Agenda FPP 13 septembre

mardi 13 septembre 2022
par  Julie

Avec Hervé Kempf, rédacteur en chef de Reporterre, le quotidien de l’écologie, pour parler de la rencontre avec les journalistes Fabien Benoit et Nicolas Celnik, pour le lancement de : « Techno-luttes. Une enquête sur ceux qui résistent à la technologie. », paru dans la collection Reporterre-Seuil
Rdv à à 20h au CICP, 21ter Rue Voltaire, Métro Rue des boulets ou Nation

RDV MILITANTS

et on commence avec cette pétition lancée par La coordination nationale tunisienne pour la libération du journaliste Ghassen Ben Khlifa pour exiger sa libération
en effet, le 6 septembre dernier, Ghassen Ben Khlifa, journaliste et coordonnateur de la campagne nationale de soutien aux luttes sociales ’Isned’ en Tunisie, a été arrêté en Tunisie, par douze agents de police en civile de la brigade de lutte contre la criminalité pour des motifs encore méconnus.
Les policiers ont effectué une descente dans son domicile et ont procédé à la saisie de tous les ordinateurs qui se trouvaient sur place. Ils ont ensuite conduit une fouille sur place. Quelques heures après son arrestation, le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’il a été transféré au pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme et placé en garde à vue pour cinq jours, susceptible de prolongation.
C’est pourquoi : La coordination nationale tunisienne pour la libération du journaliste Ghassen Ben Khlifa dénnonce les pratiques abusives et mandats d’arrêt du pouvoir tunisien contre des citoyens, des journalistes et des militants sans qu’il y ait d’éléments sérieux menaçants la sécurité publique ; et elle appelle toutes les organisations de défense des droits humains et de la liberté de la presse à rejoindre l’ élan de solidarité internationale envers Ghassen Ben Khlifa et si vous voulez signer la pétition de soutien, rdv sur : The duty of solidarity - an international petition to demand the release of the Tunisian journalist-activist : Ghassen Ben Khelifa

On en a parlé hier dans l’agenda avec Djaffar secrétaire général de la CGT TUI France, depuis 8h ce matin, 8 militant.e.s sont convoqués au commissariat du 17ème pour "injure public et diffamation contre un fonctionnaire".
En effet, ce matin 8 militant.e.s de la CGT TUI France, la filière française de la multinationale de tourisme et de voyage allemande, sont convoqués par la Brigade de la Répression de la délinquance contre la personne.
En janvier dernier, le syndicat avait organisé un rassemblement à Nanterre, devant l’administration du travail, pour protester contre l’homologation du plan de sauvegarde de l’emploi, un plan qui prévoyait la suppression de 500 à 900 emplois ; et à cette occasion, 8 syndiqués ont été accusés de « faits de diffamation et injure publique envers fonctionnaire »
Un rassemblement est donc organisé en ce moment, pour les soutenir et si vous voulez les retrouver, rdv en ce moment au 4 BVD Berthier (FACE AU B&B HOTEL), Métro porte de Clichy

