Agenda FPP 1er décembre

jeudi 1er décembre 2022
par  Rosa

RDV MILITANTS

depuis 10h ce matin, les agent-es de nettoyage, sous-traité-es par Arc-en-ciel, pour le compte de l’université Paris I, qui sont en grève depuis le 7 novembre organisent un rassemblement sur le site de Tolbiac
Elles et ils dénoncent des conditions de travail déplorables, les bas salaires, les heures sup non payées, les retards de paiement des salaires... la liste est longue des irrégularités et des manquements au code du travail de cette entreprise, déjà condamnée au tribunal des prud’hommes en octobre dernier.
Ce qui a mis le feu aux poudres : c’est le licenciement de Siva, leur cheffe de site, pour avoir refusé de désigner 3 personnes à licencier ("les plus âgées" lui a-t-on demandé !).
Alors depuis le 7 novembre, les 12 salarié.e.s du site sont en grève soutenu ;e.s par leur syndicat CNT-SO, pour exiger :
 la réintégration de leur collègue licenciée
 et la rupture du contrat de l’université avec Arc-en-Ciel, avec leur internalisation au personnel de l’université
Elles et ils ont monté un piquet de grève sur le site de Tolbiac, tous les jours jusqu’à 19h et depuis 11h ce matin, un rassemblement de soutien est organisé ; et si vous voulez les retrouver c’est au 90 rue de Tolbiac, Métro Tolbiac ou Olympiades ; et pour les soutenir aussi, vous pouvez renflouer la caisse de grève : http://www.papayoux-solidarite.com/.../salarie-e-s-arc-en...

La lutte des travailleurs Sans-papiers des plateformes logistiques de La Poste se poursuit pour exiger leur régularisation et aujourd’hui une délégation de syndicalistes et de délégués sera auditionnée à l’Assemblée nationale.
Les travailleurs sans-papiers de la plateforme de DPD du Coudray-Montceaux (91), de l’agence Chronopost d’Alfortville (94) et de l’agence d’Intérim RSI de Gennevilliers (92), se sont mis en grève depuis l’automne 2021. La principale revendication dans ce conflit du travail est la régularisation des travailleurs en lutte des trois piquets. Dans un contexte marqué par les annonces du Ministre de l’Intérieur, M. Gérald Darmanin, annonçant un durcissement insupportable de toutes les conditions d’accueil et de séjour des migrant-es, et une communication de diversion et de division sur « les métiers en tension », la préfecture des Hauts-de-Seine a délivré à 83 des occupants du piquet RSI des récépissés avec autorisation de travail. C’est un premier résultat de la mobilisation unitaire et du soutien réciproque des trois piquets depuis le début de cette lutte commune. Mais si le ministre de l’Intérieur semble accéder ainsi à la demande de main-d’œuvre précaire par le patronat du BTP, en revanche, aucune réponse n’a été donnée concernant les piquets de DPD et Chronopost, alors même que l’État est l’actionnaire stratégique du donneur d’ordre qu’est La Poste. C’est pourquoi aujourd’hui, les occupants des deux piquets postaux seront devant l’ANpour dénoncer la surexploitation que l’État met en œuvre et dont ils sont victimes et à 13h30, une délégation des occupants et des organisations qui les soutiennent sera reçue dans l’Assemblée Nationale pour une audition.
Et si vous voulez les soutenir, rdv à partir de 13h sur la place Edouard Herriot, métro AN

devant l’Assemblée nationale aussi, cela fait 3 nuits, que le Droit au logement a monté un campement avec le collectif se loger n’est pas un crime, pour dénoncer la proposition de loi Kasbarian-Bergé actuellement discutée dans l’hémicycle, une proposition de loi qui criminalise les squatteurs de logements vides, les locataires qui n’ont pas ou plus de bail, et même les hébergé.es
et si vous voulez aller soutenir le DAL et le collectif se loger n’est pas un crime, rdv devant l’AN, sur la place Edouard Herriot, métro Assemblée nationale

