Agenda 28 septembre
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On commence avec cette alerte lancée hier soir par le Collectif La Chapelle Debout qui occupe UN BÂTIMENT DE LA PRÉFECTURE POUR exiger DES PAPIERS ET LOGEMENTS POUR TOUSTES
Les habitants de l’Ambassade des immigrés (expulsables depuis mardi), des immigrés à la rue et des personnes solidaires occupent en effet, depuis hier soir, le siège de la DRAC Ile-de-France au 47 rue Le Peletier (9e).
et comme il y a un Risque d’expulsion policière , il y BESOIN DE SOUTIEN massif sur place
il y aussi besoin d’eau et de nourriture !
Et si vous voulez les soutenir, rdv devant la DRAC, au 47 rue Le Peletier, métro Le Peletier ou Notre Dame de Lorette
Voici le lien vers la cagnotte pour sutenir l’ambassade des Immigrés : https://www.okpal.com/solidarite-avec-l-ambassade-des.../...
On poursuit avec cet Appel à rejoindre la 4e saison des Soulèvements de la Terre
Les Soulèvements de la Terre sont nés il y a maintenant 1 an et demi, de la réunion de paysan.nes, habitant.es de territoires en luttes et militant.es de la jeunesse climatique. Ce mouvement voulait sortir des grands discours, des revendications sans retour ou des simples manifestations et unir les forces pour agir de manière immédiatement impactante contre l’artificialisation des terres et leur accaparement par l’agro-industrie.
En 18 mois et face à l’urgence absolue qu’atteste l’état du monde, le mouvement - avec plusieurs centaines ou milliers de personne – a occupé et mis en culture des terres menacées, bloqué et désarmé des industries du béton ou des biotechnologies, assailli et débâché des méga-bassines, fait obstacle à des chantiers et participé à faire reculer très concrètement des plans d’aménagement marchands.
Ces actions ont suscité des débats stratégiques parfois vifs au sein du mouvement écologique et social, forgé des complicités nouvelles, forcé le déploiement des forces de l’ordre et éveillé les fantasmes des préfets, amené des appuis inattendus, ouvert à des gestes reproductibles et offert quelques beaux élans à des luttes locales lors de moments charnières. Un champ s’est ouvert, mais les terres continuent de reculer et nous sommes encore loin du compte.
Depuis janvier 2021, le mouvement a convergé des sucs de Haute-Loire aux métropoles parisienne et lyonnaise, du marais poitevin au bocage de Saint-Colomban ou aux périphéries de Rennes et Besançon, des cimes de la Clusaz à la plaine maraîchère de Pertuis.
Au terme de ce premier périple, il s’est retrouvé à la fin du mois d’août au plus près des vignes de Bernard Arnault pour prendre un peu de recul en dégustant par effraction le raisin du milliardaire, et se projeter dans la 4e saison des Soulèvements de la terre. Et de cette projection, voici les grands axes qui ont été identifiés comme autant de rendez-vous pour les prochains mois :
# Arrêter les bassines dans les deux-Sevres
Au vu des couleurs brûlantes de l’été qui s’achève et de la montée en puissance des actions menées dans le marais, le fait de poursuivre le bras de fer engagé sur le terrain des méga-bassines était placé sous le signe de l’évidence.
Le 1er enjeu des soulèvements pour la saison 4 sera donc de réagir en bloc au démarrage annoncé du chantier de la plus grande bassine actuellement en projet, en l’occurrence à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres.
Suite à l’annonce du report du démarrage du chantier à « début octobre » du fait de « problèmes administratifs », nous nous préparons toujours à lancer la mobilisation nécessaire - avec Bassine Non Merci et une cinquantaine d’organisations locales et nationales - pour mettre fin au chantier le 3e week-end suivant la pose de la 1re grille (voir l’appel ici)
Un appel est lancé, dès maintenant, à multiplier les soirées publiques de mobilisation. Un kit vidéo-tract-présentation graphique-stickers pourra vous être envoyé pour ce faire en en faisant simplement la demande à caravane at lessoulevementsdelaterre.org.
