Agenda FPP 13 juin

lundi 13 juin 2022
par  Julie

Pour l’émission d’aujourd’hui, on est au téléphone avec Marina pour parler de la 7ème édition du festival Art dans la rue organisé à Gentilly jusqu’au 17 juin
Et pour retrouver le programme complet, rdv sur : https://www.ville-gentilly.fr/agenda/inauguration-du-festival-lart-dans-la-rue-2022

AGENDA 13.06.2022

RDV MILITANTS

et on commence avec cet Appel publié par Révolution permanente : « Pour appeller à la création d’une nouvelle organisation révolutionnaire »
Cet appel a été adopté le 5 juin dernier, à l’issue d’une Conférence nationale qui a réuni 104 délégué·e·s désignés par plus de 300 militant·e·s de la plupart des régions du pays. Parmi eux, des animateurs et animatrices d’importantes luttes et mobilisations des dernières années, comme celles de la grève des agents du nettoyage Onet, des dernières grèves cheminotes, de la RATP, de la raffinerie de Grandpuits, de l’industrie aéronautique, de l’agroalimentaire, de l’éducation, de la santé, ainsi que des mobilisations étudiantes et lycéennes.
Nous vivons des temps de plus en plus convulsifs. L’agression réactionnaire de l’Ukraine par le régime de Poutine [...], marque le retour de la guerre en Europe et un saut dans les tensions géopolitiques à l’échelle mondiale.[....]
Dans le même temps, les catastrophes liées à la crise écologique s’enchaînent. Sécheresses, méga-feux, dômes de chaleur : toutes témoignent des conséquences dramatiques d’un système de production qui détruit l’environnement, le vivant et menace la survie de l’humanité. De même, la pandémie de Covid-19 a mis en lumière de façon brutale les effets de la casse des systèmes de santé et de la gestion capitaliste de l’industrie pharmaceutique. Elle a également souligné l’irrationalité d’un système qui a permis à une poignée de milliardaires de s’enrichir de 3 780 milliards de dollars, pendant que les travailleuses et travailleurs qui jouent les rôles les plus essentiels s’appauvrissaient.
Aujourd’hui, les gouvernements s’apprêtent une fois de plus à faire payer la facture du sauvetage des entreprises aux classes populaires. Alors que ces dernières subissent déjà une inflation galopante qui attaque leurs conditions de vie, cette offensive pourrait donner lieu rapidement à de nouvelles explosions sociales. De fait, la crise sanitaire a mis un coup de frein à une vague montante de la lutte de classes qui avait touché des pays aussi différents que le Chili, l’Algérie, la France, Hong Kong, l’Irak, le Soudan, le Liban, etc.
Cette vague internationale a forgé une nouvelle génération militante, intervenant sur le terrain des luttes sociales mais aussi de l’antiracisme, de la lutte contre le patriarcat ou de la défense de l’environnement. Ainsi, on retrouve de nombreuses et nombreux activistes du mouvement Black Lives Matter parmi les initiateurs des syndicats qui se mettent en place dans des bastions du travail précaire comme Starbucks et Amazon aux États-Unis. De même, en France, d’ancien·ne·s gilets jaunes sont actifs dans les grèves pour les salaires qui fleurissent dans des secteurs comme l’industrie ou la grande distribution. Des ponts inédits ont également pu être tissés entre les luttes ces dernières années, à l’image de la mobilisation des militant·e·s écolos en soutien aux raffineurs en grève de Grandpuits.
Il faut donc repartir de cette riche expérience des dernières années, mais aussi tirer des leçons de cette première vague.
La première est sans doute que les luttes en ordre dispersé sont condamnées à être isolées et défaites. En France ces dernières années, nous avons assisté à des mouvements successifs de quasiment tous les secteurs : la jeunesse étudiante et lycéenne et les grands bastions du privé en 2016 ; les cheminot·e·s et les étudiant·e·s en 2018 ; les travailleuses, travailleurs et classes populaires de la France rurale et semi-rurale avec les gilets jaunes ; les transports, l’Éducation nationale et divers autres secteurs contre la réforme des retraites en 2019 ; la jeunesse des quartiers populaires suite au meurtre de George Floyd en 2020, celle des centres-villes pour le climat…
