Agenda FPP 21 septembre
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Avec Youth For Climate pour parler de la marche organisée dimanche à l’occasion de la date mondiale du mouvement Friday for Future, dans le but de lutter contre le système capitaliste et en particulier la publicité.
RDV Dimanche à 14h Place du Panthéon
RDV MILITANTS
Aujourd’hui, l’intersyndicale CGT-FO-FSU-SNES-Sud lance un appel à la grève nationale pour protester contre la répression dans l’éducation nationale et pour soutenir Kai Terrrada
Soutien à Kai Terada : stop à la répression dans l’Éducation, stop à la discrimination syndicale contre SUD éducation !
Communiqué de SUD éducation rédigé le vendredi 9 septembre 2022.
SUD éducation a appris avec stupéfaction et colère l’entreprise de répression anti-syndicale dont est victime notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92.
Dimanche 4 septembre, soit quelques jours après la rentrée des classes, Kai Terreta, militant Sud-Education, prenait connaissance de la décision de suspension de 4 mois notifiée par le rectorat sans motif. Le 8 septembre, il était convoqué au rectorat de Versailles, qui lui a indiqué qu’il n’y avait pas lieu de convoquer une commission disciplinaire, mais qu’une procédure de “mutation dans l’intérêt du service” serait lancée sous 10 à 15 jours. Le dossier administratif est vide. Le rectorat avance comme motif de vouloir “ramener la sérénité dans l’établissement”, ce qui est jugé comme totalement irrecevable par les collègues de Kai, représenté·es en nombre à l’occasion de la convocation. Pour SUD, il est clair qu’il s’agit de répression anti-syndicale : Kai est en effet un militant très actif du syndicat, mais aussi un animateur du collectif Touche pas à ma ZEP, et un militant associatif dans le cadre de RESF.
La volonté du ministère de s’attaquer particulièrement à SUD éducation ne fait guère de doute. Leurs équipes et militant·es, à travers l’ensemble du territoire, sont en effet en première ligne des mobilisations sociales depuis de nombreuses années. Blanquer s’était déjà exprimé à plusieurs reprises pour dénoncer SUD éducation, notamment pour son engagement antiraciste et antisexiste. Dans une grande majorité des affaires emblématiques de répression anti-syndicale ces dernières années, ce sont des militant·es de SUD éducation qui sont visé·es, au moins en partie : au collège République de Bobigny (93), au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93).
Pour SUD, la répression dont est victime Kai Terrada est l’affaire de trop. Aussi, le syndicat, soutenu par la CGT-FO-FSU-SNES, lance un appel à la mobilisation nationale pour protester contre la repression dans l’éducation nationale
et pour soutenir Kai Terrada, un rassemblement est organisé à 15h devant le ministère de l’éducation nationale, c’est au 110 rue de Grenelle, métro Solférino
et à 18h : Touche pas ma Zep organise une AG EDUCATION ÎLE-DE-FRANCE 1ER-2ND DEGRÉS (lieu à confirmer)
aujourd’hui et demain, il y a aura le procès en appel contre Valeurs actuelles, pour « injure publique à caractère raciste » après une « politique fiction » dépeignant la députée de la France insoumise Danièle Obono en esclave
Le 27 août 2020, le magazine intitulé « Obono l’Africaine » suivi de la phrase : « Où la députée insoumise expérimente la responsabilité des Africains dans les horreurs de l’esclavage » lui a consacré sept pages (p.39 à 46).
La violence de ce texte, a soulevé l’indignation générale et Danielle Obono a décidé de porter plainte contre Valeurs Actuelles.
En première instance le procès a eu lieu le 23 juin 2021 et Le 29 septembre 2021 le tribunal de Paris avait condamné Valeurs actuelles à verser 5 000 euros de dommages et intérêts à la parlementaire et 2 000 euros au titre des frais de justice.
