Agenda FPP 30 juin

jeudi 30 juin 2022
par  Julie

RDV MILITANTS

Agenda du 30 06 2022

et on commence avec ce Communiqué du Collectif Projet Insertion Emploi RSA de Plaine Commune concernant la Fermeture d’un service public
Les services PIE (Projet Insertion Emploi), consacrés à l’accompagnement socio-professionnel des allocataires RSA du 93, fermeront sur le territoire de Plaine Commune le 31 décembre prochain. Car le Département a choisi de confier l’accompagnement des personnes allocataires du RSA à des organismes privés sous l’appellation Agence Locale d’Insertion (ALI).
Sur le territoire de Plaine Commune, les élu.e.s ont tranché. Elles.ils ont pris la décision de supprimer les services d’insertion, PIE RSA, et de demander aux 55 agents, pour la plupart fonctionnaires, de se trouver une « autre occupation » d’ici là. Mais rien ne les obligeait à procéder avec tant de précipitation, voire de brutalité. Rappelons que dans le reste du département, certains services municipaux ont répondu à l’Appel à Manifestation d’Intérêt lancé par le Département, se réunissant en consortiums privé/public, garantissant un service de proximité, et la préservation des emplois et des services publics. Quelles ont été les motivations des élu.e.s de Plaine Commune pour se débarrasser de ses agents expérimentés et investis sur le territoire ?
Face au slogan volontariste du Département « Nul n’est inemployable », force est de constater sur le terrain que la réalité est autre : - sachant que 70% des allocataires du RSA actuellement accompagnés dans les PIE relèvent d’un accompagnement global qui traite des questions essentielles d’accès au droit commun, de logement, de santé, de mode de garde des enfants, de mobilité etc. les accès aux droits resteront désormais sans réponse car sans interlocuteur. Qui fera l’accompagnement ? - sachant que les habitants de la Seine-Saint-Denis prennent de plein fouet la dématérialisation des Services Publics (CAF, CPAM, CNAV, MDPH, carte Solidarité Transport, MDPH et Préfecture), - sachant que les services sociaux sont en carence d’assistantes sociales et peinent à recruter !
Malgré une enveloppe plus conséquente, liée à la renationalisation du financement de l’allocation RSA, (inscrit dans la loi du 30 déc 2021) au lieu d’améliorer les conditions d’accompagnement dans les services PIE existants, nous assistons en direct à la chronique d’une mort annoncée du Service Public de l’Emploi sur ce territoire, avec la disparition des services PIE RSA de Plaine Commune.
A Plaine Commune s’opère une réorganisation qui ressemble à une destruction et c’est bien un plan social qui ne dit pas son nom : -10 espaces Maisons de l’Emploi dans la tourmente - 55 agents concernés dans le dispositif PIE/RSA, priés de chercher ailleurs et « rapidement » un emploi - 6000 personnes en rupture d’accompagnement - des services qui ferment après plus de 25 ans d’existence
les agents de Plaine Commune sont scandalisés et préoccupés par cette situation, et si vous voulez contacter le collectif, vous pouvez envoyer un mail à collectifpieplainecommune@gmail.com

depuis 9h ce matin et toute la journée, Sciences Po paris et l’Université paris Cité organisent un colloque sur les « Care(s) matérialiste(s) »
ce colloque vise à rendre possible un espace de dialogue et de confrontation entre d’un côté, les différents théorisations féministes du care, de l’autre, les féminismes matérialistes ainsi que les théorisations féministes marxistes de la reproduction sociale.
Ces croisements ne sont pas évidents, les théoriciennes du care ne nouant pas un dialogue fréquent et continu avec ces deux traditions, et ces dernières entendant parfois se distinguer d’elles de manière critique. Pourtant, ces traditions de pensée convergent dans leur diagnostic d’une inégalité structurelle de l’assignation au travail de « production du vivre ensemble ». Le but est alors de s’interroger sur les théorisations différenciées – complémentaires ou conflictuelles – du travail de care, du travail reproductif, du travail domestique, du travail ménager, du travail de la dépendance : leur division à la fois sexuelle, raciale et de classe ; leur appropriation dans un cadre privé ; leur exploitation dans un cadre marchand désormais globalisé ; leurs vécus corporels et psychiques spécifiques.
et si vous voulez suivre ce colloque, rdv toute la journée sur le Campus des Grands Moulins, Salle 580F : Halles aux Farines, entrée par le bâtiment E, 5ème étage ; et l’entrée se fait par le 9/15 Esplanade Pierre Vidal Naquet, métro BNF

