Agenda FPP 5 septembre

lundi 5 septembre 2022
par  Julie

RDV MILITANTS

avec Samia de l’association interculturelle IEPT pour parler de la brocante solidaire organisée le 10 septembre prochain
RDV le 10 septembre, boulevard Serrurier, pour la brocante

Après un premier round jeudi dernier, jour de rentrée scolaire, les syndicats CGT, FO et UNSA appellent l’ensemble des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles, ou ATSEM, à se mettre en grève aujourd’hui encore !
Le gouvernement semble en effet avoir oublié l’investissement des ATSEM durant toute la crise sanitaire et ne pas savoir combien leurs missions ont évoluées depuis l’existence de leur cadre d’emploi, particulièrement depuis 2019 avec la présence des enfants de trois ans à l’école.
Les ATSEM n’ont pas toustes bénéficié de la prime COVID et leur cadre d’emploi de la filière médico-sociale a été exclu du Ségur de la santé. Les ATSEM ne se sentent pas non plus reconnus au sein de la communauté éducative et La charte nationale des ATSEM, attendue par les agents, n’a toujours pas été finalisée. Les ATSEM disposent d’un déroulement de carrière chaotique, qui les font passer de la filière médico-sociale à la filière technique puis la filière animation…. Quand leurs employeurs veulent bien leur accorder !
C’est pourquoi les ATSEM entendent cette année manifester leur épuisement et leur manque de reconnaissance et Pour revendiquer une amélioration de leurs conditions de travail avec :
• Un ATSEM par classe et leur remplacement par une équipe d’ATSEM « volants »
• Un déroulement de carrière dans le même cadre d’emploi jusqu’en catégorie B
• Une reconnaissance de la pénibilité avec des missions réservées à l’école maternelle, permettant la mise en place de sujétions particulières dans le cadre du temps de travail
• La formation professionnelle tout au long de la carrière et la clarification des missions des ATSEM
• Un vrai droit au reclassement
• Une intégration à l’équipe éducative pour mieux appréhender la double hiérarchie Éducation nationale / Collectivité
• La signature de la charte nationale des ATSEM.
Pour les soutenir dans leurs attentes légitimes, l’UNSA a écrit au Ministre et a déposé un préavis de grève pour aujourd’hui encore donc, et un autre préavis de grève pour les ATSEM a été déposé pour la grève interprofessionnelle du 29 septembre prochain !

à 13h, l’ INTERSYNDICALE réunissant la CGT, FO, la FSU, Sud et Solidaires appellent à un rassemblement df de soutien pour les 2 enseignants qui avaient badigeonné Blanquer de Chantilly, alors qu’ils passent en audience aujourd’hui
Et si vous voulez les soutenir et exiger leur Relaxe et l’abandon des poursuites judiciaires comme disciplinaires à leur encontre, rdv donc à 13h devant le Tribunal de Montargis qui se trouve au 84 rue du général Leclerc, à Montargis

Éducation nationale toujours, en SEINE-SAINT-DENIS, plusieurs lycées ont voté la grève pour aujourd’hui : AUX LYCÉES JACQUES BREL DE LA COURNEUVE, RENOIR DE BONDY ET FEYDER D’EPINAY, ou encore au Lycée Utrillo de Stains pour dénoncer les Postes non pourvus, classes surchargées, et les salaires toujours au plus bas..
et à 14h, un rassemblement est organisé devant la DSDEN du 93 qui se trouve au 8 rue Claude Bernard à Bobigny

