Agenda FPP 23 juin

jeudi 23 juin 2022
par  Julie

RDV MILITANTS

AGENDA 23.06.2022

on commence avec ce billet d’humeur publié ce matin par une anonyme sur Paris Lutte Info, un billet d’humeur pour partager son envie d’aller manifester samedi contre l’extrême-droite
Suis-je la seule ?
Voilà mon coup de gueule / appel à foutre le bordel écrit à l’arrache ce matin, faites-en ce que vous voulez :
89 députés RN à l’Assemblée Nationale française. Ça vous dégoûte ou ça vous révolte ? 89 députés qui suivront Macron sur sa réforme des retraites, le travail forcé imposé aux allocataires du RSA, le renforcement de la loi asile-immigration ou les attaques contre l’Éducation Nationale ou les services publics en général. Oh, ça ne sera pas gratuit : la mère lepen va négocier des amendements dont on devine la teneur (interdictions du voile, préférence nationale, restrictions des soutiens monétaires familiaux vers les pays d’origine ou des pensions pour les binationaux... et j’en passe)
Nous sommes là. Nous sommes en embuscade. Nous ne laisserons pas la droite dure gouverner grâce à l’extrême-droite, nous ne laisserons pas la frange la plus pauvre et la plus fragile de la population souffrir davantage pour le bien de vos petits calculs stratégiques, visant à imposer un programme économique et social dont personne ne veut.
Tout.e.s dans la rue dans toutes les villes samedi prochain ! On vous aura prévenu.

Hier, le Droit au Logement manifestait devant la Préfecture de police de Paris pour défendre les familles menacées d’expulsion sans relogement et aujourd’hui des piquets anti-expulsions sont organisés
À Paris comme partout en France, les expulsions vont se déchaîner après les élections.
A Paris, 1000 autorisations auraient été accordées par la préfecture de police pour les prochaines semaines, en général à partir de juillet.
Selon l’évaluation du ministère du logement en 2021, 30 000 locataires seraient en instance d’expulsion « manu-militari » en France.
Un niveau jamais atteint, alors que le 115 répond aux abonnés absents. Des mises à la rue massives, tandis que 3,1 millions de logements sont vacant, la loi de réquisition est inappliquée. Les loyers augmentent bientôt de 5% sous le coup de l’inflation, les APL baissent, la spéculation et le logement cher se répandent. Les locataires sont durement touchés.
Aussi, le DAL exige un RDV avec la Préfecture de police de Paris et :
· Un moratoire des expulsions jusqu’au relogement préalable, notamment des prioritaires DALO ;
· La réquisition de logements vacants pour tou.te.s les sans-abris ;
· La baisse des loyers et la hausses des APL, ainsi que la réalisation massive de logement sociaux à bas loyer (300 000 par an)
et pour cela, Des piquets anti-expulsions sont organisés et des manifestations statiques, type campement sont envisagés.

à l’occasion du mois des fiertés, Amnesty International France organise une rencontre avec deux défenseuses ukrainiennes LGBTI+
Anna Sharyhina et Vera Chernygina, ont fondé l’ONG ukrainienne, Sphere, une association qui œuvre à la défense des droits des femmes et des personnes LGBTI+ depuis 2006, dans la ville de Kharkiv. Elles livreront leur témoignage sur leur réalité en tant que militantes LGBTI+ et féministes en Ukraine, aujourd’hui, quatre mois après le début de la guerre.
Et si vous voulez en discuter avec elles, rdv à 14h au siège d’AIF qui se trouve au 72 bvd de la Villette, métro Belleville ou Colonel Fabien

Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

aujourd’hui encore, la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord poursuit ses journée d’études sur les "AUTOMEDIAS : Une Révolution Médiatique. Comment chacun.e peut-iel contribuer à la production de l’information ?", une rencontre qui réunira des automédias et des militant·es issu·es de la société civile et du mouvement des Gilets jaunes, ainsi que des journalistes et des chercheur·euses
Nous n’avons pas tous le même accès aux médias. Certaines classes sociales et opinions sont moins privilégiées que d’autres, voire invisibilisées, et cela nous le remarquons chaque jour sur les plateaux télé et dans la presse.
Une majorité mise sous silence, qui s’est manifestée autrement avec le mouvement des Gilets Jaunes, et notamment grâce à un nouveau phénomène socio-technique : l’AUTOMEDIA !
L’AUTOMEDIA est né de l’association de la fonction vidéo des smartphones et de la fonction partage des réseaux et applications numériques. Il ou elle est un.e citoyen.ne, militant.e ou simple amateur.rice, qui décide par lui-même ou elle-même, de contribuer à la production et à la diffusion d’une information d’intérêt public par des moyens de captation, d’enregistrement et de communication numériques. En échangeant collectivement des images, des paroles, ou des histoires, l’automedia contribue aussi à la constitution de valeurs, de rêves et de combats communs, qui font émerger de nouvelles communautés politiques.
En France, le mouvement des Gilets Jaunes s’est propagé à une vitesse extraordinaire en s’appropriant des technologies automédiatiques. Il a pu tisser un réseau médiatique alternatif face aux chaînes d’information dominantes, qui lui a conféré une puissance de socialisation sans précédent depuis 50 ans.
Mais dans leur écrasante majorité, les automédias n’existent aujourd’hui qu’à travers les réseaux sociaux et supports d’un capitalisme numérique. Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, TikTok, et d’autres, sont des entreprises privées qui répondent aux valeurs et aux logiques d’un modèle économique aliénant et discriminant. L’opacité des algorithmes de recommandation, les contraintes en matière de publication, la censure ou l’autocensure, la suppression arbitraire de certains groupes, l’existence souterraine d’une économie des médias consumériste et productiviste fondée sur le narcissisme, la publicité, le clash, l’émotion, la pulsion, etc. limitent aujourd’hui les ambitions politiques des automédias. Ceux-ci sont en réalité conditionnés par des designs numériques qui capitalisent sur les expressions de leurs excitations et de leurs effets sociaux, positifs ou négatifs.
Dans ce contexte, il apparaît aujourd’hui indispensable, non seulement de faire reconnaître l’avant-garde automédiatique de cette nouvelle démocratie numérique en train de naître, mais aussi d’inventer de nouvelles infrastructures numériques de l’information qui permettront à leurs usagers d’acquérir une souveraineté sur leurs outils de médiation, ainsi qu’une autonomie (plus qu’une indépendance) sur les valeurs qui sous-tendent les normes et les protocoles de production de leurs informations. Il faut donc que les automédias entrent dans une nouvelle phase d’auto-conception de leurs médias afin de produire des outils cohérents avec les horizons politiques des valeurs et des idéaux qu’ils défendent ou promeuvent. C’est là le sens du terme «  automédia  » et c’est le double enjeu de cette rencontre sur trois jours.
au programme cet aprem : à partir de 14h30, il y aura une discussion sur comment dépasser la religion de l’audience. Quelles nouvelles valeurs pour les automédias  ? Puis une autre discussion sur la Confiance et crédibilité dans les médias dominants. Où en est la critique du journalisme  ?
Et demain matin, à partir de 9h30, les discussions porteront sur les Nouveaux enjeux des médias contributifs, avec un focus sur l’Économie de la contribution : Après le crowdfunding, quelle économie pour les automédias  ?, et un focus sur la Philosophie de la contribution et Design de l’information
et si vous voulez consulter le programme complet de ces trois jours de rencontre sur les automédias : https://automedias.org/event/automedias/
et pour y participer, rdv dans l’auditorium de la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord, à Aubervilliers, métro Front Populaire