Pour rappel, jusqu’au 3 décembre : le réseau Defend Kurdistan qui compte notamment le réseau Serhildan Paris, lance Une campagne internationale pour dénoncer les crimes de guerre de la Turquie.
Le 19 octobre dernier, 17 combattant-e-s kurdes ont été assassiné-e-s par la Turquie à coup d’armes chimiques. Ce n’est malheureusement pas la première fois que la Turquie utilise des armes chimiques contre les camarades des montagnes. Souvent, des civils et des enfants, comme Mohammed Hamid brûlé au phosphore blanc en 2019, on été touché par ces armes destructrices. Cette utilisation est interdite et entre dans le cadre de crimes de guerre. Pourtant, les institutions internationales tel que l’OPCW (l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques), l’OMS ou les États Occidentaux restent silencieux et refusent de condamner la Turquie pour ses crimes.
L’OIAC (Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques) refuse même de recevoir les rapports des journalistes et des chercheurs sur ces cas. En outre, toutes les demandes adressées à des laboratoires de différents pays, pour analyser des échantillons acheminés en Europe depuis des positions de guérilla attaquées à l’arme chimique dans le sud du Kurdistan, ont été refusées. L’État turc peut donc poursuivre sa politique criminelle sans avoir à répondre de ses actes. Dans le même temps, de nombreux gouvernements dans le monde justifient les attaques de la Turquie contre le peuple et le mouvement de liberté kurdes comme un acte d’autodéfense et de lutte contre le terrorisme, comme c’est le cas avec les ressents bombardement au Rojava et au Başur.
Au lieu de capituler devant l’instrumentalisation par la Turquie de son appartenance à l’OTAN, la communauté internationale doit prendre au sérieux les allégations d’utilisation d’armes chimiques en demandant à des experts d’examiner la question et faire pression sur la Turquie pour qu’elle cesse de commettre des crimes de guerre au Rojava et au Başur et partout ailleurs.
La jeunesse, les femmes, les personnes queer, les anti-colonialistes, les anti-impérialistes, les internationalistes, les travailleurs et travailleuses doivent se mobiliser pour demander aux institutions une réaction digne de la gravité des actes commis par l’État fasciste Turc.
Pour cela, Une campagne internationale est donc lancée jusqu’au 3 décembre 2022 et dans ce cadre, le réseau defend Kurdistan et le réseau Serhildan Paris vous invite à réaliser une fresque dans votre ville avec des messages pour alerter sur les crimes de guerres commis par l’État Turque ; et à 15h cet aprem : une manifestation est organisée par le réseau Serhildan Paris sur la Place des Invalides pour briser le silence assourdissant entourant ces crimes et réclamer à l’État Français une réaction digne de la gravité de ces actes.

À 18h, Act-Up Paris organise sa marche annuelle pour la journée mondiale de lutte contre le VIH-sida, une marche sous le slogan : SIDA : FEMMES OUBLIÉES, FEMMES ASSASSINÉES
avec au programme :
• 18h rassemblement Place de la République
• 18h30 prises de parole
• 19h début de la marche via la rue du temple et la rue turbigo en direction de l’Eglise St Eustache
• 20h30 die-in sur la place Saint Eustache et déploiement du patchwork des noms
• 21h00 début de la soirée au bar Le Yono qui se trouve au 37 rue Vieille du Temple
ce formulaire afin de renseigner vos besoins d’accessibilité : https://docs.google.com/.../1FAIpQLSceOm7RJBX.../viewform...

à 18h30 à Montreuil, le squat anarcha-féministe de la Baudrière organise son AG hebdo
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 au 65bis rue Voltaire à Montreuil, métro Robespierre ; et pour suivre les actu du squat, rdv sur le blog : https://labaudriere.noblogs.org/

à 19h, le squat du malaqueen propose son AG hebdomadaire pour organiser la lutte contre son expulsion
depuis le 22 août dernier en effet, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables. Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Et si vous voulez soutenir le Malaqueen, rdv à 19h pour l’AG, c’est au 70 rue de Galiéni, à Malakoff, métro Etienne Dolet