depuis 9h ce matin et tout l’après-midi, le Collectif Secret Défense, l’association Survie, le Réseau national d’actions des archivistes, le Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire et l’Association des ami.es des Cahiers d’histoire organisent un colloque pour dresser un bilan un an après la promulgation de la loi relative à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement qui restreint considérablement l’accès aux archives classifiées « secret » ou « très secret ».
Un an après la mobilisation des archivistes, des juristes et des historien.nes, où en est l’accès aux archives ?
L’accès aux archives publiques de plus de cinquante ans est garanti de longue date par la Constitution. Or, la loi PATR, voulue par le gouvernement de l’époque, restreint considérablement la libre communicabilité au-delà de ce délai pour les archives classées secret défense ayant toujours une « valeur opérationnelle », sans que soient spécifiées la durée des exceptions ou la définition de cette « valeur opérationnelle ». Avec cette extension du secret défense, ce sont de nombreux fonds d’archives jusque là accessibles qui ont été fermés, entravant d’autant plus la recherche de la vérité et le travail de la justice pour de nombreuses affaires d’État dont le rôle de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda.
Dans un contexte où l’accès aux archives publiques fait l’objet d’entraves croissantes, un bilan de l’action gouvernementale en la matière est nécessaire. L’accès aux archives est un fondement démocratique, tout.e citoyen.ne, journaliste ou chercheur.e est donc en droit de connaître l’action du gouvernement, de l’État et des différentes administrations.
Avec ce colloque, des Citoyen.nes, historien.nes, juristes, parlementaires et archivistes échangeront autour des problèmes suscités par l’application des nouvelles mesures et proposeront des pistes de réforme pour que le droit à l’information dû à tou.tes soit enfin une réalité.
Au programme de ce colloque, il y a en ce moment une table-ronde sur les « Archives et secrets, ici et ailleurs » avec Olivier Le Trocquer, enseignant d’histoire et historien, membre du Conseil d’administration du Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire, Bachir Ben Barka, fils de Mehdi Ben Barka et président de l’Institut Mehdi Ben Barka - Mémoire Vivante, Fernanda Rollo, professeure à l’université nouvelle de Lisbonne, pour la Fondation Mario Soares, et Elisa Avilés Betegón, présidente de l’association Archiveros Españoles en la Función Pública ; puis à 14h, les discussions reprendront et seront consacrées à « La faille des archives incommunicables » avec : Jean-Philippe Legois, co-président de la Cité des mémoires étudiantes et vice-président du Rn2a, Noé Wagener, professeur de droit public à l’université Paris-Est Créteil, et Claire Miot, maîtresse de conférences à Sciences-Po Aix, secrétaire générale adjointe de l’assoc d’historiens H2C ; enfin une dernière Table ronde sera consacrée aux « Archives et citoyenneté » avec Vincent Duclert, historien, à l’EHESS, et Cécile Hussonnois, vice-présidente du Rn2a et archiviste municipale de Grigny
et si vous voulez suivre ce colloque, il faut vous inscrire via : Inscription
puis rdv cet aprem au Palais du Luxembourg – dans la Salle Médicis, dont l’entrée se fait par le 15, rue de Vaugirard, métro odéon

depuis 9h aussi et jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

en ce moment, Solidaires Finances Publiques organise une Conférence de presse
Le 21 juin dernier, le Directeur général a présenté le rapport d’activité de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) pour 2021.
Pour Solidaires Finances Publiques, tirer un bilan d’une année d’activité est un exercice louable, à la condition que ce bilan soit établi de façon contradictoire et exhaustive, et que les enseignements tirés permettent de construire les objectifs de l’après.
C’est dans ce sens que Solidaires Finances Publiques a décidé de publier un autre rapport d’activité sur la DGFiP pour contrer la communication, quasi idyllique, sur l’état de cette administration.
A cette occasion, le syndicat national Solidaires Finances Publiques organise une conférence de presse qui aura lieu au siège du syndicat où sera abordée également la rentrée dans le contexte social marqué entre autre par le sujet du pouvoir d’achat et des salaires.
Et si vous voulez suivre en direct cette conférence de presse, elle est retransmise en direct sur Facebook : https://www.facebook.com/SolidairesFiP

100 jours après son installation, le campement monté à bastille par l’association Utopia 56 Paris et Ile-de-France pour soutenir les jeunes mineurs isolés tient toujours !
Depuis le 28 mai en effet, l’association utopia 56 a installé des tentes sur la place de la Bastille avec une soixantaine de mineurs isolés étrangers pour visibiliser la réalité que vivent ces jeunes au quotidien
Chaque nuit et depuis des années, des centaines de jeunes venus du Mali, du Bangladesh, de Côte d’Ivoire, d’Afghanistan et d’ailleurs et arrivés en France sans leurs parents, dorment à la rue faute d’hébergement. Pour eux, l’État fait le choix de ne pas reconnaître leur minorité.
Pour mettre fin à l’errance de ces jeunes, partout en France, l’association demande la création de structures d’accompagnement et d’hébergement adaptées.
Et Pour porter ce message au travers de la voix et du quotidien de ces jeunes, l’association a donc installé un campement avec une 60aine de jeunes sur la Place de la Bastille à Paris, et ce, pour une durée illimitée.
Malgré une rencontre avec cles élus de la mairie de paris et avec la secrétaire d’Etat à l’enfance, Charlotte Caubel, à ce jour la seule réponse concrète des autorités a été une tentative d’entrave de l’occupation par le ministère de l’Intérieur qui a voulu l’interdire.
Après près de 100 jours d’occupation, seuls 8 jeunes sur les 60 ont été reconnus comme mineurs , reconnaissance qui leur ouvre le droit au logement et à la scolarisation, d’après la convention internationale des droits de l’enfant.
La mairie de Paris a promis, lors d’une nouvelle rencontre avec Utopia 56 et les jeunes, l’ouverture d’un dispositif de 40 places dédiées à l’accueil des jeunes en procédure de recours, ce qui est loin d’être suffisant en termes de nombre de places et de réponse.
alors si vous voulez aller soutenir les jeunes mineurs étrangers isolés avec l’assoc Utopia 56, rdv tous les jours, jour et nuit, sur la place de la Bastille

