Agenda FPP 1er septembre
par
Avec Imène de BDS France-Paris pour parler de la rencontre organisée demain soir au CICP avec Stefan Christoff, coordinateur du groupe « Musicians for Palestine ».
RDV vendredi 2 septembre, à 19H au CICP, 21 ter rue voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation.
Inscriptions à : rencontre2septembre@gmail.com
En savoir plus sur le projet Musicians for Palestine : https://musiciansforpalestine.com/our-names?fbclid=IwAR3nlH0ky-uf9QFk56cIQrMn6Z5AopPULZz5HR7ZQbqkAt5bMhkPhFWAEtM
Suivre BDS France-région parisienne : https://www.bdsfrance.org/comite/paris-ile-de-france/
RDV MILITANTS
Aujourd’hui, c’est la rentrée, et les syndicats FO et UNSA appellent l’ensemble des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles, ou ATSEM, à se mettre en grève !
Le gouvernement semble en effet avoir oublié l’investissement des ATSEM durant toute la crise sanitaire et ne pas savoir combien leurs missions ont évoluées depuis l’existence de leur cadre d’emploi, particulièrement depuis 2019 avec la présence des enfants de trois ans à l’école.
Les ATSEM n’ont pas toustes bénéficié de la prime COVID et leur cadre d’emploi de la filière médico-sociale a été exclu du Ségur de la santé. Les ATSEM ne se sentent pas non plus reconnus au sein de la communauté éducative et La charte nationale des ATSEM, attendue par les agents, n’a toujours pas été finalisée. Les ATSEM disposent d’un déroulement de carrière chaotique, qui les font passer de la filière médico-sociale à la filière technique puis la filière animation…. Quand leurs employeurs veulent bien leur accorder !
C’est pourquoi les ATSEM entendent cette année manifester leur épuisement et leur manque de reconnaissance et Pour revendiquer une amélioration de leurs conditions de travail avec :
• Un ATSEM par classe et leur remplacement par une équipe d’ATSEM « volants »
• Un déroulement de carrière dans le même cadre d’emploi jusqu’en catégorie B
• Une reconnaissance de la pénibilité avec des missions réservées à l’école maternelle, permettant la mise en place de sujétions particulières dans le cadre du temps de travail
• La formation professionnelle tout au long de la carrière et la clarification des missions des ATSEM
• Un vrai droit au reclassement
• Une intégration à l’équipe éducative pour mieux appréhender la double hiérarchie Éducation nationale / Collectivité
• La signature de la charte nationale des ATSEM.
Pour les soutenir dans leurs attentes légitimes, l’UNSA a écrit au Ministre et a déposé un préavis de grève pour aujourd’hui, jour de rentrée donc, et deux autres préavis de grève pour les ATSEM ont été déposés pour le 5 septembre, et bien sur pour la grève interprofessionnelle du 29 septembre prochain !
Rentrée scolaire tjr, on continue avec ce communiqué publié ce matin par SUD éducation, un communiqué intitulé : sans moyen, l’école inclusive n’est qu’un slogan !
Après le rapport de la médiatrice de l’Éducation nationale en juillet 2022 qui pointait les problèmes d’accompagnement des élèves handicapés dû au manque de personnels, c’est à la Défenseure des droits d’épingler l’Éducation nationale dans son rapport paru quelques jours avant la rentrée des classes.
Dans le rapport de la Défenseure des droits consacré à l’accompagnement humain des élèves en situation de handicap, on retrouve les problématiques et les revendications portées par SUD éducation : gestion comptable de l’accompagnement avec la mutualisation, manque de formation, manque d’adaptation…
Comme la médiatrice de l’Éducation nationale, la Défenseure des droits cible les PIAL, ces dispositifs d’inclusion qui ont été généralisés sans qu’un bilan n’ait été fait de leur expérimentation. La Défenseure des droits dénonce un “fonctionnement opaque et disparate” des PIAL dont un certain nombre “font primer la gestion des ressources humaines sur la réponse aux besoins de l’enfant”.