à 19h, le Cycle de conférences sur les "Turbulences. Violences. Radicalités et démocratie" se poursuit avc une Conférence consacrée à "L’alt-right : de Berkeley à Christchurch" avec Simon Ridley
De toutes les formes politiques et culturelles qui troublent notre époque, l’alt-right a sans doute été celle qui a fait couler le plus d’encre. Enfant turbulente de la cyberculture, cette culture politique radicale de droite extrême, qui a notamment prospéré en ligne, a longtemps eu le champ libre et pu se développer à l’échelle mondiale.
Bolsonaro, Trump, et Poutine sont devenus les principaux représentants d’une culture dont l’objectif est de semer la confusion, de pousser le monde à la ruine, d’accélérer les crises pour profiter de leurs retombées. S’inspirant des idées de la nouvelle droite et d’une multiplicité de théories du complot, cette nouvelle culture mondiale n’hésite pas retourner les tropes des droits civiques – en particulier la liberté d’expression – et à faire usage de la violence, comme en témoigne l’attaque du Capitole.
Il s’agira, à travers cette conférence, de décortiquer les différentes composantes de l’alt-right, tant en théorie qu’en pratique, pour montrer quelles ont été ses principales cibles ainsi que le mode opératoire utilisé pour s’attaquer à la démocratie ; et si vous voulez suivre cette conférence, rdv à 19h, au Lieu Dit , c’est au 6 Rue Sorbier, métro Ménilmontant

à 19h aussi, la bibliothèque des Fleurs Arctiques proposent une discussion autour du soulèvement en cours en Iran, à partir du numéro 4 du journal Mauvais Sang
Depuis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre dernier, des insurrections éclatent un peu partout en Iran. Ces soulèvements, par leur intensité, ont ouvert une brèche de possibilités dans le quotidien de milliers de personnes qui subissent le poids d’un régime théocratique. Pourtant, en France, rares et timides ont été les manifestations et actions en solidarité avec ces révoltes porteuses d’espoir. Le manque de liens et de solidarités internationalistes pèse plus que jamais.
Suite à ce constat, le journal d’agitation révolutionnaire Mauvais Sang invite à une discussion publique autour des soulèvements en Iran. Le but serait non seulement de partager des informations, des idées, des analyses de la situation actuelle qui ouvrent beaucoup de questions, mais aussi de réfléchir concrètement et activement à comment intervenir, comment lutter avec des révoltés et des révolutionnaires éloignés géographiquement. Un texte sur ce sujet dans le n°4 de Mauvais Sang peut servir d’amorce à la réflexion en amont de la discussion collective, et si vous voulez y participer, rdv à 19h, aux Fleurs Arctiques, c’est au 45 Rue du Pré Saint-Gervais, métro Hoche

à 19h encore, l’AERI organise une soirée de soutien au média StreetPress qui fête ses 10 ans !
Un média pour raconter le monde tel qu’il est vraiment, résister à la mécanique assourdissante du flux d’info en continu, sortir de la caricature. Prendre le temps. Sur le terrain, humblement. Et à hauteur d’homme. « StreetPress », parce que les journalistes sont aux côtés des personnes dont ils parlent. ils ne descendent pas dans la rue, ils sont dans la rue. ils ne passent pas le périphérique pour un reportage, ils sont déjà de l’autre côté du périph.
Et si vous voulez fêter les 10 ans de StreetPress et soutenir le média, rdv pour la soirée de soutien à partir de 19h à l’AERI, c’est au 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 19h30, le collectif Saccage 2024 organise sa réunion hebdomadaire avec à l’ordre du jour : la préparation du rassemblement anti-JO du 11 décembre prochain devant le COJO !
et si vous voulez y participer, rdv à 19h30, à la Bourse du travail d’Aubervilliers c’est au 92 Avenue Victor Hugo, à Aubervilliers, métro Aimé Césaire

à 21h, la Campagne Boycott-Désinvestissement-Sanction propose un débat en ligne pour discuter du résultat des élections israéliennes, de la situation de #SalahHamouri, ainsi que de la solidarité affichée avec la #Palestine lors de la Coupe du Monde.
Et si vous voulez participer à ce débat en ligne avec BDS-France, rdv à 21h sur : https://twitter.com/i/spaces/1gqxvyDwYyAJB?s=20