Si cette mobilisation massive ne suffit pas à aboutir à un moratoire national sur les projets de bassines visant au maintien délétère de l’irrigation agro-industrielle, elle sera sans nul doute suivie d’autres actions. Avec une attention particulière à les faire rentrer en résonnance avec la résistance contre les bassines des montagnes pour le tourisme et la neige artificielle dont les travaux pourraient démarrer à l’est du pays et notamment à la Clusaz. C’est là que vient de se réinstaller avec fougue une zad à la cime des arbres que nous appelons à soutenir.
# Barrer le béton, en particulier celui des carrières Lafarge et GSM de St-Colomban
À l’heure où le gouvernement recule déjà éhontément sur le champ flottant du « zéro artificalisation nette », la saison 4 des Soulèvements ne lâchera pas la bride sur les industries qui bétonisent les terres et sur leurs excroissances les plus menaçantes. A commencer par l’extension annoncée des carrières Lafarge et GSM de St-Colomban(44) où nous nous sommes déjà rendu.es à deux reprises et où le combat pour le bocage se resserre.
# Occuper contre l’accaparement
Après les actions de coteaux menées ces derniers mois contre la spéculation sur les vignes du Jura et du Var, nous allons cibler sur le terrain les montages sociétaires qui accaparent les terres, les aspirent dans la spirale capitaliste et font obstacle aux installations de paysan.nes défenseurs.euses de la biodiversité. L’annonce emblématique d’une possible vente par la SAFER de 2200ha d’un seul tenant dans la Vienne n’a pas manqué d’attirer notre attention. Des actions fortes sur ces enjeux ne pourront aboutir qu’en renforçant dans le même temps notre compréhension de ces phénomènes d’accaparement, les outils de veille foncière depuis nos territoires et les espaces à même de susciter des vocations paysannes combatives et désirables.
# Enquêter entre les lignes, notamment sur la relance parfaitement anachronique de déploiements autoroutiers à Rouen, Castres ou encore de lignes à Grande Vitesse entre Bordeaux et Toulouse.
Les aménageurs d’une croissance sans limite continuent à planifier leurs profits l’air de rien, envers et contre tout ce qu’un monde qui s’embrase ne cesse de hurler autour d’eux. A rebours des « Déclarations d’Utilité Publique », nous dédierons aussi cet automne à enquêter sur la relance parfaitement anachronique de déploiements autoroutiers à Rouen, Castres ou encore de lignes à Grande Vitesse entre Bordeaux et Toulouse. Alors que des chantiers dévoreurs de terres, forêts et zones humides pourraient commencer dès l’an prochain sur ces territoires déjà meurtris par les feux et les déferlements toxiques, il s’agira d’étudier dès maintenant comment appuyer les collectifs locaux pour mettre en déroute les travaux.
Les dates de mobilisations publiques vont se préciser et s’annoncer au fil de cette saison 4 et vous pouvez aussi guetter le site lessoulevementsdelaterre.org.
RDV MILITANTS
À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil reprennent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux
à 12h30, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient organise une conférence autour de Giovanna Tanzarella, vice présidente du Réseau Euromed France, qui reviendra sur les Élections italiennes : la démocratie en péril ?
Et si vous voulez discuter avec elle des enjeux de l’arrivée au pouvoir de la coalition de droite-extrême-exrême droite au pouvoir en Italie, rdv à 12h30 dans les locaux de l’Iremmo c’est au 7 Rue des Carmes, métro Censier-Daubenton
et sur le sujet, vous pouvez aussi réécouter l’émission les oreilles loin du front du 26 septembre 2018 , une émission intitulée Racisme et fascisme dans l’Italie contemporaine : les revenants d’aujourd’hui.
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jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre
à 16h, Le collectif de soutien aux familles expulsées avec : UL CGT, Solidaires 5ème/13ème, syndicats de l’éducation SNUIPP:FSU, SUD, CGT, CNT + DAL (droit au logement), LDH 5ème/13ème (Ligue des droits de l’Homme), RESF (réseau éducation sans frontières), FCPE (parents d’élèves) + LFI, EELV, PCF, POI, NPA, Ensemble !, GES ; organisent un Rassemblement contre les expulsions de familles en hébergement
Hébergement « provisoire » par le Samu Social ou l’Aide Sociale à l’Enfance, le « provisoire » dure des années, mais les familles se posent, s’organisent, et les enfants vont à l’école, au collège, au lycée, lieux de stabilité, comme le sont aussi les hôpitaux où des enfants sont pris en charge pour des pathologies graves de longue durée.