La critique des PIAL met au jour la gestion comptable de la scolarisation des élèves handicapés : le rapport de la Défenseure des droits témoigne de situations déjà dénoncées par SUD éducation et en particulier de l’attribution dans certains PIAL d’un volume horaire fixe d’accompagnement par élève, sans prise en compte de ses besoins spécifiques.
L’essor des notifications d’aide mutualisée au détriment de l’aide individuelle a ainsi permis à l’Éducation nationale de bénéficier de davantage de flexibilité dans l’accompagnement au mépris des besoins des élèves, car l’aide mutualisée ne précise pas le volume horaire de l’accompagnement contrairement aux notifications d’aide individuelle.
De même, la Défenseure des droits alerte sur l’affectation de plusieurs personnels AESH avec un même enfant au cours d’une même semaine voire d’une même journée dans un “souci de rationalisation de l’activité” au détriment de l’intérêt de l’élève.
De même, la Défenseure des droits cible le manque d’AESH et les difficultés rencontrées par les élèves dont la notification pour une aide humaine arrive en cours d’année. Elle pointe alors l’absence de moyens des services déconcentrés pour recruter en cours d’année et le manque d’attractivité du métier d’AESH du fait de “l’absence d’intégration de la fonction d’AESH dans la fonction publique [qui] contribue à un sentiment de marginalisation”. L’absence de statut pour les AESH maintient ces personnels dans la précarité avec des temps incomplets imposés, des bas salaires, une pression au renouvellement et au lieu d’affectation.
Ensuite, une partie du rapport de la Défenseure des droits est consacrée aux difficultés d’accompagnement sur le temps périscolaire. Le ministère projette de faire accéder les AESH à un emploi à temps plein en développant le double employeur : l’État pour les temps en classe et les Collectivités Territoriales pour les temps périscolaire. Nombre de personnels AESH cumulent déjà ces deux emplois aux contrats précaires et on observe une forte dégradation de leurs conditions de travail : l’absence de temps de pause, davantage de fatigue, l’absence de reconnaissance de leur savoir professionnel quant aux apprentissages, un salaire toujours insuffisant, un faible accès aux droits…
Enfin, le rapport de la Défenseure des droits pointe le fonctionnement du service public d’éducation dans son ensemble : l’école demande aux élèves handicapés de s’adapter sous peine d’en être exclus alors qu’au contraire, c’est à l’école de s’adapter afin d’être accessible à tou·tes les élèves. L’unique réponse apportée par l’Éducation nationale pour la scolarisation des élèves handicapés est l’attribution d’une aide humaine, or il est également primordial de former les personnels, de construire des espaces de concertation entre les professionnels du handicap et les personnels de l’éducation, de rendre les bâtiments plus accessibles…
aussi, sud éducation exige :
– l’abandon des PIAL et l’affectation des AESH en fonction des besoins des élèves, et un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH.
– Et SUD éducation dénonce les carences de l’État en matière de scolarisation des élèves handicapés.
Rentrée scolaire toujours, et comme c’est un sacré budget pour les parents, l’association Neptune Montreuil propose une braderie solidaire : vous y trouverez des fournitures scolaire,s ou encore des livres et vêtements pour enfants
et si vous voulez profiter de cette braderie solidaire proposée par l’assoc Neptune, il y deux adresses :
au 36 bvd Paul Vaillant Couturier, à Montreuil, métro mairie de Montreuil
et au 51 rue des Néfliers à Montreuil aussi, c’est ouvert tous les lundis de 14h à 18h et du mardi au samedi de 9h à 18h
l’association dionysienne MaMaMa qui soutient les mères isolés, lance un appel à dons de matériel de puériculture
il y a besoin en particulier de : poussettes, porte-bébé, lits parapluies, vêtements bébés, couches tailles 5 et 6, et des jouets et jeux d’éveil
vous pouvez déposer vos dons dans les locaux de l’assoc tous les jours, sauf le samedi, entre 11h et 18h au 9 avenue de la métallurgie à St-Denis
La Gamelle autonome recrute des bénévoles pour renforcer ses équipes.
