Agenda FPP 21 octobre

vendredi 21 octobre 2022
par  Rosa

RDV MILITANTS

on commence avec ce communiqué publié hier par la CGT Travail Emploi Formation professionnelle, un communiqué qui annonce qu’Après deux ans et demi de bataille, la sanction infligée à Anthony Smith est ANNULÉE !
En avril 2020, en plein confinement, Anthony Smith, inspecteur du travail à Châlons-en-Champagne, est suspendu sur décision de la ministre du travail de l’époque Muriel Pénicaud, une suspension qui dure 4 mois ( soit le maximum possible pour un fonctionnaire), puis il est muté dans la Meuse par la ministre Elisabeth Borne, pour avoir tenté d’imposer à une association d’aide à domicile de prendre des mesures protectrices de la santé de ses salarié.e.s, notamment la fourniture de masques, ce que les ministère traduisent par une « injonction aux employeurs des conditions de maintien d’activité contraires aux prescriptions des autorités sanitaires »
après deux ans de lutte et de mobilisation importante, le tribunal administratif de Nancy vient donc d’annuler la sanction infligée à Anthony Smith !

On poursuit avec cet appel lancé par l’Ermitage de Montreuil : suite aux récentes expulsions, un campement se monte (depuis hier soir) place de la république avec les personnes qui n’ont pas trouvées de solutions de relogement. Une cinquantaine de personnes est présente. Il y a Besoin de monde en continu pour apporter du soutien . Et Niveau matériel il faudrait des bâches, des tentes, de la corde, des couvertures , des duvets. des logements dignes pour tout le monde !
Si vous voulez les soutenir et/ou apporter du matos, rdv donc sur a place de la République

De 17h30 à 19h, l’Union départementale CNT du Val de Marne tiendra sa permanence syndicale hebdo à la maison des syndicats de Choisy le ROI
Elle permet aux travailleuses et travailleurs, avec ou sans emploi, de l’éducation, des transports, de l’industrie, du commerce ou des services de venir échanger sur les conflits au sens large rencontrées sur le lieu de travail.
Et si vous voulez vous rendre à la permanence elle sera ouverte de 17h30 à 19h au 27 boulevard des alliés, à choisy le roi

à 18h30 ce soir, le Cercle de silence de Paris organise son Rassemblement mensuel pour dénoncer le sort réservé aux étrangers en France.
Et le rdv est donné de 18h30 à 19h30, devant le Conseil d’État sur la Place du Palais Royal, métro Palais Royal

à 18h30 aussi ce soir, le comite lycéen révolutionnaire et le clapaname organisent une AG interlycéenne pour organiser l’extension de la grève
La réquisition des grévistes d’Exxon et de Total a précipité les appels à la grève générale. Le blocage économique de quelques secteurs en grève reste fragile et difficile d’imaginer une explosion sociale sans l’extension et la généralisation de la grève et des blocages. La reconduction de la grève est véritablement discutée dans plusieurs secteurs avec a minima l’objectif d’une revalorisation générale des salaires et des minima sociaux.
Lors de la dernière journée de grève interpro, mardi dernier, de nombreux lycées se sont mobilisés malgré la répression policière et pour préparer la suite de la mobilisation, une AG interlycéenne est donc organisée ce soir à l’initiative du comité lycéen révolutionnaire et du CLAPaname, et le rdv est donné à 18h30 à Jussieu.