Et puis, un jour, ce peu de sécurité explose. Les hôtels veulent revenir à leur activité touristique. Il semble bien qu’ils aient informé le Samu Social très à l’avance... lequel a parlé aux familles de départ, mais n’a rien prévu, rien organisé, et n’a pas non plus prévenu la mairie du 13e ou les écoles qui scolarisent des dizaines des enfants concernés.
Ainsi en est-on arrivé à ces familles expulsées du jour au lendemain en pleine rentrée scolaire.
Des familles sont envoyées dans un hôtel du 16e fermé depuis 3 ans et ré-ouvert sans aucun travaux : literies sales, cafards, rats... D’autres sont envoyées en banlieue, dans des zones industrielles, dans des lieux sans équipements pour faire la cuisine. Rien n’a été préparé pour le logement, pour la scolarité des enfants, pour le suivi des malades dont certains sont gravement atteints...
Faillite du Samu Social ? Faillite de l’État ! 3000 place d’hébergement supprimées, 52 reprises d’hôtels sont en cours en Île-de-France (pour préparer les JO ?), sans plan de relogement décent...et les députés du 13e qui soutiennent l’action précisent que le prochain budget prévoit encore une diminution des places d’accueil.
C’est donc vers l’État que la lutte doit se tourner, et vers sa représentation en Ile-de-France sur le terrain du logement, la DRIHL (Direct. régionale / hébergement et logement). C’est pourquoi , un rassemblement est organisé cet aprem à 16h, devant la préfecture de région qui se trouve derrière l’hôpital Pompidou, au 5 rue Leblanc, métro Balard
Cette année, le mercredi aussi, le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ø déchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Édouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France
Tous les jours sauf le jeudi de 17h30 à 20h, l’association la Chorba distribue des repas chauds gratuits
Et si vous voulez en bénéficier, rdv tous les jours (sauf le jeudi) de 17h30 à 20h, au 7 avenue de la Porte de la Villette, 75019 Paris.
à 18h, l’Ermitage de Montreuil organise un rassemblement sur la place de la Mairie de Montreuil, pendant le conseil municipal, pour exiger un arrêté contre les expulsions !
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h devant la mairie de Montreuil, métro Mairie de Montreuil
À 18h30, dans le cadre de la journée internationale pour le droit à l’avortement, le Collectif : "Avortement en Europe les femmes décident" , soutenu par de nombreux collectifs féministes et LGBT, organise une Manifestation pour le droit à l’avortement
Depuis plusieurs années, les femmes, partout dans le monde, résistent quotidiennement à la montée des extrême-droites et les réactionnaires, qui se consolident sur l’asservissement des corps, et en premier lieu ceux des femmes et des personnes LGBTQI+. En mars dernier, contre une loi qui cherchait à criminaliser l’avortement et les familles non hétéronormées au Guatemala. En juin, contre la Cour suprême des États-Unis qui a voté la déconstitutionnalisation du droit à l’avortement, désormais interdit dans 18 états.
Partout dans le monde, la lutte pour l’avortement libre, gratuit et sûr, est au centre de mobilisations massives, parfois victorieuses . En Argentine, la dépénalisation et la légalité ont été obtenues en 2020. Au Gabon et en Thaïlande, les mobilisations ont arraché l’année dernière la dépénalisation de l’avortement jusqu’à 12 semaines. En 2022, la Colombie a dépénalisé l’avortement jusqu’à la vingt-quatrième semaine de grossesse et les 10 états où le Mexique a dépénalisé l’avortement en 2021 se préparent à libérer plus de 400 personnes criminalisées pour avoir avorté.
