quotidien des palestinien.ne.s. Youth of Sumud résiste pacifiquement à l’apartheid israélien en aidant les Palestiniens de Masafer Yatta à garder leurs terres et en mobilisant pour un soutien international.
Masafer Yatta est un secteur très vaste, visé depuis les années 80 par Israël en vue de l’annexer. Il s’étend à l’Est de la ville de Yatta et comprend notamment le secteur de Masafer Yatta, le village de Sussiya, le village de Twani. Il et est peuplé en grande partie de populations bédouines dont beaucoup sont originaires du Naqab et ont déjà vécu le nettoyage ethnique lors de la Nakba. Des colonies agricoles et de peuplement y sont installées et la résistance y a toujours été forte.
Masafer Yatta est sous les feux de l’actualité (et de l’occupation) depuis le mois de mai et la décision d’Israël d’en faire une zone de tir militaire : destruction de maisons, blocage des routes, agressions de l’armée et de colons extrêmement violents, répression. C’est la plus grande entreprise de nettoyage ethnique depuis l’occupation de 1967.
Sami Huraini témoignera de la violence des colons, des années de harcèlement de l’armée et aussi de la mobilisation et de la résistance des agriculteurs et de la jeunesse.
Et si vous voulez discuter avec lui de l’apartheid israélien et de la résistance palestinienne, rdv à 20h, au CICP 21t Rue Voltaire,métro Rue des Boulets ou Nation
à 20h30, la section locale d’ATTAC 91 organise une Conférence-débat "Pour une refonte de la fiscalité"
Suppression de l’ISF, instauration de la flat tax, baisse des impôts de production, refus de taxer les superprofits, ..Dans une période fortement marquée par les injustices fiscales et sociales, la dégradation du consentement à l’impôt et le besoin d’une meilleure répartition des richesses, Attac Nord-Essonne propose d’en débattre avec Vincent DREZET, ancien secrétaire général de Solidaires Finances Publiques, économiste fiscaliste, et porte-parole d’Attac France
et si vous voulez en discuter avce lui, rdv à 20h30, dans la Salle de conférence de la Bouvêche qui se trouve au 71 Rue de Paris, à Orsay, accessible par RER B gare Orsay-Ville
à partir de demain et sur trois jours : Le groupement d’intérêt scientifique Démocratie et Participation organise un Congrès intitulé "Démocratie par temps sombres : autoritarismes, participations, expérimentations" à la MSH Paris Nord.
Le Congrès sera articulé autour de cinq axes, distribués en une vingtaine de panels, des ateliers, et cinq tables rondes thématiques portant sur : Institution(s) et pouvoir citoyen ; Écologiser la démocratie, démocratiser l’écologie ; Produire démocratiquement des savoirs ; Faire des économies démocratiques ; ou encore sur La participation, entre démocratisation et autoritarisme.
En plus des ateliers et tables-rondes, le Congrès proposera deux soirées ciné-débat, l’une sur le film Saillans, Commune commune (demain soir), l’autre sur le film Chili, la révolution démocratique (jeudi soir).
Et si vous voulez retrouver le programme complet de ce congrès et vous y inscrire rdv sur : cliquez ici
RDV CULTURELS
à 13h, l’École Normale Supérieure propose une conférence autour de Raphaël Challier (Université Paris 8) et de son ouvrage Simples militants. Comment les partis démobilisent les classes populaires (paru aux Presses Universitaires de France)
Depuis plusieurs années, les analyses sur la désaffection et le manque d’engagement politique des classes populaires ne manquent pas. C’est à contrecourant d’une bonne partie du discours médiatique sur ces questions, développé particulièrement au moment des mobilisations des gilets jaunes, que Raphaël Challier aborde ces problématiques dans cet ouvrage.