à partir de 19h ce soir, les groupes parisiens de la Fédération Anarchiste organisent une soirée de Soutien à l’Anarchist Black Cross du Belarus avec une discussion sur la situation en Biélorussie et dans la région (Ukraine, Russie) et sur les actions du mouvement anarchiste face à celle-ci.
En 2020, la société biélorusse s’est soulevée contre la dictature d’Alexandre Loukachenko et ses sbires. Pendant des mois, les gens ont organisé, manifesté et lutté pour une société juste et libre. Cependant, l’État l’a emporté et a écrasé la protestation étape par étape. Plus de deux ans se sont écoulés depuis le début du soulèvement. Des milliers de personnes ont fini en prison pendant de nombreuses années. Parmi elles et eux, des anarchistes et des antifascistes qui sont descendu.es dans la rue avec le peuple. Malgré la longue période qui s’est écoulée depuis les manifestations, la terreur d’État continue, avec de nouvelles arrestations régulières pour participation aux manifestations ou pour résistance continue contre le régime.
Dans ce contexte, l’Anarchist Black Cross est un réseau de soutien international aux prisonniers anarchistes et antifascistes (échange d’informations, campagnes financières pour aider les prisonniers, événements de solidarité…) créé au début des années 1900 en Russie. Les ABC sont des collectifs autonomes les uns des autres. La section de l’Anarchist Black Cross du Belarus organise depuis 13 ans un travail de solidarité avec les anarchistes et antifascistes réprimé.es. Ce travail nécessite beaucoup de ressources et de temps, et ces derniers mois, leurs fonds ont été épuisés par des procès incessants. C’est pourquoi, une soirée de soutien est organisée ce soir pour renflouer leur caisse et c’est ce soir de 19h à 21h, à la Librairie Le Monde libertaire – Publico, 145 Rue Amelot, métro Oberkampf

à 19h ce soir, une Cantine de soutien à la mutuelle de la Kunda est organisée avec au programme une soirée projection-débat autour du film Sia, le rêve du python
La mutuelle de La Kunda permet à chaque personne de donner ou prendre de l’argent chaque mois selon ses moyens et ses besoins, pour constituer un système de solidarité et d’entraide matérielle qui assure l’autonomie de chacun.e de ses membres.
L’idée partait du constat des inégalités matérielles dans le collectif dû à des différences de classes, de pouvoir toucher des thunes de l’Etat parce que certain.es ont des papiers alors que d’autres pas, d’accès au travail...il s’agissait aussi sortir d’un rapport affinitaire ou interpersonnel de dépannage de sous et de le prendre en charge collectivement.
Dans cette perspective, le collectif a réfléchi à un système d’organisation pour pouvoir faire un partage régulier d’argent en s’appuyant sur différentes expériences existantes : comme la mutuelle de Lyon, ou la mutuelle TPGQIF de Panam
et pour permettre que la mutuelle de la Kunda puisse continuer de manière pérenne, une cantine de soutien est donc organisée ce soir, et si vous voulez y participer, c’est à partir de 19h à la Kunda, au 46 Rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-Seine