comme chaque année un Hommage à Said Bouziri est organisé à partir de 15h
Disparu le 23 juin 2009 à Paris, à l’âge de 62 ans, Saïd Bouziri était une figure marquante des luttes de l’immigration depuis les années 1970, un militant de l’intégration des étrangers dans la vie politique et associative, pour la démocratie en Tunisie et au Maghreb, pour les droits légitimes du peuple palestinien à la liberté et à un État laïque, démocratique et indépendant.
Pour lui rendre hommage, une rencontre est organisée par le collectif 3C pour revenir sur "la radio associative : Radio Soleil entre hier et aujourd’hui"
et ce sera de 15h à 18h au 9 rue Saint Bruno, métro Château rouge
puis à 18h, un hommage lui sera rendu avec un dépôt de gerbe de fleurs en sa mémoire
et l’hommage aura lieu à 18h au square Saint Bernard - Saïd Bouziri, dont l’entrée se fait par le 16, rue Affre, métro Château rouge

à 19h, les Amarres et les Amis du Monde Diplo organisent une Rencontre-débat sur l’Immigration : des lois toujours plus restrictives
Compliqué et fluctuant, le droit des étrangers est souvent mal connu, autorisant l’extrême droite à dénoncer un prétendu laxisme de l’État français. Un examen plus minutieux montre au contraire la sévérité d’une législation qui n’a cessé de se durcir, et qui a parfois servi de laboratoire : certaines mesures restrictives, d’abord expérimentées sur les migrants, ont fini par être élargies à l’ensemble de la population.
Sophie Giroud, avocate et membre de la Ligue des droits de l’Homme, et Vincent Sizaire reviendront sur l’article « Quand le droit des étrangers devient la règle pour tous » publié par ce dernier dans Le Monde diplomatique de mai 2022
et si vous voulez en discuter avec Sophie Giroud de la LDH et Vincent Sizaire qui a aussi publié Être en sûreté. Comprendre ses droits pour être mieux protégé, aux éditions La Dispute, rdv à 19h , aux Amarres, 24 Quai d’Austerlitz, métro quai de la Gare

À 19h aussi, La Flèche d’Or et le collectif TransPédésGouines QueerFood organisent une soirée de soutien au réseau Les Lesbiennes Dépassent les Frontières
Les Lesbiennes dépassent les Frontières est un réseau de solidarité entre lesbiennes demandeuses d’asile, réfugiées et militantes féministes.
Depuis 10 ans, plusieurs centaines de lesbiennes exilées, réfugiées, demandeuses d’asile ont été accueillies, soutenues et accompagnées dans des situations où le non-accueil étatique met en péril le choix de chaque lesbienne de vivre là où elle se sent le plus en sécurité.
Le réseau les lesbiennes dépassent les frontières fonctionne en non-mixité et dans la bienveillance et combat toutes formes d’oppressions. Il fonctionne uniquement grâce aux dons qui sont utilisés pour :
 répondre aux situations d’extrême urgence (hébergement, alimentaire, paiement de loyers)
 offrir un soutien juridique de qualité pour différentes procédures liées au droit des étrangères
 financer le soutien psychologique avec des psychologues lesbiennes, féministes et solidaires
 payer les transports pour faire venir aux événements de notre réseau à Paris des lesbiennes réfugiées isolées se trouvant loin des grandes villes
 soutenir celles qui sont coupées de toute allocation suite à des problèmes de procédure, de décisions administratives arbitraires.
Et si vous voulez soutenir le réseau, en participant à la QueerFood de ce soir, Rdv à 19h à la flèche d’Or, 102 bis rue de Bagnolet, métro Pte de Bagnolet ou Alexandre Dumas

de 19h à 21h30, le collectif Résistance à l’agression publicitaire organise sa réunion hebdomadaire
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au 24 rue de la Chine, métro Gambetta