Le directeur de la publication du magazine, Erik Monjalous, le directeur de la rédaction, Geoffroy Lejeune, et l’auteur de l’article, Laurent Jullien, qui étaient renvoyés devant le tribunal, ont été condamnés à une amende de 1 500 euros chacun. Ils devaient aussi verser 1 euro de dommages et intérêts et 1 000 euros de frais de justice à chacune des associations qui s’étaient portées partie civile, à savoir notamment : la Ligue des droits de l’homme, le Mouvement contre le racisme et l’amitié entre les peuples et Mémoires et Partages.
Mais Valeurs actuelles a fait appel, et c’est aujourd’hui et demain qu’aura lieu ce nouveau procès en appel à la cour d’appel de Paris.
Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-rochechouart
jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre
Cette année, le mercredi aussi, le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Édouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France
Tous les jours sauf le jeudi de 17h30 à 20h, l’association la Chorba distribue des repas chauds gratuits
Et si vous voulez en bénéficier, rdv tous les jours (sauf le jeudi) de 17h30 à 20h, au 7 avenue de la Porte de la Villette, 75019 Paris.
À 18h30, le collectif contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire organise sa Réunion hebdomadaire
Ce collectif francilien constitué contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire, s’est créé à la fin de l’année 2021 à la suite d’une réunion publique sur le sujet du passeport sanitaire. Ce dernier, et sa suite le passeport vaccinal, ont été les instruments d’une politique liberticide, inégalitaire, sécuritaire et autoritaire, ayant eu pour effet l’application d’un contrôle social renforcé sur la population.
Le collectif s’intéresse d’une part, à l’accroissement du numérique dans notre société et dans nos vies, dont la généralisation se fait à marche forcée, et dont l’utilisation accompagne la politique de destruction des services publics. D’autre part, il s’intéresse aux questions de santé, constatant avec rage sinon avec amertume, la destruction du soin et la destruction de notre système de santé publique. C’est en ce sens que le collectif lutte pour la réintégration des personnes suspendues sans salaire ni allocation chômage pendant l’état d’urgence sanitaire.
Pour cette nouvelle année de lutte, le collectif prépare une réunion publique à venir mêlant usagers et soignants, organisations syndicales et associations de patients, dont le but serait de contribuer à l’organisation d’une mobilisation unitaire massive à même de porter porter un coup d’arrêt à la destruction planifiée du tissu hospitalier, elle-même liée à celle de la sécurité sociale.
Et pour préparer cette réunion, une réunion est organisée ce soir, à partir de 18h30 dans la salle Jean Jaurès, de la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’Eau, métro république
À 19h, au CICP il y aura une Assemblée publique de rentrée contre les CRA
L’été a été chaud dans les Centres de Rétention Administrative (CRA) d’Île-de-France. À Vincennes la situation est toujours aussi pourrie et les parloirs sont de plus en plus compliqués, les nouvelles méthodes développées pendant le confinement sont toujours utilisées, ce qui augmente encore plus l’isolement des personnes enfermées. Au Mesnil-Amelot les prisonniers se sont révoltés à plusieurs reprises en montant sur les toits et en s’opposant aux flics. Dans le bâtiment des femmes une grève de la faim a eu lieu à la fin du mois d’août. Par la répression, l’État tente d’enrayer ces révoltes que ce soit en envoyant les plus récalcitrant-es dans d’autres CRA ou à travers des condamnations à de la prison ferme.
À l’extérieur, l’assemblée contre les CRA apporte son soutien à travers le contact direct avec les personnes enfermées, mais aussi par des parloirs sauvages, des feux d’artifices et des manifestations.