à 19h, la section locale du NPA Montreuil organise une Soirée débat en solidarité avec la résistance du peuple ukrainien
avec Daria Saburova, militante du Réseau Européen de Solidarité avec l’Ukraine, qui reviendra sur l’évolution de la situation politique et sociale ukrainienne depuis 2014 jusqu’à l’élan populaire actuel et général pour défendre le droit de la société ukrainienne à l’existence et à l’autodétermination.
Et Xenia Lotus, militante féministe russe engagée dans le mouvement anti-guerre, qui témoignera de l’état des résistances en Russie contre la guerre de Poutine, et plus particulièrement celles des femmes aux avant-postes de cette lutte.
Et si vous voulez participer à cette soirée dont les bénéfices seront reversés à l’organisation Sotsialnyi Rukh (Mouvement Social), une organisation basée sur les principes de l’anticapitalisme démocratique, du féminisme et de l’éco-socialisme, rdv de 19h à 22h30, dans la salle municipale qui se trouve au 50 avenue de la Résistance, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à partir de 19h aussi ce soir sur Montreuil, et tout le Week-end, c’est la 4ème édition de la rencontre internationaliste "Les peuples veulent" organisée par la cantine syrienne
Initialement impulsée par la Cantine Syrienne de Montreuil dans le sillage des soulèvements de 2018-2019, ces rencontres internationalistes sont une proposition pour intensifier des circulations révolutionnaires entre territoires et continents.
Pour cette quatrième édition, la rencontre réunira une trentaine de collectifs venus d’Europe de l’est, d’Amérique Latine, du sous-continent indien, d’Afrique et du Moyen-Orient pour trois jours de festival avec projections, concerts, tables rondes, expositions.
Au programme, ce soir, il y aura notamment des Projections de courts métrages d’Egypte (Mosireen), de Syrie et d’Ukraine (Babylon 13) et la soirée d’ouverture se fera à l’AERI, 57 rue Etienne Marcel à Montreuil
demain à partir de 12h à lAERI aussi il y aura une table-ronde autour de Los Panchos (Mexique), Coordinadora Feminsita 8M (Chili), Membres de Defend the Atlanta Forest (USA), Membres de comité de resistance de Khartoum (Soudan), Membres de syndicats de quartier (Barcelone), Soulèvement de la terre (France)
et à partir de 13h à la Parole Errante : il y aura la projection d’ INDIANARA – un documentaire réalisé par Aude Chevalier-Beaumel et Marcelo Barbosa ; suivie d’une table ronde sur l’internationale féministe autour de Roula Seghaier (Tunisie-Liban), Coordinadora Feminsita 8M (Chili), Coordination féministe (France), Yoana Acosta (Colombie), Manale Hamid (Iraq)
enfin dimanche, à partir de 14h à la parole errante, une table-ronde sur les Libérations postcoloniales réunira Lina Sharaka (Palestine), Militante abolitioniste (USA), Collectif ZÉRO Chlordécone (Martinique), Yoana Acosta (Colombie), Afrique Europe Interact (Mali)
et àl’AERI, il y aura la projection du film-docu MAPPING LESSONS, réalisé par Philip Rizk Suivi d’un débat avec le réalisateur, Leila al-Shami (co-autrice de Burning Country) et Brita Haj Hassan (ex-Président du Conseil Local d’Alep) يعق ; et une table-ronde qui réunira une Participante du mouvement GotaGoGama (Sri Lanka), Longo Mai (Ukraine), Hostel Beyrouth (Liban), ex-président du conseil local d’Alep (Syrie), Membre d’une cooperative agricole (Iraq)
et tout le long du samedi et dimanche, un plateau radio public se tiendra à la Maison Ouverte pour aborder plus profondément des thématiques régionales et spécifiques
et si vous voulez retrouver le programme complet de la 4ème édition des rencontres les Peuples Veulent organisées par la Cantine syrienne de Montreuil, rdv sur : Facebook

demain matin, de 10h à 12h, Solidaires Seine-Saint-Denis rouvre sa permanence dédiées aux travailleuses et travailleurs du 93, pour les aider à résoudre leurs problèmes au travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle sera ouverte demain de 10h à 12h à la BDT de Saint-Denis, 9 rue génin, métro porte de Paris