A partir d’une approche à la croisée de la sociologie et de la science politique, Raphaël Challier propose un triptyque des mécanismes qui contribuent au désengagement contemporain des classes populaires. Emergeant de trois terrains d’enquête, sur trois localités et sur trois partis, l’argument de l’ouvrage montre comment la sélection sociale des cadres partisans s’opère depuis la base : qu’il provienne de la banlieue ou d’une zone rurale, il est aujourd’hui presque impossible pour un « simple militant » d’espérer grimper les échelons d’un parti politique. Au moment des discussions sur la France périphérique, le populisme ou la personnalisation de la politique, ce livre recentre la discussion sur le fonctionnement concret de la classe dans la formation des structures partisanes.
Et si vous voulez en discuter avc Raphael Challier, rdv entre 13h et 15h, dans l’amphithéâtre du campus Jourdan de l’ENS, c’est au 48, boulevard Jourdan, métro Porte d’Orléans
De 14h à 17h, le collectif Sang Mêlés, le Centre socioculturel Hissez Haut et la Maison des femmes de nanterre proposent une rencontre autour de l’expo "Femmes héroïnes fantastiques-Une chamane au pays des femmes de Porcelaine", une expo qui présente 18 portraits grands formats de femmes du quartier du Vieux Pont, proposée par Christelle François
Habituellement ensilencées et invisibilisées, ces femmes sont ici transfigurées dans des mises en scènes baroques et toutes deviennent des cheffes de tribu singulières et fascinantes.
Et si vous voulez découvrir cette expo proposée par Christelle François, rdv de 14h à 17h à la Maison des femmes de Nanterre qui se trouve au 215 Terrasses de l’Arche, RER A Nanterre-Prefecture
à partir d’aujourd’hui à 14h30 et tous les jours de cette semaine à la même heure, La Commune CDN Aubervilliers propose une représentation de la pièce "Les Monstres", mise en scène par Bérangère Jannelle
Dans le sillage du Petit Z, Bérangère Jannelle conduit une enquête ludique et philosophique à l’attention des plus petits comme des plus grands. Après avoir récolté la parole de garçons et de filles entre neuf et douze ans, elle décide de convier sur scène certains d’entre eux pour interpréter (théâtralement et intellectuellement) la question du monstrueux. Accompagnés par le « comédien-pédagogue » Rodolphe Poulain, ils jouent une multitude d’hypothèses dans un étrange gymnase ou dortoir à hauteur d’enfants. Mais attention, nos philosophes en herbe ne dissertent pas et ne dispensent pas non plus de leçons de morale : ils interrogent librement, ils purgent disait-on, avec Papa Jung, Maman Freud, Papi Sophocle, Tonton Foucault ou encore Tata Arendt.
Et si vous voulez découvrir cette pièce rdv tous les jours de cette semaine à 14h30 au théâtre de la Commune qui se trouve au 2 rue Édouard Poisson, à Aubervilliers, métro Aimé Césaire
à 19h, Le Saint Sauveur organise une rencontre avec Louise Mingasson une des traductrices de l’ouvrage Aucune femme ne naît pour être pute signé par María Galindo & Sonia Sánchez
La phrase a vu le jour en Bolivie et s’est propagée en Argentine. « Aucune femme ne naît pour être pute », c’est le slogan de la banderole brandie par María Galindo et Sonia Sánchez lors de manifestations et de débats. C’est aussi le titre du présent ou¬vrage, dans lequel ces deux figures du féminisme latino-américain contemporain analysent, du point de vue de la pute, l’ensemble des processus politiques, idéologiques et philosophiques qui à la fois permettent l’existence de la prostitution et invisibilisent les personnes prostituées du débat social.
Et si vous voulez en discuter avec Louise Mingasson qui a assuré la traduction française de cet ouvrage, rdv à 19h au saint-sauveur, 11 rue des panoyaux, métro Ménilmontant
à 19h, la section locale d’Attac paris 12 organise un Ciné-débat autour du film "À demain mon amour" le film hommage de Basile-Carré Agostini à Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon
Et si vous voulez découvrir ce film consacré à ce couple mythique de sociologue et en discuter avec des membres d’ATTAC Paris 12, rdv à 19h au Café Associatif "La Commune", 3 rue d’Aligre, métro Ledru-Rollin
À 19h30, Le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Gabrielle Richard autour de son livre Faire famille autrement/ paru aux édition Binge audio
La parentalité est certainement le bastion le mieux gardé de l’hétérosexualité.
