Agenda FPP 30 août

mardi 30 août 2022
par  Julie

Avec Jade pour parler de la 7ème édition du Festival Syrien n’est fait, un Festival pluridisciplinaire engagé, dédié à la scène artistique contemporaine syrienne sur le thème de la mémoire
Du 31 août au 4 septembre 2022 : aux Amarres, Petit Bain & à la Galerie Nouchine Pahlevan
programme et infos pratiques sur : www.syriennestfait.com

RDV MILITANTS

et on commence avec ce communiqué unitaire signé notamment par l’Alternative, ATTAC, CGT, Confédération paysanne, Convergence services publics, Copernic, FSU, OXFAM, Union syndicale Solidaires, et l’UNEF , un communiqué de rentrée intitulé Face à l’urgence sociale et écologique, construire une large convergence
La hausse des prix rend de plus en plus difficile la vie quotidienne de la grande majorité de la population. Les mesures prises par le gouvernement aboutissent à une baisse des revenus réels, alors même que le patrimoine des plus riches et les dividendes versés aux actionnaires ne cessent de croître et que de nouveaux cadeaux fiscaux pour les employeurs sont déjà programmés.
De plus, le gouvernement prévoit de nouvelles attaques frontales contre la protection sociale que ce soit sur la question des retraites ou sur l’assurance-chômage, et contre les services publics.
À cette injustice sociale se combine l’inaction du gouvernement face à la crise climatique, dont les événements dramatiques de cet été sont l’illustration emblématique.
Cette inaction ne fait que renforcer les inégalités puisqu’elle permet au plus riches de continuer leur mode de consommation, alors même qu’il est le plus destructeur des écosystèmes, et à la plupart des entreprises, en particulier les plus grandes, de continuer à privilégier la logique du profit au dépend du respect des impératifs écologiques.
Dans cette situation, les organisations syndicales, associations et forces politiques signataires ont décidé d’entamer des échanges afin de construire ensemble un processus de mobilisation populaire pour mettre en échec la politique sociale et climatique menée par le gouvernement et pour imposer les changements nécessaires. Dans ce cadre, deux mobilisations syndicales sont déjà prévues les 22 pour le secteur de la santé et le 29 septembre avec une grève interprofessionnelle !

On poursuit avec ce communiqué publié hier par le Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan), un communiqué intitulé : STOP AU RACISME CONTRE LES PEUPLES AUTOCHTONES DE GUYANE !
Dans la nuit du 16 au 17 août 2022 est survenue la mort du jeune Sidoine Malicoumane à Camopi. Le décès a été constaté le 18 août par le médecin du CDPS du village, le professionnel de santé n’ayant pas pu arriver plus tôt sur les lieux. De nombreuses contusions et blessures sur le visage, les bras et les épaules du jeune homme ont été relevées. Sa mère Julienne Chanel s’est aussitôt rendue à la gendarmerie pour signifier les faits et sa volonté de déposer plainte pour homicide volontaire. Le gendarme présent ce jour a refusé de la recevoir et de l’auditionner, ainsi que d’éventuels témoins. Lors du bref échange qu’elle a pu avoir avec le gendarme, alors qu’elle tentait de lui expliquer ses doutes sur la thèse d’un simple suicide et de déposer plainte, le gendarme lui a répondu « (le suicide) c’est dans vos habitudes » pour justifier son refus d’écoute. Ces propos discriminants sont inadmissibles, honteux et racistes.
En vertu de la loi du 19 mars 1946, la Guyane est un Département-Région d’Outre-Mer. Les ressortissants guyanais, autochtones et non-autochtones, sont donc des citoyens français à part entière et jouissent légalement des droits à l’égalité et à la non-discrimination (articles 1 et 2 de la Constitution du 4 octobre 1958).
L’Etat français ne cesse de réaffirmer sa volonté d’être aux côtés des victimes et de leurs familles. Au lieu de mots, le CSIA-Nitassinan attend des actes et la justice, pour toutes et tous, quels que soient son origine, son sexe ou sa culture.

depuis la semaine dernière, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables
Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Malgré l’appel qui a été déposé, le squat est expulsable, depuis la semaine dernière et jusqu’à l’audience. Et si vous voulez les soutenir d’ici la, vous pouvez aller sur place, c’est au 70 rue de Galliéni, à Malakoff, métro Étienne Dolet