depuis 10h ce matin, Sud éducation 92 organise un Rassemblement de soutien à Kai Terada, enseignant au lycée Joliot-Curie de Nanterre, et militant de SUD éduc. Alors qu’il est convoqué par la Direction des Services Départementaux de l’Éducation, pour une suspension sans motif ; et à 18h30, il y aura une AG de soutien à Kai Terada, à la Bourse du travail de Paris, salle Louise Michel.
Trois jours après la rentrée des classes, un enseignant de mathématiques du lycée Joliot-Curie de Nanterre, M. Kai Terada, a pris connaissance d’un arrêté de suspension de fonctions le concernant pour 4 mois. Aucun motif ne lui a été communiqué pour justifier cette décision. Même la direction du lycée n’en était pas informée.
Kai Terada est un militant SUD Education, co-secrétaire départemental du syndicat dans les Hauts-de-Seine. Travaillant au lycée Joliot-Curie depuis 2007, il a participé et animé de très nombreuses luttes, locales et nationales. Il a notamment été une des figures de proue du mouvement « Touche pas ma ZEP » pour la défense de l’éducation prioritaire dans les lycées. Au quotidien, il est inlassablement engagé pour l’amélioration des conditions de vie des personnels et des élèves. Il est, en particulier, un membre actif du Réseau Education Sans Frontières qui défend les droits des mineur•es non accompagné•es et des jeunes sans papiers.
L’annonce de la suspension de Kai Terada, sans qu’aucun motif ne lui soit communiqué, a profondément choqué les personnels du lycée Joliot-Curie. De nombreux•ses enseignant•es ont décidé de se mettre en grève lundi dernier pour protester contre cette mesure d’une rare violence envers un agent de l’Education Nationale, qui ressemble fort à de la répression syndicale. Et qui est d’autant plus inacceptable dans le contexte actuel de désaffection du métier d’enseignant•e. Cela ne peut qu’alimenter le fort sentiment de défiance envers l’institution au sein de l’Education Nationale, qui se manifeste notamment par un nombre important de démissions.
C’est pourquoi, pour le soutenir au moment de son audience devant la DSDEN, Sud Educ 92 organise ce rassemblement, et si vous voulez les rejoindre, rdv en ce moment devant la Direction des Services Départementaux de l’Éducation de Nanterre, au 167-177 Avenue Frédéric et Irène Joliot Curie et à 18h30, il y aura une AG de soutien à Kai Terada, à la Bourse du travail de Paris, salle Louise Michel.
Par ailleurs, Les personnels du lycée exigent que Kai Terada soit rétabli dans ses fonctions et que le motif de la suspension lui soit communiqué, et pour cela iels ont donc lancé une pétition : https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-r%C3%A9pression-contre-kai-terada?utm_content=cl_sharecopy_34350142_fr-FR%3A6&recruiter=273430011&recruited_by_id=292b6e80-de11-11e4-9170-c7d032faa311&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=psf_combo_share_initial&utm_term=psf_combo_share_initial
par ailleurs, L’intersyndicale CGT éduc’action, SNES-FSU, SNFOLC-FO, SUD éducation 92 " a déposé des préavis de grève qui couvrent l’ensemble des personnels d’Ile-de-France, du 1er comme du 2nd degré, pour aujourd’hui et le 21 septembre prochain : une journée nationale de grève contre la répression dans l’éducation avec un rassemblement devant le ministère de l’Education nationale est prévue !
enfin, le comité de soutien des 4 de Melle a publié un communiqué sur la répression dont est victime Kaï Terada et appelle à une campagne nationale de mobilisations : https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-r%C3%A9pression-contre-kai-terada
contribuez à la caisse de solidarité financière pour aider ses collègues du lycée Joliot-Curie de Nanterre (92) en grève reconductible depuis le 5 septembre à tenir : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/solidarite-avec-kai-terrada
prenez-vous en photo ou en selfie avec des pancartes pour témoigner de votre solidarité, individuellement ou collectivement, puis envoyez ces photos sur l’adresse mail suivante : soutienakai@gmail.com, et postez-les aussi si vous le souhaitez sur les réseaux sociaux (avec les hashtags #SoutienAKaiTerada et #SoisProfEtTaisToi).
Vous pouvez imprimer puis vous prendre en photo avec les 2 pancartes que vous trouverez en PJ en .pdf ou ici en .jpg : pancarte 1, pancarte 2
envoyez un courrier de soutien des élus au CA ou des personnels mobilisés de votre collège, lycée ou école par la voie hiérarchique au ministre. Vous pouvez aussi adopter ce texte comme une motion en assemblée générale, en heure d’information syndicale ou en conseil d’école.
Merci de nous transférer pour recensement votre courrier ou motion de soutien à l’adresse mail suivante : soutienakai@gmail.com.

depuis 11h ce matin, le DAL - Droit Au Logement organise un rassemblement devant le ministère du logement pour exiger un rdv avec le nouveau ministre, Monsieur Klein
et le rdv est donné devant le ministère du logement, au 246 Boulevard Saint-Germain, métro Solférino

plus de 100 jours après son installation, le campement monté à bastille par l’association Utopia 56 Paris et Ile-de-France pour soutenir les jeunes mineurs isolés tient toujours !
Depuis le 28 mai en effet, l’association Utopia 56 a installé des tentes sur la place de la Bastille avec une soixantaine de mineurs isolés étrangers pour visibiliser la réalité que vivent ces jeunes au quotidien
Chaque nuit et depuis des années, des centaines de jeunes venus du Mali, du Bangladesh, de Côte d’Ivoire, d’Afghanistan et d’ailleurs et arrivés en France sans leurs parents, dorment à la rue faute d’hébergement. Pour eux, l’État fait le choix de ne pas reconnaître leur minorité. Après plus de 100 jours d’occupation, seuls 8 jeunes sur les 60 ont été reconnus comme mineurs, reconnaissance qui leur ouvre le droit au logement et à la scolarisation, d’après la convention internationale des droits de l’enfant.
et si vous voulez aller soutenir les jeunes mineurs étrangers isolés avec l’assoc Utopia 56, rdv tous les jours, jour et nuit, sur la place de la Bastille

Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-Rochechouart

Pour continuer à mettre la pression sur la Poste et plus largement sur le gouvernement ; et pour soutenir la grève des travailleurs sans papiers de RSI, DPD et Chronopost, Solidaires et Sud PTT ont lancé une campagne pour l’été rythmée par plusieurs manifestations, et aujourd’hui encore une manifestation est prévue pour exiger leur régularisation
Depuis plus de 8 mois en effet, des travailleurs de l’agence d’intérim RSI de Gennevilliers (92), de la plateforme colis DPD du Coudray-Montceaux (91) et de l’agence Chronopost d’Alfortville (94), ces deux dernières entreprises étant des filiales de La Poste, sont en grève pour leur régularisation.
En durcissant toujours plus les conditions de régularisation, en multipliant les contrôles policiers, en maintenant des centaines de milliers de personnes en situation de précarité et de fragilité, l’État les livre, en toute conscience, à l’exploitation la plus brutale. Or ces travailleuses et ces travailleurs fuient, au péril de leur vie, la misère et les guerres qui sont le fruit d’un système néo-colonial dont l’État français est un des piliers. La politique ultra-répressive en matière de séjour des étranger·e·s en France a des conséquences sur les conditions de travail et de salaires.
L’enjeu de la lutte des travailleurs des trois piquets est donc très important !
• ll est important pour leur dignité, l’égalité des droits et pour que justice leur soit rendue.
• Il est important pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs sans-papiers dans le pays, dans un contexte où le poids grandissant de l’extrême-droite et son influence sur une large partie du spectre politique fragilisent encore plus leur situation.
• Il est important pour l’ensemble du monde du travail, car quand les droits des plus précarisé·e·s progressent, ce sont les conditions de toutes et tous qui s’améliorent.
À La Poste et ailleurs, la solidarité doit s’exprimer le plus massivement possible, par tous les moyens nécessaires (militants, financiers, politiques…).
C’est dans cette perspective que Solidaires et Sud PTT ont lancé une campagne de soutien cet été ...et aujourd’hui encore à 13h, les grévistes sans-papiers organisent une manifestation depuis la poste d’Évry Village (Place du général de Gaulle) vers la préfecture du 91
Pour les Chronopost : https://www.cotizup.com/sans-papiers-chrono-alfortvill, ou envoi de chèques à Solidaires 94 ou Sud Poste 94
(Maison des syndicats 11/13 rue des Archives 94010 Créteil Cedex)
Cagnotte en ligne pour les DPD : https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd
Pour les RSI : https://lydia-app.com/collect/48135-caisse-de-grave/fr)

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

De 15h à 17h, la Cité des sciences et de l’Industrie propose des cours d’initiation à l’informatique.
Ces cours s’adressent prioritairement aux réfugiés, demandeurs d’asile ou primo-arrivants. Ils leur permettent de s’initier à l’informatique dans un objectif d’insertion professionnelle. Concrètement, le cours permet d’apprendre à utiliser un ordinateur, les bases de la bureautique, une messagerie électronique, internet et les réseaux sociaux.
Rdv donc de 15h à 17h à la Cité des sciences au 30 Avenue Corentin Cariou dans le 19e, métro Corentin Cariou

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles
il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir

et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines reprend sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dediée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est maintenant à la librairie La Nouvelle Réserve, au 5 rue Maréchal Foch à Limay

Tous les jours sauf le jeudi de 17h30 à 20h, l’association la Chorba distribue des repas chauds gratuits
Et si vous voulez en bénéficier, rdv tous les jours (sauf le jeudi) de 17h30 à 20h, au 7 avenue de la Porte de la Villette, 75019 Paris.

A 18h, l’organisation Riposte Collective relance son rendez-vous hebdomadaire sur le site de l’université Saint-Denis.
L’occasion de rencontrer le collectif qui forme à l’action militante indépendamment des syndicats et des partis, et le rdv est donné à 18h. C’est dans le hall du bâtiment B2, arrêt St-Denis Université sur la 13.

