agenda FPP 10 mai

mardi 10 mai 2022
par  Julie

aujourd’hui, on sera au téléphone avec Gael de la CGT BNF pour parler du mouvement de grève a la BNF

Agenda du 10/05/2022

à 12h30, le Collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry-sur-Seine organise une manifestation pour la régularisation des travailleurs sans-papiers de RSI
Depuis fin octobre 2021, trois grèves de travailleurs sans-papiers ont démarré successivement, avec des piquets devant les entreprises : RSI, une société d’intérim, basée à Gennevilliers (92), DPD, filiale de La Poste pour le colis, au Coudray-Montceaux (91) et Chronopost à Alfortville (94), autre filiale colis de La Poste.
Ils réclament leur régularisation auprès des préfectures qui, malgré de nombreuses manifestations, continuent de faire la sourde oreille.
Aussi, pour exiger encore la régularisation des travailleurs sans-papiers de RSI Gennevilliers, une nouvelle manif est organisée aujourd’hui ; et le rdv est donné à 12h30 au métro La Défense pour une manif en direction de la préfecture de Nanterre

A 13h30 se tient la réunion Publique sur l’ouverture du procès en appel de France Telecom. Après leur condamnation lors du procès en première instance de 2019, six dirigeants sur sept ont fait valoir leur droit d’appel. C’est un droit. Mais c’est aussi une nouvelle épreuve pour les victimes et leurs familles, alors qu’on peut se demander quels éléments nouveaux peuvent modifier la décision de justice
Le délit retenu contre les dirigeants était celui d’harcèlement moral institutionnel et systémique. L’accumulation de preuves concernant les injonctions de la direction de l’entreprise envers des managers pour faire partir 22 000 salariés « par la fenêtre ou par la porte » a été largement montré au fil des audiences du procès. Alertes de syndicats, médecins, inspecteurs du travail ont démontré que certains dirigeants de France Telecom exerçaient une politique de pression et d’harcèlement moral sur plusieurs salariés, les forçant à démissionner. Cette politique indigne fut particulièrement intense entre 2007 et 2008. 19 salariés se sont suicidés, 12 ont tenté de le faire. Certains ont été indemnisés à l’issue du premier procès à hauteur de plusieurs milliers d’euros, autant que les familles .
Mais les anciens dirigeants de France Télécom seront rejugés à partir de demain jusqu’à début juillet.
Malgré les conditions de sécurité autour du Palais de Justice de Paris, la réunion publique compte bien se faire entendre. Le rdv se tient de 13h à 17h au 29 boulevard du Temple (Metro République)

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles
il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir

et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à 17h, le séminaire "Conflits, crises et ruptures sociales", organisé par l’université Paris 1 se poursuit avec une séance autour de Florence Brisset-Foucault, de l’Université Paris 1 qui reviendra sur Les intellectuels dans la lutte pour la réinvention de l’État après la chute d’Idi Amin (Ouganda, 1979-1980)
et si vous voulez en discuter avec elle, rdv à 17h00 en salle 204 au centre Lourcine, 1 rue de la Glacière, métro Glacière

à 17h30, l’atelier sur « La fabrique de l’anthropologie politique » organisé par l’EHESS se poursuit, avec une séance autour de Tania Li (Université de Toronto) et Birgit Müller (CNRS) qui parleront de l’ethnographie du politique.
Contestant l’idée d’un monde “post-politique” où l’expertise et la technicisation conduiraient à dépolitiser le monde, Tania Li et Birgit Müller soutiennent que la critique politique est encore vive et inscrite dans les tensions et contradictions quotidiennes. En revenant sur leurs terrains - dans des projets de développement, des communautés autochtones et des plantations en Indonésie ( pour Tania Li), et au sein des organisations internationales de gouvernance de l’agriculture et auprès des agriculteurs des plaines du Canada (Birgit Müller) - elles proposent d’analyser les processus de politisation par lesquels les acteurs produisent des critiques et réussissent ou échouent à créer des mobilisations politiques.
Elles soulignent le rôle des affects et de l’empathie comme points de départ de l’action politique et décrivent le travail d’articulation qui permet de transformer les critiques émergentes et le malaise en forces politiques capables d’interroger les rapports de pouvoir.
Ensemble, elles reviendront sur l’importance de l’ethnographie pour décrire finement les situations au sein desquelles émergent des mouvements politiques mais aussi les situations dans lesquelles les inconforts, les tensions et les critiques ne donnent pas lieu à des mobilisations.
Et si vous voulez en discuter avec elles, rdv de 17h30-19h30, Salle A05.51, de l’EHESS, 54 bd Raspail, métro Sevres-Babylone ; et vous pouvez aussi suivre la séance en visio, via le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=1016

