Agenda FPP 9 novembre

mercredi 9 novembre 2022
par  Rosa

RDV MILITANTS

À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

Cette année, le mercredi aussi, le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Édouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

Tous les jours sauf le jeudi de 17h30 à 20h, l’association la Chorba distribue des repas chauds gratuits
Et si vous voulez en bénéficier, rdv tous les jours (sauf le jeudi) de 17h30 à 20h, au 7 avenue de la Porte de la Villette, 75019 Paris.

On en parlé dans l’agenda lundi avec Imen de BDS France-région parisienne, à 17h30 aussi, La Campagne Boycott Désinvestissement Sanction France répond à l’appel lancé par l’ONG palestinienne « Stop the Wall » relayé par plus de 400 organisations, réseaux et mouvements dans le monde entier pour une : JOURNÉE INTERNATIONALE POUR UN MONDE SANS MURS, et dans ce cadre un rassemblement est organisé sur la place saint-michel
Avec la pandémie mondiale de la COVID-19, les murs qui oppriment et excluent sont devenus plus hauts, plus brutaux et plus visibles. Souvent érigés en dépit du droit international, ils créent de nouvelles frontières.
La montée en flèche des inégalités renforce les murs et les idéologies de haine, de suprématie et de fanatisme. Au lieu des soins de santé et des services sociaux, les ressources sont consacrées à la surveillance et à la sécurité de quelques-uns.
Du Mur d’apartheid d’Israël sur les terres palestiniennes au Mur de la honte états-unien sur les terres indigènes à la frontière avec le Mexique, en passant par le Mur de 2700 km construit par le Maroc au Sahara occidental, ou le mur meurtrier qu’est devenue la Méditerranée sous le règne de Frontex, les murs sont des monuments d’expulsion, d’exclusion, d’oppression, de discrimination, d’exploitation et de mort. Ils sont de plus en plus infranchissables en raison de systèmes de surveillance extrêmement sophistiqués. Sous prétexte de renforcer les systèmes de sécurité, les murs renforcent la division et le déchirement des peuples.
En Palestine, le Mur de 8m de haut érigé par les autorités d’occupation israéliennes a détruit une grande partie des terres palestiniennes cultivées et prive les Palestinien.nes de leur accès à l’eau de la vallée du Jourdain.
Pour la 6e édition de cette journée internationale, la campagne BDS-France, soutenue par de nombreuses organisations, entend manifester sa solidarité avec toutes les personnes victimes des murs, de tous les murs, qu’ils soient réels ou sous d’autres formes d’exclusion et d’exploitation, telles que les politiques coloniales encore menées contre l’autodétermination des peuples. Ces murs, qu’ils soient sociaux, coloniaux ou environnementaux, sont dévastateurs, et les gouvernements qui les érigent en sont responsables.
Et si vous voulez rejoindre le rassemblement, le rdv est donné de 17H30 à 19H sur la Place Saint-Michel (devant la fontaine) à Paris.

à 19h, se tiendra la Réunion mensuelle de la Coordination des collectifs en lutte contre les projets destructeurs en Île-de-France
Et si vous voulez y participer, rdv à 19h, à la Bourse du travail de Paris, dans la salle Léon Jouhaux de l’annexe turbigo dont l’entée se fait par le 67 rue de Turbigo, métro Temple

à 19h aussi, une Assemblée Féministe Paris-banlieues est organisée à la BDT de Paris
Dans de nombreuses villes en France existent ou se créent des assemblées pour organiser à l’échelle nationale la grève féministe et bloquer le pays le 8 mars prochain. L’Assemblée féministe Paris-Banlieues s’inscrit dans ce maillage territorial pour organiser localement la grève en Île-de-France.
À l’initiative de cette assemblée, ces militante·s féministes ayant à coeur la convergence des luttes, pour un féminisme qui ne laisse personne de côté, défendent les droits des personnes trans, des TDS, et refusent que les luttes soient récupérées à des fins racistes et capitalistes. Elles veulent lancer un mouvement populaire, autonome, inclusif et autogéré.
Cette Assemblée est un cadre ouvert à tous.tes : militant·e ou non, LGBTI+, racisé·e, avec ou sans papiers, TDS, au chômage, à la retraite, en études ou pas. C’est un espace bienveillant, où l’apprentissage a sa place, où l’on part des expériences personnelles pour construire ensemble les revendications et moyens d’actions.
Et si vous voulez participer à cette assemblée pour préparer localement la prochaine grève féministe du 8 mars, rdv à partir de 19h à la BDT, 3 rue du Château d’Eau, métro république
Plus d’informations : https://twitter.com/AFparisbanlieue