Mais le droit à l’avortement et l’autonomie est loin d’être acquis partout ; dans des pays comme le Brésil, le Nicaragua, le Salvador, le Honduras, le Bénin, Madagascar, la Pologne, l’Afghanistan – entre autres – les restrictions et la répression sont toujours très fortes.
En France, si le droit à l’avortement est inscrit dans la loi (et malgré le récent allongement du délai autorisé), son effectivité est remise en cause quotidiennement par la casse des services publics, la double clause de conscience, la fermeture de maternités, ou encore la diminution des budgets alloués aux associations féministes.
La suppression d’un tiers des maternités de proximité depuis 1996, la prolifération des déserts médicaux, et le manque de moyens et de personnel soignant constituent autant d’entraves à l’accès à l’avortement. Notre système de santé est conduit à sa perte par des mesures libérales qui donnent la priorité au profit sur nos vies.
Le patriarcat exerce sa domination en nous dépossédant de nos corps. Il structure une société où nos corps sont contrôlés, brutalisés, régis par des normes qui nous empêchent de nous les approprier par et pour nous-mêmes. Aussi, contre ces offensives réactionnaires permanentes, une manifestation est organisée pour défendre le droit à l’avortement, et le rdv est donné à 18h30 sur la place de la Bastille
À 18h30, le collectif contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire organise sa réunion hebdomadaire
Ce collectif francilien constitué contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire, s’est créé à la fin de l’année 2021 à la suite d’une réunion publique sur le sujet du passeport sanitaire. Ce dernier, et sa suite le passeport vaccinal, ont été les instruments d’une politique liberticide, inégalitaire, sécuritaire et autoritaire, ayant eu pour effet l’application d’un contrôle social renforcé sur la population.
Le collectif s’interesse d’une part, à l’accroissement du numérique dans notre société et dans nos vies, dont la généralisation se fait à marche forcée, et dont l’utilisation accompagne la politique de destruction des services publics. D’autre part, il s’interese aux questions de santé, constatant avec rage sinon avec amertume, la destruction du soin et la destruction de notre système de santé publique. C’est en ce sens que le collectif lutte pour la réintégration des personnes suspendues sans salaire ni allocation chômage pendant l’état d’urgence sanitaire.
Pour cette nouvelle année de lutte, le collectif prépare une réunion publique à venir mêlant usagers et soignants, organisations syndicales et associations de patients, dont le but serait de contribuer à l’organisation d’une mobilisation unitaire massive à même de porter porter un coup d’arrêt à la destruction planifiée du tissu hospitalier, elle-même liée à celle de la sécurité sociale.
Et pour préparer cette réunion, une réunion est organisée ce soir, à partir de 18h30 dans la salle Jean Jaurès, de la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’Eau, métro république
à 18h30 aussi, le Collectif Jeunes Majeur.e.s Île-de-France organise sa soirée de lancement
Ce collectif est constitué de jeunes majeur.es et mineur.es isolé.es étranger.es, qui ont entre 16 et 21 ans, et sont pris en charge ou non par l’Aide Sociale à l’Enfance.En mai 2021, ils ont organisé une première rencontre entre premiers concernés, associations et collectifs (École Pour Tous, Paris d’Exil, Droit à l’École, La Casa, FAMSAF) confrontés par les mêmes difficultés.
Et aujourd’hui, ils veulent se constituer en collectif formel, pour exiger la protection et l’accompagnement par l’État, et exiger d’obtenir systématiquement un contrat jeune majeur à leurs 18 ans jusqu’à leurs 21 anspour pouvoir bénéficier d’un accompagnement vers leur autonomie.
Ce soir, le collectif organise une soirée pour présenter ses objectifs, sa stratégie et si vous voulez renontrer le Collectif Jeunes Majeur.e.s Île-de-France, rdv à partir de 18h30 au Fat, c’est au 8 rue de Beauce, métro Filles du Calvaire
à 19h, l’association Abiosol et Terre de liens Île-de-France propose une réunion intitulée : reprendre une ferme, c’est possible !
D’ici 10 ans, 50% des agriculteur.ices de nos territoires partiront à la retraite, laissant derrière eux des fermes sur lesquelles iels ont consacré le travail d’une vie et même parfois de plusieurs générations.