depuis 9h aussi ce matin et toute la journée, le Centre Arabe de Recherches et d’Etudes Politiques de Paris organise une journée d’étude sur les villes durables au Moyen-Orient et en Afrique du Nord
Du fait de la prégnance de la question écologique partout dans le monde aujourd’hui et des enjeux de développement dans le monde arabe, l’on assiste depuis les années 2000 à l’émergence d’un urbanisme dit “durable” ainsi qu’à l’institutionnalisation du développement urbain durable au Maghreb et au Moyen-Orient.
L’idée selon laquelle la ville devrait être “produite là où elle est nécessaire” connaît une longue histoire dans la pensée occidentale et a conduit à l’émergence du concept hégémonique de développement urbain. La littérature en géographie et en études urbaines est aujourd’hui pleine d’exemples de villes construites dans des zones arides, jugées naturellement inhabitables.
Depuis que le concept du développement urbain durable a été inventé par le rapport "Brundtland" rédigé par les Nations unies en 1987, il s’est peu à peu imposé comme un concept hégémonique dans le sens gramscien du terme. Autrement dit, il a généré le “sens commun”, c’est-à-dire la manière non critique et partiellement inconsciente dont les professionnels de la ville durable ont désormais perçu celle-ci.
Comme pour tout concept hégémonique, cette vision a été portée au-delà des institutions étatiques par certains acteurs de la société civile, comme par les entreprises privées. Ces derniers jouent en effet un rôle important dans la propagation d’idées et d’idéologies qui structurent le sens donné au développement urbain durable, comme les “villes vertes” et les “éco-quartiers” par exemple.
Toutefois, cette conception et représentation de la “ville durable” a favorisé certains acteurs plutôt que d’autres. Très portée par des architectes paysagistes, des entreprises de construction voire, les États eux-mêmes qui y voyaient un moyen pour attirer les investisseurs étrangers ou encore pour affirmer leur autorité politique, le développement urbain durable a perdu son “encastrement écologique”. Autrement dit, sa conception dominante n’a que peu favorisé les approches locales et les savoir-faire existants en matière d’urbanisme écologique.
Si ce constat se veut général, il se vérifie avec acuité dans le monde arabe. La littérature scientifique a en effet au moins pointé trois obstacles au développement urbain durable dans les pays de la région : la monopolisation de ce développement par les États dans le but de relégitimer les régimes en place, la quasi-absence d’une “diplomatie des villes” dans la région susceptible d’inscrire plus fortement les enjeux environnementaux à l’agenda politique, et un éco-activisme éclaté qui ne débouche pas sur des réseaux de pressions forts.
Ainsi, les politiques de développement durable des villes arabes semblent demeurer largement centralisées et dépendantes des organisations non gouvernementales ainsi que de l’aide internationale, un fait qui n’a pas échappé aux critiques qui dénoncent un “impérialisme vert”. En effet, depuis les travaux pionniers de Gilbert Rist sur le “développement” comme croyance occidentale, il n’est plus possible d’omettre le caractère performatif de ces concepts et leurs divers présupposés, comme l’évolutionnisme social, l’individualisme, l’économicisme, etc. Autrement dit, le développement urbain durable – tel qu’il est porté par les organisations internationales et les grands bureaux d’études ou cabinets en conseil et stratégie, tels que McKinsey, connu pour avoir rédigé l’ensemble des “visions plans” des pays du Golfe – traduit une certaine acception du développement qui répond plus souvent à des valeurs occidentales qu’aux valeurs et ambitions des sociétés locales.
Dans ce contexte, cette journée d’étude cherchera à croiser des analyses pour revenir sur l’élasticité du concept de développement urbain durable, son appropriation et son impact sur l’action publique dans les pays de la région du Maghreb-Moyen orient ; et si vous voulez la suivre, rdv dans les locaux du CAREP Paris, 12, rue Raymond Aron, métro Quai de la Gare