à 19h30, Osez le féminisme ! Propose une réunion publique sur la "Justice reproductive"
et si vous voulez discuter avec elles de justice reproductive qui vise à lutter contre les oppressions reproductives des femmes racisées : contrôle des naissances, stérilisation forcée, restriction de l’accès aux soins...en intégrant l’analyse de l’impact du colonialisme, racisme et capitalisme sur l’autonomie corporelle des femmes racisées, rdv à 19h30 à la Cité audacieuse, c’est au 9 rue de Vaugirard, RER Luxembourg

Demain, la CGT appelle à une journée de grève interpro et de mobilisation nationale pour les salaires et la retraite à 60 ans
Depuis des mois, face à l’inflation galopante, les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs professionnels se mobilisent pour obtenir des augmentations générales de salaire.
Le gouvernement ne répond aux urgences sociales et à la montée des inégalités que par des mesurettes inefficaces à l’image de la loi sur le pouvoir d’achat. Il poursuit même ses projets de régression sociale en matière de droit au chômage et de report de l’âge de départ à la retraite.
Dans le même temps, les entreprises touchent de plus en plus d’aides publiques – leur montant est estimé à plus de 157 milliards d’euros cette année. Les grandes entreprises, à l’image de TotalEnergies, versent toujours plus de dividendes à leurs actionnaires.
Malgré les répressions syndicales, les travailleur·ses engagé·es dans les mouvements sociaux restent déterminé·es.
Seules les mobilisations par la grève dans les entreprises ou les services obligent ces dernières à ouvrir des négociations.
Beaucoup de secteurs obtiennent d’ailleurs de belles avancées salariales grâce à ces rapports de force.
Augmenter les salaires est essentiel pour obtenir de bonnes retraites à 60 ans.
La hausse générale des salaires, c’est plus de cotisations pour la Sécurité sociale. C’est donc des moyens supplémentaires pour soigner, éduquer les enfants, être protégé·es en cas d’accidents du travail et de maladies professionnelles, de handicap. C’est aussi mieux vivre et vieillir à la retraite.
Face au projet de réforme des retraites injuste et rejetée par la très grande majorité de la population, la CGT porte des propositions alternatives finançables avec une autre répartition des richesses.
Et pour : Défendre de bonnes retraites à 60 ans et plus tôt pour tous les métiers pénibles.
Et Obtenir des augmentations de salaires, du Smic et l’indexation automatique de tous les niveaux de rémunération sur le coût de la vie, la CGT appelle donc à une journée de grève interpro et de mobilisation nationale et dans ce cadre :
– à 11h, NanterreVnr en lutte organise une Assemblée générale des étudiant.e.s de Nanterre et le rdv est donné à 11h dans l’amphi C2 du bâtiment Zazzo, sur le site de la fac de Nanterre
– et le rdv pour la manifestation est donné à 14h demain sur la place de la République !

RDV CULTURELS

A partir d’aujourd’hui et sur trois jours, l’université laval du Québec organise un colloque international que l’on peut suivre en ligne, intitulé : la radio dans l’univers audio : expressions, concurrences et contextes
Avec au programme notamment des discussions autour des radios locales à l’épreuve de la numérisation en République démocratique du Congo ; sur le Renouvellement de contextes et appropriation des radios : à travers le cas des radios communautaires en Afrique de l’Ouest, sur les enjeux technologiques des radios en Tunisie ; ou encore des discussions autour du podcast comme outil faustien de gafamisation de la radio ; et sur Les radios associatives au risque du tournant audio et numérique : ou comment se réinventer
Le programme : https://lesradioslibres.files.wordpress.com/2022/11/programme-10ec-grer.pdf
Le site internet : https://radiodansuniversaudio.com/
visio : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdos647VmULvLWgfOEg1ykhoOcJFUEQVYVFf680UF2FN3XG7Q/viewform