En Ile-de-France, comme partout en France et même en Europe, la question de la transmission de ses fermes se pose de manière urgente d’autant plus face à la pression à l’agrandissement des fermes à laquelle font face les agriculteur.ices.
Face à cette situation, les projet d’installation des porteur.euse.s de projet considèrent rarement la reprise de ferme. A travers cette discussion en ligne, l’association ABIOSOL et Terre de Liens Ile-de-France proposera de revenir sur la réalité de la transmission des fermes : quels en sont les enjeux, quels freins peuvent être rencontrés mais aussi quels leviers activer pour faciliter la reprise des fermes franciliennes.
Et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 19h à L’Académie du Climat, c’est sur la place Baudoyer, métro Saint-Paul
à 19h aussi, les associations Zero Waste France et Notre Affaire à tous organisent une table-ronde sur : comment lutter contre les projets polluants à mon échelle ?
Comment faire advenir une véritable démocratie environnementale en France ? Les dispositifs de participation qui existent aujourd’hui sont-ils suffisants ?
Pour tenter de répondre à ces questions, Zero Waste France et Notre Affaire à tous proposent d’en discuter avec Alice Elfassi, responsable des affaires juridiques de Zero Waste France, et Céline Le Phat Vinh, juriste « recours locaux » de Notre Affaire à tous. Des bénévoles de chacune des deux associations interviendront également pour partager leur expérience de participation au niveau local autour de projets affectant l’environnement, et en tirer des enseignements.
Et si vous voulez participer à cette table-ronde, rdv à 19h à la maison du zéro déchet qui se trouve au 1 passage Emma Calvé, métro Faidherbe-Chaligny
à 20h, la section locale de la Ligue des droits de l’homme du 14ème organise une Rencontre/Débat sur L’universalisme face à la question raciale
Porter un regard lucide sur notre histoire coloniale et sur les discriminations fondées sur la race n’est pas incompatible avec la défense de l’universalisme. À condition que celui-ci reste un humanisme ouvert à la diversité et non un simple étendard mobilisé pour défendre l’« identité nationale », construite, historiquement, sur l’exclusion des non-Blancs ; et si vous voulez en discuter avec Alain POLICAR, Chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po, rdv à 20h à la Maison des Associations du XIVe, qui se trouve au 22 Rue Deparcieux, métro Pernety
Demain c’est la grève interprofessionnelles pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minima sociaux ; et dans ce cadre plusieurs rdv sont dores et déjà donnés pour demain matin :
– à 9h, un Rassemblement devant le dépôt Ratp du 18ème est organisé en soutien aux grévistes contre la privatisation et pour les augmentations de salaires : et le rdv est donné à 9h devant le dépôt de la rue Belliard pour un départ commun à 12h vers la manifestation parisienne à Denfert-Rochereau.
– à 10h, le syndicat étudiant Solidaires Paris 1 organise une AG sur le site de Tolbiac
– À 10h aussi, L’interpro de Romainville / Les Lilas / Le Pré Saint-Gervais, Professeur.e.s des écoles de la circonscription (SNUipp Fsu, Sud et non-syndiqué.e.s) organisent une AG de grève ; et le rdv est donné à 10h demain matin à l’École Maryse Bastié qui se trouve 11 Rue des Fontaines, à Romainville
– à 10h aussi, la CGT Chômeurs de Montreuil organise une AG à la Bourse du Travail de Montreuil qui se trouve au 24 Rue de Paris, Métro Robespierre
– à 10h tjr, le Syndicat Sud CT 93 Mairie de St-denis organise une AG à la BDT de Saint-Denis que le maire, Mathieu Hannotin, veut recupérer ; et le rdv est donné à 10h à la BDT de St-Denis, 9 rue Génin, métro Porte de Paris
– à 11h, Sud Culture Bnf organise un rassemblement pour faire entendre les revendications des personnels et usagers de la BnF ; et le rdv est donné à 11h dans le Hall Est de la Bibliothèque Nationale de France, dont l’entrée se fait par le Quai François Mauriac, métro BNF
– dans les Yvelines, à 11h : un Rassemblement est prévu à la gare de Mantes-la-Jolie (Départ possible pour Paris, 12h06)
à 12h30 : Repas partagé à la librairie La Nouvelle Réserve, au 5 Rue du Maréchal Foch, à Limay
et de 14h-17h : Atelier « Salaires, fiche de paie : mieux les comprendre pour lutter et gagner », toujours à la librairie
et pour info, le site de Paris Lutte Info a mis en ligne des fiches pratiques d’information sur :
Comment faire grève si je suis isolé·e : https://paris-luttes.info/comment-faire-greve-si-je-suis-4969
ou encore sur le droit de grève en 11 questions : https://paris-luttes.info/le-droit-de-greve-en-11-questions-12915
et vous retrouverez bien sûr les lien svers ces fiches pratiques sur le site de l’agenda !