À 18h, L’institut d’études avancées de Paris et l’EPHE poursuivent leur cycle de rencontres conjoint sur le thème "Agir en temps de crise", avec une séance autour de Latifa Oulkhouir du Bondy Blog, et Marwan Mohammed, de Sciences Po Paris qui reviendront sur les émeutes de 2005
et si vous voulez en discuter avec elleux, rdv à 18h au centre des colloques sur le campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire

De 18h à 21h, c’est la Coordination contre les répressions et les violences policières qui se réunie à la Bourse du travail de Paris
Cette organisation née en 2016 au moment du mouvement contre la loi Travail s’est donnée pour objectif de lutter contre les répression systématiques du gouvernement face aux mobilisations sociales (blocus, manif, occupations…). La coordination soutient l’idée que c’est l’ensemble de la répression quotidienne qu’il faut combattre face à la multiplication des lois absurdes qui font tomber de plus en plus de comportements dans l’illégalité. Elle se veut une articulation de personnes et de groupes qui souhaitent lutter ensemble dans cette perspective. Cette réunion hebdomadaire a pour objectif de renforcer les solidarités et les soutiens contrela répression et les violences, dans les quartiers populaires et les manifs.
Le rendez-vous de la réunion est donné à 18h salle André Tollé, 3 rue du Château d’eau, Paris 10 (métro République)

A 18h, l’organisation Riposte Collective organise sa Réunion publique hebdomadaire.
Riposte Collective forme un groupe d’intervention et de riposte au sein des mouvements sociaux. Elle diffuse des savoirs collectifs, élaborés à partir d’expériences uniques. Riposte Collective organise publiquement ses actions et évènements, et propose après cela à toutes et tous des temps de debrief, d’échanges conviviaux et respectifs. Elle offre également des formations juridiques et numériques, ainsi que des temps réflexion tactique et de préparation physique. Pendant les actions ou manifestations, elle organise la riposte avec toutes celles et ceux qui – de près ou de loin – souhaitent participer au débordement.
Pour assistez et particper à sa réunion publique, rdv 18h à l’Université Paris 8 dans le hall du bâtiment B2 (métro Université Paris 8 Vincennes Saint Denis)

De 18h à 20h30, les Gilets Jaunes de Montreuil se retrouvent pour leur Assemblée G hebdomadaire afin de traiter des différentes actions du groupe (cantine solidaire, lutte contre les lois antisociales et liberticides, accueil de divers mouvements, et d’autres encore).
Les AG s’ouvrent à la participation de toutes et tous, accueillant chaque idée. Pour les rejoindre, c’est à la salle d’A.E.R.I au 57 rue Etienne Marcel à Montreuil (métro croix de chavaux ou robespierrre)

A 18H30 aura lieu l’Assemblée Générale « Secteur social et médico-social » organisée par des organisations syndicales comme la CGT, FO ou FSU.
L’ensemble des collègues du secteur social et médico-social, étudiantes étudiants ou travailleuses travailleurs, avec ou sans emploi, du public comme du privé, l’ensemble des organisations syndicales et collectifs de la région parisienne, sont conviés à participer à cette Assemblée Générale. L’enjeu est de s’organiser, de rassembler l’ensemble des collègues des services sociaux et médico sociaux de la région pour augmenter la pression et obtenir satisfaction pour les revendications. Contre l’exclusion de certaines filières de métier, contre les salaires et primes trop insuffisants face à la monté des prix, contre l’inaction des dirigeants concernant l’augmentation des moyens humains et financiers pour répondre aux besoins de la population, l’objectif est de construire un rapport de force suffisant pour contraindre ces dirigeants à mettre de véritables moyens sur table.
L’Assemblée Générale aura lieu à partir de 18H30 en salle Ambroise Croizat de la Bourse du Travail de Paris, 3 rue du Château d’Eau, Paris 10 métro Château d’eau

à 18h30, l’Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman organise une conférence avec Ali Bensaad, qui parlera du Hirak, le renouveau de la contestation en Algérie
et si vous voulez en discuter avec Ali Bensaad, de l’Université Paris 8, rdv à 18h30, à la Bilibothèque de l’Inalco, au 65 Rue des Grands Moulins, métro BNF
et vous pouvez aussi suivre la conférence en direct via le lien youtube que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://www.youtube.com/watch?v=vR0IhGilWKo