demain de 10h à 18h, le collectif contre la ligne 18 organise une Marche pour les terres d’Île-de-France sur le plateau de Saclay
Autour de Paris, sur le plateau de Saclay au sud, sur le triangle de Gonesse au nord, les lignes 17 et 18 du Grand Paris Express, prévues en plein champ, menacent de détruire des milliers d’hectares de terres fertiles. Ces deux projets inutiles et ruineux (d’un coût total près de 9 milliards d’euros) sont imposés sans réel débat, alors que tant de besoins de transport ne sont pas satisfaits. Sous prétexte d’un « développement économique » jamais questionné, de promesses d’emploi et de logement jamais tenues, c’est un Grand Paris de béton qui n’en finit pas de s’étendre.
Dans les zones denses, le béton coule aussi à flots : les chantiers du nouveau métro, ses gigantesques gares et ses équipements olympiques, éventrent les quartiers, détruisent les derniers jardins et espaces de vie, produisant des millions de tonnes de déchets pollués et chassant toujours plus loin les populations modestes. Pour le plus grand bonheur des spéculateurs et des multinationales du BTP.
Pendant ce temps, les habitant.e.s de la banlieue s’entassent chaque jour dans les lignes vétustes et bondées du RER, ou perdent des heures chaque jour dans la pollution des bouchons routiers.
Le projet du Grand Paris, ce n’est pas le ruissellement des richesses, c’est un modèle mortifère et obsolète de compétition entre métropoles, fait de mobilité frénétique, de surenchère technologique et d’inégalités sociales exacerbées. A l’antipode des urgences climatique et environnementale, ces mégapoles tentaculaires perpétuent la vision d’un monde sans limites, consumériste et déconnecté du vivant. Elles ne peuvent survivre que par la prédation implacable de leurs périphéries, où les plateformes logistiques géantes finiront par disputer nos dernières terres nourricières aux fermes-usine de l’agro-industrie.
Face aux bouleversements qui s’annoncent, les experts et les scientifiques le répètent : en Ile-de-France comme ailleurs, notre dépendance énergétique et alimentaire doit nous amener à réduire les flux. Pour cela, il faut aménager et préserver des territoires à taille humaine, autonomes, où chacun.e pourra se déplacer de manière apaisée, produire et consommer une alimentation saine et locale, et reconstruire un lien respectueux avec autrui et la nature.
Aussi, pour dénoncer les aberrations écocides et anachroniques du Grand Paris, et reprendre en main l’avenir de nos territoires ; et exiger :
l’abandon définitif du tronçon ouest de la ligne 18 et de la gare en plein champ de Gonesse, et un moratoire sur tous les chantiers pharaoniques et inutiles du Grand Paris
partout en Ile-de-France : l’entretien et la rénovation des transports du quotidien (notamment les RER B et D), et le développement des mobilités douces (marche, vélo) et des dessertes proximité, seules à même de réduire l’utilisation de la voiture
la sanctuarisation des jardins et terres agricoles nourricières de l’Ile-de-France,
la création et le renforcement de filières de production alimentaires locales et de qualité
une véritable démarche démocratique, transparente et contradictoire, impliquant largement les citoyen.ne.s, et au premier chef les habitant.e.s, dans les choix d’aménagement de leurs territoires
le collectif contre la ligne organise donc une marche demain sur le plateau de Saclay et pour retrouver les infos pratiques pour vous y rendre, rdv sur : Terminus Saclay – Marche pour les terres d’Île-de-France – Site en construction
ou : https://www.facebook.com/events/743049236840834

demain à 14h, un Rassemblement est organisé pour dénoncer le fait que La Turquie utilise des armes chimiques contre des combattants kurdes
L’armée turque mène des opérations transfrontalières contre le Sud-Kurdistan (Kurdistan irakien), et dans ce cadre, elle a procédé à de multiples reprises à l’utilisation d’armes chimiques contre les combattants des Forces de défense du Peuple (HPG, branche armée du PKK), une force qui a combattu Daesh en Irak dans le nord de la Syrie perdant 4500 de ses militants dans ce combat.
Il s’agit de crimes de guerre ; aussi pour faire pression sur l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et exiger qu’elle enquête sur les rapports publiés par l’Association internationale des Médecins pour la Prévention de la Guerre nucléaire (IPPNW) un rassemblement est organisé demain : et le rdv est donné demain à 14h,sur la Place de la République