à 19h, la Dernière Rénovation organise son rdv en ligne "Nos responsabilités à ce moment de l’Histoire" pour promouvoir LA RÉSISTANCE CIVILE CLIMATIQUE EN 2022
Alors que se profile un nouveau quinquennat en France dans lequel l’environnement et la justice sociale seront encore absents, la résistance civile est notre dernière chance pour éviter les pires conséquences du réchauffement climatique.
Déclaré hors la loi par ses propres tribunaux, c’est le devoir moral de ses citoyens d’entrer en résistance et de faire appliquer les engagements auxquels l’État français refuse de se plier.
Dernière Rénovation fait campagne pour que le gouvernement soit enfin à la hauteur des enjeux et objectifs en commençant avec la mesure la plus évidente et populaire auprès des Français, la plus juste socialement, créatrice d’emploi et bénéfique pour la santé des ménages les plus précaires : qu’il implémente le plan de rénovation thermique proposé par la Convention Citoyenne pour le Climat.
Et si vous voulez en discuter avec dernière rénovation, rdv à 19h pour la réunion en ligne : https://us02web.zoom.us/j/81693705624...

à 19h30, la Cimade IDF organise une réunion en ligne OQTF et IRTF : Comment réagir en urgence ?
Il existe principalement deux décisions utilisées par les préfectures pour expulser les personnes étrangères : OQTF pour obligation de quitter le territoire français, et IRTF pour interdiction de retour sur le territoire français.
Comment les reconnaître ? Quelles sont les conséquences ? Comment réagir si vous en recevez une ?
Et si vous voulez en discuter avec Arej, Marie-Françoise, Martine et Véronique de la Cimade IDF, rdv à 19h30 sur : https://www.facebook.com/cimade.idf

RDV CULTURELS

de 14h à 17h, la bibliothèque des Fleurs Arctiques propose sa Permanence hebdomadaire
Et si vous voulez vous y rendre, rdv de 14h à 17h, aux Fleurs Arctiques, 45 Rue du Pré Saint-Gervais, métro Hoche

À partir de 18h, le pôle culturel du Centre lgbtqi+ Paris-ÎdF organise une Visite guidée « Fiertés ! » au Centre Pompidou
En écho au Mois des Fiertés, le Pôle Culture du Centre LGBT Paris Île-de-France vous proposent une visite guidée thématique à travers les collections du Musée. Olivier Font, Conférencier au Centre Pompidou, vous guidera dans cette lecture LGBTQ+ de ces œuvres. Quelles sont les représentations des lesbiennes, gays, bi et trans dans les œuvres d’art moderne et contemporain ? Que disent les artistes à propos du genre, des sexualités, de la visibilité ou des discriminations ?
Et si vous voulez participer à cette visite guidée proposée par le centre LGBTQI de paris, rdv à 18h à l’accueil général dans le Forum du centre Pompidou, métro rambuteau

à 18h aussi, Le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Mirion Malle autour de sa BD Adieu triste amour, parue aux éditions La Ville Brûle
Dans cette tranche de vie douce-amère et très « nouvelle vague », nous suivons le parcours de Cléo, jeune autrice de BD qui quitte tout du jour au lendemain : une ville (Montréal), un amour dont elle doute et une vie à laquelle elle se sent étrangère. De l’hiver au printemps, du festival d’Angoulême à la Gaspésie, en passant par Montréal, nous la suivons et nous assistons à la naissance d’une nouvelle Cléo, libre de créer, de vivre, d’aimer et d’être tout simplement elle-même.
Comme toujours, Mirion Malle nous entraîne au plus près de son héroïne et de ses émotions au fil de pages superbes réhaussées d’une mise en couleurs remarquable.
Les thèmes de prédilection de Mirion Malle sont là (la sororité, le soutien, l’écoute), et sont traités avec finesse et sensibilité. Tout cela fait de Adieu triste amour un roman graphique aussi fort que joyeux et une superbe histoire d’émancipation, que viennent éclairer les pr
émisses et la promesse d’un nouvel amour.
Et si vous voulez en discuter avec Mirion Malle qui a aussi signé Commando Culotte (Ankama, 2016) ainsi que de La Ligue des super-féministes (paru aux éditions la ville brûle), rdv à 18h au Monte-en-l’Air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h, la librairie Publico propose le Vernissage de l’exposition "Les Communards au bagne de Nouvelle-Calédonie" de Marinette Delanné qui présentera aussi son livre Au bagne de Nouvelle-Calédonie, sur les traces de Louise Michel… et de tous les Communards déportés, paru aux éditions du petit pavé
Au départ, Marinette Delanné est partie en Nouvelle-Calédonie pour photographier les vestiges de ce que Victor Schoelcher qualifiait de "Triomphe de la Barbarie", dont les photos constituent cette exposition. Mais le temps et la beauté des images ayant gommé l’horreur du bagne, elle a décidé qu’il fallait aussi raconter, et a réalisé un livre. Et si vous voulez découvrir avec elle l’expo photo et discuter du livre qui l’accompagne, rdv à 19h à la Librairie Publico, 145 Rue Amelot, métro Oberkampf