Pour concevoir et élever un enfant, une seule configuration semble possible dans nos sociétés occidentales : un homme et une femme, en couple, monogames. Tous les écarts à cette norme sont proscrits, comme le rappellent les critiques incessantes adressées aux familles lesboparentales ou homoparentales, ou les commentaires scandalisés qui s’élèvent dès qu’on évoque les parentalités trans.
Pourtant, ces parentalités existent. Les familles queers existent : ce ne sont pas des utopies, mais des réalités. Et ce qu’elles nous montrent, c’est que la répartition genrée des rôles dans la parentalité n’a rien de “naturel” : on peut participer ou pas à la conception de ses enfants ; on peut les porter, ou pas ; on peut les allaiter même si on ne les a pas portés ; on peut les élever seul·e, à deux, à plus, en étant en couple, ou pas...
En donnant à voir ces réalités à travers le témoignage de parents queers, Gabrielle Richard nous permet de réfléchir à d’autres manières de faire famille, loin des normes de genre et des inégalités qu’elles induisent ; et si vous voulez en discuter avec la sociologue, spécialiste des questions de genre et de sexualité, rdv à 19h30 au Monte-en-l’Air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant
à 19h30 aussi, le Pied à terre organise une rencontre avec Pablo Stefanoni, autour de son livre intitulé : La rébellion est-elle passée à droite ? Paru aux Éditions La Découverte
Les « nouvelles droites » sont à l’offensive un peu partout dans le monde, adoptant un langage, des références et des modes d’action inédits qui fabriquent une contre-culture violente et tapageuse. Elles combinent désormais nationalisme et humeurs antiétatiques, racisme et sexisme et clins d’œil à la communauté LGBTQ, climatoscepticisme et préoccupations écologistes… Leurs avatars les plus surprenants – l’anarcho-capitalisme, le libertarianisme transhumaniste, le masculinisme gay, le fémonationalisme, l’écofascisme… – sont dotés d’une capacité notable de passer rapidement de la marginalité à la viralité.
Cet essai documenté montre pourquoi il est grand temps de les prendre au sérieux. Et permet de comprendre comment leurs leaders charismatiques et leurs constantes provocations parviennent à capter l’adhésion de couches sociales et d’individus qui se sentent maltraités par les évolutions des sociétés contemporaines.
Plutôt que de s’indigner et de condamner abstraitement, Pablo Stefanoni a choisi d’analyser et de cartographier ce complexe culturel néoréactionnaire. Ce faisant, il essaie de suggérer comment la gauche pourrait récupérer l’étendard de la révolte, habilement arraché de ses mains par une extrême droite bien décidée à ne plus végéter dans les marges.
et si vous voulez en discuter avec le journaliste et chercheur Pablo Stefanoni, rdv à 19h30 à la librairie le Pied-à-terre, c’est au 9 rue Custine, métro Château rouge
à 20h, la librairie l’Atelier organise une rencontre avec Benoît Peeters, autour de sa biographie de Jacques Derrida, parue chez Flammarion
Ecrire la vie de Jacques Derrida (1930-2004), c’est raconter l’histoire d’un enfant Juif d’Alger, exclu de l’école à douze ans, qui devint le philosophe français le plus traduit dans le monde, l’histoire d’un homme fragile et tourmenté qui, jusqu’au bout, continua de se percevoir comme un " mal aimé " de l’université française.
C’est faire revivre des mondes aussi différents que l’Algérie d’avant l’Indépendance, le microcosme de l’Ecole normale supérieure, la nébuleuse structuraliste, les turbulences de l’après-68, c’est évoquer une exceptionnelle série d’amitiés avec des écrivains et philosophes de premier plan, de Louis Althusser à Maurice Blanchot, de Jean Genet à Hélène Cixous, en passant par Emmanuel Levinas et Jean-Luc Nancy. (’est reconstituer une non moins longue série de polémiques, riches en enjeux mais souvent brutales, avec des penseurs comme Claude Lévi-Strauss, Michel Foucault, Jacques Lacan ou Jürgen Habermas, ainsi que plusieurs affaires qui débordèrent largement les cercles académiques, dont les plus fameuses concernèrent Heidegger et Paul de Man.