Aujourd’hui de 19h à 23h, Globenet, un hébergeur militant pour les collectifs et associations, tient sa réunion mensuelle publique
Globenet est une association militante défendant la liberté d’expression, proposant des services sur internet. C’est une structure d’appui technique aux projets d’utilisation d’Internet par le secteur associatif militant.
La réunion propose de rencontrer les personnes qui prennent soin des machines et des services, d’aceuillir celles et ceux qui s’interrogent sur ce que fait Globenet, ou quiconque dont le projet intéresse.
La réunion démarre à 19h au Centre International de Culture Populaire, 21 ter rue Voltaire, Paris 11 (métro nation ou alxandre dumas), afin de traiter des points politiques et techniques afférent à l’activité d’hébergement de Globenet. Puis la soirée se poursuit autour d’un verre dans un café du coin.

à partir de 19h, les Cycles Marronnage et Réparations organisent une
SOIRÉE PORTE OUVERTE POUR LA JOURNÉE DE COMMÉMORATION NATIONALE DE L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE

avec au programme : Expositions, Performances artistiques et 3 tables-rondes :
19h30 : 1ère Table ronde ; Pourquoi le choix du 10 Mai ?
Intervention de Théo le Réparationniste, présentation diaporama et arguments qui ont conduit à l’adoption par le gouvernement, de la date du 10 mai comme journée nationale de commémoration de l’abolition de l’esclavage.
20h00 : 2ème Table ronde ; L’appel à ester en Justice.
Présentation audio de l’appel à ester en justice par Konyah Tafarup.
Intervention vidéo sur les recherches généalogiques, de Annick François Haugrin enseignante historienne et généalogiste du Mouvement International pour les Réparations MIR Martinique.
Intervention visio sur la première victoire d’une des batailles du MIR Martinique, dans la procédure d’assignation de l’Etat français depuis 2005 par Maître Alain Manville Avocat du MIR
21h00 : 3ème Table ronde : Les luttes marronnes du 21ème siècle
Présentation des luttes de résistance dites marronnes, du 21ème siècle, avec les acteurs actuels des luttes sociales et militantes de la diaspora afro-descendante et ascendante.
Et si vous voulez participer à cette soirée, rdv à partir de 19h au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro Rue des boulets ou Nation

Demain matin, de 10h à 12h le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouvert de 10h à 12h demain matin, au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel fabien

rdv culturels

à partir de 17h, l’Université libre de Bruxelles organisent une rencontre virtuelle autour du livre de Grégoy Daho, Florent Pouponneau et Johanna Siméant-Germanos initulé ENTRER EN GUERRE AU MALI, LUTTES POLITIQUES ET BUREAUCRATIQUES AUTOUR DE L’INTERVENTION FRANÇAISE, et publié aux Editions Rue d’Ulm
Le 11 janvier 2013, dans une allocution télévisée, le président François Hollande annonçait que la France intervenait militairement pour venir en aide au Mali, alors que des groupes armés qualifiés de terroristes semblaient se diriger vers la capitale, Bamako. Cela marquait le début de l’opération Serval. Quoi de plus proche, en apparence, d’une décision souveraine et individuelle que cette annonce ? Le propos de cet ouvrage, appuyé sur un travail de terrain de plusieurs années (sources ouvertes, archives classifiées, entretiens, prosopographie…), est pourtant à rebours d’une perspective qui prétendrait isoler des moments discrets de la décision en en faisant une substance, saisissable et traçable : il s’attache à déplier ce que sont toutes les conditions plus générales de possibilité d’une entrée en guerre, et à identifier les luttes politiques et bureaucratiques au sein de l’appareil d’État dans lesquelles elle s’encastre. Il entend aussi montrer que l’on peut travailler empiriquement sur les sommets de l’État, fût-ce dans des domaines que l’on imagine verrouillés par le « secret défense », et que les relations internationales relèvent, en cela, du travail ordinaire des sciences sociales.
Et si vous voulez en discuter, en ligne avec les auteurs : Grégory Daho, Florent Pouponneau et Johanna Siméant-Germanos, rdv à partir de 17h sur le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://forms.gle/Xrh5mT2QcmJpKcMM8