à partir de 9h demain matin, l’Université de Paris Cité et l’Université de Nanterre organisent un Colloque « Travail, technique et nature dans l’Anthropocène. Une discussion politique entre marxismes et écologies »
Le Capitalocène désigne une nouvelle période dans l’histoire du Système-Terre où les effets écologiques des activités capitalistes modifient définitivement la biosphère. Pourtant, parler des causes économiques de la catastrophe environnementale ne résout pas le vieux débat entre marxismes et écologismes. En effet, d’un côté, les lectures marxistes pointent souvent le rôle des formes d’exploitation du travail dans l’émergence de la crise écologique. D’un autre côté, les écologismes ont davantage insisté historiquement sur sa dimension technique : un certain nombre de dispositifs seraient intrinsèquement problématiques (des moteurs à combustible fossile jusqu’aux réacteurs nucléaires, en passant par des procédés de modification du génome). Pour reprendre une ancienne distinction marxiste, on pourrait dire que, pour les uns, les « rapports de production » seraient responsables des destructions de la nature, tandis que pour les autres, ce sont les « forces productives » qui seraient à blâmer. Les marxismes seraient restés aveugle à la critique des techniques tandis que les écologismes auraient souvent oubliés l’importance de la lutte des classes et des rapports économiques dans le développement des techniques elles-mêmes. Cette opposition entre critiques marxistes du travail et critiques écologistes de la technique, qui recouvre un vaste corpus s’étirant sur plus d’un demi-siècle, soulève plusieurs séries de questions, historiques et théoriques, rarement discutées pour elles-mêmes. C’est ce que propose de faire ce colloque.
Au programme, demain matin, à partir de 9h il y aura un premier atelier consacré au Travail de la nature -avec Delphine Pouchain qui proposera de « Penser la nature par-delà le travail et la technique : de l’exploitation à l’usage ? », puis un autre atelier sera consacré aux Critiques des exploitations et à l’urgence de démanteler l’extractivisme
et si vous voulez suivre ce colloque rdv à partir de 9h demain matin au bâtiment de la Halle aux Farines sur le Campus Grands Moulins de l’Université paris Cité, dont l’entrée se fait par la rue Françoise Dolto, métro BNF

RDV CULTURELS

de 12h30 à 14h30, le séminaire "Mémoires et patrimonialisations des migrations" organisé par l’EHESS se poursuit, avec une séance autour de Laurence Campa (Université de Nanterre) qui proposera une communication intitulée : « Ces puzzles que nous sommes : présentation du livre polyphonique Mémoires de nos mères, paru chez Textuel »
et si vous voulez revenir avec elle sur la conception du livre, ses soubassements intellectuels, ses changements d’échelles et de focales, ainsi que les rapports entre recherche et création, rdv à partir de 12h30 dans la salle 25.A, du Bâtiment de l’EHESS, sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro front populaire

de 15h30 à 19h30, le Centre lgbtqi+ Paris-ÎdF propose l’exposition Don’t judge too fast... de Jay
Jay, artiste aux multiples facettes a débuté dans le cinéma puis la mode et la direction artistique. Pour réaliser cette expo, il a parcouru en solitaire, pendant près d’un an, le monde et en particulier l’Asie et revient avc des portraits sensibles de femmes trans ; et si vous voulez découvrir son travail, rdv de 15h30 à 19h30 au centre LGBTQI+ de Paris, c’est au 63 rue de Beaubourg, métro rambuteau

