Nouvel article N° 68
par
RDV MILITANTS
et on commence avec une bonne nouvelle : saisi par plusieurs associations et syndicats, dont La Cimade, la Ligue des droits de l’homme ou encore le Syndicat des avocats de France, Le Conseil d’Etat a retoqué les textes imposant les démarches en ligne pour les titres de séjour
Le Conseil d’Etat a retoqué, vendredi dernier, les textes imposant que les démarches des ressortissants étrangers pour obtenir leurs titres de séjour en France se fassent uniquement en ligne, et a demandé au gouvernement de prévoir « une solution de substitution » à cette dématérialisation du service public.
La plus haute juridiction administrative a en effet annulé le décret du 24 mars 2021 et l’arrêté du 27 avril 2021, estimant dans sa décision qu’un recours exclusif au téléservice ne peut être imposé que si « l’accès normal des usagers au service public et l’exercice effectif de leurs droits sont garantis ».
Dans sa décision, le Conseil d’Etat écrit :
Eu égard aux caractéristiques du public concerné, à la diversité et à la complexité des situations des demandeurs et aux conséquences qu’a sur la situation d’un étranger, notamment sur son droit à se maintenir en France et, dans certains cas, à y travailler, l’enregistrement de sa demande, il incombe au pouvoir réglementaire, lorsqu’il impose le recours à un téléservice pour l’obtention de certains titres de séjour, de prévoir (...) un accompagnement [pour les personnes concernées].
Il lui incombe, en outre, pour les mêmes motifs, de garantir la possibilité de recourir à une solution de substitution, pour le cas où certains demandeurs se heurteraient, malgré cet accompagnement, à l’impossibilité de recourir au téléservice pour des raisons tenant à la conception de cet outil ou à son mode de fonctionnement.
Concrètement, cela revient à demander à l’Etat de prévoir à nouveau un accès physique aux préfectures pour certains cas.
On poursuit avec ce communiqué publié hier par le Bureau national de l’Assoc France Palestine solidarité, au sujet de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri dont la détention administrative a été reconduite pour 3 mois supplémentaires
Alors que celle-ci devait s’achever normalement ce lundi 6 juin, Salah Hamouri vient de voir sa détention administrative prolongée de 3 mois sur ordre d’un juge militaire israélien. Le régime d’apartheid israélien poursuit son acharnement.
Dans ce communiqué, le bureau national de l’AFS exprime sa colère et son amertume. Colère face à l’injustice de voir ce militant, avocat des droits humains, maintenu en cellule sans qu’aucune charge, aucun motif ne soit retenu contre lui si ce n’est le contenu d’un supposé dossier tenu secret par les autorités israéliennes. Colère contre cet arbitraire insupportable d’un régime qui veut briser ceux et celles qui osent le contester et se dresser contre lui.
Amertume, car une fois de plus les autorités françaises n’ont pas su, ou pas voulu, imposer à Israël leur volonté de voir libérer un compatriote des geôles de ce pays. Depuis des années, l’inaction de la France est patente et, en dehors de quelques déclarations de principe, elle n’a rien obtenu ni pour la libération de Salah Hamouri, ni pour le rétablissement de son droit de résider et de vivre en famille, chez lui à Jérusalem-Est.
L’acharnement israélien contre Salah dure depuis plus de 20 ans. Malgré cela, en revendiquant le droit de vivre en famille, de travailler et de militer à Jérusalem, et en s’opposant à la politique de nettoyage ethnique de l’occupation qui prétend le chasser de son pays, il se bat pour ses droits autant que pour les droits de tous les Palestiniens.
L’AFPS, avec toutes celles et ceux qui se mobilisent pour obtenir sa libération s’engage évidemment à poursuivre et amplifier l’action contre l’injustice dont il est encore une fois victime. L’AFPS prendra notamment toute sa place auprès de son comité de soutien et de sa famille, pour relancer la mobilisation auprès du gouvernement français et du président de la République. Il est grand temps d’obtenir de la France qu’elle pose des actes forts face au gouvernement israélien en faveur de Salah Hamouri, comme cela a pu être fait ailleurs pour d’autres ressortissants français dans le passé.
Et si vous voulez lire le communiqué dans son intégralité, rdv sur : https://www.france-palestine.org/Trois-mois-de-detention-administrative-supplementaires-a-l-encontre-de-Salah
depuis 11h ce matin, Les travailleurs sans-papiers de RSI, DPD et Chronopost manifestent à Evry pour exiger leur régularisation. Manifestations des trois piquets de grève
Depuis fin octobre 2021, trois grèves de travailleurs sans-papiers ont démarré successivement.