à 15h demain, de nombreuses organisations parmi lesquelles : Almaa, Alerte France Brésil/MD18, Attac, Autres Brésils, CCFD-Terre Solidaire, Cedetim, Coletivo Leitoras de Paulo Freire na França, CRID, Emmaüs International, Femmes de la résistance, France Amérique Latine, IPAM, Réseau Européen pour la Démocratie au Brésil, et Sud PTT, organisent un Rassemblement "Democratie au Brésil en danger"
Face aux résultats du premier tour des élections générales au Brésil, et en cette période cruciale pour l’avenir du Brésil, les organisations signataires de cet appel veulent restées engagé·e·s auprès de la société civile brésilienne pour porter toutes ses voix et leurs luttes, et pour témoigner de leur soutien aux valeurs démocratiques, aux défenseurs et défenseuses des droits humains et environnementaux au Brésil, elles organisent un rassemblement demain à partir de 15h, sur la place de la Bataille de Stalingrad, métro Stalingrad

demain à 18h, le collectif Sine Qua Non Run organise une course mixte pour "ensemble, piétiner les violences sexistes"
et le rdv est donné à 18h sur la place Stalingrad aussi

dimanche à partir de 14h, le collectif "Des Tartres faisons terres communes" organise une Journée jardinage collectif pour préparer les parcelles pour l’hiver.
Et si vous voulez y participer, rdv dimanche à 14h, Devant les Alchimistes au 17 rue d’Amiens, à Stains

Dimanche à 15h30, le groupe Commune de Paris de la Fédération Anarchiste propose une Causerie populaire libertaire : Refus d’obtempérer : l’État réintroduit la peine de mort
A la suite de nombreux tirs lors de refus d’obtempérer, on constate de nombreux décès y compris parmi les passagères et passagers des véhicules....dans ce contexte, il est bon de rappeler que la peine de mort a été abolie. Et si vous voulez en discuter avec le groupe Commune de Paris de la Fédération Anarchiste, rdv dimanche de 15h30 à 17h30, à la Librairie Publico, 145 Rue Amelot, métro Oberkampf

dimanche à partir de 17h, Le Cercle Manouchian (Association nationale d’Éducation politique populaire) poursuit ses conférences sur la relation particulier-général ou "Comment penser le monde dans sa complexité pour mieux le transformer", avec une rencontre avec un camarade de l’usine Scop-TI de Gemenos pour mettre en évidence les forces et les faiblesses de la création d’un contre-pouvoir, de la lutte collective pour se réapproprier l’outil de travail à la difficulté de se maintenir dans un environnement capitaliste.
Et si vous voulez en discuter avec lui autour d’extraits du documentaire "1336, des hauts, débats mais debout" réalisé par Claude Hirsch , rdv de 17h à 19h dimanche au Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant

RDV CULTURELS

à 18h30 ce soir, le Centre Culturel Algérien et l’Association Art et mémoire au Maghreb proposent le vernissage de l’exposition : "L’Algérie pour mémoire". Témoignages autour de La Question d’Henri Alleg
« La Question », récit sobre et bouleversant du journaliste et militant communiste Henri Alleg, retrace les terribles moments qu’il a vécus sous la torture. Ce texte, qu’il réussit à faire sortir de prison, eut un immense retentissement en révélant l’usage systématique de la torture exercée par la France coloniale et son armée, au mépris des règles de l’Etat de droit, contre les Algériens engagés dans la lutte pour l’Indépendance.
Cette exposition veut rendre hommage aux anticolonialistes, hommes et femmes, qui comme Henri Alleg, se sont battus pour l’Indépendance de l’Algérie. Depuis cette période de guerre, des intellectuels et des artistes lucides et vigilants ont témoigné contre les désastres que porte en elle la guerre coloniale.
Dans cette exposition, textes et œuvres de l’époque dialoguent avec des créations plus récentes qui depuis font inlassablement retour sur cette part obscure et occultée de l’Histoire.
Et si vous voulez participer au vernissage de cette expo, rdv ce soir à 18h30 au Centre Culturel Algérien à Paris, qui se trouve au 171 rue de la Croix-Nivert, métro Boucicaut, l’expo y sera visible jusqu’au 10 décembre