Aujourd’hui, les travailleuses et travailleurs doivent lutter pour reprendre en main leurs organisations, à commencer par les syndicats, contre des directions qui cherchent par tous les moyens à contenir la lutte et la radicalité. Là est la deuxième leçon : la bureaucratie syndicale a constitué systématiquement un obstacle à l’union de notre camp social et à la victoire de nos luttes. En 2016, elle a laissé s’épuiser les secteurs les plus combatifs pendant plus de 4 mois sans jamais appeler et travailler à la généralisation de la grève. En 2018, elle a imposé la stratégie de la grève perlée qui a dilapidé la capacité de blocage des cheminot·e·s. En 2019, elle a cherché à imposer une « trêve de Noël » au moment décisif de la grève contre la réforme des retraites.
Face au mouvement des gilets jaunes qu’elle ne contrôlait pas, elle a adopté une attitude hostile, dénonçant le 6 décembre la soi-disant « violence » des manifestant·e·s plutôt que celle de la police qui les mutilait et imposant un cordon sanitaire pour empêcher la convergence avec les militant·e·s syndicaux de base. Si les gilets jaunes ont vite compris le piège de la délégation de pouvoir à une bureaucratie ou à des représentants auto-désignés, ils ont cependant peiné à trouver une structuration démocratique leur permettant de tenir dans la durée, et ce malgré les tentatives de coordination autour des « assemblées des assemblées ».
Cela nous amène à une troisième leçon : la nécessité pour les travailleuses et travailleurs en lutte de s’organiser par eux-mêmes et de se coordonner à l’échelle la plus large possible pour décider démocratiquement et rester maîtres de leur mouvement. C’est ce qui a été tenté pendant la lutte contre la réforme des retraites autour de la coordination RATP-SNCF, qui a contribué à ce que le mouvement se poursuive pendant et après les fêtes de fin d’année.
La dernière leçon concerne la nécessité d’un projet politique en positif, qui ne se contente pas de répondre aux attaques mais se situe sur le terrain d’une contre-offensive des travailleurs et travailleuses pour imposer leurs propres revendications et changer la société de fond en comble. […] un projet politique permettant de dépasser le stade de la révolte pour viser la révolution. Pour s’emparer du pouvoir, en finir avec la société capitaliste et ouvrir la voie à une société nouvelle, débarrassée de toute forme d’exploitation et d’oppression, le communisme.
Cet appel s’adresse à toutes celles et ceux qui partagent ce projet et en particulier aux travailleurs et travailleuses qui ont pris part aux luttes ouvrières des dernières années, aux militant·e·s anti-racistes, antifascistes, LGBT, féministes, écologistes convaincus de la nécessité de la révolution, aux jeunes qui savent que cette société n’a rien à leur offrir. Il s’adresse également aux révolutionnaires qui veulent tirer les leçons de l’échec de l’extrême-gauche...
Et si vous voulez retrouver l’intégralité de cet Appel, rdv sur :
https://revolutionpermanente.fr/Appel-Pour-la-creation-d-une-nouvelle-organisation-revolutionnaire?fbclid=IwAR1vJh3aZnHeaOuekK1XHleyiEn8WLhYsU_fEg7vs8Haqxavqo_ZZlcEXmw

les 120 ex occupant-e-s du 30 rue Pasteur à Montreuil se sont installés jeudi dernier au rue 31 rue Gambetta à Montreuil et depuis ces 120 personnes dont 22 enfants en bas âges subissent des menaces : vendredi, Deux mecs en bagnole sont passés au squat pour les menacer et leur dire qu’elles devient partir, alors n’hésitez pas a aller les soutenir sur place au 31 rue Gambetta, à Montreuil, métro Robespierre

Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-Rochechouart

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’iels rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel fabien

de 14h à 17h, c’est la Permanence syndicale de la CNT Région parisienne qui sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre, c’est ouvert de 14h à 17h au 33 rue des vignoles, métro Avron ou Buzenval

de 15h à 17h30, la Recyclerie propose son atelier de conversation avec l’association Français langue d’accueil
l’association a pour objet d’organiser des ateliers d’apprentissage du français pour les demandeurs d’asile et les réfugiés récents, dans les quartiers autour des gares du Nord et de l’Est.
Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv à 15h30 à la recyclerie qui se trouve au 83 bvd d’Ornano, métro Porte de Clignancourt

de 18h à 20h, le collectif Un Ring pour tou.te.s propose ses sessions de cours de boxe anglaise d’autodéfense pour ados et adultes à Saint-Denis
et ça se passe de 18h à 19h pour les enfants/ados et de 19h à 20h pour les adultes, au chapiteau Raj’ganawak qui se trouve au 3 rue Ferdinand Gambon, à St-Denis c’est juste en face de la sortir de la gare de St-Denis

de 18h à 20h aussi, le groupe Réseau Salariat Grand-Paris propose son Séminaire "Luttes féministes : Désandrocentrer le travail, repenser le salariat", animé par Maud Simonet.
Et si vous voulez suivre cette séance, rdv de 18h à 20h, à Bourse du Travail de Paris, 3 rue du Château d’Eau, métro république

à 18h toujours, la Coordination féministe organise un rassemblement de soutien au syndicat des femmes musulmanes de Grenoble
Suite aux derniers événements liés à la lutte du Syndicat des femmes musulmanes, la coordination féministe souhaite ainsi alerter et organiser collectivement une réponse antifasciste à la situation ouvertement islamophobe et raciste que vit le syndicat actuellement.
Le conseil d’état examinera demain, l’appel du jugement en référé "laïcité" rendu par le tribunal administratif de Grenoble. Ce jugement entrainant la suspension de la décision du Conseil Municipal quant au changement de règlement des piscines. La mairie de Grenoble fait appel devant le Conseil d’état contre la décision de la préfecture de l’Isère, mais Gérald Darmanin s’en mêle personnellement et le ministère de l’intérieur sera représenté par un avocat lors de l’audience.
Aujourd’hui, à Grenoble, une répression sans nom s’organise et s’abat sur l’Alliance Citoyenne et particulièrement sur les membres du Syndicat des femmes musulmanes. Sur demande du préfet, une enquête a été ouverte suite à une accusation de fichage, ce qui laisse croire que l’association et ses membres sont sous surveillance de la DGSI.
De plus, une grande pression est exercée sur les différentes fondations qui subventionnent l’Alliance, et Darmanin fait ingérence dans les procédures européennes pour les empêcher de toucher des subventions.
Par ailleurs, lors du jugement au tribunal administratif de Grenoble le 25 mai dernier, le ministère de l’intérieur a envoyé l’un de ses membres pour rédiger le mémoire à la place de la préfecture. Pour l’audience de demain, Darmanin s’implique personnellement en remplaçant l’avocat de la préfecture de l’Isère par l’avocat du ministère de l’intérieur. Cela montre la volonté de l’État d’aller jusqu’au bout de la procédure, d’intervenir et mobiliser les différentes échelles dans les différentes sphères institutionnelles pour réduire à néant une lutte durement gagnée.
Aussi, Face à cette répression systématique, la coordination féministe organise ce rassemblement de soutien au syndicat des femmes musulmanes, à la veille de l’audience en Conseil d’État ; eat le rdv est donné à 18h place Chatelet à Paris.