Et pour faire le bilan de cet été et dessiner ensemble de nouvelles perspectives de lutte, notamment contre les violences médicales à l’intérieur des CRA qui sont de plus en plus criantes, ou contre la construction d’un nouveau CRA au Mesnil-Amelot, une assemblée publique est donc organisée ce soir à 19h au CICP, 21ter rue Voltaire, métro Rue des boulets ou Nation
à 19h30, les groupes locaux Paris 14-6 et Paris Sud de l’Association France Palestine Solidarité organisent une Rencontre dans le cadre de la tournée nationale "Contre l’apartheid israélien, la résistance populaire palestinienne" avec deux figures de la résistance palestinienne : Munther Amira ( des assoc Beita et Masafer Yata) et Amal Khader (Beita)
Et si vous voulez discuter avec eux de la résistance palestinienne, rdv à 19h30 à la Maison des Associations du XIVe, 22 Rue Deparcieux, métro Mouton-Duvernet
enfin, demain : Les organisations syndicales médicales et paramédicales Amuf (association des médecins urgentistes), CGT, CFE-CGC ainsi que le collectif inter-urgences appellent à une journée de mobilisation nationale dans les établissements du sanitaire, du médico-social et du social, publics et privés.
Les secteurs de la santé, de la protection de l’enfance, du handicap et du grand âge connaissent une situation sans précédent totalement mortifère pour les usager.ère.s et les salarié.e.s. Les fermetures de services d’urgences partout en France induites par les fermetures de lits hospitaliers ne sont que les conséquences de politiques publiques libérales subies depuis des décennies.
Et aujourd’hui, c’est l’ensemble du système de santé, d’action sociale et du médico-social qui est en train de s’effondrer.
Les salarié.e.s n’en peuvent plus de ne pouvoir exercer correctement leur travail par manque de moyens. Les patient.e.s souffrent de la non prise en compte de leurs besoins fondamentaux : être en bonne santé et vivre dignement.
C’est pourquoi, un appel à la mobilisation nationale est lancé pour demain ; et dans cette perspective, plusieurs rassemblements sont prévus à Paris demain :
à 12h, le Collectif "Douze en lutte" qui réunit notamment des militant.e.s d’ATTAC - CNNR - LDH - CGT Paris 12e - La Commune Libre d’Aligre – ou encore Convergences Services Publics , appelle à un rassemblement avec les soignants devant l’hôpital Saint-Antoine
et à 13h, un rassemblement unitaire est organisé sur la Place de l’Hôtel de Ville
RDV CULTURELS
et cet appel à souscription d’abord lancé par l’1consolable, animateur de l’émission Rap au Logis sur FPP, il lance une souscription pour financer son prochain album intitulé : Féral
Le terme féral, conceptualisé notamment par Baptiste Morizot, désigne un animal anciennement domestique retourné à la vie sauvage, comme l’est par exemple Bagheera, panthère anciennement exploitée dans un cirque et qui s’est échappée, dans Le Livre De La Jungle.
Féral, c’est aussi le second volet d’un diptyque qui s’est ouvert il y a deux ans avec Sauvage. Au loup répond la panthère, au blanc le noir, et plutôt que de l’état sauvage retrouvé, il est ici question du processus qui y conduit : celui qui permet à un animal humain ou non-humain de s’arracher à son asservissement et de reprendre sa liberté.
D’un point de vue musical, Féral puise le gros de son inspiration dans la soul des 70’s, mais aussi dans le jazz de la même époque ou encore le rock psychédélique.