à 19h ce soir, l’association UniR - Universités et Réfugié.e.s, une association qui accompagne les personnes réfugiées et demandeuses d’asile dans leur insertion académique, à travers des programmes d’accompagnement personnalisé, d’ateliers et cours de français et de mentorat entre femmes, organise une projection-débat autour du film « Mille jours », en présence de son réalisateur, Laurent Rodriguez
Sara, Hasan, Ghaith et Khairy ont une vingtaine d’années. Réfugiés syriens, ils se sont rencontrés à la Sorbonne à Paris. Avec leur professeur, le temps d’un week-end, ils se souviennent de leur vie d’avant, du voyage qui les a amenés en France trois ans auparavant. Sont-ils toujours ceux qu’ils étaient avant de partir ? Ensemble, ils remontent le fil de leurs 1 000 premiers jours en France.
Et si vous voulez découvrir ce film et discuter autour des enjeux liés à l’exil, au déracinement, à la découverte d’une nouvelle langue et culture et à la reprise d’études dans le parcours d’insertion, avec les protagonistes du film, Sara, Hasan, Gaith et Khairy, le réalisateur Laurent Rodriguez, et Quentin Chevalier, chargé d’accompagnement de personnes en situation d’exil et de reprise d’études chez UniR, rdv à 19h ce soir aux Amarres, c’est au 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

à 19h aussi ce soir, la Librairie El Ghorba mon amour organise une Rencontre avec le collectif de PANTHERE PREMIERE, pour présenter le numéro 8 cette revue indépendante de critique sociale, un numéro consacré au Flouze !
le collectif causera du fonctionnement de la revue comme de ses questionnements en suivant un fil rouge qui relie les publications entre elles : les analyses féministes du travail et de son organisation matérielle. Le collectif reviendra notamment sur les notions de travail gratuit et de salaire étudiant à travers, notamment, la lutte féministe des comités unitaires sur le travail étudiant (CUTE) au Québec.
Et si vous voulez en discuter avec le collectif de Panthère Première, rdv à 19h ce soir à la librairie el Ghorba mon amour, c’est au 148 bvd des Provinces françaises, à Nanterre

à 19h ce soir, la Librairie Folies d’Encre de Montreuil organise une rencontre avec Christian Bruel autour de son ouvrage "L’aventure politique du livre jeunesse", paru aux éditions la fabrique
Engagés, les livres et la presse jeunesse le sont tous, sans exception. Seuls certains sont militants. Tous proposent des représentations et des points de vue qui, à des niveaux divers d’intention, de conscience et d’intensité, sont empreints des substrats affectifs, idéologiques et esthétiques de celles et ceux qui les créent, de leurs univers matriciels.
Cet essai souhaite d’une part, mettre en lumière les formes anciennes et nouvelles de la mise en scène normative qui innerve l’offre de lecture adressée aux enfants depuis plus de deux siècles, en soulignant des errances, des avancées, les évitements persistants, la créativité et la fécondité de ce champ culturel qui est aussi un marché.
Il souligne d’autre part l’importance déterminante des conditions de la réception de l’offre par ses destinataires et le rôle fondamental à venir de lieux et de dispositifs de qualification du jeune lectorat, alors que le monde peine à rendre son avenir désirable.
Pointant les grands évitements thématiques de l’offre à propos du corps, de la famille, de la sexualité, du genre, de l’économie, d’une écologie radicale, de la violence, de l’alimentation… et du politique – ce Grand Méchant Mot –, il défend enfin une politique de la lecture d’un genre nouveau, ouvrant sur une lecture littéraire du monde à envergure sociale et sur de possibles utopies concrètes.
Et si vous voulez en discuter avec Christian Bruel, éditeur de livres jeunesse pendant près de quarante ans, et lui-même auteur de nombreux albums et d’études portant sur ce champ, rdv à 19h, à la Librairie Folies d’Encre qui se trouve au 9, Avenue de la Résistance, à Montreuil, métro croix de Chavaux