La rentrée scolaire approche, et comme chaque année ça coute un bras, l’association Neptune Montreuil propose une braderie solidaire : vous y trouverez des fournitures scolaires, ou encore des livres et vêtements pour enfants
et si vous voulez profiter de cette braderie solidaire proposée par l’assoc Neptune, il y deux adresses :
au 36 bvd Paul Vaillant Couturier, à Montreuil, métro mairie de Montreuil
et au 51 rue des Néfliers à Montreuil aussi, c’est ouvert tous les lundis de 14h à 18h et du mardi au samedi de 9h à 18h

l’association dionysienne MaMaMa qui soutient les mères isolés, lance un appel à dons de matériel de puériculture
il y a besoin en particulier de : poussettes, porte-bébé, lits parapluies, vêtements bébés, couches tailles 5 et 6, et des jouets et jeux d’éveil
vous pouvez déposer vos dons dans les locaux de l’assoc tous les jours, sauf le samedi, entre 11h et 18h au 9 avenue de la métallurgie à St-Denis

La Gamelle autonome recrute des bénévoles pour renforcer ses équipes.
Si vous cherchez à rejoindre une initiative solidaire, vous pouvez participer à la cuisine et à la distribution de repas chauds un samedi (ou plus) par mois de 9h30 à 14h près de Gare de Lyon.
Et si ça vous intéresse, vous pouvez leur envoyer un mail à : gamelleautonome@gmail.com

de 12h à 14h30, la cantine solidaire de la pagaille sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre c’est au 15 rue Ernest Renan, à Ivry-sur-Seine

Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-Rochechouart

Pour continuer à mettre la pression sur la Poste et plus largement sur les employeurs et le gouvernement ainsi que pour soutenir la grève des travailleurs sans papiers de RSI, DPD et Chronopost, Solidaires et Sud PTT ont lancé une campagne pour l’été rythmée par plusieurs manifestations, et aujourd’hui encore un rassemblement est prévu
Depuis plus de 8 mois en effet, des travailleurs de l’agence d’intérim RSI de Gennevilliers (92), de la plateforme colis DPD du Coudray-Montceaux (91) et de l’agence Chronopost d’Alfortville (94), ces deux dernières entreprises étant des filiales de La Poste, sont en grève pour leur régularisation.
En durcissant toujours plus les conditions de régularisation, en multipliant les contrôles policiers, en maintenant des centaines de milliers de personnes en situation de précarité et de fragilité, l’État les livre, en toute conscience, à l’exploitation la plus brutale. Or ces travailleuses et ces travailleurs fuient, au péril de leur vie, la misère et les guerres qui sont le fruit d’un système néo-colonial dont l’État français est un des piliers. La politique ultra-répressive en matière de séjour des étranger·e·s en France a des conséquences sur les conditions de travail et de salaires.
L’enjeu de la lutte des travailleurs des trois piquets est donc très important !
• ll est important pour leur dignité, l’égalité des droits et pour que justice leur soit rendue.
• Il est important pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs sans-papiers dans le pays, dans un contexte où le poids grandissant de l’extrême-droite et son influence sur une large partie du spectre politique fragilisent encore plus leur situation.
• Il est important pour l’ensemble du monde du travail, car quand les droits des plus précarisé·e·s progressent, ce sont les conditions de toutes et tous qui s’améliorent. Dans le cas inverse, tout le monde paie l’addition. Pour s’en convaincre, il suffit, en prenant l’exemple de La Poste, de noter par exemple que l’intérim explose littéralement (+ 132 % en deux ans !).
À La Poste et ailleurs, la solidarité doit s’exprimer le plus massivement possible, par tous les moyens nécessaires (militants, financiers, politiques…).
C’est dans cette perspective que Solidaires et Sud PTT ont lancé une campagne de soutien cet été avec : diffusions ce tract, collage d’autocollants, manifs, rassemblements etc...et aujourd’hui encore un rassemblement est organisé à 14h, devant le ministère du travail , c’est au 127 rue de Grenelle, métro Varennes

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

Dans le cadre de la semaine "Agir contre le déni de justice", organisée par la Fédération Euro-Méditerranéenne contre les Disparitions Forcées, plusieurs manifestations sont organisées à Paris cette semaine, et aujourd’hui il y aura un rassemblement à 17h, pour dénoncer les disparitions forcées et l’impunité
et si vous voulez y participer, rdv à 17h sur la place de la République

Tous les jours sauf le jeudi de 17h30 à 20h, l’association la Chorba distribue des repas chauds gratuits
Et si vous voulez en bénéficier, rdv tous les jours (sauf le jeudi) de 17h30 à 20h, au 7 avenue de la Porte de la Villette, 75019 Paris.