Si vous cherchez à rejoindre une initiative solidaire, vous pouvez participer à la cuisine et à la distribution de repas chauds un samedi (ou plus) par mois de 9h30 à 14h près de Gare de Lyon.
Et si ça vous intéresse, vous pouvez leur envoyer un mail à : gamelleautonome@gmail.com
depuis la semaine dernière, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables car le propriétaire veut y construire un immeuble de bureaux de 7 étages.
Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Malgré l’appel qui a été déposé, le squat est expulsable, depuis la semaine dernière et jusqu’à l’audience ; et si vous voulez soutenir le Malaqueen d’ici là, vous pouvez aller sur place, c’est au 70 rue de Galliéni, à Malakoff, métro Étienne Dolet
Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-Rochechouart
de 19h à 20h, la Cité fertile de Pantin propose un atelier mécanique pour réparer les vélos
et si vous avez besoin de réparer votre bécane ou juste besoin de conseil pour l’entretenir, rdv à 19h à La Cité Fertile, 14 Avenue Édouard Vaillant, à Pantin, métro 4 chemins
à 19h aussi, Un lieu pour respirer reprend ses apéros discussion
et si vus voulez y participer c’est à partir de 19h à Un lieu pour respirer, c’est au 15 rue Chassagnolles, aux Lilas, métro mairie des lilas
à 19h30, XR Paris IDF organise une Réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
et si vous voulez rencontrer les militant.e.s d’XR Paris IDF et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h30 au Cinq Toits, c’est au 51 blvd d’Exelmans, métro Exelmans
demain matin, à 11h, 8 activistes de la JAD d’Aubervilliers passent en procès et pour les soutenir, un rassemblement festif est organisé sur l’esplanade du tribunal de Bobigny
En février dernier 8 activistes ont été arrêtés après s’être opposé à la bétonisation illégale des jardins ouvriers centenaires d’Aubervilliers.
À l’issue de 33 heures de garde à vue, iels sont convoqué.es demain au tribunal pour entrave à travaux publics.
Pourtant une semaine après leur action les travaux ont été déclarés illégaux par la cour d’appel administrative de Paris car portant une atteinte disproportionnée aux jardins populaires d’Aubervilliers.
Demain, ce sera donc avant tout le procès de ceux qui les ont expulsés il y a 1 an et qui ont détruit illégalement les jardins ; aussi pour célébrer le procès des bétonneurs un rdv est donné dès 11h sur l’esplanade du tribunal de Bobigny, avec au programme :
– 11h création éphémère d’ un solarium pailletés
Venez avec vos maillots de bain, serviette, chaises longues et claquettes
– atelier de fabrication de banderoles et couronnes maisons
– Rencontre avec leurs avocanimaux
– Infokiosque Saccages 2024
– 15H visites et histoires des jardins d’Aubervilliers seront organisées pour découvrir ce qu’il reste à défendre
– 18h rendez vous à la salle du Bassin dans le quartier de la Maladrerie à Aubervilliers pour un bal masqué et fêter la future relaxe des militant-es autour d’un repas partagé !
Et si vous voulez aller soutenir les 8 activiste au moment du procès, rdv demain matin à 11h sur l’esplanade du Tribunal de Bobigny, métro Pablo Picasso
Demain à partir de 11h aussi et toute la journée de demain et tout le we, Emmaüs Alternatives organise la quatrième édition de sa Foire annuelle, Un événement solidaire et festif
Et si vous avez besoin de vêtements hommes, femmes, enfants, objets, livres, articles de sport… à prix solidaires au profit d’Emmaus, …rdv à partir de 11h demain matin, et toute la journée de demain et tout le we au 260, rue de Rosny à Montreuil, RER Rosny-sous-Bois
RDV CULTURELS
de 14h à 19h jusqu’au 17 septembre, les Mains d’œuvres proposent l’expo CORPS ET ÂMES, une exposition conçue et construite par l’Atelier +1 et le FPC, réunis sous le nom d’A+C².