depuis 10h30 ce matin, le Lycée Berthelot en Lutte – Pantin et l’intersyndicale 93 organisent un Rassemblement devant le rectorat de Créteil alors qu’un enseignant du lycée Berthelot à Pantin, qui avait été convoqué au rectorat puis au commissariat pour avoir lu une fable lors d’un CA, vient de recevoir une convocation pour aller consulter son dossier dans le cadre d’une procédure disciplinaire.
Le 10 novembre dernier, les enseignant·es du lycée Marcelin Berthelot ont du suivre une formation laïcité imposée par le rectorat. La plupart des enseignant.e.s ayant été choqué·es par son contenu, les membres du conseil d’administration ont écrit une fable en alexandrin relatant ce moment dans le but de dénoncer le fond et la forme de cette formation.
Le 9 décembre dernier, un enseignant a lu cette motion lors du conseil d’administration. A la suite de quoi le proviseur du lycée a décidé de prévenir le rectorat, prétendant que le texte était diffamatoire.
Le 7 janvier, le rectorat convoque par courrier l’enseignant pour un entretien pour « évoquer sa situation professionnelle ». Lors de l’entretien, l’enseignant a pu expliquer, avec le soutien de tous ses collègues, que le texte était un écrit collectif, qu’il n’en était que le rapporteur, en qualité d’élu et non d’enseignant.
Au moins une plainte a été déposée par l’un des deux inspecteurs d’académie - inspecteurs pédagogiques régionaux pour outrage sur une personne chargée d’une mission de service public et diffamation, classée sans suite par le procureur.Les inspecteurs d’académie - inspecteurs pédagogiques régionaux se sont ensuite répandu·es dans la presse réactionnaire qui a produit des articles mensongers et insultants à l’endroit de l’ensemble de la communauté éducative du Lycée Marcelin Berthelot. Le conseil des sages de la laïcité a également publié un communiqué déformant la réalité.
Le 9 juin dernier, soit 6 mois après les faits et la veille de la fin de cours ; l’enseignant vient d’apprendre par courrier recommandé qu’une procédure disciplinaire est lancée à son encontre pour « comportement professionnel inadapté notamment en donnant lecture lors du conseil d’administration et malgré l’opposition du chef d’établissement d’une fable qui faisait un descriptif animalier et déplacé de deux personnels de l’éducation nationale ... ».
Il est inacceptable qu’un enseignant reçoive une sanction dans l’exercice de son mandat de représentant élu alors que la justice a statué sur le fait que la situation n’était pas délictueuse. Une sanction pour une poésie est une atteinte à la liberté d’expression. Il est révoltant que l’Institution refuse de comprendre qu’une fable, fondée sur des métaphores animalières comme il est coutume dans la littérature française, puisse représenter une attaque personnelle envers des membres de l’Éducation nationale.
Aussi, pour le soutenir, le lycée Berthelot en lutte et l’intersyndicale, ont organisé un piquet de grève mercredi dernier au lycée ; et depuis 10h30 ce matin, un rassemblement est organisé au Rectorat de Créteil, 4 rue Georges Enesco à Créteil, métro Créteil l’Echat

