Agenda FPP 21 juillet

jeudi 21 juillet 2022
par  Julie

On commence avec des bonnes nouvelles envoyées par les salariés de la conquête du pain qui s’étaient mis en grève du 14 juin au 13 juillet pour protester contre la dérive autoritaire de la gérance de la boulangerie coopérative : après un mois de grève, ils ont gagné !
Suite à des problèmes internes à la Conquête, où il n’y avait plus aucune autogestion, la gérante exerçant un pouvoir écrasant sur le reste de l’équipe ; plus aucune décision n’était prise en commun en AG mais prises de manière unilatérale, dans un climat de harcèlement moral et de violence qui voyait les employés partir les uns après les autres ; plusieurs salariés de la conquête du pain s’étaient mis en grève.
La grève a duré un mois, elle a été rude : chantage, pressions de toutes parts, menaces et insultes, et remplacement des salariés pour casser la grève.
Finalement la liquidation de la boulangerie a été votée lors d’une première AG, et les salariés ont été désignés pour une éventuelle reprise.
Les grévistes ont donc proposé un plan de reprise, qui commençait par des mesures d’encadrement et de prévention pour éviter toutes dérives ; et à la dernière AG, ce plan de reprise a été accepté par la majorité des coopérateur.
La conquête du pain reprend donc du service en adéquation avec les valeurs d’autogestion qui y sont défendues à la base !
Et si vous voulez les défendre, vous pouvez vous rendre à la boulangerie la conquête du pain, c’est ouvert du lundi au samedi de 8h à 20h et c’est au 47 Rue de la Beaune à Montreuil.

On poursuit avec des mauvaises nouvelles transmises par le comité de soutien à Vincenzo Vecchi
Pour résumer, la Cour de Justice de l’Union Européenne CJUE considère qu’il faut exécuter les Mandats d’Arrêts Européens (MAE) émis par l’Italie à l’encontre de Vincenzo Vecchi.
La cour, dans sa trop grande bonté, a bien voulu éclaircir un certain nombre de points qui posaient problème à la Cour de Cassation française (mais pas du tout aux cours de Rennes et d’Angers qui s’étaient estimées tout à fait en droit et en devoir de libérer Vincenzo ; ni au gouvernement français qui à l’inverse s’est élevé contre le fait que 2 cours françaises osent refuser de remettre Vincenzo aux autorités italiennes).
La CJUE se range donc totalement au point de vue des gouvernements français et italiens.
Selon cette cour, le fait qu’une partie (en l’espèce et de loin la plus grande partie) de l’infraction qui a valu en Italie condamnation à Vincenzo est étranger au droit français ne doit pas être pris en compte par la justice française du moment qu’une partie des motifs, aussi minime soit-elle, a son correspondant dans le droit français.
Partant, toute notion de proportionnalité des peines s’évapore.
Rappelons que Vincenzo a été condamné sans preuve aucune.
Vincenzo risque d’être condamné en France, pour des faits mineurs et qu’il n’a pas commis, d’être remis aux autorités judiciaires italiennes et de purger dans son pays d’origine une peine de 12 ans et 6 mois de prison.
Le prochain rendez-vous judiciaire crucial pour Vincenzo, et potentiellement fatidique, est le 11 octobre prochain, à la Cour de Cassation à Paris.
En attendant, il est important de soutenir Vincenzo, de faire connaître sa situation, et de mettre en valeur la dimension politique de l’affaire.
Une pétition est en cours, un stand est prévu à la Fête de l’Huma, une conférence de presse est programmée en septembre...
et d’ici là si vous voulez vous informer sur cette affaire vous pouvez consulter le site du comité de soutien et-ou sa page Facebook : www.comite-soutien-vincenzo.org  — https://www.facebook.com/soutienvincenzo/ 
Vous pouvez aussi signer a pétition : http://chng.it/Y66TqGyT 