dans le cadre de la motion "Non aux guerres, non aux impérialismes - Activons la résistance internationaliste", adoptée par la Fédération Anarchiste au 80ème congrès à Merlieux le 6 juin dernier, la librairie Publico propose plusieurs événements antimilitaristes cette semaine
 de 13h à 19h, l’exposition « Faites de l’Art pas la Guerre » réalisée par Claude Gaisne est toujours proposée
Lors d’une réunion internationale de linguistes du monde entier, Claude Gaisne a demandé à plusieurs d’entre eux d’écrire la phrase « Faites de l’Art pas la Guerre » dans sa langue, présentée de façons variées dans cette exposition.
 et à 19h il y aura une projection-débat autour du film documentaire "Choisir à vingt ans" - réalisé par Villi Hermann qui s’intéresse aux près de trois cents jeunes Français qui, entre 1954 et 1962, refusèrent de participer à la guerre d’Algérie, dont certains se réfugièrent en Suisse, alors qu’en France, ils étaient condamnés comme traîtres à la patrie.
Et si vous voulez découvrir ce film-documentaire, c’est à 19h et pour l’expo c’est de 13h à 19h à la librairie Publico, au 145 rue Amelot, métro Oberkampf ; l’expo y sera visible jusqu’au 3 décembre

à 13h, le ciné Saint-André-des-Arts propose la projection en avant-première du film - Se nommer juif. Aujourd’hui encore, réalisé par Martine Bouquin.
Dans ce film sous forme de témoignage, Martine Bouquin interroge ses proches sur leur identité juive ; et si vous voulez le découvrir en avant-première et en discuter avec la réalisatrice, rdv à 13h au ciné St-André-des-Arts, c’est au 30 de la rue St-André-des-Arts, métro Saint-Michel

À 17h, Le séminaire « Conflits, crises et ruptures sociales » organisé par l’Université Paris 1 reprend, avec une séance autour d’Anastasia Fomitchova, de l’Université Paris 1 – qui reviendra sur : « Les effets de la guerre sur le système oligarchique ukrainien ».
et si vous voulez y participer, rdv de 17h à 19h, en salle B 203 du Centre Broca, 21 rue Broca, métro censier-daubenton

à 18h, l’Artazart propose une Rencontre avec L’Atlas
L’Atlas est un artiste parisien né en 1978. Fasciné par l’écriture manuscrite dès son plus jeune âge, il se rend dans différents pays arabes dans les années 1990 pour y étudier la calligraphie. En France, il commence à développer son art du graffiti dans les années 2000, qu’il combine avec sa passion pour l’écriture. L’équilibre entre la forme et la lettre est, depuis, au cœur de sa pratique. À la bombe de peinture, au gaffer ou au scotch, il est connu pour travailler aussi bien sur des toiles que des trottoirs ou des façades d’immeubles. L’Atlas crée un alphabet tout en méandres qui, ancré dans la ville, invite à s’interroger sur l’universalité de la langue et les limites de l’illisible.
Cette monographie présente les nombreuses variations du langage codifié de l’artiste. Entre art optique, abstraction, street art, pop art et minimalisme, la création artistique de L’Atlas montre ses multiples facettes ; et si vous voulez le rencontrer, rdv à 18h à l’Artazart au 83 quai de Valmy, métro Jacques Bonsergent

De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

à 18h, le Théâtre Public de Montreuil propose une représentation de la pièce intitulée 7 minutes, de Maëlle Poésy, accompagnée de l’exposition "Ouvrières" proposée par la Galerie Lumière des roses, la régie de quartiers à Montreuil et le Musée de l’Histoire Vivante de Montreuil
Alors que leur usine vient d’être racheté, onze femmes doivent prendre une décision au nom des deux cents employées qu’elles représentent pour sauvegarder leur emploi. Dans ce thriller social Maelle Poesy propose une réflexion collective portée par un plateau féminin virtuose, ; et si vous voulez découvrir cette pièce et l’expo qui l’accompagne pour mettre en lumière le travail des femmes, rdv à 18h au théâtre public de Montreuil qui se trouve au 10 place jean Jaurès, à Montreuil, métro Mairie de Montreuil ; et l’expo y sera visible jusqu’au 17 décembre du mardi au vendredi de 14h à 18h