Ces derniers ont formé des piquets devant leurs entreprises : RSI, une société d’intérim, basée à Gennevilliers (92), DPD, filiale de La Poste pour le colis, au Coudray-Montceaux (91) et Chronopost à Alfortville (94), autre filiale colis de La Poste.
Ils réclament leur régularisation auprès des préfectures qui, depuis, font la sourde oreille.
Aussi, pour exiger que les préfectures répondent à leurs revendications, une nouvelle manif est organisé depuis 11h ce matin depuis la place des droits de l’homme à Évry en direction de la préfecture
à 13h30, un Rassemblement de soutien à Nordine, est organisé alors qu’il passe en appel dans l’affaire de Stains, appel du jugement
Nordine a été alors que, Dans la nuit du 15 au 16 aout dernier, Nordine et sa compagne ont reçu une dizaine de coups de feu à Stains, tirés par des policiers sans brassards, non identifiables. Et c’est lui qui a été condamné en première instance. L’appel du jugement a lieu aujourd’hui, aussi un rassemblement de soutien est organisé à 13h30, à la chambre des appels correctionnels 2-8 au 34 Quai des orfèvres, métro Cité
Aujourd’hui, c’est jour de mobilisation nationale dans l’ensemble du secteur sanitaire, médico-social et social, privé et public avec des actions dans les établissements et des initiatives dans les territoires et à Paris.
Trois ans que les organisations syndicales de personnels hospitaliers ou collectifs, n’ont de cesse d’alerter sur la situation de l’hôpital public et celle du médico-social et du social, en particulier lors de la manifestation du 14 novembre 2019. La Covid est passée par là, les promesses aussi. Et l’horizon apparaît plus sombre que jamais. Trois ans (au moins) de retard pour former des personnels et donner envie de travailler dans le soin ou le social.
Les usagers sont en colère et très inquiets : l’accès aux soins de premiers recours est de plus en plus compliqué et l’hôpital n’assure plus son rôle de service public d’accueil en dernier recours. Les services d’urgence ferment les uns après les autres, ou restreignent l’entrée. Les retards de prise en charge se multiplient. Les Blocs déprogramment des interventions et ferment des salles d’opération tous les jours par manque de personnel.
Les personnels sont en colère et fatigués : ils ne peuvent plus remplir leur rôle de prise en charge correcte de la population malgré des contraintes professionnelles retentissant sur leur santé et leur vie privée. Même les médias alertent aujourd’hui sur la période estivale, mais la crise est déjà là, mettant en danger la santé de la population.
Sans aucune autre vision d’ensemble que celle de limiter l’augmentation des dépenses de santé, les gouvernements Philippe puis Castex ont géré à la petite semaine, répondant aux urgences par des mesures discriminatoires, comme des primes à l’embauche, sans considération pour les personnels déjà en poste, méprisés ! En filigrane, apparaît la volonté de casser les statuts pour singer la gestion privée, alors même que le scandale d’Orpéa montre combien cette gestion est contraire à l’intérêt général.
Aussi, pour exiger :
Recrutement de professionnel·le·s supplémentaires immédiatement et plan de formation pluridisciplinaire, ratio de personnel adapté à la charge de travail, respect des équipes et des plannings
Revalorisation générale des salaires pour rattraper les 10 ans de blocage, reconnaissance des contraintes et des pénibilités horaires (nuit, week-end) et reconnaissance des qualifications des professionnel·le·s
Renforcement des moyens financiers significatifs pour les établissements, recrutement de personnels (brancardiers, coursiers, ouvriers, logisticiens, secrétaires) permettant de recentrer les soignants sur leur métier
Arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits et réouverture de lits, là où c’est nécessaire.
De réelles mesures qui garantissent l’accès, la proximité et une prise en charge optimale en terme de qualité et de sécurité des soins pour tout.e.s et tous partout.
Les organisations syndicales appellent à une journée de mobilisation nationale dans l’ensemble du secteur médical, social, médico-social et le rdv est donné à 14h devant le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé au 14 Avenue Duquesne, métro st-François Xavier
Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles
il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France
De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la Salle Auguste Delaune de Limay
à 18h, le Collectif Stop Piscine Nucléaire organise un Rassemblement contre le projet d’EDF d’implantation d’une piscine nucléaire à la Hague, dans la Manche.