depuis lundi dernier, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables
Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Malgré l’appel qui a été déposé, le squat est expulsable, depuis lundi dernier et jusqu’à l’audience. Et si vous voulez les soutenir d’ici la, vous pouvez aller sur place, c’est au 70 rue de Galliéni, à Malakoff, métro Étienne Dolet
et vous pouvez aussi signer la pétition de soutien dont vous retrouverez le lien sur le site de l’agenda : tinyurl.com/MALAQN

Le Bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants, le BAAM, lance un appel à bénévoles pour enseigner le français aux personnes demandeuses d’asile ou sans papiers
Pour cette mission, le BAAM n’exige pas de qualification particulière si ce n’est l’envie d’aider et de transmettre, avec bienveillance.
Des formations auront lieu régulièrement dans l’année pour aider les bénévoles à perfectionner leurs méthodes d’enseignement.
Les cours peuvent avoir lieu Lieu dans Paris ou en proche banlieue, en fonction de vos possibilités, et les cours se tiennent au minimum une fois par semaine.
Si vous voulez rejoindre l’équipe bénévole pour enseigner le français aux demandeurs et demandeuses d’Asile avec le BAAM vous devez remplir le formulaire que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://docs.google.com/.../1_ybrJvOm5klcezvM.../viewform... ou en nous vous pouvez aussi les contacter par mail à l’adresse baam.francais@gmail.com
Par ailleurs, le BAAM recherche également des personnes motivées pour organiser et/ou accompagner des sorties culturelles. Visites de musées, spectacles, ateliers...et si ça vous intéresse vous pouvez écrire à : baam.cultures@gmail.com

l’association dionysienne MaMaMa qui soutient les mères isolés, lance un appel à dons de matériel de puériculture
il y a besoin en particulier de : poussettes, porte-bébé, lits parapluies, vêtements bébés, couches tailles 5 et 6, et des jouets et jeux d’éveil
vous pouvez déposer vos dons dans les locaux de l’assoc tous les jours, sauf le samedi, entre 11h et 18h au 9 avenue de la métallurgie à St-Denis

La Gamelle autonome recrute des bénévoles pour renforcer ses équipes.
Si vous cherchez à rejoindre une initiative solidaire, vous pouvez participer à la cuisine et à la distribution de repas chauds un samedi (ou plus) par mois de 9h30 à 14h près de Gare de Lyon.
Et si ça vous intéresse, vous pouvez leur envoyer un mail à : gamelleautonome@gmail.com

Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-Rochechouart

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro Colonel Fabien

de 14h à 17h, c’est la Permanence syndicale de la CNT Région parisienne qui sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre, c’est ouvert de 14h à 17h au 33 rue des vignoles, métro Avron ou Buzenval

de 15h à 17h30, la Recyclerie propose son atelier de conversation avec l’association Français langue d’accueil
l’association a pour objet d’organiser des ateliers d’apprentissage du français pour les demandeurs d’asile et les réfugiés récents, dans les quartiers autour des gares du Nord et de l’Est.

Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv à 15h30 à la recyclerie qui se trouve au 83 bvd d’Ornano, métro Porte de Clignancourt