à 18h, la Librairie La Flibuste organise une rencontre avec l’auteur Nicolas mathieu, autour de son dernier roman intitulé Leurs enfants après eux, et publié chez Actes Sud
Août 1992. Une vallée perdue quelque part dans l’Est, des hauts-fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a quatorze ans, et avec son cousin, pour tuer l’ennui, il décide de voler un canoë et d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence.
Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d’une vallée, d’une époque, de l’adolescence, le récit politique d’une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt. Quatre étés, quatre moments, de Smells Like Teen Spirit à la Coupe du monde 98, pour raconter des vies à toute vitesse dans cette France de l’entre-deux, des villes moyennes et des zones pavillonnaires, de la cambrousse et des ZAC bétonnées. La France du Picon et de Johnny Hallyday, des fêtes foraines et d’Intervilles, des hommes usés au travail et des amoureuses fanées à vingt ans. Un pays loin des comptoirs de la mondialisation, pris entre la nostalgie et le déclin, la décence et la rage.
Et si vous voulez en discuter avec l’auteur, prix Goncourt 2018, rdv à 18h à la librairie La Flibuste qui se trouve au 3 rue jean-jacques Rousseau, à Fontenay-sous-Bois, RER A Fontenay-sous-Bois

à 18h30, le séminaire sur La division politique organisé par le collège international de philosophie et le Café-librairie Michèle Firk se poursuit, avec une séance autour de Bernard Aspe qui reviendra sur les analyses qui peuvent être faites de la guerre en Ukraine et de la gestion de la pandémie de covid-19.
L’enjeu ne sera pas de proposer une analyse originale, mais de voir comment ces événements ont généré un trouble persistant dans la capacité à porter une vérité politique, en particulier avec la question de la gestion de la pandémie, sur les fausses oppositions et les innombrables polémiques auxquelles elle a donné lieu.
Et si vous voulez suivre cette séance du séminaire sur la division politique, rdv à 18h30 à la Parole errante, dans la salle de réunion de la Maison des écritures et des revues, c’est au 9 rue François Debergues, à Montreuil, métro Croix de Chavaux
et vous pouvez aussi suivre la séance en visio, via le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://us02web.zoom.us/my/bernard.aspe

À 18h30, le Forum France Algerie, DjazairInfo, Algérie en Mouvement et l’Iremmo organisent une rencontre avec malika Rahal autour de son livre "Algérie 1962. Une histoire populaire", paru aux éditions la Découverte
En Algérie, l’année 1962 est à la fois la fin d’une guerre et la difficile transition vers la paix. Mettant fin à une longue colonisation française marquée par une combinaison rare de violence et d’acculturation, elle voit l’émergence d’un État algérien d’abord soucieux d’assurer sa propre stabilité et la survie de sa population. Si, dans les pays du Sud, cette date est devenue le symbole de l’ensemble des indépendances des peuples colonisés, en France, 1962 est connue surtout par les expériences des pieds-noirs et des harkis. En Algérie, l’historiographie de l’année 1962 se réduit pour l’essentiel à la crise politique du FLN et aux luttes fratricides qui l’ont accompagnée. Mais on connaît encore très mal l’expérience des habitants du pays qui y restent alors.
D’où l’importance de ce livre, qui entend restituer la façon dont la période a été vécue par cette majorité. L’année 1962 est scandée par trois moments : cessez-le-feu d’Évian du 19 mars, Indépendance de juillet, proclamation de la République algérienne le 25 septembre. L’histoire politique qu’ils dessinent cache des expériences vécues, que restitue finement Malika Rahal au fil d’une enquête mobilisant témoignages, autobiographies, photographies et films, chansons et poèmes. Émerge ainsi une histoire populaire largement absente des approches classiques : en faisant place au désespoir des Français d’Algérie dont le monde s’effondre – désarroi qui nourrit la violence de l’OAS –, elle relate le retour de 300 000 réfugiés algériens de Tunisie et du Maroc, la libération des camps de concentration où était détenu un quart de la population colonisée, ou la libération des prisons, ainsi que les spectaculaires festivités populaires. L’ouvrage décrit des expériences collectives fondatrices pour le pays qui naît à l’Indépendance : la démobilisation et la reconversion de l’Armée de libération nationale, la recherche des morts et disparus par leurs proches, l’occupation des logements et terres laissés par ceux qui ont fui le pays. Une fresque sans équivalent, de bout en bout passionnante.
Et si vous voulez en discuter avec malika rahal, rdv à 18h30 dans les locaux de l’IREMMO, 7 rue des Carmes métro maubert-Mutualité ; et vous pouvez aussi suivre la rencontre en visio sur la page du Forum France-Algérie dont vous retrouverez le lien sur le site de l’agenda : : https://www.facebook.com/forumfrancealgerie