Une délégation du collectif a été invitée à s’exprimer devant le Haut comité à la transparence et à l’information sur la sécurité nucléaire, et à cette occasion, Le collectif appelle à se rassembler devant la tour EDF où une conférence de presse se tiendra à l’issue de l’entrevue.
Et le rdv est donné à 18h devant la Tour EDF à la Défense
À 18h aussi, la Fondation maison des sciences de l’homme organise un séminaire militant intitulé : "JO Paris 2024 :Une prétention ludique au détriment du jeu et de la fête" avec le sociologue Ronan David, de l’Université de Caen, co-auteur de Jouer le monde : Critique de l’assimilation du sport au jeu, Le Bord de l’eau, 2017.
et si vous voulez y assister, rdv de 18 à 20h à la FMSH, 54 bd. Raspail, Métro Sèvres-Babylone
à 18h, le cercle des chercheurs sur le Moyen-Orient organise une rencontre avec la sociologue Nitzan Perelman qui reviendra sur le discours nationaliste israélien et le democraticwashing et dialoguera avec Rony Brauman, ancien Président de Médecins Sans Frontières.
Et si vous voulez en discuter avce eux, rdv à 18h au Collège de France, 3 rue d’Ulm, RER Luxembourg ; et il faut vous inscrire au préalable via : https://www.helloasso.com/.../reflexion-sur-le-discours...
à 18h aussi, le Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes organise un rassemblement sur le lieu où des milliers de personnes furent contraintes de porter l’étoile jaune nazie, 80 ans après son imposition
Il y a quatre-vingts ans jour pour jour, le 7 juin 1942, le port de l’étoile jaune était imposé par les nazis aux Juifs et Juives, y compris les enfants, dans la zone qu’ils occupaient en France.
La distribution des étoiles se déroule entre le mardi 2 et le samedi 6 juin dans les commissariats de quartier et de circonscription avec prélèvement d’un « point textile ». Ces modalités rappellent la participation des autorités de la collaboration à toutes les étapes du processus d’exclusion et de déportation vers mort des Juifs de France. contrairement à ce que prétend Eric Zemmour
Les infractions à cette ordonnance sont punies d’emprisonnement, d’amende ou d’internement dans un camp.
En rendant les Juifs immédiatement visibles et reconnaissables en public, l’étoile facilite leur contrôle et leur dénonciation, ainsi que l’arrestation de ceux qui refuseraient de se soumettre à l’ordonnance.
Le contrôle sert une politique de ségrégation, comme en témoigne la mise en place d’autres mesures, telles que l’obligation pour les Juifs de monter dans le dernier wagon du métro (8 juin 1942), l’interdiction de fréquenter les lieux publics, ou encore la contrainte de se rendre dans les magasins uniquement entre 15 et 16 heures (neuvième ordonnance du 8 juillet 1942).
Cette ségrégation doit aussi exercer une influence d’ordre psychologique et propagandiste : en imposant cette forme archaïque d’identification, les nazis espèrent en effet fragiliser encore plus les Juifs en suscitant chez eux honte et humiliation. Ils souhaitent aussi inspirer aux "non-Juifs" un sentiment de rejet et d’hostilité à l’égard de ces hommes et ces femmes considéré-es dans la vision nazie comme des êtres inassimilables et parasites.
C’est un mécanisme de stigmatisation et de marquage qu’on retrouve dans nombre d’autres génocides et crimes contre l’humanité. Dans tous les cas, les populations promises à l’extermination ont d’abord été discriminées, stigmatisées, accusées de tous les maux. Elles ont été désignées comme ennemies, regroupées, marquées et « étiquetées » sous différentes formes et enfin conduites à l’extermination ou massacrées sur place. Le génocide est souvent l’aboutissement de décennies, voire de siècles, de discriminations. C’est pourquoi le RAAR a sollicité l’association Ibuka-France qui représente les rescapés du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. et Son président Etienne NSANZIMANA (lui-même rescapé) interviendra lors du rassemblement.
Et si vous voulez honorer la mémoire des victimes du nazisme et de tous les génocides et crimes contre l’humanité, le rdv est donné à 18h sur le Parvis des 260 enfants juifs déportés, M° Saint Paul, au cœur d’un des quartiers où des milliers de personnes ont été contraintes de porter ce signe d’exclusion et de mort.