à 17h30, la Librairie Petite Égypte organise pour les enfants, une lecture publique avec Sonia Paoloni et Éloïse Rey autour de leur livre "Anna et Ogre-mangeur-de-mots", paru aux éditions Biscoto.
Au Pays des Sept Collines, Anna ne parle pas. C’est bien normal, car son père est Ogre-mangeur-de-mots, un ogre qui, par sa seule présence, fait taire tous ceux qui se trouvent à ses côtés. Quand Ogre-mangeur-de-mots approche d’un groupe d’habitants, plus un mot ; lorsqu’il entre dans une pièce, le silence se fait ; s’il pénètre la salle des fêtes, les chants cessent. Et cela le rend profondément triste, car il aimerait entendre sa fille chanter.
Et si vous voulez participer à cette lecture publique, rdv à 17h3à à la librairie petite Egypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro Sentier

à 18h, l’université de la Sorbonne propose une Projection-débat autour de "La bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo
Censuré jusqu’en 2004 en France, La bataille d’Alger est un film réalisé en 1966 qui se focalise sur la bataille d’Alger et le soulèvement du peuple algérien uni contre le pouvoir colonial français. Ce film relate avec justesse les débuts de l’insurrection algérienne, de 1954 à 1957 et en particulier la lutte pour le contrôle de la Casbah d’Alger entre le FLN et les parachutistes.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et discuter de la période historique qu’il dépeint, rdv à 18h, sur le campus de Jussieu, 4 Place Jussieu, métro Jussieu

à 19h, le Cinéma Saint-André des Arts propose la projection du film RÉVOLUTION SIDA - en présence du réalisateur Frédéric Chaudier et de Nicolas Derche, Directeur d’Arcat Santé (Groupe SOS) et Rony Brauman, médecin et ancien président de Médecins sans frontières
Ce film pose un regard sans concession sur ce que cette maladie a provoqué et inflige encore, de l’Afrique du Sud à la Chine, de la Russie à la Thaïlande.
Des artistes, des responsables politiques, des chercheurs et des témoins décrivent cette révolution sanitaire que l’on croit à tord passée. En dépit des évolutions exceptionnelles de la science et de la médecine, ils dressent un constat glaçant des dysfonctionnements politiques et sociaux engendrés par la maladie : les injustices quant à l’accès aux soins, les discriminations à l’égard des minorités et surtout l’absence de réelle volonté politique qui participent tragiquement à la progression du virus.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur, Frédéric Chaudier, Nicolas Derche, Directeur d’Arcat Santé (Groupe SOS) et Rony Brauman, de Médecins sans frontières, rdv à 19h au ciné st-andré-des-arts, au 30 de la rue Saint-André-des-Arts, métro saint-Michel

à 19h, Le Mouvement Utopia, une coopérative citoyenne d’éducation populaire, organise une Rencontre sur la poésie et l’écologie à la librairie Utopia
Avec au programme, des lectures publiques proposées par :
Monica Jornet, poète et autrice de "Libres pensées sous licence poétique" aux éditions Libertaires ; et Clara Breteau, écrivaine et enseignante-chercheuse en arts et écologie, auteure de "Les vies autonomes, une enquête poétique" chez Actes Sud
et si vous voulez participer à cette soirée poésie et écologie, rdv à 19h, à la Librairie Utopia
1 Rue Frédéric Sauton, métro Maubert-Mutualité ; ou en ligne via : ce lien
ID de réunion : 834 6253 8555
Code secret : 677419