à 20h ce soir, La Cinémathèque du documentaire à la Bpi propose sa Cinémathèque idéale des banlieues du monde, un projet des Ateliers Médicis, sur une idée de la cinéaste Alice Diop.
Au programme, il y aura la projection de :
 Un cinéma dans la ville, réalisé par Jérémy Leroux : un court métrage sur un cinéma situé en banlieue, le Trianon de Romainville en Seine Saint-Denis, mythique pour avoir accueilli les présentations d’Eddy Mitchell pour l’émission « La Dernière Séance ».
 La Grève des ouvriers de Margoline, réalisé par Jean-Pierre Thorn
Le 21 mai 1973, à Nanterre et Gennevilliers, 52 ouvriers de Margoline se mettent en grève. Sans douches, sans vestiaires, sans gants, sans bleus de travail, ils travaillent douze heures par jour à charger et décharger des balles de papier. Il s’agit d’ouvriers étrangers en situation irrégulière.
 Madame Lee, de Pier Emanuel Petit
À Montreuil, en lisière d’une petite cité ordinaire, brille une échoppe coréenne, un petit resto animé par une femme combattante et attentive : Madame Lee.
 On ira à Neuilly inch’allah, d’Anna Salzberg & Mehdi Ahoudig
C’est l’histoire d’une manifestation de jeunes travailleurs de Vélib’ qui apprennent la lutte et tentent de s’organiser. C’est l’histoire d’une joute entre l’image et le son. C’est un trajet entre la banlieue nord et la banlieue ouest, en passant par la capitale.
Et si vous voulez voir ou revoir ces films proposés dans le cadre de la Cinémathèque idéale des banlieues du monde, rdv à 20h à la cinémathèque du documentaire à la BPI, c’est au centre Pompidou, métro Rambuteau

ce soir et ce we, c’est la 6e édition du FLiMM – le Festival libre du moyen métrage créé en 2017 par des vidéastes et technicien•ne•s du Pôle Audiovisuel du DOC, pour mettre à l’honneur le moyen-métrage, un format qui a souvent du mal à trouver sa place dans les salles de cinéma et les festivals.
Au programme : 12 films sélectionnés, accompagnés des réalisateur.ice.s et 3 séances Focus « Regards Inversés », détournements des codes du cinéma occidental dominant par des réalisateurs africains et noir-américain.
Toutes les séances sont à prix libre.
Et si vous voulez y participer, c’est ce soir et ce we au DOC, 26 rue du Docteur Potain, métro télégraphes
et pour consulter le programme complet, rdv sur : https://flimm.work/editions/edition-2022

à 15h demain, le MRAP Villejuif organise une Journée sur le colonialisme d’hier à aujourd’hui
avec au programme : une exposition "quand les colonies s’invitent à Vincennes", une animation jeunesse autour des discriminations, la Projection du film "Caoutchouc rouge, rouge coltan" de JP Griez, une Conférence- débat "en a-t-on fini avec le colonialisme ?" et un Espace librairie avec la librairie Points communs
et si vous voulez y participer, c’est demain à partir de 15h à la Médiathèque Elsa Triolet qui se trouve au 1 esplanade Pierre-Yves Cosnier, à Villejuif, métro Villejuif-Paul Vaillant Couturier

à 15h30 demain, dans le cadre du 60e anniversaire de l’Indépendance, et à la mémoire des victimes des massacres du 17 octobre 1961à Paris, Le théâtre du Tiroir et le Centre Culturel Algérien à Paris propose une représentation de la pièce intitulée : "Paris cité interdite", d’Amira-Géhanne Kalfallah
Sur un plateau de théâtre, à la Cartoucherie de Vincennes, une femme réfléchit à l’écriture de sa prochaine pièce. Soudain, surgit un homme qui exige que son histoire soit racontée. Son histoire est celle du fleuve de Paris qui a avalé des centaines d’hommes en octobre 1961 lors de la manifestation pacifique de 30 000 Algériens, hommes, femmes et enfants, refusant la discrimination d’un couvre-feu imposé aux seules familles algériennes. Maurice Papon, préfet de police de l’époque, donne sans le dire vraiment, un permis de tuer aux policier et CRS.
Et si vous voulez découvrir cette pièce proposée par Amira-Géhanne Khalfallah, rdv demain à 15h30 au centre culturel algérien qui se trouve au 171 rue de la Croix-Nivert – métro Boucicaut