À 18h30, la Commission de Mobilisation du Travail Social Ile-de-France fait sa rentrée et organise une Assemblée générale du travail social en lutte
À l’heure où le gouvernement et AXESS (organisation patronale du secteur social et médico-social) souhaitent casser les conventions collectives du secteur, où des milliers de salari.e.s du secteur sont encore exclu-es des indemnités Ségur, où les salaires stagnent et où les conditions de travail et d’accueil du public se dégradent toujours plus, leur colère et leur détermination ne faiblissent pas !
Pour préparer les mobilisations et rencontres à venir, notamment la prochaine rencontre nationale du travail social en Lutte, la commission de mobilisation du travail social d’IDF organise donc cette AG, et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 dans la salle Leon Jouhaux à l’ANNEXE TURBIGO de la Bourse du travail de Paris, c’est au 67 rue de Turbigo, métro Temple

enfin, demain matin de 10h30 à 13h, Paris d’Exil et le collectif #EcolePourTous, organisent un rassemblement pour interpeler le Ministre de l’Éducation nationale, sur le cas des 100 000 enfants exclus de l’école en France.
Le 1er septembre, des millions d’enfants et de jeunes feront leur rentrée scolaire, mais près de 100 000 enfants et jeunes en France vont rester à la porte de l’école.
Pour ces enfants vivant en bidonvilles, squats ou hôtels sociaux, mineurs non accompagnés (MNA), enfants du « voyage », enfants de Mayotte ou de Guyane, les obstacles qui les empêchent d’accéder, de rester ou de réussir à l’école sont encore trop nombreux : refus discriminatoires d’inscription à l’école, non application de la présomption de minorité pour les mineurs non accompagnés, expulsions habitatives en milieu d’année scolaire…
C’est pourquoi le collectif école pour tous est né il y 3 ans, et a décidé, en cette veille de rentrée, de sortir de l’angle mort de la République en interpellant publiquement M. Pap Ndiaye nouveau ministre de l’Éducation Nationale lors d’une action publique.
Et le rdv est donc donné demain matin à 10h30 devant l’hôtel de Ville de paris, où des prises de parole auront lieu avec notamment : Jassem Issouf, co-président et jeune de Mayotte, Slavi Miroslavov, jeune ayant vécu en bidonville, Ritchy Thibault jeune issu de la communauté des gens du voyage, ou encore Frenza Stanciu, membre du "collectif des mamans" ; et à 11h30 sur la place de l’hôtel de ville de paris toujours se tiendra une conférence de presse

RDV CULTURELS

de 10h à 18h, l’association France Amérique Latine propose l’exposition Photo de Natalia Zapata, un "Reportage photo des manifestations en 2021 à Cali"
Le 28 avril 2021, a commencé l’un des mouvements sociaux les plus forts que la Colombie ait connus, le “Paro Nacional" (Grève nationale). La photographe Natalia Zapata, installée dans la ville de Cali - l’épicentre du mouvement - est descendue comme beaucoup dans la rue pour protester et a voulu documenter les manifestations dans un but artistique. Cependant, personne ne s’attendait à ce que les manifestants soient confrontés à une répression aussi violente de la part de l’État. De fait, la documentation recueillie par Natalia a rapidement pris une connotation journalistique, dont le but est de dénoncer les violations des droits de l’homme perpétrées par la force publique, que les médias traditionnels refusaient de montrer.
Le “Paro Nacional”, s’est étendu jusqu’au 20 juillet de la même année ; son bilan est lourd : environ 80 morts et des centaines de disparus. De plus, il a laissé une empreinte psychologique profonde et ineffaçable sur tous ceux qui ont participé, ou même, sur ceux qui ont dû observer ces événements à distance.
Et si vous voulez découvrir ce reportage photo proposé par Natalia Zapata, rdv tous les jours de 10h à 18h dans les locaux de l’assoc France Amérique latine, c’est au 37 blvd St-Jacques, métro Saint-Jacques

de 14h30 à 16h30, l’association La Sauge et la Cité fertile organise un Chantier participatif pour l’entretien du potager de la Cité Fertile
Durant l’année scolaire, les élèves de l’école pantinoise Sadi Carnot viennent jardiner au potager : ils plantent et entretiennent légumes, plantes aromatiques et petits fruits.
Mais à l’arrivée des vacances d’été, les petits jardiniers en herbe délaissent le potager pour d’autres projets estivaux. C’est pourquoi, il faut s’occuper du potager pour ne pas le laisser péricliter avant la reprise des ateliers pédagogiques ; et si vous être motivé.e.s pour du : désherbage, tuteurage, paillage, taille, et la récolte , rdvde 14h30 à 16h30 à la La Cité Fertile, 14 Avenue Édouard Vaillant, à Pantin, métro Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins

à partir de 19h30, Le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Polina Panassenko autour de son livre intitulé Tenir sa langue, et paru aux éditions de L’Olivier
Ce que je veux moi, c’est porter le prénom que j’ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur.
Elle est née Polina mais la France l’a appelée Pauline. Quelques lettres et tout change.
À son arrivée enfant à Saint-Étienne, au lendemain de la chute de l’URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l’école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil. Elle a rendez-vous au tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom.
Ce premier roman bouleversant est construit autour d’une vie entre deux langues et deux pays. D’un côté, la Russie de l’enfance, celle de la datcha, de l’appartement communautaire où les générations se mélangent, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l’autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu’il faut conquérir et des Minikeums.
Drôle, tendre, frondeur, Tenir sa langue révèle une voix hors du commun.
Et si vous voulez en discuter avec l’autrice, Polina Panassenko, rdv à 19h30 au Monte-en-l’Air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

on en a parlé hier en recevant l’équipe du film dans l’agenda, ce soir à 20h30, le cinéma le Méliès propose la projection en avant-première du film "Shabu", réalisé par Shamira Raphaela, suivi d’une discussion avec l’équipe du film et d’un Dj Set de Shabu
Une fiction-documentaire à la fois drôle, sensible, et grave qui raconte les déboires tragi-comiques d’un adolescent de 14 ans dans le quartier populaire de Peperklip au sud de Rotterdam. Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première, en discuter avec l’équipe, et danser sur le DJ Set qui sera proposé par le protagoniste du film où sa musique est omniprésente, rdv ce soir à 20h30 au Cinéma Le Méliès, c’est au 12 place Jean Jaurès, à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil

PUBLICATIONS

La Fasti, fédération des associations de solidarité avec les immigrés, vient de publier un livre intitulé C’est quoi le colonialisme aujourd’hui ?, aux Éditions Syllepses
Ce 7e volume de la collection « Coup pour coup » est organisé autour de dix situations concrètes et actuelles de la politique coloniale de la France : Les territoires d’outre-mer ; Les interventions militaires ; L’accaparement des terres ; Les accords dits de « partenariats économiques » ; La gestion des migrations ; Le franc CFA ; La dette des pays des Suds ; La surexploitation et le pillage des ressources naturelles (le plus souvent, non renouvelables) ; Le soutien de la France à la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc. En contradiction avec les résolutions de l’ONU, le Sahara Occidental est toujours placé sous domination du Maroc ; ou encore Le soutien de la France à la colonisation de la Palestine.
Les dix thèmes sont complétés par une discussion entre une historienne, Ludivine Bantigny (L’ensauvagement du capital, Le Seuil, 2022), un responsable associatif, Patrice Garesio (coprésident de Survie, https://survie.org/) et un syndicaliste, Jean-Louis Marziani (Solidaires Val-de-Marne, impliqué dans les grèves de sans-papiers).
Leur échange porte sur les réalités du colonialisme aujourd’hui, les luttes anticoloniales et décoloniales, l’ethnocentrisme européen qui reste à déconstruire dans les milieux anticoloniaux, les politiques migratoires et les oppressions raciales au sein de la société française.

Tom Thomas vient de signer L’Impasse capitaliste, aux éditions Sociales
L’impasse capitaliste se résume en une double crise : économique et écologique. Soit relancer la croissance quelles que soient les conséquences sur la nature, soit préserver l’environnement au détriment des profits. À droite comme à gauche, la solution à ce dilemme prend la forme d’une incantation magique : produire autrement.
Après avoir démontré la supercherie d’un capitalisme vert, Tom Thomas aborde le problème sous un angle bien plus radical et politiquement dérangeant : le travail. Car c’est bien le travail comme rapport d’exploitation qui structure toute la production capitaliste et qui épuise les êtres humains aussi bien que la nature.
L’abolition du travail aliéné et la reconquête du temps libre constituent dès lors un préalable à la réappropriation collective de la production qui permettra non seulement d’instaurer des échanges durables entre les humains et la nature, mais également des rapports sociaux favorables au libre développement de chacun.

MUSIQUE : Mohannad Nasser - Dabke In Jaffa (en concert dimanche soir au petit Bain, dans le cadre du Festival Syrien n’est fait)