À 12h30, le DAL organise un rassemblement pour soutenir les locataires du 48 rue de Meaux, qui sont menacés d’expulsion à partir d’aujourd’hui
29 locataires, souvent âgés, voire très âgé et invalides, vivent dans cet hôtel meublé parfois depuis 20 ans, payant un loyer mensuel de 400 à 600€, pour une chambre de moins de 10 m2, sans sanitaire : une seule douche pour tout les locataires, des toilettes et des commun jamais nettoyés, sauf par les locataires.
Certain.e.s ne peuvent même plus sortir de leur chambre, leur tombeau, et ne survivent que de l’aide de leur voisin.e de pallier.
Les locataires ont échoué là, dans ce garni dénommé « hôtel du marché », au milieu des cafards, des punaises, des souris et des rats, ... ils ont travaillé toute leur vie, dans le nettoyage, le ménage, le bâtiment, le marchand de journaux ... ils ont fait des demandes HLM, certains sont prioritaires DALO
Abandonnés dans cet hôtel au mois, meublé par les locataires, témoin des conditions de logement des classes populaires du siècle dernier à Paris, face à la place du marché Secrétan, flambant neuf, vecteur de la gentrification locale, de la flambée des loyers et de l’immobilier.
Le gérant de ce garni miteux a donné congé à ses locataires pour le 30 juin, menaçant de les expulser sans même une procédure, de leur couper l’eau et l’électricité ...
Ce garni est tenu par la même famille depuis les années 1920. Début 2021, un groupe financier rachète l’immeuble et délivre un congé au gérant des lieux, lequel négocie une indemnité d’éviction pour son fond de commerce.
L’affaire est juteuse, mais il y un problème à la bonne marche du business : les locataires. Il ne reste plus qu’à les jeter sur le trottoir... Certains tenanciers ou spéculateurs, par le passé, n’ont pas hésité à envoyer des gros bras pour rendre la vie impossible aux habitants, les pousser à la rue ... Il ne reste plus beaucoup de garnis à Paris, éliminés par la spéculation depuis les années 80 ...
Or les locataires de meublé ont des droits : Ni le gérant, ni le propriétaire n’a le droit d’expulser ces locataires sans jugement d’expulsion, de leur couper l’eau et l’électricité, de refuser le courrier, de les harceler ...
C’est pourquoi les locataires valides, réunis par le DAL, sont montés à la mairie du 19e hier pour demander la protection et le relogement. Et Pour exiger que les locataires de l’hôtel du Marché vivent dignement, en paix et soient relogés : le DAL organise un RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN à partir de 12h30, devant le 48 rue de Meaux – métro Bolivar

à 13h, Le comité de défense de Bichat-Beaujon organise un rassemblement devant L’Hôpital Bichat pour exiger le maintien et la rénovation de ces deux établissements hospitaliers, que les décideurs (AP-HP, ARS et ministère) entendent supprimer !
Le Comité de Défense de Bichat et Beaujon (regroupant les syndicats CGT des établissements, les collectifs citoyens du 18e arrondissement, de Saint-Ouen et de Clichy, le PCF, la LFI...) a déposé un recours devant le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis), le 14 mai dernier, dans lequel il demande l’annulation de l’arrêté préfectoral du 14 mars qui déclare le projet d’utilité publique du Grand Hôpital Nord.
Et pour protester, le comité organise ce rassemblement à 13h, devant l’Hôpital Bichat
qui se trouve au 46 Rue Henri Huchard, métro porte de St-Ouen

à 14h, alors que se tient un conseil d’administration stratégique pour les emplois et les missions de la BnF, les personnels en Grève de la BnF et l’intersyndicale BNF : CGT FSU SUD organisent une manifestation
ce Conseil d’administration est stratégique :
1. parce que la réforme de la communication des documents lui sera soumise pour avis à mais aussi parce que l’association des lecteurs demande toujours le retour à la communication dès 9h le matin et pas à 11h30
2. parce que le ministère de la culture et des finances siègent au CA ;
c’est donc le moment de se faire entendre
3. parce que le budget 2023 est en cours de négociation avec le
ministère
La mobilisation à la BnF contre le sous-effectif, la dégradation des
conditions de travail, la remise en cause de leurs missions et la précarité
durent depuis plus de 6 semaines, en lien permanent avec les lecteurs. Ces derniers, par le biais de leur association réclament toujours un accès aux collections toute la journée comme c’était le cas avant l’épidémie de Covid.
Aussi pour maintenir la mobilisation, une manif est organisé pendant ce conseil d’administration et le rdv est donné à 14h sur le site de Tolbiac HALL EST, métro BNF

Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à 18h, Extinction Rébellion Ile de France/Paris et le collectif des Carrières de Meudon en Lutte organisent un rassemblement alors que se tient le conseil municipal à la mairie de Meudon
Malgré 2 manifestations avec plus de 300 personnes, malgré une conférence de presse avec plusieurs journalistes : LA MAIRIE DE MEUDON FAIT LA MORTE !
Aucun élu n’a répondu, aucun élu n’a souhaité rencontrer le collectif des carrières de meudon en lutte pour échanger sur les travaux de mise en sécurité de la carrière classée Arnaudet.
Pendant ce temps par contre, les travaux battent leur plein. La colline Rodin subit ces travaux préparatoires au comblement depuis 15 jours. Abattage d’arbres, poussière excessive, bruit constant, pollution de l’air...
Les travaux de comblement de la carrière classée doivent démarrer dans 15 jours.
La mairie peut encore faire marche arrière et accepter de travailler en concertation avec les habitants et les associations. Des travaux VRAIMENT respectueux du site classé sont encore possible. Il suffit de faire une pause sur ce chantier qui attend depuis déjà 40ans pour bâtir un projet plus ambitieux, et avec une réelle préservation et mise en valeur du patrimoine.
Aussi pour exiger que les élus entendent, le collectif des carrières de Meudon en lutte et XR IDF organisent ce rassemblement ; et le rdv est donné à 18h devant la mairie de Meudon, c’est au 6 Av. le Corbeiller, près de la gare de Meudon