la conférence de presse organisée la semaine dernière par les avocats de la défense des asilé.e.s italien.ne.s, Irène Terrel et Antoine Comte, suite à l’annonce du parquet de Paris d’un pourvoi en cassation après le refus de la chambre de l’instruction qu’ils et elles soient extradé.e.s vers l’Italie, a été mise en ligne
Depuis les années 80, la France avait accordé l’asile aux réfugiés italiens, à condition d’abandonner la lutte armée et de s’insérer dans la société française. Mais En 2021, Emmanuel Macron reniait la parole de la France et donnait suite aux demandes d’extradition de l’Italie.
Le 29 juin dernier, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a refusé ces extraditions sur la base du respect des principes fondamentaux du droit. Emmanuel Macron ayant pris aussitôt position sur les dix arrêts de la Cour d’appel, le parquet général vient de se pourvoir en cassation. En matière d’extradition, les pourvois en cassation sont pourtant très rares. Ils sont ici uniquement motivés par des considérations politiques. Cette décision du parquet traduit en effet un acharnement inadmissible à l’encontre de personnes intégrées dans la société française depuis quarante ans.
pour dénoncer cette ingérence scandaleuse de l’exécutif et du politique dans la justice, les avocats de la défense, Irène Terrel et Antoine Comte ont organisé le 11 juillet dernier une conférence de presse qui réunissait aussi : le psychiatre Paul Brétecher, le politologue Jean-Paul Chagnollaud, et les écrivains Pierre Lemaître et Éric Vuillard ; et si vous voulez retrouver cette conférence de presse, elle est en ligne sur le site mémoires et présences : http://memoires-et-presences.fr/Conference-de-presse-du-11-juillet-2022-Refus-d-extrader-des-militants-italiens

Depuis lundi et jusqu’au 14 septembre, le syndicat Sud CPAM de Paris lance un appel à la grève pour exiger une revalorisation salariale des agent.e.s de la sécurité sociale
alors que l’inflation explose, l’union des caisses nationales de sécurité sociale s’est contentée jusqu’à présent de verser un eprime exceptionnelle aux agent.e.s, renvoyant toute négociation sur les salaires au 14 septembre prochain : aussi, le syndicat Sud CPAM a lance un préavis de grève depuis lundi et jusqu’au 14 septembre

l’occupation lancée place de la Bastille, le 28 mai dernier, par l’association Utopia 56 pour soutenir les mineurs isolés étrangers tient toujours !
Depuis le 28 mai en effet, l’association utopia 56 a installé des tentes sur la place de la Bastille avec une soixantaine de mineurs isolés étrangers pour visibiliser la réalité que vivent ces jeunes au quotidien
Chaque nuit et depuis des années, des centaines de jeunes venus du Mali, du Bangladesh, de Côte d’Ivoire, d’Afghanistan et d’ailleurs et arrivés en France sans leurs parents, dorment à la rue faute d’hébergement. Pour eux, l’État fait le choix de ne pas reconnaître leur minorité.
Pour mettre fin à l’errance de ces jeunes, partout en France, l’association demande la création de structures d’accompagnement et d’hébergement adaptées.
Malgré une rencontre avec les élus de la mairie de paris et avec la secrétaire d’État à l’enfance, Charlotte Caubel, à ce jour la seule réponse concrète des autorités a été une tentative d’entrave de l’occupation par le ministère de l’Intérieur qui a voulu l’interdire.
Après près de 50 jours d’occupation, seuls 8 jeunes sur les 60 ont été reconnus comme mineurs, reconnaissance qui leur ouvre le droit au logement et à la scolarisation, d’après la convention internationale des droits de l’enfant.
Les épisodes de fortes chaleurs sont particulièrement douloureux pour ces jeunes, et toutes celles et ceux qui vivent dehors, alors n’hésitez pas à leur ramener de l’eau !!!
Et si vous voulez aller soutenir les jeunes mineurs étrangers isolés avec l’assoc Utopia 56, rdv tous les jours, jour et nuit, sur la place de la Bastille