Cette exposition retrace le travail de la résidence d’architectes en cours depuis janvier 2021 au sein de Mains d’Œuvres : comment réhabiliter un bâtiment de manière sobre et écologique ? Comment intégrer et généraliser le réemploi dans un maximum de lots ? Comment la commande publique peut-elle concilier innovation technique et dimension artistique ? Comment faire du chantier un temps habité, festif, culturel ?
L’exposition présente des études sensibles, diagnostics techniques et propositions d’aménagement, afin d’imaginer quel pourrait être l’avenir du bâtiment et de ses usages.
Et si vous voulez la découvrir c’est du mardi au vendredi de 14h à 19h et le samedi de 12h à 20h, aux Mains d’œuvres qui se trouvent au 1 rue Charles Garnier, à Saint-Ouen, métro Garibaldi
jusqu’à à 18h, l’association France Amérique Latine propose encore l’exposition Photo de Natalia Zapata, un "Reportage photo des manifestations en 2021 à Cali"
Le 28 avril 2021, a commencé l’un des mouvements sociaux les plus forts que la Colombie ait connus, le “Paro Nacional" (Grève nationale). La photographe Natalia Zapata, installée dans la ville de Cali - l’épicentre du mouvement - est descendue comme beaucoup dans la rue pour protester et a voulu documenter les manifestations dans un but artistique. Cependant, personne ne s’attendait à ce que les manifestants soient confrontés à une répression aussi violente de la part de l’État. De fait, la documentation recueillie par Natalia a rapidement pris une connotation journalistique, dont le but est de dénoncer les violations des droits de l’homme perpétrées par la force publique, que les médias traditionnels refusaient de montrer.
Le “Paro Nacional”, s’est étendu jusqu’au 20 juillet de la même année ; son bilan est lourd : environ 80 morts et des centaines de disparus. De plus, il a laissé une empreinte psychologique profonde et ineffaçable sur tous ceux qui ont participé, ou même, sur ceux qui ont dû observer ces événements à distance.
Et si vous voulez découvrir ce reportage photo proposé par Natalia Zapata, rdv tous les jours de 10h à 18h dans les locaux de l’assoc France Amérique latine, c’est au 37 blvd St-Jacques, métro Saint-Jacques
de 16h à 21H, Le Monte-en-l’air et la Galerie Manjari proposent le vernissage de l’expo Burne out proposée par Bastien VIVES, à partir de sa BD du même nom publié dans la collection BD-Cul du Monte-en-l’Air
Une exposition d’illustrations originales inédites, sorties tout droit de la pellicule 36 poses des vacances de la famille Poutrenbois. 36 aquarelles, ainsi que la couverture originale de la bande dessinée, qui raconte les déboires du first minister, Daniel Poutrenbois, est pris dans une shitstorm alors que la presse a révélé au grand jour son kiff pour le porno ...du bad buzz au burn out il n’y a qu’un pas alors histoire de se faire oublier asap et se focusser sur sa petite famille, l’homme d’état se droppe dans le deep south of France, direction le camping naturiste de la Grande Raie. Pour rematcher avec ses proches en mode win-win, Daniel va comprendre que la roadmap de l’amour est toujours pavée de sentiments intenses, complexes et parfois confusants.
C’est qu’entre la volonté d’aimer l’autre tel qu’il est avec ses défauts, ses imperfections, ses qualités et ses convictions, la bienveillance n’est pas toujours obvious. Pour son troisième opus dans la collection, Bastien Vivès disrupte le sexe et si vous voulez découvrir les illustrations originales, rdv de 16h à 21h pour le vernissage, ce sera à la galerie manjari qui se trouve au 9 cité de l’ameublement, métro Faidherbe-Chaligny
de 17h à 19h, la maison de la conversation propose un atelier d’écriture
Cet atelier d’écriture propose à chacun.e d’écrire sur soi, écrire à soi, écrire aux autres… Écrire pour faire entendre sa voix, écouter celles des autres, jouer avec la fiction, et se relier.
À l’issue de l’atelier, il n’y a pas d’obligation à lire son texte et les participant.e.s peuvent choisir d’avoir un retour du groupe ou non.