RDV CULTURELS
depuis 9h30 ce matin, le collectif S’Allier et Agir pour une éducation populaire, l’association Ressources Alternatives et la maison ouverte proposent une formation sur 3 jours pour découvrir l’éducation populaire et ses outils d’animation
Cette formation s’adresse à toute personnes (particulier.e.s, professionnel.le.s, militant.e.s…) désireuse d’en apprendre plus sur l’éducation populaire et faire l’expérience concrète de ses outils.
A travers cette formation de 3 jours, il s’agira de :
• Découvrir l’histoire des mouvements d’éducation populaire et des pédagogies critiques.
• Expérimenter les outils pour comprendre ce qu’est l’éducation populaire, ses applications et sa portée comme pratique de transformation sociale.
• Co-construire du savoir en partant de l’expérience de chacun.e, analyser les freins et les leviers de chaque activité.
• Réfléchir collectivement aux techniques d’animation : méthodes de distribution de la parole, prise en compte des rapports de domination, dynamique de groupe…
et si vous voulez suivre cette formation, il reste plusieurs places disponibles, et il faut vous inscrire en envoyant un mail à : formation@ressources-alternatives.org
et rdv à la Maison ouverte, c’est au 17 rue Hoche, à Montreuil, métro croix de Chavaux
à partir de 18h, la Flèche d’Or propose plusieurs pojections, avec au programme :
une SÉANCE reservée aux ENFANTS d’abord, avec la projection de La nouvelle vie de Bernard le Lion, realisé par Ornella Gueremy Marc qui raconte l’adaptation difficile d’un ermite forcé d’intégrer le système., puis la projo de Malika et la sorcière . Contes et Légendes du Burkina Faso – réalisé par Nabaloum Boureima
et à partir de 20h30, plusieurs projections de courts-métrage tout public, avec notamment La Flèche d’Or, en plein coeur – réalisé par Élodie Martial qui documente la renaissance de La Flèche d’Or, par ses bénévoles ; ou encore la projection de Sainté Capitale des queers – réalisé par Lucie Demange, Adèle Galliot, et Carla Hennequart qui documente la création d’une soirée Queer, la Charbon Paillettes, dans la ville de St-Etienne,
et si vous voulez participer à cette soirée ciné, rdv à partir de 18h à la Flèche d’Or, c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas
De 18h à 22h30, c’est l’atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire organisé l’association AERI.
Ce lieu auto-géré Social, Culturel et Solidaire propose de mettre en mots vos slogans et vos revendications pour lutter contre le trop plein de publicité dans l’espace public et prôner nos libertés contre la technopolice et l’hypersurveillance
On y mange aussi en mode auberge espagnole et c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux
dans le cadre de la 12ème édition du festival Magic Barbès qui commence aujourd’hui, pour mettre à l’honneur ce quartier- berceau de deux siècles de luttes, d’engagements culturels et d’expressions artistiques, plusieurs rdv sont proposés aujourd’hui :
– à 18h il y aura une Déambulation du Chœur de femmes, un Chœur transgénérationnel et interculturel emmené par Souad Asla dans les rues de la Goutte d’Or pour restituer trois années d’ateliers de sauvegarde et de transmission de chants du Sahara algérien à l’initiative de l’Onde et Cybèle et du Festival Rhizomes
– et à 19h30, Les Exilés Poétiques proposent un banquet musical célébrant l’art de la rencontre tel un geste vital contre toute forme de violence et de repli sur soi ; et ce sera à partir de 19h30 à la FGO barbara, au 1 rue Fleury , métro Barbès-Rochechouart
à 18h30, Amnesty International – Groupe La Fayetteet la Médiathèque Françoise-Sagan proposent une Projection-débat autour du film : Un pays qui se tient sage, de David Dufresne.