‌Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-rochechouart

à 13h, Solidaires et Sud PTT organisent une Manifestations en soutien aux piquets des travailleurs sans papiers de RSI, DPD et Chronopost pour exiger leur régularisation !
Depuis plus de 8 mois des travailleurs de l’agence d’intérim RSI de Gennevilliers (92), de la plateforme colis DPD du Coudray-Montceaux (91) et de l’agence Chronopost d’Alfortville (94), ces deux dernières entreprises étant des filiales de La Poste, sont en grève pour leur régularisation. Ces trois grèves ne forment en réalité qu’une lutte, les trois piquets participent ensemble à toutes les initiatives (rassemblements, manifestations…). Leur unité, leur détermination et leur courage face à l’adversité forcent le respect. Ils bravent des conditions climatiques allant du gel aux températures caniculaires, en passant par la pluie. Mais leurs adversaires principaux ne sont pas le soleil, le vent ou la pluie, mais l’État et le patronat.
En durcissant toujours plus les conditions de régularisation, en multipliant les contrôles policiers, en maintenant des centaines de milliers de personnes en situation de précarité et de fragilité, l’État les livre, en toute conscience, à l’exploitation la plus brutale. Or ces travailleuses et ces travailleurs fuient, au péril de leur vie, la misère et les guerres qui sont le fruit d’un système néo-colonial dont l’État français est un des piliers. La politique ultra-répressive en matière de séjour des étranger·e·s en France a des conséquences sur les conditions de travail et de salaires.
Concernant DPD et Chronopost, l’État se fait le complice actif de la surexploitation des travailleurs mise en place au sein du groupe La Poste, deuxième employeur de France. Il s’agit bien d’un véritable système, basé sur la sous-traitance en cascade, du donneur d’ordre aux agences d’intérim, en passant par des sous-traitants. La principale entreprise sous-traitante utilisée par La Poste est Derichebourg, une entreprise présente dans une multitude d’activités industrielles et de services et qui dégage plus de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires. C’est cette entreprise qui emploie des travailleurs sans-papiers pour le compte de La Poste, au Coudray-Montceaux comme à Alfortville. Ou plutôt employait car, sous pression de la mobilisation, La Poste a résilié les contrats avec Derichebourg… mais uniquement dans les deux sites concernés par la grève, alors que des cas similaires existent un peu partout ailleurs.
La préfecture de l’Essonne, depuis le début de la mobilisation a préféré discuter avec ces patrons voyous, leur déléguant même une partie de ses prérogatives (l’établissement de dossiers), plutôt que d’échanger avec les grévistes victimes de leurs combines. Dans le Val-de-Marne, la porte est close à double tour depuis des mois. Il n’est pas étonnant que cette complicité étatique bénéficie également au donneur d’ordre qu’est le groupe La Poste.
La Poste bénéficie (encore) d’une image d’entreprise de service public proche de la population, avec l’image d’Épinal du facteur ou de la factrice rendant de multiples services, notamment en milieu rural. Certes, l’image s’est écornée ces dernières années avec les suppressions d’emplois et de bureaux de poste qui s’enchaînent, dégradant à la fois le service public et les conditions de travail des agent·e·s. Les suicides et tentatives de suicide de postier·e·s depuis dix ans témoignent, de la manière la plus brutale qui soit, de cette dégradation.
Mais, plus on descend dans la chaîne de sous-traitance, plus le tableau se noircit. Philippe Wahl, le PDG de La Poste, ne s’en cache pas. Il déclarait ainsi, en février 2021 devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale : « La cohabitation dans une structure de salariés du groupe et de sous-traitants est une façon de tenir la concurrence. Tel est le cas de Chronopost ou DPD. Si les conditions sociales des facteurs étaient transposées sur tous les salariés de Chronopost, cette société disparaîtrait. ». On pourrait aussi discuter du « modèle social » de La Poste maison-mère, mais, sous couvert d’une lutte contre la concurrence (encouragée par les patrons successifs de La Poste), c’est l’existence de conditions sociales au rabais qui est assumée. Or, au bout de cette chaîne, il y a l’exploitation sans vergogne de travailleurs/euses sans-papiers obligé·e·s de bosser avec des horaires de dingues, incompatibles avec l’usage des transports en commun, dont les heures supplémentaires (voire même une partie des heures tout court) ne sont pas payées et dont les missions sont interrompues dès qu’ils réclament leurs droits. Et ça, la direction La Poste, ne l’assume pas publiquement. Elle n’a de cesse de nier tout lien entre ces travailleurs et le groupe. L’honnêteté patronale a des limites, pas le cynisme.
Dernièrement, sur un chantier des Jeux Olympiques, un scandale sur l’exploitation des Sans-papiers a éclaté et a conduit à leur régularisation. Les grands groupes, Bouygues, Eiffage, Vinci ne sont jamais mis en cause. C’est toujours au bout d’une cascade de sous-traitance qu’on trouve les Sans-papiers… et, si ce n’est pas en travail au noir, c’est en intérim. Les grévistes de RSI à Gennevilliers sont ainsi tous intérimaires avec des contrats à la semaine et travaillaient sur des chantiers dans des conditions indignes.
L’enjeu de la lutte des travailleurs des trois piquets est très important !
ll est important pour leur dignité, l’égalité des droits et pour que justice leur soit rendue.
Il est important pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs sans-papiers dans le pays, dans un contexte où le poids grandissant de l’extrême-droite et son influence sur une large partie du spectre politique fragilisent encore plus leur situation.
Il est important pour l’ensemble du monde du travail, car quand les droits des plus précarisé·e·s progressent, ce sont les conditions de toutes et tous qui s’améliorent. Dans le cas inverse, tout le monde paie l’addition. Pour s’en convaincre, il suffit, en prenant l’exemple de La Poste, de noter par exemple que l’intérim explose littéralement (+ 132 % en deux ans !).
À La Poste et ailleurs, la solidarité doit s’exprimer le plus massivement possible, par tous les moyens nécessaires (militants, financiers, politiques…).
Pour continuer à mettre la pression sur la Poste (concernée par 2 des 3 piquets) et plus largement sur les employeurs et le gouvernement ainsi que pour soutenir financièrement la grève, Solidaires et Sud PTT lancent une campagne pour l’été, et à 13h ils organisent donc une manifestation à partir de 13h à l’Arche de la Défense jusqu’à la préfecture du 92, à Nanterre.et si vous voulez soutenir les grévistes, rdv sur les caisses de grève :
Pour les Chronopost : https://www.cotizup.com/sans-papiers-chrono-alfortvill,
ou envoi de chèques à Solidaires 94 ou Sud Poste 94
(Maison des syndicats 11/13 rue des Archives 94010 Créteil Cedex)
Cagnotte en ligne pour les DPD : https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd
Pour les RSI : https://lydia-app.com/collect/48135-caisse-de-grave/fr

Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à 19h30 ce soir, le collectif Saccage 2024 organise une Réunion anti-olympique
avec au programme : une Séance d’auto-formation sur les JO et les saccages en cours et un point d’organisation pour la rentrée !
Et si vous voulez participer à la réunion anti-olympique de saccage 2024, rdv à 19h30 ce soir, au Square de Geyter, c’est sur le Boulevard Marcel Sembat à Saint Denis, entre le métro Porte de Paris et la Gare de Saint-Denis

comme tous les jours de semaine, à partir de 9h demain matin, l’Unef de Nanterre tiendra sa permanence pour accompagner les étudiant.e.s dans leurs inscriptions universitaires et pour soutenir les sans-facs
et si vous avez besoin de conseils, rdv à partir de 9h demain matin, la permanence sera installée devant le bâtiment Ramnoux sur le site de la fac de Nanterre

enfin demain midi, la cantine de la Pagaille propose sa cantine solidaire et le soi, elle organise un apéro discussion sur l’autonomie alimentaire collective et solidaire au parc des Cormailles
et si vous voulez y participer, le rdv est donné à 12h à la cantine c’est au 15 rue Ernest Renan à Ivry-sur-Seine, et pour l’apéro demain soir le rdv est donné à 18h au parc des Cormailles par l’entrée du parvis (côté manège), à Ivry-sur-Seine, et c’est accessible par le RER C Ivry-sur-Seine ou par le métro 7 mairie d’Ivry
pour info la cantine de la Pagaille sera ouverte jusqu’au 1er aout ; et elle fermera du 1er au 31 août

rdv culturels

et cet appel à participation lancé par le Collectif Mind The Gap
Le collectif Mind the gap qui travaille de manière horizontale depuis sa création en 2015, recherche une vingtaine d’amateur.ice.s pour former une chorale pour son spectacle intitulé : j’ᴀᴜʀᴀɪs ᴍɪᴇᴜx ғᴀɪᴛ ᴅ’ᴜᴛɪʟɪsᴇʀ ᴜɴᴇ ʜᴀᴄʜᴇ qui jouera les 19 et 20 septembre 2022 pour le festival Spot au Théâtre Paris-Villette
et si vous vous êtes intéressé.e.s, il faut envoyer vos candidature, avant le 15 août, par mail à : co.mindthegap@gmail.com
et pour en savoir plus sur le collectif, son projet et la pièce en question, rdv sur le site internet du collectif Mind The Gap : https://www.collectifmindthegap.com/

jusqu’au 27 août, la Bibliothèque Robert Desnos de Montreuil, accueille une exposition d’affiches retraçant le trajet d’Armand Gatti / une expo intitulée « L’homme de Montreuil / écrivain public Matricule 771/088/A »
Pourquoi et comment, dans le livre La Parole Errante, Armand Gatti choisit-il – parmi les douze identités qui le composent – comme identité finale : L’homme de Montreuil/écrivain public Matricule 771/088/A ?
cette exposition d’affiches retrace le trajet d’Armand Gatti, journaliste, poète, ecrivain, réalisateur, dramaturge, metteur en scène.
Cette exposition d’affiches montre la fulgurante ascension d’Armand Gatti dans le théâtre public, le cinéaste aussitôt apparu aussitôt remercié, le rare auteur de théâtre français interdit à cause d’un dictateur, puis accueilli en Allemagne et, en suivant, celui qui n’accepta d’écrire la parole théâtrale qu’avec les plus démunis.
Et si vous voulez découvrir cette expo, rdv jusqu’au 27 aout à la bibliothèque Robert Desnos, qui se trouve 14 Bd Rouget de Lisle, à Montreuil, métro mairie de Montreuil