Féral paraîtra en novembre 2022 et prendra la forme d’un double album avec pas moins de 25 titres : un DIGIPACK avec 2 CD et 2 livrets de 20 pages chacun, avec l’intégralité des paroles à l’intérieur
Et si vous voulez soutenir l’1consolable pour son prochain album, rdv sur : https://fr.ulule.com/feral-l-1consolable-/?fbclid=IwAR2OQQGkdG6JtHdexrchjZ6GiYx88h_RcpvhIYLgGzMpbBerawsHx4yYOTw
à partir de 18h ce soir, l’Association Aurore, Amis du Monde diplomatique et les Amarres organisent la 2ème édition du Festival “Regards Sur” avec un focus cette année sur l’Afrique de l’Ouest :
au programme, des rencontres, des projections et des concerts, et ce soir, pour l’ouverture du festival, il y aura la projection du Documentaire "Sénégal : pilleurs des mers", Réalisé par Feurat Alani et James de Caupenne-Keogh) : Le Sénégal se trouve au cœur de l’une des zones de pêche les plus riches du monde. Mais aujourd’hui, à cause de la surexploitation par les bateaux usines étrangers, qui n’hésitent plus à empiéter illégalement dans les zones dédiées aux pêcheurs artisanaux, les poissons se font plus rares au Sénégal et au-delà... En réaction, certains États africains, tel le Libéria, acceptent désormais de coopérer avec des organisations de défense de l’environnement comme Sea Shepherd. La côte ouest-africaine est devenue le théâtre d’une redoutable guerre pour la défense de ses ressources halieutiques et la protection de ses pêcheurs.
suivi par la projection du Documentaire "Guerre au Mali : coulisses d’un engrenage" - en présence du réalisateur Jean Crépu : Le Sahel concentre actuellement tous les problèmes les plus graves de la planète : dégradation accélérée des terroirs sur fond de croissance démographique record, insécurité maximale, États faillis, etc. Le bilan humain est effrayant : 4,3 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire dans la région, et le terrorisme y a fait plus de 4000 victimes en 2019.
« Guerre au Mali, coulisses d’un engrenage » retrace l’histoire d’un enchaînement explosif, de luttes indépendantistes touarègues, de narcotrafics, de corruption et de jihad, avec en toile de fond, la terre ocre et craquelée du désert mais aussi une société civile qui se réveille et tente de faire bouger les lignes.
Et si vous voulez voir ou revoir ces documentaires et en discuter avec leurs réalisateurs, rdv à partir de 18h aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare ; et pour retrouver le programme complet du festival regard sur l’Afrique de l’Ouest, rdv sur : https://www.facebook.com/events/1687430374955775/?acontext=%7B%22event_action_history%22%3A[%7B%22extra_data%22%3A%22%22%2C%22mechanism%22%3A%22left_rail%22%2C%22surface%22%3A%22bookmark%22%7D%2C%7B%22extra_data%22%3A%22%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_tab_event%22%2C%22surface%22%3A%22bookmark_calendar%22%7D%2C%7B%22extra_data%22%3A%22%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_interested_events_unit%22%2C%22surface%22%3A%22bookmark_calendar%22%7D]%2C%22ref_notif_type%22%3Anull%7D
De 18h à 22h30, c’est l’atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire organisé l’association AERI.
Ce lieu auto-géré Social, Culturel et Solidaire propose de mettre en mots vos slogans et vos revendications pour lutter contre le trop plein de publicité dans l’espace public et prôner nos libertés contre la technopolice et l’hypersurveillance
On y mange aussi en mode auberge espagnole et c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux
à partir de 18h30, La Mutinerie, ce lieu queerlesbienféministe autogestionnaire qui fête ses 10 ans, propose une projection-débat autour du film “The Last Lesbian Bars” de Drew Denny, suivie d’une discussion intergénérationelle sur l’histoire et la spécificité des bars lesbienset si vous voulez déouvrir ce documentaire et en discuter avec :
Nicole Miquel, patronne du Scandalo, des Scandaleuses et du Boobsbourg, hauts lieux de la nuit lesbienne parisienne des années 90-2000
Anna dite La Chocha, réalisatrice cubaine-américaine à l’initiative des soirées « Ladies room » il y a 25 ans.
et Christine Gunn, des Flaming Pussy, ex-physio du légendaire Pulp et organisatrice des soirées Dans mon garage au Pulp toujours.