à 19h30, les Éditions Libertalia organisent une Rencontre avec Amélie Poinssot (journaliste à Mediapart) et Amélie Mougey (rédactrice en chef de La Revue dessinée) à l’occasion de la sortie d’un numéro spécial qui s’intéresse au monstre Amazon.
Géant du numérique, leader mondial de l’e-commerce, multinationale touche-à-tout, Amazon n’en finit plus de redéfinir nos modes de vie. Mais que cache la success-story de Jeff Bezos ? Optimisation fiscale sur mesure, pour réussir à ne pas payer d’impôt sur les sociétés en Europe ; lobbying intensif pour concurrencer toujours plus les petits commerces, et notamment les librairies en France ; bilan carbone désastreux en dépit d’une communication qui s’est verdie : les parts d’ombre d’Amazon sont nombreuses. Et la plus lourde concerne sans doute le volet social, tant les salariés de ses entrepôts, véritables ouvriers du XXIe siècle, sont soumis à des cadences et des conditions de travail éprouvantes.
Et si vous voulez en discuter avec Amélie Poinssot (journaliste à Mediapart) et Amélie Mougey (rédactrice en chef de La Revue dessinée), rdv à 19h30 à la librairie Libertalia, c’est au 12 rue Marcelin Berthelot, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 19h30, le Théâtre L’échangeur Cie Public Chéri organise un représentation de la pièce intitulée Les Métamorphoses* -mise en scène par Malte Schwind sur des Textes d’Ovide & Éthique et Lettres de Spinoza
Dans Les Métamorphoses, le monde est pris dans un continuel engendrement. Il est mû par le désir et le désir est partout. Rien n’est fixe et la seule chose immuable est la capacité du monde à être transformé. Ni les pères, ni les dieux n’y surplombent les humains. Il n’y a pas d’au-delà ; les dieux descendent sur terre et les mortels traversent l’enfer ou montent au ciel. Le monde est un et il est disponible aux mortels. Dans ce poème de près de douze mille vers traversé par le souffle de l’émancipation, l’unique recommandation d’Ovide à son lecteur est « Sois libre ».
Avec Les Métamorphoses, Malte Schwind convie le public à partager un repas où l’imaginaire du banquet romain côtoie celui de la cantine populaire et où le boire, le manger, les chansons italiennes concourent à réunir les conditions favorables à l’écoute et à la réception de quelques-uns des innombrables récits d’Ovide écrits il y a 2 000 ans.
Et si vous voulez découvrir cette pièce, rdv à 19h30 au théâtre de l’Echangeur qui se trouve au 59 avenue du général de Gaulle, à Bagnolet, métro Galliéni

à 20h, la Librairie Petite Égypte organise une Rencontre avec les éditions Rot-Bo-Krik et Clarisse Da Silva autour du livre "La décolonisation n’est pas une métaphore" de Eve Tuck et K. Wayne Yang.
Dans cet essai, Eve Tuck et K. Wayne Yang rappellent une chose simple : la décolonisation, c’est la restitution aux autochtones de leurs vies et de leurs terres. Elle n’est pas la métaphore d’autre chose, quand bien même cette autre chose tendrait à améliorer nos sociétés. Les luttes pour la justice sociale, l’élaboration de méthodologies critiques ou le décentrement des perspectives coloniales, si importants soient-ils, ont des objectifs qui ne convergent pas nécessairement avec le processus de décolonisation. La métaphorisation de la décolonisation donne accès à toute une gamme d’esquives, ou manoeuvres de disculpation, qui permet souvent de se réconcilier avec la situation coloniale.
rdv à 20h à la librairie Petite Egypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro Sentier