à 18h, La Marche des Solidarités et les collectifs de Sans-Papiers appellent à un Rassemblement : Stop Rwanda Deportation
Partout en Europe, à l’image du gouvernement en France, les gouvernements multiplient les attaques contre les étranger·e·s. Partout ces politiques racistes remettent en cause les principes même des droits et des libertés.
Partout en Europe l’extrême-droite se développe.
En Angleterre le gouvernement a – littéralement - acheté un accord avec le Rwanda pour y expulser des dizaines de milliers de migrant·e·s de toutes nationalités.
En juin dernier la mobilisation (rassemblements, campagne sur les réseaux sociaux, blocages de routes, d’aéroport, de centres de rétention) et les actions juridiques ont permis de bloquer un premier avion.
Ce lundi 5 septembre, la Haute Cour de justice doit statuer sur la légalité du projet du gouvernement britannique qui continue de préparer des vols.
A l’appel de l’association Care4Calais, de la coalition Stand Up To Racism et du TUC (Confédération des syndicats britanniques) des rassemblements auront lieu dans toute l’Angleterre et toute la journée devant la Cour à Londres. Et en solidarité avec les migrant·e·s ici et là-bas, de Calais et d’ailleurs, En solidarité avec les syndicalistes britanniques et tou·te·s les activistes antiracistes en Grande-Bretagne, La Marche des Solidarités et les collectifs de Sans-Papiers
appellent donc à un Rassemblement, et comme la préfecture a interdit de se rassembler devant l’ambassade de Grande-Bretagne, le rdv est donné à 18h sur la Place Saint-Augustin, Métro Saint-Augustin

à 18h30, la Commission de Mobilisation du Travail Social Ile-de-France organise une AG virtuelle des Rencontres nationales du travail social en lutte.
Il s’agira de faire le point sur la situation du secteur et préparer les prochaines échéances : et en particulier, les rencontres nationales qui se dérouleront en région parisienne les 8 et 9 octobre prochain, mais aussi les mobilisations de septembre !
Et si vous voulez participer à cette AG virtuelle, rdv à 18h30 sur : https://discord.gg/7VH4w9MBjM

de 19h à 20h, Extinction Rébellion Paris Nord organise une Réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
Et si vous voulez rencontrer les militant.e.s d’XR paris nord, et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h à l’Espace Villette Makerz , qui se trouve au 211 Avenue Jean Jaurès, métro Porte de Pantin

à 19h aussi, le collectif dionysien Un ring pour tout•e•s qui propose depuis 2017 : des entraînements de boxe anglaise entre femmes et personnes trans pour lutter contre les stéréotypes de genre, reprend ses cours pour adultes seulement
et si vous voulez y participer, les cours sont dédiés aux Débutant.es et confirmé.es , et c’est donc à 19h au chapiteau Rajganawak qui se trouve au 3 rue Ferdinand Gambon, à Saint-Denis, c’est juste en face de la gare

De 19h30 à 21h30, l’association Autremonde tient sa permanence administrative hebdomadaire
Cette permanence assure l’ouverture de certains droits : PUMA, CSS, AME, ou encore Solidarité transport.
Et si vous voulez savoir les documents nécessaires à l’ouverture de ces droits, vous devez contacter en amont le : 0143147780.
et pour vous rendre à la permanence, sans rendez-vous, c’est ouvert de 19h30 à 21h30 au Dorothy qui se trouve au 85 bis rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

RDV CULTURELS
à partir de 19h, le Collectif d’auteurEs Le Krachoir propose une soirée scène ouverte au saint-Sauveur
Poésies, sons, textes, rap, petites annonces, colères, tentatives, hésitations ou tout ce que vous avez envie de partager...une soirée où chacun.e peut s’exprimer, dire, gueuler, bafouiller, s’épancher,
prendre la parole, la lumière.
Et si vous voulez participer à cette soirée scène ouverte, rdv à partir de 19h au Saint-Sauveur, c’est au 11 rue des panoyaux, métro Ménilmontant

à 19h30, le Cinéma Saint-André des Arts propose une Séance exceptionnelle de L’HYPOTHÈSE DEMOCRATIQUE, une histoire basque, en présence du réalisateur Thomas Lacoste et d’Egoitz Urrutikoetxea, intervenant du film
L’hypothèse démocratique – Une histoire basque propose pour la première fois au cinéma le récit sensible de la sortie politique du plus vieux conflit armé d’Europe occidentale.
Acteurs, victimes et négociateurs de la paix nous plongent dans l’histoire d’un peuple qui, face aux violences à l’œuvre, a su inventer une nouvelle voie et agir sur sa propre destinée.
Et si vous voulez voir ce film et en discuter avec son réalisateur, rdv à 19h30 au Cinéma Saint-André-des-Arts à Paris, 30 rue Saint André des arts, métro St-Michel