Rdv à 18h30 à la Mutinerie, 176 rue saint-Martin, métro rambuteau
à 19h, l’association Au Tour du canal de l’Ourcq, l’assoc les couleurs du pont de Flandre et le TLM organisent une conférence publqiue autour d’Isabelle Balandre qui parlera de la Villette hier et aujourd’hui
et si vous voulez en savoir plus sur l’histoire du quartier de la Villette, rdv à 19h au TLM, 175 avenue de flandre, métro Corentin Cariou
de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, reprend ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle
Par ailleurs, pour participer à l’animation de cet atelier, le BAAM recherche des comédien.nes bénévoles ; et si ça vous intéresse vous pouvez les contacter par mail à : mathilde.mermin31@gmail.com
à 19h, la Librairie petite Egypte organise une rencontre avec Jean-Christophe Bailly autour de son livre Paris quand même, paru aux éditions La fabrique
Qu’est devenue, que devient l’ex « capitale du XIXème siècle » que Walter Benjamin sut reconnaître dans Paris ? N’est-elle plus qu’une ville-musée, doublée d’une ville de pouvoir d’où le peuple est exclu et où les traces de ce qu’elle fut disparaissent ou sont marchandées ? Il y a de ça, hélas, et malgré de nombreuses résistances très inégalement réparties entre les quartiers, la cote d’alerte est souvent dépassée : dans des zones entières la ville ne se reconnaît plus. A l’âge des destructions systématiques a succédé une autre forme d’intervention, plus subtile mais tout aussi efficace, qui consiste à modifier la texture et les contenus de pans entiers de l’être urbain.
Au centre presque exact de Paris se trouvait un magasin, La Samaritaine, dont le slogan était qu’on pouvait tout y trouver. Or aujourd’hui ce magasin n’a pas été détruit mais il est transformé en un énorme cartel de marques de luxe doublé d’un hôtel où les chambres les moins chères sont à 1150 euros la nuit. Ce n’est là que l’exemple le plus criant d’une liquidation scandaleuse au terme de laquelle ne resteraient plus de Paris que des souvenirs littéraires. Or la force de cette ville a toujours été de savoir conserver en son sein, fut-ce de façon secrète, non seulement les traces de ce qu’elle a traversé, mais aussi les signes de ce qu’elle a suscité comme espérance.
Conçu comme une promenade, ce livre se propose de donner un état des lieux, en mêlant à la protestation contre les opérations immobilières du capitalisme le plus éhonté l’évocation de glissades heureusement encore possibles, mais menacées.
Et si vous voulez en discuter avec Jean-Christophe Bailly, rdv à 19h à la librairie petite Égypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro sentier
depuis le 22 août dernier, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables car le propriétaire veut y construire un immeuble de bureaux de 7 étages.
Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Malgré l’appel qui a été déposé, le squat est expulsable, depuis le 22 aout dernier et jusqu’à l’audience. Et pour les soutenir, le collectif Saccage 2024 y poursuit ce soir son cycle de projections Anti-JO, avec la projection du film Les Jeux Olympiques de Sanggye-dong (Corée – 1988)/En préparation des Jeux olympiques d’été de 1988, le gouvernement coréen a expulsé cent soixante familles dans la rue. Il a démoli leurs maisons dans les bidonvilles de Sanggyedong à Séoul et a fait construire des appartements de luxe à sa place. Dongwon Kim a vécu avec les familles expulsées pendant trois ans et a filmé leur combat contre les autorités de l’État. Le film alarmant révèle le visage détourné d’un événement sportif détourné à des fins idéologiques. Il a inauguré une nouvelle ère de documentaires sociaux coréens, révélant le visage détourné de la Corée du Sud perçue comme une terre de richesse, de bonheur et de croissance économique fabuleuses.
et si vous voulez voir ce documentaire et soutenir le Malaqueen, rdv donc à 19h c’est au 70 rue de Galliéni, à Malakoff, métro Etienne Dolet
à 19h30, le Monte-en-l’Air organise une Rencontre avec Raphaël Kempf & Laurent Bonelli à l’occasion de la parution du livre sur les Violences judiciaires, paru aux éditions la découverte
Des quartiers populaires à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en passant par les Gilets jaunes, la question des violences policières est désormais centrale dans la société française.