à 18h30, le Ciné les 3 Luxembourg propose un CINÉ-DÉBAT autour du film RIPOSTE FÉMINISTE, réalisé par Marie Perennès et Simon Depardon
Élise à Brest, Alexia à Saint-Etienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies. Le sexisme est partout, elles aussi !
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Valentine Oberti et Lenaïg Bredoux, journalistes à Mediapart, rdv à 18h30 au ciné les 3 Luxembourg, 67 rue monsieur le Prince, Métro Odéon ou RER B Luxembourg
et à 20h30, il y aura la projection du même film, suivi d’un débat avec Elvire Duvelle-Charles, journaliste et activiste féministe, et ce sera à 20h30 au Cin’Hoche qui se trouve au 6 rue Hoche à Bagnolet

à 18h30 aussi, l’Inalco propose une PROJECTION-débat autour du film "La Combattante" en présence du réalisateur Camille Ponsinet et de la protagoniste du film, Marie-José Tubiana
Quelque part sous les toits de Paris, une vieille dame attend de la visite. Longtemps, elle a été ethnologue, spécialiste du Darfour, une contrée qui ne l’a jamais quittée. Les visiteurs qu’elle reçoit, jour après jour, ne viennent pas jusque-là pour prendre le thé. Ce qu’ils viennent chercher, c’est l’aide cruciale que seule cette femme de 90 ans peut leur donner. Ils sont des rescapés du génocide qui frappe les populations du Darfour depuis 2003. Forte de sa connaissance du Soudan, Marie-José peut authentifier leurs récits et ainsi leur permettre d’obtenir l’asile politique en France. Durant chaque visite, l’appartement de la vieille dame devient alors le huis clos d’un échange d’une intense vérité…
et si vous voulez découvrir ce film et e discuter avec son réalisateur, rdv à 18h30, dans l’Auditorium du Pôle des langues et civilisations de l’Inalco, c’est au 65 rue des Grands Moulins, métro BNF

à 18h30 toujours, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient organise une table-ronde autour de la question : Liban : un État en voie de disparition ?
Bassam al-Cheikh Hussein est un héros pour beaucoup de Libanais. Le 11 août dernier, il est entré par la force dans une #banque de #Beyrouth pour obtenir les quelque 200.000 euros d’#économies qu’il avait mis une vie à épargner mais qui demeuraient bloqués sur son compte en raison de la #crise. Arrêté, il n’a pas été poursuivi. Depuis cet acte désespéré, de nombreux et nombreuses libanais et libanaises ont réitéré ce geste pour tenter de récupérer leur argent dans un contexte inflationniste explosif.
Et pour discuter de cette crise économique, sociale et politique que traverse, une fois de plus, le Liban sans que la classe politique corrompue ne prenne la mesure de la situation, l’Iremmo réunit :
Lama Kabbanji, chargée de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement
Leila Seurat, chercheure au Carep
Eric Verdeil, géographe, professeur à Sciences Po Paris, spécialiste de géographie urbaine.
Et si vous voulez en discuter avec elles et lui, rdv à 18h30 dans les locaux de l’Iremmo, au 7 rue des Carmes, métro Maubert-Mutualité ; ou en visio via :
https://www.helloasso.com/.../liban-un-etat-en-voie-de...

à 19h, le Bar 61 organise une soirée de lancement du dernier numéro de la Revue XXI, un numéro consacré à la "Russafrique".
Et si vous voulez en discuter avec : Le journaliste Florent Vergnes, qui viendra présenter son enquête "Russafrique, les mercenaires de Poutine" et Le chercheur et journaliste Jérôme Tubiana, qui parlera de son récit graphique "Quatre destins sur la route de l’enfer", dans lequel il raconte le parcours de quatre Erythréens, du piège libyen à la traversée de la Méditerranée ; rdv à 19h au Bar 61, c’est au 3 rue de l’Oise, métro Crimée