A 18h, l’organisation Riposte Collective organise sa Réunion publique hebdomadaire.
Riposte Collective forme un groupe d’intervention et de riposte au sein des mouvements sociaux pour diffuser des savoirs collectifs. L’organisation Riposte Collective propose régulièrement des temps d’échanges, elle offre également des formations juridiques et numériques, ainsi que des temps réflexion tactique et de préparation physique. Pendant les actions ou manifestations, elle organise la riposte avec toutes celles et ceux qui – de près ou de loin – souhaitent participer au débordement.
Et si vous voulez discuter avec des militant.e.s de Riposte collective, rdv 18h à l’Université Paris 8 dans le hall du bâtiment B2, métro Saint Denis-Université
De 18h à 20h30, les Gilets Jaunes de Montreuil organisent leur AG hebdomadaire
et c’est à la salle d’A.E.R.I au 57 rue Etienne Marcel à Montreuil, métro croix de chavaux
à 18h30, la Coordination contre la répression et les violences policières propose sa réunion hebdomadaire pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h30 dans la salle ANDRÉ TOLLÉ à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du Château d’eau, métro République
à 18h30 aussi, Extinction Rébellion paris IDF organise une Réunion d’accueil des nouvelles militants et nouveaux militants
alors si vous voulez rencontrer les militants et militantes d’Extinction Rébellion et éventuellement les rejoindre, rdv à 18h30 à l’académie du Climat c’est au, 2 Place Baudoyer, métro Hôtel de Ville ; et il faut vous inscrire au préalable via le lien site agenda : https://framaforms.org/reunion-accueil-nouvelles-et...
à 19h, Le Mouvement de la Paix organise une visioconférence autour de Daniel Durand, de l’Institut de Documentation et Recherches sur la paix qui parlera de la guerre en Ukraine
et si vous voulez en discuter avec l’ancien Secrétaire national du Mouvement de la paix de 1987 à 2002, rdv à 19h sur : https://www.mvtpaix.org/.../visioconference-guerre.../
à 19h30, le Mouvement pour une Alternative Non violente, Non-Violence XXI, Alternatiba paris et Greenpeace France organisent une table-ronde virtuelle sur la non-violence comme force d’action pour défendre les droits humains
Conflits armés, événements climatiques extrêmes (épisodes caniculaires générant des sécheresses aux forts impacts sur les cultures et la santé, fortes pluies et tempêtes générant des inondations impactant les vies et les habitats, etc.), actions d’accaparement des terres des paysans et exploitation intensive des ressources naturelles par les multinationales, démocraties malmenées (avec des entailles progressives aux libertés individuelles et publiques)…
Les conséquences pour les populations sont majeures et les droits humains (à l’alimentation, à la santé, à vivre en sécurité, au logement, à la vie privée, etc.) sont aujourd’hui menacés en de nombreux points du globe. Ces contextes de tension risquent encore de s’accroître plus le réchauffement climatique s’intensifie, avec autant de conséquences pour les droits humains.
Pour y faire face, la non-violence s’est déployée dans les organisations et mouvements citoyens : Pourquoi ? Comment s’exerce-t-elle ? Quels en sont les expériences concrètes et leurs impacts ? En somme, quel est son « pouvoir » ?
c’est à ces questions que tenteront de répondre :
Pauline BOYER, militante écologiste, engagée avec Greenpeace et Alternatiba, co-autrice du « Manifeste pour la non-violence », aux éditions Charles Léopold Mayer
Danilo RUEDA, défenseur des droits humains et représentant de l’ONG « Commission Inter-ecclésiale de Justice et Paix » en Colombie
Ogarit YOUNAN, co-fondatrice de l’Université de la Non-violence à Beyrouth
et si vous voulez en discuter elleux, rdv à 19h30 sur :
https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZEvde-vqTgtE92p_vdbsyvcAcH2-PKrxky2
demain matin à 10h, la campagne antiracisme et solidarité organise une conférence de presse pour présenter la campagne et appeler à la manifestation de samedi prochain contre le racisme, l’extrême droite, pour l’égalité des droits de toutes et tous, pour la justice sociale et climatique
Et si vous voulez participer à la conf de presse qui réunira des membres de la campagne antiracisme et solidarités, des organisations syndicales, des organisations écologistes et la représentante de la campagne Stand Up to Racism qui présentera la lutte antiraciste au Royaume-Uni, rdv demain matin à 10h au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro Rue des boulets ou Nation
Rdv culturels
aujourd’hui de 13h à 20h et demain de 10h30 à 20h, derniers jours pour voir l’Exposition « Fabulous Eric’s adventures » de Lilthugs, une expo qui revisite la pop culture des années 80, à travers le personnage d’ Eric aka Eazy E.