à 19h, le Bar 61 invite les membres de l’initiative « Photographes pour l’Ukraine » pour parler de leur projet
Le 24 février dernier, la Russie lançait une offensive sur le territoire ukrainien. Cette invasion et les conséquences tragiques qui affectent le peuple ukrainien ont engendré une vague d’indignation massive dans le monde et une solidarité très importante à l’égard de ce dernier.
Une trentaine de photographes ayant travaillé en Ukraine ont proposé leur travail afin d’apporter un soutien financier et symbolique aux civils touchés par le conflit. À travers la vente des tirages, l’initiative « Photographes pour l’Ukraine », lancée par l’iconographe Marie Fantozzi et la photographe Teresa Suárez, a récolté plus de 17.000 euros, lesquels seront intégralement reversés à l’association France Ukraine.
Et si vous voulez revenir sur cette initiative avec certain.e.s de ces photographes participants, rdv à 19h au Bar 61, c’est au 3 rue de l’Oise, métro crimée
et d’ici là si vous voulez en savoir plus sur ce projet, vous pouvez aller voir le site : https://photographespourlukraine.bigcartel.com/
et le compte Instagram : @photographespourlukraine

à 19h aussi, la Librairie les Nouveautés organise une rencontre avec Daisy letourneur, autour de son livre On ne naît pas mec, paru aux éditions Zones.
Daisy Letourneur. On entend souvent parler d’hommes, d’individus mais très peu des hommes en tant que classe dans un ensemble. Parce qu’en partant d’un regard féministe, on s’aperçoit que ce que l’on pensait comme une “nature masculine” n’est que mensonges. Journaliste et militante, Daisy Letourneur utilise statistiques, dessins, et punchlines pour décortiquer les assertions et les préjugés qui ont longtemps été assimilé au sein de notre culture occidentale sur ce qui fait un “être homme” et propose un nouveau regard sur les masculinités. Et si vous voulez discuter masculinités et questions de genre avec elle, rendez-vous là partir de 19h, à la Librairie les Nouveautés, au 45 BIS RUE DU FAUBOURG DU TEMPLE, métro Goncourt

A 19H30 se tient une rencontre publique autour du livre « pour une écologie libertaire » avec l’auteur Damien Darcis
Dans ce livre, l’auteur raconte la disparition des communautés paysannes avec l’avènement de la modernité. Il défend une hypothèse : l’industrialisation des territoires s’inscrit dans une logique de gouvernement des vivants. Une fois séparés le monde des humains et celui de la nature, une fois rompues les puissances qui les lient ou les attachent l’un à l’autre, une fois que chacun a son monde, sa zone, sa place et son rôle bien à soi, les interactions entre ces mondes peuvent être soigneusement contrôlées, chacun d’eux peut être plus facilement gouverné.
Pour discuter autour du sujet de « Pour une écologie libertaire », qui plus est en compagnie de son auteur, rdv au Monte en l’Air, 73 rue de Ménilmontant, Paris 20 (métro Ménilmontant)

A 19H30, à l’Atelier 44 de l’Esprit et du Geste, c’est rencontre et débat avec Bernard Friot qui viendra présenter sa réflexion et ses analyses sur la construction d’institutions alternatives au capitalisme
Cette rencontre sera l’occasion également de revenir sur son dernier livre En travail. Conversation sur le communisme, où il esquisse les contours d’une société libérée de l’exploitation et de l’oppression.
Pour s’y rendre, c’est au 44 rue de la Villette à l’Atelier 44 de l’Esprit et du Geste, Paris 19 (métro Jourdain)

à 20h, la Librairie l’Atelier organise une rencontre croisée avec Mathilde Girard et Camille Svilarich autour de leur livres respectifs : La séparation du monde et Black bloc : histoire d’une tactique parus aux Éditions Excès
Dans la séparation du Monde, Une pandémie restructure le monde et révèle les ardeurs et les désespérances des hommes ; et dans Black bloc : histoire d’une tactique, Camille Svilarich propose une analyse historique de ce mouvement qui se développe dans tous les pays, depuis les années 1980, lors de manifestations politiques afin de lutter contre l’extrême droite.
Et si vous voulez en discuter avec Mathilde Girard et Camille Svilaritch, rdv à 20h à la librairie l’Aterlier, c’est au 2bis rue du Jourdain, métro Pyrénées

Musique : Al Tarba feat Dooz kawa – la fin des contes