À 19h, le Centre Culturel Algérien organise une rencontre autour du livre posthume d’Abdelmalek Sayad, Femmes en rupture de ban - Entretiens inédits avec deux Algériennes, une Édition publiée par Raisons d’Agir et présentée par Salima Amari et Éric Fassin accompagnée d’un entretien avec Tassadit Yacine
Au milieu des années 70 et au début des années 80, Abdelmalek Sayad, sociologue de l’émigration-immigration, rencontrait Ourida et Fatiha dans le cadre de ses recherches. La parole de ces deux femmes qui appartiennent à deux générations différentes, ne s’inscrivait pas dans le cadre analytique de ses travaux lesquels portaient essentiellement sur la composante masculine et familiale de la migration algérienne.
Avec ces deux femmes algériennes, Le sociologue algérien a mené des entretiens qui font entendre la voix de femmes exceptionnelles, tant par leur force et leur lucidité que du fait de leurs parcours atypiques. Elles analysent elles-mêmes la condition qui leur est imposée, et contre laquelle elles s’insurgent. Confrontées à la domination masculine, ainsi qu’à la domination coloniale et postcoloniale, elles ne se laissent ni l’une ni l’autre assigner une place. Elles sont, de multiples façons, en rupture de ban.
Ces entretiens mettent en lumière une dimension passée inaperçue de l’œuvre de Sayad, sociologue de l’émigration/immigration : on prend conscience qu’il développait en même temps une sociologie du genre – sans le concept, bien sûr, mais c’est bien de cela qu’il s’agit. En effet, Sayad ne se contente pas d’ajouter des femmes au portrait de groupe de l’émigration ; en dialogue avec elles, il explicite des mécanismes touchant les définitions de la masculinité et de la féminité, qui contribuent à la redéfinition des identités et des rapports sociaux en migration.
Ce livre constitue donc une invitation à relire d’autres textes du sociologue pour y retrouver l’importance de l’expérience de genre dans l’analyse de la migration.
Des années plus tard, Salima Amari, sociologue, découvrent les entretiens d’Ourida et de Fatiha dans le Fonds Abdelmalek Sayad, aux Archives nationales. En novembre 2021, Éric Fassin et Salima Amari les présentent dans l’ouvrage : « Femmes en rupture de ban. Entretiens inédits avec deux Algériennes », publié aux éditions Raisons d’Agir, devenant à leur tour des porte-voix d’Abdelmalek Sayad, d’Ourida et de Fatiha.
Et si vous voulez en discuter avec le politologue Éric Fassin, et la sociologue Salima Amari, rdv à 19h au centre culturel algérien, c’est au 171 rue de la Croix Nivert, métro Convention