à 18h30, Le collectif unitaire de mobilisation du 10e qui regroupe des associations et syndicats parmi lesquels : L’ACORT, l’Association Culturelle des Travailleurs Immigrés de Turquie, l’Association des Tunisiens en France, l’Union Culturelle Française des Arméniens de France, ATTAC Paris Centre, l’Espace Fârâbî , la LDH Paris 10, le MRAP Paris, ou encore l’Union Locale CGT 10e, organise une REUNION PUBLIQUE sur : IMMIGRATION, EXILÉS, REFUGIÉS, SANS-PAPIERS
Réchauffement climatique, famines, guerres avec leurs cortèges de réfugiés, lois liberticides, état d’urgence devenant la règle, dispositifs restreignant l’asile, discours racistes, antisémites et antimusulmans de division de la population, banalisation des idées des partis d’extrême droite constituent le contexte des élections législatives désignant les député.e.s qui feront – ou déferont- la loi.
Les populations ont toujours bougé, se sont toujours rencontrées et toujours mélangées. Et ce n’est pas près de s’arrêter ! Guerres, misère, famines, réchauffement climatique, recherche de meilleures conditions de vie sont autant de raisons de quitter son pays pour trouver refuge ailleurs.
Alors, prétendre ériger des murs, faire de notre pays et de l’Europe une forteresse est une chimère parfaitement vaine, inutile et nuisible !
Plus de 20 lois touchant à l’immigration, à l’asile ou à la nationalité ont été promulguées en 25 ans par les divers gouvernements successifs. Pour quel résultat ? Toujours davantage de rejet de « l’autre » et d’obstacles créés de manière arbitraire pour entrer dans le pays, y séjourner, demander l’asile, la régularisation de sa situation.
Il faut en finir avec cette logique de rejet, de racisme, de division, de haine qui oppose entre elles toutes les victimes des politiques néo-libérales.
Avons-nous vu des campements de réfugiés Ukrainiens au bord du canal Saint Martin ? NON, et c’est tant mieux ! Alors pourquoi ce qui est possible pour les uns ne le serait-il pas pour les autres : Afghans, Syriens, Nigérians, etc. ? Il s’agit donc bien d’une question de volonté politique.
Pour cela, Le collectif unitaire de mobilisation du 10e demande :
 le développement des structures d’accueil nécessaires,
 la facilitation des demandes d’asile,
 la prise en charge des mineurs : abandon du fichier d’Appui à l’évaluation de la minorité et inscription de la présomption de minorité dans la loi,
 le droit au logement comme un préalable,
 la régularisation des sans-papiers au lieu de pourchasser les « délits de solidarité », remplir les camps de rétention avec parfois des enfants détenus jusqu’à 90 jours, expulser, violenter, et, au final, vouloir concurrencer l’extrême-droite sur le terrain du racisme et de l’exclusion.
 l’abrogation de la loi dite contre le « séparatisme » et de la loi dite « asile immigration » rapportée par Elise Fajgeles, alors députée suppléante de Benjamin Griveaux et aujourd’hui candidate LREM-Renaissance aux législatives,
 l’instauration d’un récépissé de contrôle d’identité par les forces de l’ordre pour lutter contre le contrôle au faciès,
 le droit de vote pour les étrangers aux élections locales (comme c’est déjà le cas pour les citoyens de l’UE),
et pour discuter de politique en matière d’immigration et d’accueil des réfugiés, Le Collectif de mobilisation du 10e organise donc cette réunion publique, avec notamment : Danièle Lochak, ancienne présidente du Groupe d’information et de soutien des immigrés ; et Marilyne Poulain, membre de la Direction Confédérale de la CGT ; et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 au point éphémère, 200 quai de Valmy, métro Jaurès

à 18h30, Verdragon, Maison de l’Ecologie Populaire fête son anniversaire !
A cette occasion, plusieurs espaces (espace enfant, résidence d’artiste, coin AMAP, atelier écriture) seront inaugurés, il y aura aussi une assemblée pour discuter collectivement du projet politique de l’association autour d’un apéro partagé, et les collectifs Ibura Mais Cultura et Palaffiti partageront en parole et en action leur travail autour de la culture périphérique, un courant populaire brésilien.
Et si vous voulez fêter l’anniversaire du verdragon, c’est à partir de 18h30 au 14 rue de l’épine prolongée, à Bagnolet
vous pouvez aussi soutenir le verdragon en faisant un don, via : https://www.helloasso.com/.../je-soutiens-verdragon-la...