à 19h30, ce soir la Rue Ketanou sera en concert au cabaret sauvage ( et dimanche ce sera les Ogres de Barback !)
et si vous voulez allez les voir, c’est à 19h30 au Cabaret Sauvage, Parc de la Villette, 59 Bd Macdonald, métro Porte de Pantin ou Porte de la Villette

à 20h, La Flèche d’Or et La lucarne d’Ariane organisent une soirée CONCERTS / PERFOMANCE / EXPOSITIONS sur le thème des féminités pour mettre à l’honneur des femmes de divers horizons
avec au programme :
20h - EXPOSITION & PERFORMANCE – LES DÉESSES - proposée par LUCIA SANCHEZ NAPAL : cette expo de dessins présente pour la première fois l’interprétation personnelle de l’artiste autour des archétypes du sacré existants dans la psyché collective : ceux qui incarnent les diverses approches humains aux formes féminines de la divinité. L’intervention artistique in situ sera animée par une performance qui "activera" les œuvres et visera à éveiller la "déesse intérieure" des personnes présentes.
21h > CONCERTS : KIM DEE
Artiste hybride et multi-instrumentiste formée au conservatoire, Kim a surtout reçu la musique en héritage. Femme afro et sépharade, elle forge son style en puisant dans sa pluralité originelle. Son histoire prend racine au Cameroun mais c’est à Paris qu’elle grandit, immergée dans une culture musicale afro-américaine dont elle s’empare comme la sienne. Kim Dee transforme ses murmures d’émotions en mélodies enveloppantes dans un cocktail pétillant associant le groove de Erykah Badu, la folie de Camille et l’audace de Esperanza Spalding. Accompagnée par son violoncelle, son alter-ego, Kim pose son regard sur l’humanité et nous transporte dans un univers hors de l’espace et du temps. Elle nous raconte l’espoir, affirme son identité et questionne la société contemporaine pour toucher au plus profond de notre être.
Suivi d’un CONCERT de ROSE KID
Chanteuse, pianiste, compositrice, Rose Kid écrit en français comme une confession féministe et intimiste. Jeune femme-fleur descendue des montagnes espagnoles, elle a forgé son identité musicale en puisant dans la chanson, la pop et les musiques urbaines. Sur scène, elle produit l’effet d’une éclosion printanière accompagnée d’un homme orchestre avec un message réconfortant qui encourage à être soi. Elle nous invite dans ses songes avec caractère et douceur, pour dévoiler les histoires tendres et cruelles d’une femme qui observe son vécu, ses pairs et son époque.
Et si vous voulez participer à cette soirée expo, performance et concerts sur le thème des féminités, organisée par l’Association la Lucarne d’Arianne qui assure l’insertion sociale et professionnelle de sortants de prison par les métiers de la culture et du spectacle vivant, rvd à 20h à la Flèche d’Or, c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Porte de bagnolet ou Alexandre Dumas

parution :
le collectif Evasion vient de publier le livre : Comment la police interroge et comment s’en défendre
Un interrogatoire n’est pas un échange harmonieux entre deux individus. C’est un conflit. Et dans ce conflit, notre ignorance fait leur force. Ignorance sur le sens du travail de la police, ignorance sur les techniques de manipulation utilisées, ignorance sur le cadre juridique et enfin ignorance sur nos moyens de défense.
En réponse à ce constat, après une année et demie de travail, le collectif propose ce livre pensé comme un outil d’auto-défense contre la pratique policière de l’interrogatoire.
Cet ouvrage a pour objectif d’être un outil d’autodéfense. Afin que l’on puisse apprendre collectivement et individuellement à se protéger de la police jusqu’à ce que l’on jette cette institution dans les poubelles de l’histoire.
En parallèle de l’écrit, son contenu est transmissible oralement lors d’ateliers et de conférences. Mais il y a encore bien d’autres moyens de transmission qu’il serait intéressant d’explorer : podcast, vidéo-tutoriel, bande-dessinée, livre-audio etc. Si des personnes intéressées par ce genre de projets souhaitent reprendre ce contenu, n’hésitez pas à prendre contact avec le collectif, en envoyant un mail à : evasions@riseup.net
Par ailleurs, pour augmenter la portée de cet ouvrage, le collectif recherche des personnes motivées à participer à sa traduction. Toutes les langues sont les bienvenues. Idem vous pouvez leur faire un mail.
Et si vous voulez commander ce livre à prix libre, rdv sur : formulaire de commande