à 20h30, dans le cadre du festival Danse Dense, le théâtre municipal Berthelot de Montreuil propose deux spectacles :
– il y aura une représentation du spectacle de dans intitulé A Cru, proposé par la cie La Férale/ Nos corps abritent deux réalités majeures qu’on a souvent l’habitude d’opposer. La
première est rationnelle et civilisée. On l’associe volontiers au pouvoir, à l’esprit et à la domestication. La seconde est passionnelle, instinctive et obscure. On l’associe volontiers à l’inconscient, au charnel et au sauvage. Entre les deux, un duel ou un gouffre. À Cru se place au milieu de ces pôles qui s’attirent et se repoussent sans cesse, pour investir physiquement la tension que cette relation tumultueuse exerce sur nous.
 puis la représentation de la performance intitulée : Chronique d’une danseuse et proposée par Nedjma Merahi, de la cie Eugène : une performance qui s’intéresse à la question fondamentale de l’interprétation, une forme apparentée au théâtre documentaire constituant un témoignage et qui relate avec le plus de précision possible l’élaboration d’une création artistique pour donner à voir au public un processus créatif en temps réel à partir d’archives.
Et si vous vous voulez découvrir ces spectacles proposées dans le cadre du Festival Danse Dense, rdv à partir de 20h30 au Théâtre Berthelot - Jean Guerrin, qui se trouve au 6 Rue Marcelin Berthelot, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 20h30, le Cin’Hoche de Bagnolet propose une Projection-débat autour du film "Annie Colère" suivie d’une discussion avec la réalisatrice, Blandine Lenoir
Janvier 1974. Parce qu’elle tombe enceinte accidentellement, Annie, ouvrière et mère de deux enfants, rencontre le Mouvement pour la Libération de l’Avortement et de la Contraception (le MLAC) qui pratique des avortements illégaux aux yeux de tous. Le combat d’Annie l’amènera à rencontrer des compagnons de route ou des opposants...
Dans les années 70, les principales méthodes de contraception restent le retrait et Ogino (période d’abstinence sexuelle pendant la période de fécondité de la femme) ; des centaines de femmes meurent chaque année des suites d’avortements clandestins. Indigné·es, des médecins militant·es et des féministes fondent en 1973 le MLAC, qui réclame la diffusion d’une information sexuelle, la liberté de la contraception et de l’avortement. Ils et elles font le choix de la désobéissance civile de masse, en bafouant ouvertement la loi. Ainsi pendant près de 18 mois dans de nombreuses villes de France, leurs bénévoles pratiquent des avortements grâce à la méthode Karman. Cette méthode consiste à aspirer le contenu de l’utérus à l’aide d’une canule : c’est indolore, peu coûteux, très simple à appliquer et à enseigner. L’association organise aussi des voyages pour avorter à l’étranger pour celles qui ont dépassé 8 semaines de grossesse. Face à l’ampleur du mouvement, le gouvernement n’a d’autre choix que de faire voter la loi pour la légalisation de l’avortement en 1975.
et si vous voulez voir le film Annie Colère et discuter du combat du MLAC avce la réalisatrice Blandine Lenoir, rdv à 20h30 au Cin’Hoche qui se trouve au 6 rue Hoche à Bagnolet, métro Galliéni

à 20h30 aussi, dans le cadre du festival VIVA MEXICO, le Cinéma l’ECRAN de Saint-Denis propose une projection-débat autour du film EL REINO DE DIOS
réalisé par Claudia Sainte-Luce, suivi d’une discussion avec Barbara Caroll, directrice du festival Viva mexico
Neimar, huit ans, vit dans un petit village et se réjouit à l’idée de sa première communion depuis que sa grand-mère lui a assuré qu’il y rencontrerait Dieu. Il coule des jours paisibles, s’occupant des chevaux de course qu’il adore, quémandant de l’argent aux passants ou aidant sa mère à vendre des Tamales le week-end, aux côtés de sa meilleure amie Demi. Mais cette sérénité autour de Neimar va subitement prendre fin lorsque, confronté à la dure réalité de la vie, il devra laisser derrière lui son innocence et reconsidérer le monde qui l’entoure.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Barbara Caroll, directrice du festival Viva mexico, rdv à 20h30 au cinéma l’Ecran qui se trouve passage de l’Aqueduc à Saint-Denis, à la sortie du métro Basilique

enfin demain matin, à partir de 9h, La Cassette propose une session de formation initiation au mixage son
Vous avez un projet de podcast que vous avez enregistré et monté ? Vous souhaitez le faire sonner le mieux possible ? Venez à l’initiation au mixage son, trouver le bon dosage et connaître les effets audionumériques (égaliseur, compresseur, ...) afin de mettre vos histoires en valeur.
Prenez votre projet monté, votre ordinateur et votre casque. Lors de cet atelier, vous perfectionnerez votre maniement de l’outil Reaper.
Et si vous voulez suivre cette formation, il faut vous inscrire via : https://www.helloasso.com/.../initiation-au-mixage-radio...
puis rdv à 9h demain matin à la cassette, c’est au 4 rue Lécuyer, à Aubervilliers, métro 4 chemins

MUSIQUE et pour cette journée mondiale de lutte contre le VIH-sida- avec Wu Tang Clan – America, un titre sorti pour sensibiliser les jeunes afro-américains aux ravages du Sida dans les années 90 et les inciter à utiliser le préservatif


Documents joints

MP3 - 72.4 Mo