Et si vous oulez voir l’expo, c’est aujourd’hui de 13h à 20h et demain de 10h30 à 20h à la galerie 75 shop, au 12 boulevard Saint Martin, métro république ou strasbourg-saint-denis
de 14h à 16h, le Cinéma Le Méliès propose des projections de courts-métrages qui interrogent sur la place grandissante des images dans nos vies, sur l’identité numérique, sur la limite entre monde réel et virtuel :
– Derrière le nuage de Xiao Baer (22’ - 2017 - France)
– Kenza des choux de Sofia Alaoui (16’ - 2018 - France)
– Swatted de Ismaël Joffroy Chandoutis (21’ - 2018 - France)
– The Centrifuge Brain Project de Till Nowak (6’35 - 2011 - Allemagne)
et si vous voulez découvrir ces courts-métrages, rdv de 14h à 16h au Cinéma Le Méliès, 12, Place Jean Jaurès, à Montreuil
18h30, le Café-librairie Michèle Firk organise une rencontre autour du livre Écofascismes d’Antoine Dubiau, paru aux éditions Grévis.
Dans cet essai, Antoine Dubiau analyse la manière dont les idées réactionnaires interagissent avec les préoccupations pour l’environnement. Le souci écologique n’ayant finalement, contrairement à ce que l’on croit, que peu de couleur, il semble qu’il soit parfaitement miscible dans des projets politiques autoritaires et radicalement anti-émancipateur.
L’écofascisme semble réductible à sa fonction d’insulte politique. Cet usage masque les appropriations concrètes des enjeux écologiques par les idéologies et les organisations fascistes. Si l’extrême-droite paraît à première vue hostile à toute politique environnementale, il existe bien un risque écofasciste s’adossant à une véritable conviction écologique ainsi qu’à de robustes bases idéologiques. Contrairement à sa conception politique courante, l’écologie n’est donc pas naturellement de gauche. Le discours écologique doit être clarifié pour échapper aux différentes formes de fascisation de l’écologie.
Et si vous voulez discuter de l’hypothèse écofasciste avec Antoine Dubiau et avec le philosophe, Louis Morelle, et Martin Noel, chercheur en science politique, rdv à 18h30 la librairie Michele Firk, c’est au 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux
18h30 aussi, Le Monte-en-l’air organise une Rencontre avec Hubert Artus autour de son livre Girl Power paru chez Calmann-Lévy
De sa naissance en Angleterre à la fin du XIXe siècle à son véritable développement à partir des années 1960, avec l’épopée des joueuses rémoises et les victoires américaines en Coupe du monde et aux Jeux olympiques, ce livre retrace cent cinquante ans d’histoire du ballon rond au féminin. Intrinsèquement liée aux luttes féministes, cette histoire est faite de hauts et de bas, portée par des joueuses courageuses, qui se sont battues pour pouvoir exercer un sport et assouvir leur passion, souvent en dépit de l’avis des gouvernements, journalistes et fédérations de leur époque, qui auraient préféré voir ces femmes à la maison plutôt que sur un terrain. Dans les années 1990, après bien des batailles, le football féminin connaît enfin l’âge de son expansion sur tous les continents et continue aujourd’hui à gagner en puissance. Hubert Artus fait ainsi un tour du monde inédit et mouvementé de l’état de la discipline, des pays africains au Proche-Orient, de l’Amérique latine à l’Asie.
Ce livre est nourri d’interviews de joueuses, de coachs et d’agents en activité, ainsi que de futures jeunes stars françaises, explorant ainsi le football féminin de demain, celui de l’égalité salariale et du soft power.
Et si vous voulez en discuter avec Hubert Artus, rdv à 18h30 au monte-en-l’air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant
à 18h30, les Beaux-Arts de Paris organisent une rencontre avec Alain Damasio qui parlera de Techno-imaginaires, langages et politiques.