à 19h, La Cinémathèque du documentaire à la Bpi propose une soirée de projection du film-docu "Moissons sanglantes – 1933, la famine en Ukraine", en présence du réalisateur Guillaume Ribot
En 1933, Staline veut tenir les objectifs irréalistes de son plan quinquennal et décide la confiscation de toutes les récoltes d’Ukraine, grenier à grains de l’URSS. Par cette décision, il entend aussi punir les paysans rétifs à la collectivisation. Il provoque une famine sans précédent.
En s’appuyant sur des documents inédits, sur de nombreux films soviétiques et un ensemble de voix singulières, dont celle du journaliste gallois et lanceur d’alerte Gareth Jones, le film raconte ce crime de masse, passé sous silence, qui tua quatre millions d’hommes par la faim.
Et si vous voulez le découvrir et en discuter avec son réalisateur, rdv à 19h à la cinémathèque du documentaire à la Bpi, c’est au centre Pompidou, métro Rambuteau

à 19h aussi, Mediapart et La Revue Dessinée organisent une soirée de lancement de leur numéro spécial consacré au « monde merveilleux d’Amazon ».
Géant du numérique, leader mondial de l’e-commerce, multinationale touche-à-tout, Amazon n’en finit plus de redéfinir nos modes de vie. Mais que cache la success-story de Jeff Bezos ? Optimisation fiscale sur mesure, lobbying intensif pour concurrencer toujours plus les petits commerces, et notamment les librairies, bilan carbone désastreux en dépit d’une communication qui s’est verdie : les parts d’ombre d’Amazon sont nombreuses. Et la plus lourde concerne sans doute le volet social, tant les salariés de ses entrepôts, véritables ouvriers du XXIe siècle, sont soumis à des cadences et des conditions de travail éprouvantes.
Et si vous voulez discuter de ce numéro spécial co-édité par Mediapart et la revue dessinée, avec les journalistes Mickaël Correï, Amélie Poinssot et Dan Israël, rdv à 19h aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro quai de la gare

à 19h toujours, les Ateliers Varan proposent ue soirée ciné-rencontre autour du Film documentaire "A Mansourah, tu nous as séparés", de Dorothée-Myriam Kellou
Dorothée hérite d’un silence. Malek son père est incapable de dire le bouleversement qu’il a vécu quand l’armée française l’a arraché à son village. Les déplacements forcés et massifs de plus de 2 millions de villageois dans des camps de regroupement clos de barbelés, modifieront à jamais la vie, la culture de l’Algérie rurale. L’occultation entretenue, l’ignorance de ces évènements par la jeunesse des deux pays, à l’origine de tant d’errances, pèsent. Le père et sa fille retournent à Mansourah le village natal. Ils retrouvent des voisins, des parents qui se mettent à revivre, à dire.
Et si vous voulez découvrir ce film-documentaire réalisée par Dorothée-Myriam Kellou, cinéaste et journaliste, qui a par ailleurs révélé les financements indirects de l’État islamique par Lafarge en Syrie, rdv à 19h aux Ateliers Varan, 6 impasse de Mont-Louis, Métro Philippe Auguste