Or, si les violences policières peuvent se systématiser, c’est qu’elles sont sous-tendues par d’autres abus, moins spectaculaires et plus raffinés, qu’il faut bien nommer pour ce qu’ils sont : des « violences judiciaires ». L’interpellation, la garde à vue, le jugement, l’emprisonnement et ses mesures alternatives : c’est à chaque fois le pouvoir judiciaire qui valide ou actionne les agissements de la police.
Dans un état d’urgence permanent, on assiste à une surenchère des arrestations, verbalisations et condamnations, qui brisent les trajectoires de vie de plus en plus nombreuses.
L’irresponsabilité croissante du parquet et des magistrats, qui ne rendent de comptes à rien ni personne, accélère une logique de classe inhérente aux tribunaux. L’industrialisation des procédures, notamment via le « Traitement en temps réel » et l’inflation des comparutions immédiates, aboutit à une banalisation de l’arbitraire.
Et si vous voulez en discuter avec Raphaël Kempf & Laurent Bonelli, rdv à 19h3à au Monte-en-l’Air, 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant
à 19h30 aussi, Le Relais Pantin et Canal historique organisent, à l’occasion des 60 ans de l’indépendance de l’Algérie, une rencontre avec l’historienne Malika Rahal, qui a publié cette année Algérie 1962. Une histoire populaire, (aux éditions La Découverte).
Au-delà de l’histoire de l’indépendance algérienne, Malika Rahal construit dans cet ouvrage, une histoire à échelle humaine, au plus près de celles et ceux qui ont traversé cette année charnière.
Et si vous voulez en discuter avec elle, rdv à 19h30 au relais Pantin, qui se trouve au 61 rue Victor Hugo, à Pantin, métro église de Pantin
à 19h30 tjr, Éditions Libertalia organisent une rencontre avec Rencontre avec Corinne Morel Darleux autour de son roman La Sauvagière, publié aux éditions Dalva
Elle se souvient comme dans un rêve de l’accident, du choc sur l’asphalte. Quand elle reprend connaissance, elle est loin des sollicitations constantes de la ville et de son agitation, à l’abri d’une maison forestière nichée au cœur des montagnes. À ses côtés, Jeanne, Stella et la forêt profonde. On parle peu ici. Mais tout semble bruisser, se mouvoir et palpiter d’une force étrange et magnétique. Ses deux compagnes et la nature alentour se confondent parfois, comme pour mieux l’initier à une autre manière d’être, instinctive et animale. S’en aller, enfin…
La Sauvagière est une fable onirique qui nous invite à repenser le lien qui nous unit au monde, loin des constructions et des contingences modernes. Page après page, dans ce premier roman, Corinne Morel Darleux nous plonge dans un univers puissamment poétique où les sens deviennent maîtres et où notre humanité se métamorphose au contact du bois humide et sous les caresses du vent.
Et si vous voulez discuter avec elle de ce roman, rdv aux éditions libertalia, 12 rue Marcelin Berthelot, à Montreuil
À partir d’aujourd’hui, s’ouvre la 12ème édition du Festival du Film Merveilleux et Imaginaire, un Festival international de courts-métrages fondé en 2010 et qui se concentre cette année sur les thèmes de la magie et de la fantaisie
et pour l’uverture du festival, il y aura ce soir la projection du court-métrage d’animation : Airfort Sorcery Academy, réalisé par ZHANG, YI-ZHEN
et si vous voulez le voir, rdv à 20h au Christine Cinéma Club, 4 rue Christine, métro Saint-Michel
et pour retrouver toute la programmation du festival, rdv sur le site : https://festival-film-merveilleux.com/francais-2/