de 19h à 21h30, le collectif Résistance à l’agression publicitaire organise sa réunion hebdomadaire
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au 24 rue de la Chine, métro Gambetta

à 19h, l’UNEF Nanterre organise un Rassemblement pour exiger que Le ministère intervienne en tant que médiateur alors que la présidence de Nanterre utilise la violence pour ne pas négocier avec les sans facs qui occupent tjr un bâtiment sur le site de la Fac de Nanterre
Et le rdv est donné à 19h devant le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, c’est au 1 Rue Descartes, métro cardinal lemoine

à 19h aussi, l’assoc Revenu de Base de Montreuil – et le projet REBEL proposentun Apéro-débat sur le revenu de base pour les étudiant.e.s
Le projet REBEL a été créé par deux associations, "Revenu de Base Montreuil" et "la Pêche, monnaie locale". Les objectifs du projet REBEL sont de sensibiliser et de militer en faveur de la création d’un revenu de base pour les étudiant.e.s, notamment en proposant l’expérience du revenu de base à des étudiant.e.s montreuillois.e.s tirés au sort.
Et si vous voulez en discuter avec des membres de l’assoc autour d’un apéro, rdv à 19h au Centre Jean Lurçat 5 place du Marché à Montreuil

à 19h encore, l’assoc France Amérique Latine organise une Conférence sur la Colombie à la croisée des chemins, à la lumière de la vérité.
Après une nette victoire de la gauche aux législatives le 29 mai, la Colombie a élu le 19 juin Gustavo Petro et sa co-listière Francia Márquez comme président et vice-présidente de la République. Pour la première fois, la gauche arrive au pouvoir dans ce pays déchiré par la violence et les inégalités sociales. France Amérique Latine vous invite à un débat à la lumière de ces résultats électoraux porteurs d’espoir et vous propose de revenir sur les conclusions du rapport final de la Commission de la Vérité prévu pour le 28 juin 2022.
Le programme annoncé par le Pacte Historique a-t-il des chances d’être mis en œuvre ? Quels seront les enjeux et les défis auxquels devra répondre le nouveau gouvernement élu pour les quatre années à venir ? Quelle est la situation du pays après le mandat du président sortant Iván Duque ? L’emprise de l’uribisme sur la Colombie fait-elle vraiment partie du passé ? L’accord de paix pourra-t-il enfin être appliqué ? C’est à ces questions que tenteront de répondre :
 Jacobo Grajales, professeur de science politique à l’Université de Lille, chercheur au CERAPS et membre junior de l’Institut Universitaire de France.
 Guylaine Roujol Perez, journaliste au Parisien, autrice de plusieurs livres sur la Colombie et observatrice internationale des élections présidentielles en Colombie.
 Cyril Benoît, Membre de la mission d’observation électorale de Transform Europe en Colombie et membre du secteur international du PCF.
 Angélica Pérez Pérez, journaliste à Radio France Internationale. Membre de l’antenne de soutien en France à la “Commission de la Vérité ” de Colombie.
 et Rodrigo Restrepo, membre du Bureau National de France Amérique latine.
Et si vous voulez en discuter avce elles et eux, rdv à 19h à la Maison de l’Amérique latine qui se trouve au 217 bvd St-Germain, métro Solférino