à 18h30, les réunions hebdo de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF reprennent à la BDT de Paris.
Créée en 2016 lors du mouvement contre la loi Travail, la coordination vise à soutenir les manifestants avant leur potentielle interpellation jusqu’à leur sortie de prison. L’objectif est de combattre l’isolement de celles et ceux qui sont réprimés et judiciarisés. La coordination compte un Groupe Légal et d’un collectif d’avocat.e.s qui sont payé.e.s par une caisse de solidarité dont vous trouverez le lien sur le site de l’agenda : https://kutt.it/stoprep
et chaque semaine, la coordination propose des réunions pour objectif de renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs.
Et si vous voulez participer à celle d’aujourd’hui, rdv à 18h30 dans la salle ANDRÉ TOLLÉ (au rdc, après les escaliers du hall sur la droite), de la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Métro République.

à 19h, l’association Prenons la Une, qui milite pour une juste représentation des femmes dans les médias et l’égalité professionnelle chez les journalistes, et la Cité audacieuse organisent une Table-ronde sur le racisme dans les médias, dans le traitement de l’actualité comme au sein des rédactions.
Autour de la table, des journalistes et rédactrices en chef viendront faire part de leurs vécus et discuter des bonnes pratiques à mettre en place :
et si vous voulez en discuter avec : Haby Niakaté, rédactrice en chef à Brut ; Anna N’diaye, journaliste chroniqueuse chez Arte, Aabla Jounaïdi, journaliste à RFI ; Linh-Lan Dao, journaliste à France Télévisions et Latifa Oulkhouir, directrice du Bondy Blog.
Rdv donc à 19h à la Cité audacieuse, c’est au 9 rue Vaugirard, métro Convention

à 19h30, le Comité de défense et de démocratisation de l’école publique organise une réunion pour faire le point sur cette rentrée dans l’éducation nationale
La création d’un comité de défense et de démocratisation de l’école publique est une initiative qui a été lancée, fin juin. D’abord francilienne, la démarche est proposée pour être déclinée partout en France. Professionnelle mais aussi citoyenne, cette initiative prend modèle sur la réussite des grèves enseignantes américaines et sur les mobilisations des comités de défense des hôpitaux et maternité de proximité ou des collectifs de la convergence service publics.
L’idée est de faire vivre un lieu de réflexion et d’action, de fédération aussi d’initiatives multiples et déjà existantes de résistance et de lutte menées par des associations pro, syndicats, associations militantes comme ATTAC ou plus largement par des mouvements d’éducation populaire par des mouvements pédagogiques.Espace politique de réflexion et d’action les Comités de défense et de démocratisation de l’école publique s’adressent également aux militants politiques ainsi qu’à leurs organisations.
Et si vous voulez participer à la réunion de ce soir, le rdv est donné à 19h30 dans la grande salle Croizat de la Bourse du travail de Paris, dont l’entrée se faire par le 3 rue du château d’eau, métro république

Demain, la Cgt Cheminots Paris-Est lance un APPEL À LA GRÈVE ET AU RASSEMBLEMENT DES CHEMINOTS DE LA RÉGION DE PARIS-EST.
Et un RDV est donné pour un rassemblement, demain matin à 11h au 21 Rue d’Alsace, métro gare de l’est

RDV CULTURELS

de 14h à 16h30, Le Poulpe propose une permanence hebdo avec une Écrivaine Publique
Vous avez besoin d’aide pour remplir un dossier, rédiger un CV ou une lettre de motivation, écrire une lettre d’amour : Jessica, écrivaine publique, vous aide sur rendez-vous tous les mardis.
Et si vous voulez prendre rdv, il faut appeler le : 06 74 56 76 07 ; ou envoyer un mail à : moufida.sedkaoui@yahoo.fr
et la permanence sera donc ouverte de 14h à 16h30 au Poulpe, 4 bis rue d’Oran, métro Marcadet-Poisssonnier