à 21h, le Théâtre de Belleville propose la représentation de la pièce intitulée APRÈS LA FIN, Mise en scène Philippe Baronnet
La gueule enfarinée, Louise se réveille dans un abri antiatomique et découvre la catastrophe dont Mark lui fait le récit. Choc des civilisations, guerre nucléaire, le jeune homme avait tout prévu et son bunker est là pour protéger son amie. Au-dessus de leurs têtes : le chaos. Mais ici-bas, la peur, le désir et l’enfermement vont réveiller les instincts les plus sombres.
Et si vous voulez découvrir cette pièce, rdv à 21h au au théâtre de Belleville, c’est au 94 rue du faubourg du temple, métro Belleville

A voir ou à revoir sur Arte Replay en ce moment : Quelle que soit la longueur de la nuit, un documentaire réalisé par Vincent Meessen
Dans cet essai politique et cinématographique, Vincent Meessen explore la trajectoire de l’intellectuel maoïste sénégalais Omar Blondin Diop, figure de l’opposition au président Léopold Sédar Senghor, disparu dans des circonstances troubles. Né en 1946, Omar Blondin Diop grandit dans une famille musulmane peu pratiquante et bercée de théorie révolutionnaire. Militant maoïste, le jeune homme brandit ses convictions politiques dans La Chinoise de Godard et dans les amphis de Nanterre, participant au Mouvement du 22 mars emmené par Cohn-Bendit, puis à Mai 68. Expulsé de France pour "activités subversives", il intègre l’Institut fondamental d’Afrique noire à Dakar, se nourrit de lectures situationnistes et bouscule le pouvoir de Léopold Sédar Senghor avec ses discours égalitaires et anticolonialistes. En 1971, les membres du "groupe des incendiaires", dont deux frères d’Omar, sont condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement pour avoir mis le feu au ministère des Travaux publics et pour avoir tenté d’attaquer le cortège du président Pompidou, en visite à Dakar. Face à cette répression, Omar Blondin Diop quitte l’École normale supérieure de Saint-Cloud, et suit une brève formation militaire dans un camp de fedayin en Syrie. Arrêté à son tour, le jeune révolutionnaire est retrouvé pendu dans sa cellule le 11 mai 1973. Sa mort, que ses proches dénoncent comme un assassinat politique, soulève un vent de colère à travers le pays, qui conduit à une libéralisation du pouvoir et à la naissance d’une avant-garde artistique.
Et si vous voulez voir ou revoir ce magnifique documentaire qui lui est consacré, rdv sur : https://www.arte.tv/fr/videos/085409-000-A/quelle-que-soit-la-longueur-de-la-nuit/

Sur Arte replay aussi, vous pouvez voir ou revoir le documentaire La vie devant nous, réalisé par Ariane Chemin
Cette enquête montre comment un certain Félix Mora a recruté en masse de jeunes Marocains pour les mines du Nord et de Lorraine. Une autre histoire de la France et de l’immigration, racontée par ses acteurs.
"Mora veut, Mora a !" Dans les années 1960 et 1970, Félix Mora sillonne en DS le sud du Maroc en quête de muscles à bas coût pour les mines de la France gaullo-pompidolienne. Dans les vallées du Haut-Atlas, le crieur ou le caïd annonce son arrivée à des cohortes de paysans berbères candidats à l’exil, alignés par numéros des heures durant sous le soleil. Ancien militaire, l’agent recruteur des Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais examine et palpe les corps. Lahcen Tighanimine (ainsi rebaptisé du nom de son village), Hammou Chakouk et les autres attendent avec anxiété son verdict : tampon vert sur les torses nus, l’espoir d’argent pour la famille et la fierté ; rouge, le retour au bled et la honte. Mora aurait ainsi recruté plus de 80 000 mineurs pour le Nord et la Lorraine. Après deux jours et trois nuits à fond de cale, dans les entrailles du paquebot Lyautey, le débarquement à Marseille est suivi du transfert, avant la descente dans les galeries de poussière noire, aux côtés d’Italiens, d’Espagnols et de Polonais, mieux payés. À la fermeture des mines dans les années 1980, les "Mora" découvrent les chaînes des usines automobiles Renault et Peugeot, ouvriers d’une France industrielle déclinant au crépuscule des Trente Glorieuses. Vient le temps du regroupement familial, des naissances et des cités qui achève de les convaincre de rester…
Devenus pères et grands-pères de centaines de milliers de Français, les anciens mineurs témoignent avec précision, dessinant tout en nuances une histoire de France et de l’immigration méconnue, entre travail, exploitation, dignité, rêves accomplis et mémoire, et montre combien la traversée de la Méditerranée revêt, aujourd’hui comme hier, une dimension mythologique.

MUSIQUE : Portavoz et Staylok - El otro Chile-4