à 7h30 demain matin, sud education 93 organise un rassemblement devant l’usine verte à Montreuil pour alerter sur la situation sanitaire au groupe scolaire jules Ferry – maternelle et primaire- et au collège Anspach de Montreuil
ces écoles sont situées à côté de l’ex-SNEM (société nouvelle d’éugénisation des materiaux), une installation classée à risque pour l’environnement, qui a utilisé pendant des décennies, et en très grande quantité, des substances cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques telles que le Chrome 6, l’acide nitrique et sulfurique, ou encore du cadmium. La SNEM a officiellement cessé son activité depuis 2018 et c’est la mairie de Montreuil qui a récupéré le terrain.
Hier, la démolition de la SNEM a commencé, sans qu’aucune précaution particulière ne soit prises à l’égard des riverains qui n’étaient même pas prévenu des travaux. Aucun capteur n’a été installé pour contrôler la diffusion de la pollution dans les écoles. Or, on le sait les phases de démolition et de dépollution sont critiques puisque les substances volatiles se libèrent.
C’est pourquoi les organisations représentantes des personnels au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail du département de seine-st-denis ont décidé d’exercer leur droit d’alerte, et conformémement à l’article 82-453, cette alerte doit être suivie d’une enquête immédiate de la DAASEN (la direction académique des services de l’éducation nationale) ; et pour faire pression Sud Education 93 organise donc un rassemblement demain à 7h30 devant le chantier de l’usine, c’est au au 34 Rue des Messiers à Montreuil

à 8h demain matin, l’USD Santé Action Sociale 92 organisent un rassemblement des professionnel-le-s de L’EHPAD La Chesnaye a Suresnes
Ils et elles n’en peuvent plus de leurs conditions de travail, du manque de moyens humains et matériels, d’être toujours remis cause par leur direction, des changements perpétuels d’organisation du travail, des congés annuels imposés, etc ….et pour protester, ils et elles ont décidé de se mettre en grève illimitée dès demain pour dire "STOP" à la maltraitance managériale institutionnelle !
Et un rassemblement est organisé à 8h demain matin, au 25 Route des Fusillés de la Résistance, à Suresnes

Demain matin à 9h, le collectif Shaeffer organise un rassemblement devant la pref de Bobigny pour exiger l’arrêt des expulsions locatives, un hébergement stable pour toustes, et des papiers pour toustes
et le rdv est donné demain à 9h devant la pref de Bobigny, métro Pablo Picasso

demain matin, à 9h, l’union locale CGT de Roissy CDG organise une Manifestation à Roissy pour les augmentations de salaires et les conditions de travail de tous les salariés de la plateforme de Roissy CDG.
Et le rdv est donné demain matin, à 9h, au Terminal 2E porte 18 Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle

RDV CULTURELS

de 14h à 17h, la bibliothèque des Fleurs Arctiques propose sa Permanence hebdomadaire
Et si vous voulez vous y rendre, rdv de 14h à 17h, aux Fleurs Arctiques, 45 Rue du Pré Saint-Gervais, métro Hoche

de 18h à 20h, le Collège International de Philosophie poursuit son séminaire en ligne Histoire(s) de la visibilité selon Harun Farocki III 7/7
Ce séminaire se propose de revenir sur le travail du cinéaste, artiste et essayiste Harun Farocki (1944-2014). Arpenteur infatigable des diverses strates de visibilité de nos sociétés, il a cherché aussi bien à nous dévoiler l’envers du visible ordinaire qu’à débusquer un visible opératoire qui innerve la réalité sociale en étant invisible pour tout un chacun. Il s’est intéressé aux images qui prennent la mesure du monde, celles du domaine de la technique, celles qui produisent comme celles qui détruisent (les techniques de production, les techniques militaires). Une recherche qui se déploie dans l’horizon de la pensée de Marx, d’Adorno, de Heidegger et de Foucault. Artisan d’une archéologie (Bellour, Blümlinger) de notre présent visuel, Farocki a également patiemment sondé les institutions pour y découvrir les « images opératoires » qui les font fonctionner et qui pilotent le comportement des individus ; on rencontre alors Foucault et ce qu’en dit Deleuze à propos des « sociétés de contrôle ». Grâce à ses fouilles, Farocki recueille les images produites par le monde d’aujourd’hui : photographies, images d’archives, images de synthèse, vidéosurveillance, imagerie militaire, cinéma et jeux vidéo, etc. Il explore ainsi divers milieux sociaux, l’usine, la prison, la communication, le marketing, la finance, mais aussi le sport et l’architecture… En tissant les unes avec les autres ces images provenant de sources hétérogènes, c’est une lecture critique de l’histoire du siècle dernier et du début du XXIe que nous offre l’œuvre. Une histoire des événements, leur médiatisation et le rôle des images opératoires (guerre du Vietnam, Seconde Guerre mondiale, Révolution roumaine, chute du Mur de Berlin, guerre du Golfe, etc.), une histoire industrielle et technique, aussi bien l’histoire du travail que l’histoire militaire, et bien sûr une histoire des images, celles des médias, les images de l’art, les images photographiques et cinématographiques, ainsi que ces toutes nouvelles images de synthèse détachées du regard humain (que « voit » une machine ?).
et si vous voulez suivre ce séminaire en visioconférence, rdv sur : https://us02web.zoom.us/my/vincent.jacques