À l’occasion de la réédition du rapport Meadows "Les limites à la croissance (dans un monde fini)" de Dennis Meadows, Donella Meadows et Jørgen Randers, La REcyclerie, les éditions de la Rue de l’échiquier et Socialter proposent un cycle inédit de trois grandes conférences autour du concept des limites planétaires et de ses applications, avec une première conférence aujourd’hui qui sera consacrée à l’écoféminisme avec la sociologue Geneviève Pruvost et la militante Clotilde Bato
Et si vous voulez en discuter avec Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre au Centre d’étude des mouvements sociaux de l’EHESS, et autrice de Quotidien Politique. Féminisme, écologie, subsistance (La Découverte, 2021), et Clotilde Bato, Déléguée générale de SOL (Alternatives Agroécologiques et Solidaires) et Présidente de Notre Affaire à Tous. ; rdv à 18h30 à la Recyclerie, c’est au 83 boulevard Ornano, Métro Porte de Clignancourt

A 18h30, aussi l’UL CGT Paris 18 organise son AG hebdomadaire
et c’est à 18h30 au 42 rue de clignancourt, métro Château rouge

de 19h à 21h, le Réseau Stop Précarité propose son cours mensuel de droit du travail, avec une séance qui sera aujourd’hui consacrée au travail sous plateforme et à toute heure
Depuis des décennies : aucun progrès dans le droit du travail n’a été fait, sauf très rare exception, précisément en ce qui concerne l’ubérisation et la requalification des auto-entrepreneurs sous plateformes ; sinon, les reculs, les suppressions de volets entiers du droit du travail sont devenus la règle.
Pour se battre pour ses droits, avec ou sans travail, encore faut-il les connaître. C’est le but de ces cours, ouverts à tou-te-s et dont les supports, rédigés par ces juristes et syndicalistes, sont envoyés gratuitement sur simple demande ; et si vous voulez participer à cette séance consacrée au travail de plateforme, rdv à 19h dans la salle Jean Jaurès à la Bourse du Travail de Paris, 3 rue du Château d’eau, métro république

à 19h, l’Espace Gérard Philipe organise une Rencontre-débat autour de l’écologie sociale et populaire, avec Patrick Farbiaz
Les choix politiques et économiques des gouvernements témoignent d’une écologie sans moyens et sans articulation avec la justice sociale. En France et dans le monde, de nombreuses initiatives jaillies des mouvements populaires démontrent pourtant qu’une autre écologie est possible : une écologie par le bas, nourrie de pratiques et de visions alternatives, qui préfigure un projet de réorganisation radicale de nos modes de vie et de nos institutions.
Cette rencontre-débat conçue comme une introduction à l’écologie sociale et populaire permettra de dresser un panorama général des initiatives et des débats contemporains. L’intervenant s’attardera, en particulier, sur les expérimentations relevant de l’écologie communaliste. Les comités de suivi « alimentation », « biodiversité » et « déchets » devant très prochainement se réunir, une partie de la rencontre-débat sera volontairement axée sur ces thématiques.
Et si vous voulez en discuter avec Patrick Farbiaz, l’un des cofondateurs du mouvement Pour une Ecologie Sociale et Populaire (PEPS), rdv à 19h à l’Espace Gérard Philipe, c’est au 12, place Gérard Philipe, à Ivry-sur-Seine

à 19h, les Gilets Jaunes de Belleville tiennent leur Assemblée hebdomadaire
Et le rdv est donné à 19h , au café Le Côte d’Azur, 6 Rue du Château d’Eau, métro république