à 19h, l’association France Amérique Latine et la librairie-café El Cariño organisent une rencontre-débat avec Mélanie Sadler autour de son livre Borges fortissimo, paru chez Flammarion
C’est l’effervescence à Buenos Aires : deux manuscrits inédits de Borges viennent d’être découverts à la Bibliothèque nationale. Comble de la surprise, ce sont des romans, alors qu’il n’en a jamais publié de son vivant, et l’un d’eux met à l’honneur une figure féminine insolite chez le plus grand écrivain argentin. En est-il vraiment l’auteur ? Cástor Manam, ex-président, prétend dans une interview télévisée que le grand maître lui aurait confié ces manuscrits avant sa mort, ce dont la célèbre journaliste Beatriz García García se permet de douter. Au même moment, Pía, une jeune fille d’origine indigène, rejoint ses amis Andrés et Esteban dans leur bouquinerie échauffée par la nouvelle du jour. Tout ce petit monde enquête, chacun à sa façon, et bientôt, ce labyrinthe étrange révèle son secret.
Et si vous voulez en discuter avec mélanie Sadler et José Muchnik, poète et anthropologue, rdv à 19h,dans les locaux de l’assoc France Amérique latine, c’est au 37 bvd Saint-Jacques, métro Saint-Jacques

à 19h, Riposte collective propose la Projection du film documentaire « Regarde elle a les yeux grands ouverts » , réalisé par le MLAC, le Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception
Interruption de grossesse, accouchements, répression, puissance collective...dans sa lutte pour garder le pouvoir sur leurs corps en revendiquant le droit à la contraception et à l’avortement, le MLAC a développé une communauté dans laquelle les femmes s’entre-aident au quotidien que ça soit dans l’interruption de grossesse comme dans les accouchements. Ce film montre comment le collectif a pu résister face aux lois iniques et à la répression des autorités politiques et médicales qui refusaient l’autonomie des femmes quant à la procréation. Il pose les questions de l’égalité, de soutien communautaire, mais aussi de la surmédicalisation des accouchements et avortements qui ont suivi la légalisation de l’avortement, et en quoi cela pose problème encore aujourd’hui.
Et si vous voulez découvrir ou redécouvrir ce film-documentaire et en discuter avec des membres de Riposte collective, rdv à 19h à la Maison Jaune de Saint-Denis, c’est au 2 place de la Halle, îlot 8, sur la dalle en haut des escaliers, à Saint-Denis, métro basilique

à 19h30, la librairie Utopia organise une rencontre avec Baptiste Morizot autour de son livre Manières d’être vivant (Actes Sud)
Et si la crise écologique actuelle était liée à notre incapacité à percevoir la nature autrement que comme un décor ? À travers la pratique du pistage du loup, le philosophe Baptiste Morizot nous invite à enrichir notre expérience sensible du monde vivant. Car ce n’est qu’en faisant entrer les autres espèces dans le champ de notre perception collective que nous pourrons cohabiter plus fraternellement avec ces "autres qu’humains".
Et si vous voulez en discuter avec Baptiste Morizot, rdv à partir de 19h30 à la Librairie Utopia, 1 Rue Frédéric Sauton, métro Maubert-Mutualité

à 19h30 aussi, le centre social le Picoulet propose une représentation de la Conférence gesticulée « WELCOME 2.0 - On a tous des super-pouvoirs pour sauver l’Humanité » d’Irena Havlicek
On les appelle migrants, réfugiés, demandeurs d’asile, déboutés, exilés… des gens comme vous et moi, qui ont juste eu la mauvaise idée d’être né au mauvais endroit, au mauvais moment. Un endroit tellement mal choisi qu’ils ont dû en partir, parce qu’il y avait une guerre, une dictature ou une famine, ou parce que tout simplement, leur vie était invivable. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu’ici aussi, leur vie allait continuer à être invivable.
Mais heureusement, il y a aussi des milliers, des dizaines de milliers de gens qui pensent que ce n’est pas comme ça que les choses devraient se passer. Parce qu’ils pensent que ces étrangers « étrangers », comme disait Prévert, ce sont tout simplement des êtres humains et que défendre leur dignité, c’est défendre la nôtre, notre dignité, et aussi notre capacité à rester humains. Et donc il y a aujourd’hui, en France et en Europe, des réseaux de résistance, des citoyens qui se mobilisent. Sur internet, mais surtout dans la vraie vie.
L’idée de cette conférence gesticulée, c’est de vous expliquer comment ça se passe. Pour les migrants et aussi pour nous. Je dis « nous », parce que vous aussi, vous allez découvrir vos super-pouvoirs. Vous allez voir, sauver l’Humanité, c’est facile…Et si vous voulez découvrir cette conf gesticulée d’Irina Havlicek, rdv à 19h30 au Centre social Le Picoulet, c’est au 59 Rue de la Fontaine au Roi, métro Goncourt