à partir de 18h30, l’AERI organise une soirée de projection de courts-métrages : en soutien aux jeunes du 19e
Il y a presque deux ans, des jeunes du 19ème ont été victimes de violences policières au commissariat Erik Satie du 19e arrondissement de Paris.
Encore aujourd’hui, 6 sont poursuivi/e/s, inculpé/e/s pour avoir commis des faits de violences, selon le fameux principe du retournement de situation que les flics appliquent régulièrement. Le procès collectif aura lieu début octobre au Tribunal de Paris, et d’ici là les jeunes poursuivis cherchent à récolter des fonds pour payer leurs frais d’avocats collectivement.
Aussi pour les soutenir, l’aeri organise cette soirée de projection, avec au programme, la projo de :
LIONEL (épisode 1 - Les gens normaux) de Gabrielle Taron-Rieussec (2021) 7min
Un film du studio 34 de Thomas Hirgorom (2022), 15 min
Les vilains petits canards d’Anton Balekdjian (2020), 24 min
et TNT d’Olivier Bayou Gandrille (2022), 26 min
et si vous voulez participer à cette soirée projo en soutien aux jeunes du 19ème, rdv à partir de 18h30 à l’AERI, 57 rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 18h30 aussi, la librairie Utopia organise une Rencontre avec Christophe Fourel, et Clara Ruault, autour de leur livre Écologie et révolution, pacifier l’existence, André Gorz/Herbert Marcuse : un dialogue critique paru aux édtions des petits matins
et si vous voulez y participer, rdv à 18h30, à la Librairie Utopia, 1 Rue Frédéric Sauton, métro maubert-Mutualité ou en ligne via : https://us02web.zoom.us/j/88414976556?pwd=RmNLT2FHZHJ0RmtwSVptL3hqUWdwUT09
ID de réunion : 884 1497 6556
Code secret : 417586

à 19h, la librairie Libertalia organise une rencontre avec Jérôme Beauchez, autour de son livre : Les Sauvages de la civilisation. Regards sur la Zone, d’hier à aujourd’hui (Amsterdam)
« C’est la zone ! » Voilà ce que l’on dit d’un endroit dont on veut souligner la marginalité ou le dénuement. Ce livre revient à la source de cette expression. Il exhume les mémoires de la Zone, écrite avec une majuscule car elle a d’abord été le nom d’un territoire ceinturant les fortifications de Paris.
C’est au XIXe siècle que la Zone a pris forme, telle une fille illégitime de cette enceinte dont elle a usurpé une bande de terre initialement réservée aux manœuvres militaires. Au tournant du XXe siècle, la Zone réunissait tout un lumpen prolétariat exclu du centre bourgeois comme de la banlieue ouvrière.
Dans les représentations collectives, ce peuple des marges agrégeait toutes sortes de « sauvages de la civilisation », dont les chroniqueurs du fantastique social – journalistes, nouvellistes ou chansonniers – ont exploité la prétendue « dangerosité ».
L’ouvrage interroge les différentes façons de désigner, mépriser ou dominer les populations marginalisées. Il étudie aussi la violence qu’on leur prête, souvent pour mieux cacher celle qu’on leur fait.
Et si vous voulez en discuter avec le Sociologue et anthropologue, Jérôme Beauchez, rdv à 19h Librairie Libertalia, c’est au 12 Rue Marcelin Berthelot à Montreuil