Et si vous en discuter avec l’auteur de La Horde du Contrevent et des Furtifs, , rdv à 18h30 dans l’Amphithéâtre des Loges, aux beaux-arts de paris, c’est au 14 rue Bonaparte, métro St-Germain des prés
à 19h, Librairie Calypso, Haïti Inter et les éditions Atlantiques déchaînés organisent une rencontre avec Lyonel Trouillot et Marie-Bénédicte Loze à l’occasion de la présentation de Nouvelles du peyi lòk – Témoignages littéraires sur la crise politique en Haïti
Et si vusb voulez discuter avec elle et lui de ces Huit nouvelles – dont une bilingue créole/français – qui utilisent la fiction pour aborder le réel de la situation sociale et politique en Haïti au cours des quatre dernières années., rdv à 19h à la librairie Calypso, c’’est au 17 bis avenue parmentier, métro St-Ambroise
à 19h30, La base propose une Projection-débat autour du documentaire "Ce monde n’est pas fait pour nous", réalisé par le collectif Voix déterres
Le collectif écoféministe Voix Déterres, s’est formé en 2019, à partir d’un cercle de parole entre des personnes ayant en commun l’effroyable prise de conscience que notre monde est en train de mourir, que sont tué·es en premier les plus précaires, et le désir ardent d’en faire germer un autre.
Qu’est-ce que l’écoféminisme et d’où vient-il ? Quelles prises de conscience et expériences l’ont fait naître chez elleux et comment s’incarne-t’il dans ce collectif ? En quoi les écoféminismes sont fondateurs d’un changement global et radical pour un avenir plus juste, pour une vie plus en symbiose avec les mondes dans lesquels nous co-existons ?
Ce film est né du désir de faire connaître cette notion, de témoigner de la naissance d’un collectif, et de retracer et rendre visibles ces luttes encore trop méconnues en France.
Et si vous voulez découvrir ce documentaire, en présence de l’équipe, rdv à 19h30 à la Base, 31 rue Bichat, métro Goncourt.
20h, Cinéma Saint-André des Arts organise un ciné-débat autour du film Que m’est-il permis d’espérer ?, réalisé par Raphael Girardot et Vincent Gaullier
Dans un camp humanitaire ouvert à Paris, des réfugiés sont en transit. Dans ce centre de "premier accueil", ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France. Quelques jours à peine d’humanité, que nous passons avec eux. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture et entendre la froide sentence administrative. Nous sommes toujours avec eux.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Marie Montelieu et Yasmine Kaci, du MRAP PARIS. Rdv à 20h au ciné St-André-des-Arts, 30 rue saint-andré-des-arts, métro St-Michel
à 20h aussi, la Sudu Connexion propose la Projection de Baltringue de Josza Anjembe & Story of our Lives de Jim Chuchu.
dans Baltringue Josza Anjembe : met en scène Issa qui, après deux années passées en détention, s’apprête à recouvrer la liberté.
Stories of our Lives documente les histoires personnelles cachées d’amoureux, de combattants, de rebelles et les histoires communautaires qui caractérisent l’expérience queer au Kenya.
Et si vous voulez découvrir ces films, rdv à 20h00 au Cinéma 7 Batignolles, c’est au 25 allée colette Heilbronner, métro porte de Clichy
à 20h aussi, le T2G - Théâtre de Gennevilliers propose une représentation de la pièce Les suppliantes, mise en scène par Pauline Bayle
"Les Suppliantes" d’Eschyle sont les Danaïdes, ces cinquante sœurs qui ont fui leur terre natale pour échapper au mariage que leurs cousins voudraient leur imposer. Après avoir traversé la Méditerranée, elles arrivent en Grèce où elles demandent l’hospitalité aux citoyen·ne·s d’Argos. Prêtes à tout pour échapper au sort déplorable qui s’est abattu sur elles, elles n’ont rien à offrir en échange si ce n’est leur détermination et leur force de conviction. Âgé·e·s de 15 à 21 ans, 17 comédien·ne·s résidant·e·s dans le 17ème, à Saint-Ouen et à Gennevilliers marchent dans leurs pas : dans un même élan d’héroïsme et d’humanité, elles et ils s’approprient leur révolte pour nous faire entendre une quête aussi absolue qu’elle est éternelle. À travers le destin des Suppliantes, c’est en effet toute notre époque qui résonne, depuis la question du droit des étranger·e·s à celle des violences faites aux femmes, nous démontrant une fois de plus la puissance immuable des mythes.
Et si vous voulez voir la pièce, c’est à 20h au théâtre de Gennevilliers, c’est au 41 avenue des grésillons, métro Grésillons
Musique : Davodka - cocktail monotone