à 18h30, le Centre arabe de recherche et d’études politiques, le CAREP paris, organise une conférence avec Boris JAMES et Laurent DISSARD sur la "Guerre de Syrie et dynamiques kurdes, 2011-2021".
Quelle est la place qu’ont occupé les Kurdes dans le conflit syrien ? Telle est la question à laquelle tente de répondre un collectif de chercheurs dans le 56e numéro de Cahier d’Histoire Immédiate. Si le sujet peut paraître largement abordé, voire surmédiatisé, les universitaires montrent ici qu’il reste beaucoup d’angles morts. Il s’agit en effet d’une thématique omniprésente mais souvent traitée à travers un prisme ethnique et macro-politique, ne permettant pas de saisir tous les éléments du débat.
Dans cette conférence l’historien Boris James et l’anthropologue Laurent Dissard, deux contributeurs à ce numéro, montreront qu’avec des approches multidisciplinaires et des pratiques ethnographiques, une autre lecture des événements devient possible ; et si vous voulez suivre cette conf, rdv à 18h30 dans les locaux du CAREP, au 12 rue Raymond Aron, métro Quai de la Gare

A partir de 18h30, la librairie EXC organise une rencontre pour le lancement du 9e numéro de la revue Incise
Éditée par le T2G, Incise est une revue culturelle, qui regroupe des articles de théoriciens, poètes et traducteurs. Dans ce numéro, il est question de Maria Einsmann devenue Joseph dans les années 20 et sujet d’un documentaire de Barbara Trottnow en 2021. Au programme aussi, un coup d’œil sur la Coordination des Intermittent.e.s et Précaires de Paris IDF et sur l’exil de Bertold Brecht. Un nouveau numéro donc pour interroger la culture à travers l’écriture, les institutions et les idéologies.
Et si vous voulez discuter de ce numéro de la revue Incise, rdv à 18h30 à la librairie EXC au passage Molière face à la Maison de la Poésie dans le 3e, arrêt Rambuteau.

à partir de ce soir, c’est la 27e saison des rencontres interculturelles "Place à la rue !" : avec au programme des conférences, des débats, des concerts, expo, balades urbaines, des projections etc...proposées par de nombreuses associations parmi lesquelles : Amnesty International Groupe Paris-Lafayette • Fédération des associations pour l’intégration des migrants asiatiques • L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie • Association Culturelle Franco-Bangladeshi • Association d’assistance scolaire linguistique et culturelle • ou encore ATTAC Paris-Centre
La rue. Certains voudraient qu’on ne s’y arrête pas, qu’elle ne serve qu’à ça : circuler. À la fois effrayante, accueillante, hostile, populaire, cloisonnée, parfois révolutionnaire, lieu de répression, d’isolement, d’obstacles, d’anonymat, de reconnaissance, de fête, on s’y fait tout petit et on prend toute la place. Et si la rue était le lieu de l’invention collective ? Et si dans la rue on s’exprimait, on échangeait, on découvrait, on exposait, on chantait, on dansait ?
C’est l’esprit de ces rencontres interculturelles intitulées "Prenons la rue !", et pour l’ouverture de ces 27ème rencontres, l’Association culturelle et sportive de l’hôpital Saint-Louis organise ce soir un concert de musique antillaise ; et si vous voulez y assister, c’est à partir de 19h à la Salle des fêtes de la Mairie du 10e, dont l’entrée se fait par le 72 Rue du Faubourg Saint-Martin, métro Château d’eau
et si vous voulez retrouver le Programme complet de la 27e saison interculturelle du 10e, rdv sur : https://ensemble10.fr/.../02/27e-saison-2022-place-a-la-rue/

à 19h aussi, la librairie Les Guetteurs de vent organise une rencontre avec Erwan Desbois pour le lancement de « Hideo Kojima, aux frontières du jeu » paru aux éditions Playlist Society
Figure majeure du jeu vidéo depuis bientôt quarante ans, Hideo Kojima a dès sa première création, Metal Gear, initié un genre entier, le jeu d’infiltration, qu’il réinventera sans cesse dans les épisodes suivants, les Metal Gear Solid. Sorti avant la crise du COVID-19, son dernier jeu, Death Stranding ne ressemble à rien de connu, tout en résonnant pleinement avec notre présent : le joueur y incarne un livreur bravant un environnement devenu toxique, afin d’apporter leurs colis à des humains terrés dans des bunkers connectés.
Alimentées par sa culture filmique et littéraire, les œuvres de Hideo Kojima ébranlent le joueur, le poussent à s’investir émotionnellement et mentalement. Hideo Kojima, aux frontières du jeu est une plongée dans un univers adulte et complexe, aux procédés à la fois spectaculaires et expérimentaux, qui questionnent notre place face au jeu et notre positionnement social, tout en brisant les barrières entre mondes réel et virtuel, cinéma et jeu vidéo, rire et tragédie.
Et si vous voulez en discuter avec Erwan Desbois, rdv à 19h à la librairie Les Guetteurs de Vent, c’est au 108 AV. PARMENTIER, métro Voltaire