la 34ème édition du festival Cinéfabble, le festival international du film lesbien et féministe de Paris se poursuit demain
avec au programme, la projection de : Camille et moi, en présence de la réalisatrice Marie Cogné ; The Syed Family Xmas Eve Game Night, réalisé par Fawzia Mirza ; Outing réalisé par Yu-Jin Lee ; This is Katharine réalisé par Ida H. Eldøen ; et Egúngún réalisé par Olive Nwosu
Et si vous voulez découvrir ces films proposés dans le cadre du Cinéffable, rdv à partir de 16h demain à l’Espace reuilly qui se trouve au 21 rue Antoine-Julien Hénard, métro Montgallet
et pour retrouver le programme complet du festival Cinéffable, rdv sur le site : https://www.cineffable.fr/

Pour clôturer la semaine décoloniale organisée par le Collectif AbyaYala, le collectif Romain Rolland, le collectif Ivryen contre la loi séparatisme, et Convergences citoyennes d’Ivry, il y aura demain une représentation de la conférence gesticulée J’aurais dû m’appeler Aïcha, proposée par Nadège.
Un mois avant sa naissance, la mère de son père décède. La tradition veut que la première fille née après ce décès hérite du prénom de la défunte. sa grand-mère s’appelait Aïcha, elle était Algérienne. Pourtant, elle, elle s’appelle Nadège.
Trois quart Algérienne, un quart Française. Algérienne de sang, Française de sol. Pas tout à fait Française, pas vraiment Algérienne. Pour les descendants d’Algérien.nes, il y a comme une zone d’ombre : une histoire coloniale mise sous silence, une guerre faite "d’événements", des représentations racistes et des inégalités qui perdurent. Intégrée par l’école républicaine, bercée par le mythe national, elle a joué le jeu de l’intégration.
En s’assimilant, elle a refoulé une partie de son héritage. Elle fait aujourd’hui marche arrière en prenant bien soin de ramasser un à un tous les indices et reformer le puzzle de son histoire, de notre histoire pour mieux la déconstruire.
Et si vous voulez découvrir cette conférence gesticulée de Nadège qui viendra clôturer la semaine décoloniale, rdv demain à 18h30 à la salle Voltaire qui se trouve au 5 place Voltaire à Ivry-sur-Seine, métro Mairie d’Ivry

à partir de 15h dimanche, la BAM propose une Scène ouverte sur les histoires de lutte et contes de justice, suivie de la représentation du Spectacle : Douze femmes en colère, un spectacle à mi chemin entre le documentaire radiophonique et les arts de la parole, de et par Cécile Delhommeau et Anthony Pouliquen.
A partir de faits réels, Douze femmes en colère raconte comment la lutte permet de prendre conscience des injustices et des oppressions, et comment le besoin d’émancipation des femmes prend décidément tout le monde de court…
et si vous voulez participer à la scène ouverte et découvrir ce spectacle, Rdv dimanche à 15h,
à la Bibliothèque Associative de Malakoff, 14 Impasse Carnot, à Malakoff, métro Etienne Dolet

dimanche à 18h, dans le cadre du ARCADIA FILM FESTIVAL Édition 2022, le cinéma le Méliès propose une projection-débat autour du film « Riposte féministe », en présence des réalisateurices Marie Perennès et Simon Depardon.
Élise à Brest, Alexia à Saint-Étienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies. Le sexisme est partout, elles aussi !
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec les réalisateurs Marie Perennès et Simon Depardon, et des représentantes du collectif des colleuses de Montreuil, rdv à 18h dimanche au ciné le Méliès qui se trouve au 12 place Jean Jaurès à Montreuil, métro mairie de Montreuil