à 19h, Le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Camille Gharbi autour de son livre Faire face-Histoires de violences conjugales / paru aux éditions The Eyes
Faire face. Histoires de violences conjugales est un projet photographique réalisé entre 2017 et 2022, sur la question des violences faites aux femmes et des violences au sein du couple.
Cette 1ère monographie de Camille Gharbi rassemble trois séries de photographies qui posent le constat des violences conjugales « Preuves d’amour », interrogent les parcours de reconstruction des anciennes victimes « Une chambre à soi », ainsi que les possibilités de déconstruction du rapport à la violence chez leurs auteurs « Les monstres n’existent pas ».
Chacune de ces séries évoque à sa manière la réalité de ces violences, leur intensité, leur banalité.
A travers ces histoires individuelles et singulières, racontées en images et en mots, c’est la société tout entière qui doit « faire face », pour déconstruire les systèmes de pensées, encourager la recherche de solutions constructives, faire différemment.
Le projet développé avec les éditions The Eyes rassemble ces différents travaux, ainsi que des textes de personnalités engagées et concernées sur cette thématique.
Et si vous voulez en discuter avec Camille Gharbi, rdv à 19h au monte-en-l’air, 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30, la Fabrik Coopérative propose un Arpentage autour du livre Happycratie : comment l’industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies, d’Edgar Cabanas et Eva Illouz
L’industrie du bonheur, qui brasse des milliards d’euros, affirme pouvoir façonner les individus en créatures capables de faire obstruction aux sentiments négatifs, de tirer le meilleur parti d’elles-mêmes en contrôlant totalement leurs désirs improductifs et leurs pensées défaitistes. Mais n’aurions-nous pas affaire ici à une ruse destinée à nous convaincre, encore une fois, que la richesse et la pauvreté, le succès et l’échec, la santé et la maladie sont de notre seule responsabilité ? Et si la dite science du bonheur élargissait le champ de la consommation à notre intériorité, faisant des émotions des marchandises comme les autres ? Edgar Cabanas et Eva Illouz explorent les implications d’un phénomène parmi les plus captivants et inquiétants de ce début de siècle.
Et si vous voulez participer à l’arpentage autour de ce bouquin, rdv à 19h30, à La Fabrik Coopérative, 23 Rue du Docteur Potain, métro Télégraphes

à 19h30 aussi, le Théâtre de la Cité Internationale propose une représentation de la pièce de théâtre "la Stratégie du choc" de Naomi Klein, suivie d’une rencontre avec les comédien.ne.s
Coup d’État au Chili, massacre de la place Tiananmen, guerre en Irak, ouragan Katrina… Selon Naomi Klein, ces traumatismes de l’Histoire récente participent à la montée d’un capitalisme du désastre. Dans La Stratégie du choc, la journaliste enquête et démontre comment les économistes de l’école de Chicago instrumentalisent les crises pour imposer aux démocraties l’ordre néolibéral. L’expansion de ce capitalisme procède par déséquilibres successifs, telle la marche d’un enfant monstrueux.
Comment la jeunesse de 2022 peut-elle s’approprier cette réflexion, réactivée par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine ? S’emparant de cet essai avec 11 jeunes actrices et acteurs, la metteuse en scène Maëlle Dequiedt crée un spectacle à la frontière de la performance, qui interroge les mécanismes de la sidération et part en quête de récits, en marge de l’Histoire écrite par les vainqueurs.
Et si vous voulez découvrir cette pièce et en discuter à l’issue de la représentation, rdv à 19h30 au Théâtre de la Cité Internationale, qui se trouve 21 A Bd Jourdan, RER Cité Universitaire

À 20h, le dissident Club propose la projo en avant-première du film-documentaire Tigré : voyage au bout de la faim, en présence du réalisateur Charles Empatz.
La guerre civile qui se déroule depuis novembre 2020 dans le nord de l’Éthiopie est à l’origine d’une catastrophe humanitaire concernant d’abord le Tigré mais aussi, désormais, les régions voisines Afar et Amhara.
Et si vous voulez voir ce film-docu en avant première et en discuter avce son réalisateur, rdv à 20h au Dissident Club, 58 rue Richer, métro lepelletier

MUSIQUE : Liberare Tutti • Pino Masi