Constitué de vidéos tournées entre novembre 2018 et février 2020 par des manifestants ou des journalistes indépendants et ponctué d’interventions de personnalités des mouvements sociaux, d’intellectuels et de policiers, ce film interroge le maintien de l’ordre en France et la légitimité de l’usage de la violence par l’État.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avce des membres d’AIF, rdv à 18h30 à la Médiathèque Françoise-Sagan, 8 Rue Léon Schwartzenberg, métro Gare de l’Est
à 19h, les Amarres et ATD-Quart Monde organisent une rencontre avec Céline Vercelloni et Jean-Christophe Sarrot, autour du livre Reconstruire ensemble ce monde abîmé-Appel pour une écologie qui ne laisse personne de côté, des éditions Quart Monde
Partout dans le monde, les plus pauvres contribuent le moins aux dégâts faits à la planète. Pourtant ce sont eux qui en subissent le plus les conséquences. A partir de ce constat, ATD Quart Monde réaffirme avec force une vérité portée par ses membres depuis plus de 60 ans : c’est avec et à partir des plus pauvres que nous construirons des changements bénéfiques à toutes et tous, en matière d’écologie comme ailleurs.
Nourri des témoignages et des réflexions du Mouvement, ce livre met en lumière les multiples liens entre justice sociale, économique et climatique. Et lance un appel à la création de nouveaux imaginaires communs ainsi qu’à des mobilisations collectives qui associent les plus précaires et les premiers concernés... pour une société plus écologique, plus juste, plus digne, plus durable.
Et si vous voulez en discuter avec Céline Vercelloni et Jean-Christophe Sarrot, rdv à 19h aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare
de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, poursuit ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle
Par ailleurs, pour participer à l’animation de cet atelier, le BAAM recherche des comédien.nes bénévoles ; et si ca vous interesse vous pouvez les contcater par mail à : mathilde.mermin31@gmail.com
à l’occasion de la journée internationale pour le droit à l’avortement, Médecins du Monde France et le Studio 28 propose une projection-débat autour du film-documentaire « Nos Silences- An te Kouman » (50 min) en présence du réalisateur, Grégoire Couvert
Issu d’une recherche sur les pratiques et conséquences des avortements clandestins, ce documentaire a été tourné en Côte d’Ivoire, et restitue la parole des acteur·ice·s clefs (femmes, soignant·e·s, militantes, etc) pour dépeindre la réalité des grossesses non désirées et des pratiques d’avortements dans un contexte restrictif.
A l’heure où le droit à l’IVG est remis en cause à travers le monde – y compris dans des pays où il semblait pourtant garanti –, le propos de ce documentaire est éminemment universel. Il résonne malheureusement aussi en France, où l’accès à l’IVG n’est toujours pas effectif pour tous·tes. Et si vous voulez découvrir ce documentaire qui sera projeté simultanément à Abidjan (Côte d’Ivoire), Kinshasa (RDC), Ouagadougou (Burkina Faso) et Sofia (Bulgarie) , rdv à 19h au Studio 28 - 10 Rue Tholozé, métro Abbesses
Depuis le 22 août dernier, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables car le propriétaire veut y construire un immeuble de bureaux de 7 étages.
Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Malgré l’appel qui a été déposé, le squat est expulsable, depuis le 22 aoput dernier et jusqu’à l’audience. Et pour les soutenir, le collectif Saccage 2024 y poursuit ce soir son cycle de projections Anti-JO, avec la projection de cours-métrages sur les Jardins d’Aubervilliers. La destruction de 5 000m² de jardins ouvriers à Aubervilliers a été permise grâce au Jeux Olympiques. L’un des exemples de saccages écologiques parmi les plus connus des Jeux Olympiques de Paris 2024 sera notre sujet de ce mercredi. Des personnes qui ont vécu en première ligne la défense des jardins seront présentes pour discuter de cette lutte victorieuse au goût amer.
et si vous voulez voir ces courts-métrage, discuter avec saccage 2024 et soutenir le Malaqueen, rdv donc à 19h c’est au 70 rue de Galliéni, à Malakoff, métro Etienne Dolet
à 19h toujours, la librairie de Beaux Lendemains orgaise une rencontre autour du livre Autrices, ces grandes effacées qui ont fait la littérature, une anthologie d’exception, orchestrée par Daphné Ticrizenis, illustrée par Marie Fré Dhal, et préfacée par Titiou Lecoq.
Le Lagarde et Michard des écoliers d’antan peut continuer de prendre la poussière et laisser la place à "Autrices" qui rassemble des textes écrits par des femmes, grandes oubliées de la littérature, et retrace sur plusieurs siècles le rôle capital qu’elles ont joué dans la vie culturelle de leurs époques.
La romancière et comédienne Sophie Daull en lira des extraits. Daphné Ticrizenis et Marie Fré Dhal parleront du projet et si vous voulez en savoir plus sur ce livre, rdv à 19h à la librairie de beaux lendemains qu se trouve au 9 allée Rosa Parks, à Bagnolet
à 20h, la Librairie Quilombo organise une rencontre avec Pierre Madelin, autour de son livre La Terre, les Corps, la Mort, paru aux Éditons Dehors
Existe-t-il un lien entre notre rapport à la mort, les représentations que nous formons de celle-ci t la destruction des conditions de la vie sur Terre ? Y a-t-il une relation entre la façon dont nous concevons notre propre finitude et la façon dont nous concevons les limites de la biosphère, de ses cycles et de ses ressources ? Autrementdit, la difficulté à accepter la mort, qui prend à l’époque moderne la forme d’un véritable déni, n’est-elle pas l’une des sources de noter incapacité actuelle à habiter notre foyer, la Terre, sans le détruire ?
Le déni de la mort et celui de notre condition terrestre, culmine aujourd’hui dans le projet transhumaniste et son rêve d’immortalité. Pourtant la mort est l’horizon indépassable du vivant. C’est seulement à l’aune de la prise en compte réelle de cette condition que nous pourrons partager peu à peu un autre récit fondé sur notre co-appartenance à la Terre avec tous les autres existants plutôt que sur leur exclusion et leur domination.
Cet ouvrage expose les formes majeurs du déni de la mort dans l’histoire du monde occidentale et propose une approche écologique de ces grands processus de civilisation.
Et si vous voulez en discuter avec Pierre Madelin, rdv à 20h à la librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, métro Rue des boulets ou Nation
à 20h aussi, la Compagnie l’Art de Perdre propose une représentation de son spectacle « Nous ne nous sommes jamais senties aussi vivantes »
A Gaziantep, base humanitaire pour les opérations en Syrie, Rawane, syrienne et Lisa, jeune française, se rencontrent. Leur vie quotidienne est peuplée de leurs collègues décalés et hauts en couleurs, des récits d’activistes syrien.nes et par des bailleurs de fond aux ambitions green and gender power pour une Syrie en guerre.
Les différences et synergies de Rawane et Lisa les mènent à nouer une amitié forte et un dialogue intime féminin et féministe. Ce dialogue se cristallise autour d’un centre de femmes autogéré dans la campagne d’Idlib en Syrie qu’elles décident de soutenir en prenant de nombreux risques. Alors que les événements politiques se précipitent, le coeur de Gaziantep accélère sa course et le soutien de Rawane et Lisa les mènent à tester les limites de leur engagement.
Et si vous voulez découvrir ce spectacle proposé par la Cie L’Art de Perdre, rdv ce soir à 20h, mais aussi demai et après-demain, au théâtre du centre Actisce Paris anim’ La Jonquière, c’est au 88 rue de la Jonquière, métro Porte de
Clichy
MUSIQUE : Gang Of Witches - Patriarchy Is Burning