à 19h, l’Aubergine 3000 propose la Projection des 2 dernières parties du documentaire "Ni dieu ni maître une histoire de l’anarchisme", en présence du réalisateur, Tancrède Ramonet
Dans l’Épisode 3 intitulé : "Des Fleurs et des pavés (1945-1969)" : Tancrède Ramonet revient sur la renaissance de l’anarchisme, moribond au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, une renaissance aidée notamment par les mouvements contre la prolifération atomique.
Il parvient ainsi à toucher les nouvelles générations qui refusent de choisir entre l’est et l’ouest et décident, de manière non-violente et au travers d’un vaste mouvement contestataire, d’engager alors la bataille culturelle.
Et c’est ainsi qu’au cœur des années 60, l’anarchisme réoccupe peu à peu le devant de la scène. Partout, après des décennies de silence, on redécouvre son histoire, on le dote de nouveaux symboles et on élargit le champ de sa critique. On passe aussi à l’action comme le font les Provos qui mènent aux Pays Bas une véritable révolte ludique et libertaire.
L’effervescence et les espoirs sont tels que, quand survient mai 68 en France, un mouvement qui cumule libération des mœurs, grève générale sauvage et stratégie émeutière et insurrectionnelle, on croit à nouveau que la Révolution va bientôt commencer.
Mais la brutalité de la répression douchent bientôt les espoirs des révolutionnaires. Les fleurs et les pavés peuvent certes permettre de construire de nouveaux mondes. Ils ne sont pas suffisants pour détruire l’ancien.
A partir d’images d’archives inédites et de documents ignorés, grâce à des interviews conduites avec les plus grands spécialistes de l’histoire sociale et en s’inscrivant dans le mouvement des Global stories, la série Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme de Tancrède Ramonet révèle l’incroyable destin d’un mouvement qui continue de susciter le fantasme et de créer le malentendu.
Dans l’Épisode 4, intitulé : "Les Réseaux de la colère (1968-2012)" : Tancrède Ramonet revient sur l’échec des mouvements pacifistes et des révoltes de 68 qui a laissé un goût amer. Nombreux sont alors les révolutionnaires à vouloir reprendre la voie des armes. Inspirés par la geste des Tupamaros en Uruguay, les anarchistes sont parmi les premiers, au début des années 70, à se lancer dans la guérilla urbaine et la propagande armée. Partout, des groupes se forment et passent à l’action comme le Mouvement du 2 juin en Allemagne, le MIL en Espagne, les Gari en France ou les mystérieuses Angry Brigades au Royaume Uni qui, de braquages en dynamitages, font à nouveau trembler le vieux monde.
Mais partout ces organisations clandestines sont démantelées. Quand ils ne sont pas exécutés, les combattants révolutionnaires sont arrêtés et emmurés vivants dans les prisons de haute sécurité. Et avec la chute de l’Empire soviétique, certains osent même annoncer la victoire définitive du capitalisme.
Pourtant, alors que l’on croyait l’histoire terminée, les anarchistes vont une nouvelle fois sortir de la nuit. Au Chiapas d’abord, avec l’EZLN et le sous-commandant Marcos, dans les grandes mobilisations altermondialistes, avec le Black bloc qui met en échec le G7 de Seattle en 1999, ou au sein du mouvement Occupy qui s’étend de New York jusqu’à Sydney, le spectre de l’anarchisme reparaît et inspire toutes les nouvelles formes de résistance. Car de la ZAD de Notre Dame des Landes aux Communes libres du Rojava, du du cortège de tête des manifestations à ses expressions les plus virtuelles et artistiques sur la toile, par delà la diversité de ses figures et de ses tactiques, l’anarchisme demeure aujourd’hui la critique dernière du capitalisme et donc, pour tous les pouvoirs établis, le seul véritable ennemi.
A partir d’images d’archives inédites et de documents ignorés, grâce à des interviews conduites avec les plus grands spécialistes de l’histoire sociale et en s’inscrivant dans le mouvement des Global stories, la série Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme de Tancrède Ramonet révèle l’incroyable destin d’un mouvement qui continue de susciter le fantasme et de créer le malentendu.
Et si vous voulez découvrir les deux derniers épisodes de cette série documentaire et en discuter avec le réalisateur, Tancrède Ramonet, rdv à partir de 19h à l’Aubergine 3000, c’est au 164 Bd Gabriel Péri, à Malakoff, métro Plateau de Vanves

à 19h encore, la Librairie De beaux lendemains organise une rencontre croisée avec Didier Lestrade autour de son livre « Act Up. Une histoire », paru aux éditions La Découverte et l’ancien activiste d’Act Up, Arlindo Constantino.
En 1989, Didier Lestrade, avec Pascal Loubet et Luc Coulavin, crée Act Up-Paris, sur le modèle d’Act Up-New York. Il raconte ici dix années durant lesquelles l’association de lutte contre le sida a construit et porté un discours politique à travers des campagnes de communication choc, terriblement efficaces. Il décrit comment Act Up a réussi à rendre visibles les séropositifs et la communauté gay, à pointer le cynisme de l’industrie pharmaceutique, tout en s’impliquant dans l’élaboration des traitements. Ce sont des formes de militantisme inédites que l’association a inventées, devenues depuis des modèles pour nombre de mobilisations.
L’auteur propose un récit intime d’un combat collectif mené contre la maladie, la mort et l’inaction de l’État. Ce texte, riche d’une mémoire puissante et empreint d’espoir, est d’une actualité brûlante. Alors qu’en ce début des années 2020, près de trente-huit millions de personnes vivent encore avec le VIH dans le monde et que les campagnes de dépistage sont limitées, la voix d’Act Up-Paris retrouve toute sa force.
Et si vous voulez revenir sur l’histoire d’Act-Up avec Didier Lestrade et Arlindo Constantino, rdv à 19h à la librairie de beaux lendemains, c’est au 8 allée Rosa Parks, à Bagnolet