à 19h30, Le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Nastassja Martin , autour de son livre : À l’est des rêves / La Découverte
Après avoir travaillé en Alaska avec le peuple Gwich’in, Nastassja Martin a franchi le détroit de Béring pour entamer une recherche comparative au Kamtchatka. Pendant l’époque soviétique, les Even, peuple nomade d’éleveurs de rennes, ont été sédentarisés dans des fermes collectives. Après la chute du régime, beaucoup ont continué d’être les bergers des rennes qui ne leur appartenaient plus, les troupeaux étant aux mains d’entreprises privées. Depuis l’ouverture de la région en 1991, les anciens kolkhozes du Kamtchatka se transforment en plateformes touristiques.
En 1989, juste avant la chute de l’Union soviétique, une famille aurait décidé de repartir en forêt, recréer un mode de vie autonome fondé sur la chasse, la pêche et la cueillette. Était-ce une légende ? Comment un petit collectif violenté, spolié, asservi par les colons avant d’être oublié de la grande histoire s’est-il saisi de la crise systémique pour regagner son autonomie ? Comment a-t-il fait pour renouer les fils ténus du dialogue quotidien qui le liait aux animaux et éléments, sans le secours des chamanes éliminés par le processus colonial ? Quelles manières de vivre les Even d’Icha ont-ils réinventées, pour continuer d’exister dans un monde rapidement transformé sous les coups de boutoir de l’extractivisme et du changement climatique ?
Dans ce livre, où les rêves performatifs et les histoires mythiques répondent aux politiques d’assimilation comme au dérèglement des écosystèmes, l’autrice fait dialoguer histoire coloniale et cosmologies autochtones en restituant leurs puissances aux voix multiples qui confèrent au monde sa vitalité.
Et si vous voulez en discuter avec elle, rdv à 19h30 au Monte-en-l’Air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 20h, le ciné Luminor Hôtel de ville propose la projection en avant-première du film Une jeunesse en sursis, réalisé par Kateryna Gornostai
Pour son premier long métrage, la jeune réalisatrice ukrainienne livre une chronique lycéenne remarquable de sensibilité, un portrait de groupe dominé par les doutes et les interrogations d’où émerge Masha, jeune femme amoureuse et un peu perdue. La magnifique photographie d’Oleksandr Roshchyn enveloppe cette jeunesse d’une chaleur toute particulière, dernier feu d’une enfance à qui il faut définitivement tourner le dos, et première brûlure de l’âge adulte.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première, rdv à 20h au ciné Luminor, Hotel de ville, métro Hotel de ville

à 20h30, le Festival du Cinéma Aborigène Australien à Paris et l’Espace Saint-Michel proposent ue projection spéciale du film MY NAME IS GULPILIL de Molly Reynolds, suivie d’un discussion avec Greta Morton Elangué : cinéaste et historienne australienne, fondatrice du Festival du Cinéma Aborigène Australien à Paris.
Arraché au bush australien alors qu’il n’était qu’un jeune garçon, David Gulpilil va devenir la première icône aborigène sur grand écran. Partagé entre les traditions de son peuple et les excès hollywoodiens, l’acteur et danseur aux multiples talents nous raconte le voyage extraordinaire qu’a été sa vie.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Greta Morton Elangué, rdv à 20h30 au Cinéma l’Espace Saint-Michel, 7 Pl. Saint-Michel, métro st-Michel

à 20h30 aussi, le Cin’Hoche et et l’assoc Cinemas Gncr- cinéma de la recherche proposent la projection en avant-première du film PAMFIR, réalisé par Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk
Dans une région rurale aux confins de l’Ukraine, Pamfir, véritable force de la nature, retrouve femme et enfant après de longs mois d’absence. Lorsque son fils se trouve mêlé à un incendie criminel, Pamfir se voit contraint de réparer le préjudice. Mais devant les sommes en jeu, il n’a d’autre choix que de renouer avec son passé trouble. Au risque de tout perdre.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première, rdv à 20h30 au Cin’Hoche qui se trouve, 6 rue Hoche à Bagnolet


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