Et si vous voulez participer à cet atelier d’écriture, il faut vous inscrire via le lien site agenda : https://my.weezevent.com/secrire
puis rdv à 17h à la Maison de La Conversation qui se trouve au 10 rue Maurice Grimaud, métro porte de Clignancourt
à 18h, éditions MeMo et Le Monte-en-l’air proposent une double dédicace avec Gaby Bazin pour la sortie de son album "Le typographe" et Pauline Barzilai pour la sortie de son album "Maddi dans la grotte"
Dans "Le typographe", Gaby Bazin, qui fait partie du collectif dionysien de la Briche Foraine, vous propose d’Enfiler vos tabliers et d’entrer dans l’univers du typographe, des presses, des cassetins et des singes ! Muni de caractères de plomb, le propriétaire des lieux vous dévoilera les coulisses de ce savoir-faire exigeant et minutieux. De la naissance de l’impression typographique — bien avant Gutenberg ! — à la mise en page, vous découvrirez une technique de reproduction en multiples, longtemps utilisé pour l’impression de livres, d’affiches et de journaux, et ce, bien avant l’ère numérique.
Dans "Maddi dans la grotte", Pauline Barzilai vous emmène dans une grotte étrange, où les rencontres s’enchaînent. Chat grelottant, spectacle vivant, adultes tricheurs, la grotte ne cesse de surprendre. Tour à tout inquiétant, merveilleux ou drôle, ce lieu reflète le quotidien de cet enfant, qui, sans aucun affrontement, avance, libre, refusant tout contrainte.
De liberté il est aussi question quant au traitement graphique, ou plutôt pictural, que Pauline Barzilaï réserve à ses personnages et à ses décors. Formes souples et libres, couleurs franches, personnages fantasmagoriques, l’autrice emprunte autant à l’imagerie populaire qu’au fauvisme, dans cette aventure où les enfants sont maîtres de leur destin.
Et si vous voulez participer à cette double-dédicace, rdv à 18h au Monte-en-l’air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant
Dans le cadre de la semaine "Agir contre le déni de justice", organisée par la Fédération Euro-Méditerranéenne contre les Disparitions Forcées, plusieurs manifestations sont organisées à Paris cette semaine, et aujourd’hui L’atelier des artistes en exil propose une Exposition intitulée : "Je ne peux pas pardonner si on ne me demande pas pardon", accompagnée d’une conférence sur les disparitions forcées en Algérie, au Maroc, en Libye et en Égypte.
Les années 1990 en Algérie ont été marquées par les violations des droits humains et par une résurgence massive de la pratique des disparitions forcées, héritée de la colonisation.
Cette période porte le nom pour certains de « décennie noire » et pour d’autres de « décennie rouge » tant elle est frappée du sceau d’une guerre civile où la population algérienne s’est retrouvée prise en étau entre la répression des forces étatiques et les groupes armés qui s’en sont pris à la population dans une confusion généralisée.
Au Maroc, l’approche officielle sur la question des disparitions forcées, qui passe par le travail de l’Instance Équité et Réconciliation (IER) et de son comité de suivi initiée depuis le début des années 1990, a contribué à réduire certaines tensions politiques et s’est accompagné d’une ouverture lente et graduelle vers des politiques plus respectueuses des droits de l’homme. Malgré ces efforts louables de faciliter une réconciliation nationale, le Maroc est pourtant l’illustration d’un exercice de justice transitionnelle incomplet, non transparent et insatisfaisant pour les familles.
En Libye, de nombreuses disparitions ont eu lieu sous le régime de Kadhafi. Le massacre de la prison d’Abu Saleem est le cas le plus emblématique. De nombreuses autres personnes ont disparu au cours de la dernière décennie. Les crimes de disparitions forcées augmentent en raison de l’insécurité, de l’escalade du conflit armé depuis 2014 et de l’incapacité des autorités officielles à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ces crimes. Il existe des risques persistants de nouveaux cas de disparition en raison du conflit non résolu et des milices. D’autres risques affectent les migrants détenus dans les camps.