à partir de 20h ce soir, et jusqu’au 26 juin, c’est le Festival de documentaires africains, auquel s’associe La clef revival, le ciné Reflet Médicis & Cinéma Saint-André des Arts
au programme ce soir, il y aura la projection de :

– Dona Monica, réalisé par Carlos Yuri Ceuninck, qui dresse un Portrait intime de Dona Mónica, personne transgenre de l’île de Santiago, au Cap Vert.
Dona Mónica nous emmène dans un voyage de luttes et de réalisations. De l’enfance à la vie adulte, à la recherche de sa place dans la société capverdienne à forte influence catholique et conservatrice.
– La projo de : Fabulous, réalisé par Audrey Jean-Baptiste
Après 10 années d’absence, Lasseindra Ninja, icône incontournable du voguing, revient en Guyane, sa terre natale, pour former de jeunes danseurs. En leur transmettant un état d’esprit et une attitude basée sur l’affirmation de soi, elle leur livre des outils pour résister à l’hostilité du monde qui les entoure. Inventé dans les clubs underground de New York dans les années 80, le voguing a permis aux communautés noire, latino et LGBTQIA+ de s’exprimer sous forme de joutes dansées, dans un espace sécurisé.
– Et enfin, il y aura pour l’ouverture de ce festival, Concert de la chorale Afroféministe Maré Mananga, un projet artistique et politique pour sonoriser les présences marginalisées, transmettre de la joie, de l’amour, de la force pour les luttes en interprétant des chants issus des cultures et histoires noires, de tous les continents.
Et si vous voulez participer à l’ouverture du festival de documentaires africains, rdv à 20h ce soir, et jusqu’au 26 juin, et pour cette ouverture ce sera au ciné Saint-André-des-Arts, métro Saint-Michel

à partir de ce soir à 20h aussi, c’est la 9ème édition de la 7ème lune, le Festival international des jeunes cinéastes, avec au programme pour cette ouverture, la projection de :Estranged Paradise de YANG Fudong
Zhuzi, un jeune intellectuel, vit à Hangzhou, une ville paradisiaque, aux paysages magnifiques. Zhuzi et sa fiancée y vivent une vie insouciante. Cette année, la saison des pluies arrive un peu plus tôt qu’a l’accoutumée. Zhuzi se sent mal, un mélange de malaise et d’anxiété. Il se demande pourquoi. Il se convainc qu’il est gravement malade. Il consulte à l’hôpital, les examens et les médecins sont clairs, il est en bonne santé. Peu à peu, Zhuzi arrête de s’inquiéter. Il trouvait sa vie morne et plate, désormais il retrouve la joie de vivre. La saison des pluies prend fin.
Et si vous vulez découvrir ou redécouvrir ce film, rdv à 20h au ciné le Méliès, c’est au 12 place jean Jaurès, à Montreuil

Documentaire sur grand écran fête ses 30 ans, le bel âge, et pour fêter ça, ce soir à 20h il y aura la projection de « How to Save a Dead Friend », en présence de MARUSYA SYROECHKOVSKAYA, qui l’a réalisé et D’ALEXANDRE CORNU qui l’a co-produit
Marusya et Kimi, deux amants inséparables, entrent dans l’âge adulte au cœur d’une Russie autoritaire. Brûlant la chandelle par les deux bouts et filmant leur quotidien, ils capturent le malaise de leur jeunesse, entre euphorie et anxiété, amour et autodestruction. Le cri d’une génération réduite au silence.
Et si vous voulez voir ce film et en discuter, rdv à 20h au ciné 104, c’est au 104 avenue Jean Lolive, à Pantin, métro Eglise de Pantin

MUSIQUE : La canaille – mise en je