De 19h30 à 21h30, l’association Autremonde tient sa permanence administrative hebdomadaire
Cette permanence assure l’ouverture de certains droits : PUMA, CSS, AME, ou encore Solidarité transport.
Et si vous voulez savoir les documents nécessaires à l’ouverture de ces droits, vous devez contacter en amont le : 0143147780.
et pour vous rendre à la permanence, sans rendez-vous, c’est ouvert de 19h30 à 21h30 au Dorothy qui se trouve au 85 bis rue de Ménilmontant, métro

demain matin, à partir de 9h, le groupe de recherches sur les humanités juridiques de Sciences Po organise un Atelier sur Les usages politiques de l’histoire en Russie et en Ukraine
Les usages politiques de l’histoire et de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale jouent un rôle majeur dans les discours de justification de l’invasion russe en Ukraine. Les déclarations de Vladimir Poutine en février dernier, dans lesquelles il exprime ses griefs contre l’Occident en termes essentiellement historiques et réécrit l’histoire de l’Ukraine selon son propre agenda politique, constituent un exemple frappant de la place prise par la politisation du passé, de même que la récurrence de l’accusation de génocide russe qui serait commis par les Ukrainiens et leur politique “nazie” d’hier et d’aujourd’hui. Cette politisation n’a pourtant pas commencé avec le conflit actuel puisque Poutine avait déjà produit en 2019 un récit alternatif de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, provoquant alors des réactions outrées de la part de chefs d’État et d’institutions.
Les usages politiques de l’histoire ont donné lieu à de très nombreux travaux d’histoire et de philosophie, et plus largement de sciences sociales, en Allemagne depuis les années 1980 où la Geschichtspolitik, la politique de l’histoire, est devenue un outil de propagande majeur. Cette politique peut être définie comme un effort coordonné des institutions nationales pour établir un récit unique sur l’histoire du pays – l’objectif n’étant pas seulement de présenter le passé d’une manière spécifique mais aussi d’influencer l’avenir. Dans le contexte actuel, ces instrumentalisations de l’histoire visent non seulement à justifier en Russie l’usage externe de la violence, ainsi que la répression interne contre toute forme de protestation, mais aussi à mobiliser des catégories juridiques, comme la légitime défense ou le crime de génocide, afin de justifier au plan interne et international le recours à la guerre.
Cet atelier examinera les usages actuels de l’histoire et du droit en Russie à partir d’une approche comparative avec des pays d’Europe centrale et orientale, et multidisciplinaire.
Et au Programme demain matin, il y aura une discussion sur La constitution des débats sur les usages politiques de l’histoire à partir du cas de la Seconde Guerre mondiale, une discussion sur Les usages politiques de l’histoire par la Russie dans ses relations avec l’Ukraine, et une discussion sur Les usages politiques des catégories juridiques par la Russie avec une Intervention exceptionnelle de Mykola Gnatovskyy, professeur de droit international, Université nationale Taras Chevtchenko de Kiev, juge à la Cour européenne des droits de l’homme élu au titre de l’Ukraine
et si vous voulez participer à cet atelier, rdv à partir de 9h demain matin à Sciences Po Paris, au 27 rue Saint Guillaume, métro St-Germain-des-Prés
Inscription obligatoire pour le webinaire i : https://forms.gle/XiwWxD3RhNgk7qv9A
La page principale de l’événement :
https://www.sciencespo.fr/.../les-usages-politiques-de-l...

demain matin, à partir de 9h30, l’université Paris 1 propose une journée d’étude en ligne, sur Lucien Sève
avec au programme, une table-ronde sur le Marxisme et la psychologie : et les apports de l’œuvre de Lucien Sève
et si vous voulez suivre cette journée d’étude en ligne, rdv demain matin, à partir de 9h30 sur : https://univ-tlse2.zoom.us/j/99443316274...