à 19h tjr, le comité local d’Attac Montreuil-Bagnolet-Romainville propose une Soirée ciné-débat sur "La santé en danger" : avec la projection d’un documentaire réalisé sur la question par Off Investigation
et si vous voulez participer à cette soirée ciné-débat autour de la santé en danger, avec ATTAC 93 Sud, rdv à 19h à l’École élémentaire Stéphane Hessel, 50 Avenue de la Résistance, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 19h30, Le Social Bar Saint-Ouen et Migreurop organise une rencontre autour du nouvel Atlas des migrations du réseau MIGREUROP qui se donne la mission de renouveler les imaginaires autour de la notion de liberté.
Le livre propose une analyse des politiques qui ont été mises en œuvre par les États pour faciliter les mobilités de manière générale.

Il met en lumière la manière dont les migrant·e·s affrontent et détournent quotidiennement les politiques d’immigration restrictives pour mettre en œuvre leur propre liberté de circulation.
Et si vous voulez discuter de cet ouvrage avec une cartographe et deux de ses auteur·rice·s, rdv à 19h30 au Social Bar qui se trouve au 106 Avenue Gabriel Péri, à Saint-Ouen, Métro Garibaldi

à 19h30, Attac Montreuil organise une soirée ciné-débat avec la Projection du documentaire de Céline Dolman, „L’Hôpital la république en panne“, produit pour OFF Investigation
et si vous voulez découvrir ce documentaire et en discuter avec sa réalisatrice Cécile Dolman, Évelyne Vanderheim, présidente du comité de soutien de l’hôpital André-Grégoire et Marie-Pierre Martin, Collectif inter-urgence, rdv à 19h30 dans la Salle Résistance, 50 avenue de la Résistance, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

À 20h à Montreuil aussi, le comité Centrales propose dans le cadre de sa tournée nationale pour "Réveiller les esprits antinucléaires" co-organisée avec Greenpeace France, la Confédération Paysanne, ATTAC France, le CEDRA et le Réseau "Sortir du nucléaire", une projection-débat autour du documentaire "Notre Terre mourra proprement"
Ce film, réalisé de manière amateure et bénévole dans un cadre associatif, raconte l’histoire oubliée des luttes victorieuses contre les déchets nucléaires. On a en effet vite oublié que, depuis des décennies, partout en France, les populations rurales de multiples territoires se sont unanimement soulevées avec les écologistes contre les projets de l’ANDRA, Agence Nationale de gestion des Déchets Radioactifs. Alors que CIGEO à Bure vient d’être déclaré d’utilité publique et que les piscines de La Hague débordent, nous avons retracé, à partir de témoignages de vieux fourneaux ainsi que d’images d’archives, l’histoire sociale et les méthodes coloniales de l’industrie nucléaire.
Cette tournée est organisée en parallèle du débat public sur les nouveaux EPR et de la concertation nationale sur le mix énergétique, deux débats qui se focalisent principalement sur des questions techniques et ne prennent le temps ni de faire un vrai bilan historique, ni d’aller à la rencontre de l’ensemble de la population.
Ainsi, tandis que la filière est déjà au travail et que le gouvernement légifère pour accélérer le mouvement, nous proposons dans le même temps une quarantaine de dates partout en France. Afin de "Réveiller les esprits antinucléaires" et de faire collectivement le bilan de cette industrie sur la base du constat suivant : les Françaises et les Français n’ont jamais consenti ni au nucléaire ni à ses déchets.
Et si vous voulez découvrir ce documentaire réalisé pour la tournée nationale du comité Centrales, un collectif ligérien nomade, contre les échelles industrielles et l’atomisation du monde, et pour des autonomies locales fédérées par bassin-versant, rdv à 20h, à La Parole errante demain, c’est au 9 Rue François Debergue à Montreuil, métro croix de Chavaux

MUSIQUE : Quartier Libre - La Grève Générale


Documents joints

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