C’est retracer une série d’engagements politiques courageux, en faveur de Nelson Mandela, des sans-papiers ou du mariage gay. C’est relater la fortune d’un concept - la déconstruction - et son extraordinaire influence, bien au-delà du monde philosophique, sur les études littéraires, l’architecture, le droit, la théologie, le féminisme, les queer ou les postcolonial studies. Pour écrire cette biographie, Benoît Peeters a interrogé plus d’une centaine de témoins. Il est aussi le premier à avoir pris connaissance de l’immense archive personnelle accumulée par Jacques Derrida tout au long de sa vie ainsi que de nombreuses correspondances. Son livre renouvelle en profondeur notre vision de celui qui restera sans doute comme le philosophe majeur de la seconde moitié du XXe siècle.
Et si voulez discuter de cette biographie de Derrida avec Benoit Peeters, rdv à 20h à la librairie l’Atelier, c’est au 2 bis rue du Jourdain, métro Pyrénées
à 20h, dans le cadre du festival Chéries-Chéris proposé par Coming Out, le MK2 Bibliothèque propose la projection du film LE LYCÉEN, en présence du réalisateur Christophe Honoré
Lucas a 17 ans quand soudain son adolescence vole en éclats. Il voit sa vie comme une bête sauvage qu’il lui faut dompter. Alors que son frère est monté à Paris et qu’il vit désormais seul avec sa mère, Lucas va devoir lutter pour apprendre à espérer et aimer de nouveau.
Et si vous voulez voir ce film et en discuter avec son réalisateur, Christophe Honoré, qui a aussi réalisé le magnifique : Plaire, aimer et courir vite, rdv à 20h au MK2 Bibliothèque, c’est au 128 avenue de France, métro BNF
à 20h aussi, le Cinéma Saint-André des Arts et L’Agence du court métrage poursuivent leur hors les murs de la Cinémathèque idéale des banlieues du Monde, avec au programme, la projection de : 2 films réalisés par Edouard LUNTZ
— ...ENFANTS DES COURANTS D’AIR mettant en scène avec tendresse les jeux des enfants d’un bidonville de la Plaine Saint-Denis
— LES COEURS VERTS où il filme la révolte de la jeunesse ouvrière trop souvent stigmatisée comme « Blousons noirs » par la presse à scandale.
Et si vous voulez voir ou revoir ces films, rdv à 20h au ciné le St-André-des-Arts, c’est au 30 de la rue St-André-des-Arts, métro St-Michel
à 20h aussi, le Reflet Médicis propose une projection spéciale du film MAUVAISES FILLES, en présence DE la réalisatrice ÉMÉRANCE DUBAS
Insoumises, rebelles, incomprises ou simplement mal-aimées. Comme tant d’autres femmes, Édith, Michèle, Éveline et Fabienne ont été placées en maison de correction à l’adolescence.
Aujourd’hui, portée par une incroyable force de vie, chacune raconte son histoire et révèle le sort bouleversant réservé à ces « mauvaises filles » jusqu’à la fin des années 1970 en France.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec sa réalisatrice, rdv à 20h au reflet médicis, c’est au 3 rue Champollion, métro Cluny-la-Sorbonne
à 20h toujours, le Centre Paris Anim’ Maurice Ravel propose, dans le cadre du Festival des Fiertés, une soirée de projection de courts-métrages autour des questions de genre, de la transphobie, du féminisme et de la culture queer.
Et si vous vouez participer à cette soirée de projections dans le cadre du Festival des Fiertés, rdv à 20h au Théâtre 12 qui se trouve au 6 avenue Maurice Ravel, métro Bel Air
MUSIQUE : Skalpel - MFC