Demain matin, à partir de 10h, Le Syndicat Gilets Jaunes propose une permanence sans rendez-vous
Et si vous voulez y aller c’est ouvert demain à partir de 10h au 21 Bd Haussmann, dans l’immeuble actualis 2ème étage.

RDV CULTURELS

Toute la journée et jusqu’au 17 juin, l’association Elan Interculturel organise un atelier Créez un Fanzine collectif sur le Genre
Le fanzine est un journal créatif amateur qui contient des textes alimentés par la pratique de la photographie, du collage visuel et des slogans artivistes. C’est surtout une pratique accessible à toutes et tous, facilement reproductible et partageable.
A travers différents médiums, il s’agira de s’interroger d’un point de vue théorique mais aussi expérientiel sur les rapports intime et politique au genre, en abordant la construction des fémininités et masculinités dans notre contexte culturel, l’égalité de genre, les diverses identités de genre et orientations sexuelles.
Et si vous voulez participer à cette semaine d’atelier collaboratif, il faut vous inscrire via : https://forms.gle/r71LYUwmv3296aHY9
puis rdv toute la semaine, dans les locaux d’Elan Interculturel, Aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la gare

19h, la Bpi - Bibliothèque publique d’information organise une rencontre sur les Fabrications de l’Histoire
Propagandes et manipulations influent sur le cours de l’histoire en usant, aujourd’hui, des technologies numériques pour diffuser des thèses erronées au service d’intérêts économiques ou politiques qui emportent (ou peuvent emporter) l’adhésion des peuples et déterminent nos représentations.
Comment décrypter ces mécanismes avec les outils des historien·ne·s ? Quelles enquêtes mener pour rétablir les faits et permettre l’émergence d’un discours scientifique ? Dans quelle mesure ces discours scientifiques se distinguent-ils des mémoires collectives et individuelles ? Face au mensonge d’État et à la falsification de l’histoire, comment la littérature prend-elle en charge la parole des témoins pour rétablir le passé tel qu’il fut vécu ?
C’est à ces questions que tenteront de répondre :
 Luba Jurgenson, professeur de littérature russe à la Sorbonne Université,
 David Colon, de Sciences Po, qui a publié : Les maîtres de la manipulation, un siècle de persuasion de masse (Tallandier, 2021)
et si vous voulez en discuter avec elle et lui, rdv à 19h à la BPI du Centre Pompidou, métro Rambuteau

19h30, le mk2 Bibliothèque et l’École des hautes études en sciences sociales poursuivent leur cycle Sciences sociales et cinéma avec une séance consacrée à : Banlieue, genre, couleur : s’affranchir des stéréotypes
et pour cette séance il y aura la Projection de "Bande de fille" de Céline Sciamma, suivie d’un débat avec Kamel Boukir.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec Kamel Boukir, rdv à 19h30 au mk2 Bibliothèque, 128 avenue de France, métro BNF

à 20h, le Cinéma Le Méliès propose un ciné-débat autour du film Les Bruits de Recife de Kleber Mendonça Filho
A Recife, sur la côte brésilienne, les habitants d’un quartier prospère de Setúbal suivent le cours d’une vie calme, entre légers désagréments et insouciance. Peu à peu des rapports de force, passés et présents, se dessinent, parfois inscrits dans l’architecture même de la ville. Les Bruits de Recife en impose. Par son décor urbain et carcéral, par l’acuité de son regard sur la classe moyenne brésilienne, par la richesse de son univers sonore, par son propos sur des structures sociales et mentales qui perdurent, par sa mise en scène, souveraine, où la verticalité des immeubles et des rapports sociaux rencontre l’horizontalité du Cinémascope.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Victor Courgeon, membre de l’équipe du Méliès, critique pour la revue So Film, rdv à 20h au cinéma Le Méliès, c’est au 12 place Jean Jaurès, à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil

Musique : Flor del Fango - Dame veneno !