L’Égypte a connu des disparitions forcées sous le régime de Moubarak, mais la principale vague de cas de disparition a été signalée entre 2013 et 2019. L’une des spécificités des disparitions forcées en Égypte est la pratique répandue de détenir et de torturer les personnes en situation de disparition forcée pendant des jours, des semaines ou des mois, avant de les produire devant la justice, en prétendant que la détention a commencé la veille. Plusieurs de ces détenus sont entrés et sortis à plusieurs reprises d’une situation de disparition forcée.
Et si vous voulez découvrir l’exposition et suivre la conférence, il faut vous inscrire via le lien site agenda : https://forms.gle/qGGYCnHE1LG1n6b18
puis rdv à 18h30 à l’Atelier des artistes en exil qui se trouve au 6 rue d’Aboukir, métro sentier
à partir de 19h, le Bar 61 propose une dédicace & discussion autour de Jean Rolin et de son livre "La Traversée de Bondoufle", paru chez P.O.L
« Lorsque Dieu a créé le lapin, s’attendait-il à ce qu’on le retrouve si nombreux, de nos jours, à Aulnay-sous-Bois ? » Première phrase de ce roman d’exploration et d’observation du monde. Il y a donc encore, en périphérie de nos villes, une vie sauvage et champêtre. De Bondoufle, petite commune pavillonnaire de l’Essonne, il sera peu question. Sa traversée aura bien lieu pourtant, parce qu’elle participe au projet original de cet écrivain marcheur qui découvre la campagne à la périphérie d’Aulnay-sous-Bois, même sous l’aspect peu engageant d’un champ de maïs desséché et d’un chemin sans issue... Zone floue entre urbanisme, cultures agricoles et espaces sauvages ou à l’abandon. C’est une odyssée secrète, celle d’un monde invisible entre les rocades, les chantiers, les zones pavillonnaires et industrielles. Avec des bois, des chemins creux, des champs, des cours d’eau. Tout peut devenir épreuve, comme rejoindre à pied et à travers champs la Patte d’Oie de Gonesse, au sortir de la « zone d’activités » de Paris-Nord 2. L’absurdité de cet univers contemporain prend des allures comiques et désespérées. On parcourt des espaces fracassés, on pénètre dans « le monde d’à côté », que nous ne voyons plus depuis des décennies. L’humanité elle-même semble disparaître dans l’incertitude des paysages défaits.
Et si vous voulez discuter de ce roman avec l’auteur, Jean Rolin, rdv à 19h au bar 61 c’est au 3 rue de l’Oise, métro Crimée
Dans le cadre du festival Syrien n’est fait, plusieurs rdv sont proposés aujourd’hui :
Aux Amarres, vous pourrez découvrir l’exposition intitulée Maisons inaccessibles proposée par l’architecte et photographe syrienne, Sara Kontar ; et c’est au 24 quai d’Austerlitz, métro quai de la gare
et au petit Bain, il y aura un spectacle de Danse suivie d’une discussion avec l’artiste Amal al Nabwan, puis un concert de Rania Badri et un Dj Set de Judas B., Membre du collectif et label Gourmandisque ; et ça commence à 20h au petit bain, c’est au 7 Port de la Gare, métro Quai de la Gare aussi
Le Festival Silhouette qui propose des soirées gratuites de concerts et de projections de courts métrages en plein air, se poursuit, avec au programme ce soir à partir de 21h, la projection de plusieurs courts-métrages :
il y aura la projection de PULL IT OFF de Frédéric Jaeger ; ZOON de Jonathan Schwenk ; ALMOST A KISS de Camille Degeye ; FOUR PILLS AT NIGHT de Rama Leart ; A SHORT STORY de Bi Gan et de IMPOSSIBLE FIGURES AND OTHER STORIES I de Marta Pajek
Et si vous voulez découvrir cette sélection internationale de courts-métrages proposée par le Festival Silhouette, rdv à 21h pour es projection en plein-air, c’est au parc de la Bute du Chapeau rouge, dont l’entrée se fait par le 5 avenue Debidour, métro Pré-Saint-Gervais
MUSIQUE : Ramallah Underground - 970