Agenda FPP 27 avril

mercredi 27 avril 2022

Appel à soutien lancé par Sotsіalniy Rukh (Mouvement social) qui est une organisation de gauche anticapitaliste qui se bat pour une Ukraine indépendante, inclusive et sociale.
Issue de l’Assemblée de la Révolution Sociale fondé en 2014 lors des manifestations d’Euromaïdan, constituée de militant-e-s issues de divers courants socialistes et communistes antistaliniens, elle se consolide en tant qu’organisation politique en 2016 et depuis, elle aspire à être reconnue en tant que parti politique.
Son objectif est de renverser le système capitaliste oligarchique en place en Ukraine pour le remplacer par un socialisme démocratique. Radicalement de gauche et anticapitalistes, les membres de Sotsialnyi Rukh luttent contre le patriarcat, le racisme et contre toute discrimination fondée sur la nationalité et la langue. Iels défendent la socialisation de l’industrie, la propriété collective des moyens de production, la démocratisation des lieux de travail et de la vie publique, la comptabilité ouverte, l’État-providence, la décentralisation, les droits LGBTQI+ et une écologie radicale.
ImplantéEs dans les villes de Kryvyi Rih, Kyiv, Odesa, Kharki, Dnipro, Lviv, Khmelnytskyi, Bila Tserkva et Lutsk, les militant-e-s de Sotsialnyi Rukh ont une activité très importante au sein des syndicats de nombreux secteurs et dans les mouvements sociaux étudiant, féministe, écologiste, antifasciste, antiraciste, LGBTQI+ et autres. Iels ont eu un rôle important lors des principales luttes de ces dernières années, telles que la marche de 350km des médecins de Romny en 2016, les luttes des travailleurs des transports à Kiev en 2017, les grèves et de protestations des travailleurs de Kryvyi Rih pour l’augmentation des salaires en 2017 et 2018, le mouvement social des travailleurs de la santé lancé en 2019 ou la grève des mineurs de Kryvii en 2020.
Iels mènent par ailleurs un travail de recherche autour de nombreux sujets (notamment le offshoring) ainsi qu’un important travail d’éducation populaire dans tout le pays via des conférences, des cours et des universités populaires.
Depuis le début de l’agression impérialiste russe en Ukraine, les militantEs de Sotsialnyi Rukh participent activement à la résistance tout en continuant de dénoncer les politiques néolibérales menées par le régime ukrainien en place. 
Du fait du contexte, l’organisation est en difficulté financière et son aspiration à devenir un parti est compromise. En effet, pour pouvoir être reconnu comme parti politique en Ukraine, il est nécessaire de récolter 10.000 signatures, ce qui est fait, mais aussi de payer 336.000 hryvnas (environ 10.500 euros, l’équivalent de 51,6 SMICS en Ukraine). De plus, avec la guerre, l’organisation porte également la responsabilité de loger et d’aider ses membres, qui ont perdu leur emploi ou leur logement, ce qui rend le travail politique beaucoup plus difficile.
Sotsіalniy Rukh représente un réel espoir pour la gauche Ukrainienne. Sotsialnyi Rukh est la seule organisation de gauche radicale anticapitaliste qui aspire à devenir un parti politique. Il s’agit donc d’un acteur politique majeur pour la construction d’un sujet politique de gauche radicale en Ukraine.
Et si vous voulez soutenir cette organisation, rdv sur : Pour soutenir, souscrire, allez sur le lien https://souscription.npa2009.org/ukraine et partagez-le !

Agenda du 27/04/2022

et on poursuit avec ce communiqué publié hier par le Syndicat des avocats de France pour exiger la libération de l’avocat franco-palestinien, Salah Hamouri, détenu depuis plusieurs semaines dans les geôles israéliennes
Depuis le 10 mars dernier, Salah HAMOURI, avocat franco-palestinien, au Barreau de Ramallah, est détenu au sein de la prison d’OFER.
Sa détention administrative, d’une durée de trois mois renouvelables, fait suite à une interpellation du 7 mars dernier dont les motifs n’ont pas été communiqués.
Malgré les demandes du quai d’Orsay de connaître les causes de la détention administrative de ce citoyen français, l’État israélien s’obstine à faire état de lapidaires raisons sécuritaires, prétextant que Me HAMOURI « menace la sécurité de la région ».
Le dossier afférent à cette détention est inaccessible, aux avocats de Salah HAMOURI comme à l’État français.
Depuis sa libération d’une détention similaire arbitraire, le 30 septembre 2018, Salah HAMOURI exerce le métier d’avocat, défenseur de prisonniers politiques palestiniens pour l’ONG Addameer.
A ce titre, il défend ses clients devant les tribunaux militaires israéliens, et doit leur rendre visite dans les geôles israéliennes.
Les autorités israéliennes tentent, depuis le 3 septembre 2020, de révoquer le droit de résidence à Jérusalem de Me HAMOURI. Ce dernier multiplie les recours, mais se voit contraint de rester sur le territoire pour éviter que les autorités israéliennes lui en refusent l’accès.
Depuis septembre 2020, il n’a obtenu le droit de se rendre que quelques jours en France pour la naissance de sa fille en avril 2021. Sa femme est, elle, interdite de territoire israélien depuis 2016.
Or, depuis le 18 octobre dernier, Me HAMOURI s’est vu notifier un retrait de sa carte de résident permanent, lui permettant de résider à Jérusalem et de circuler sur le territoire israélien. Il a contesté cette décision illicite et arbitraire dans la mesure où il est né à Jérusalem, l’affaire est actuellement pendante devant la Cour Suprême.
Cependant, les autorités israéliennes refusent de considérer ce recours comme étant suspensif et interdisent Me HAMOURI de passer les checkpoints vers Israël (mais également ceux situés à l’intérieur de la Cisjordanie) depuis le 18 octobre 2021. Me HAMOURI est donc dans l’impossibilité de rendre visite à ses clients en détention, ou de se présenter aux audiences dans lesquelles il intervient.
Pour priver définitivement Me HAMOURI de toute possibilité d’exercer son métier d’avocat, le 19 octobre 2021, l’ONG Adameer pour laquelle Me HAMOURI travaille, est classée « organisation terroriste » avec 5 autres ONG palestiniennes.
Cette ONG a pour objet social « le soutien des prisonniers politiques palestiniens détenus dans les prisons palestiniennes et israéliennes ». Elle « offre aux prisonniers politiques une aide légale, une défense de leurs droits au niveau national et international, et travaille à faire cesser la torture et toute autre violation des droits des prisonniers à travers de la surveillance, des procédures judiciaires et campagnes de solidarité ».
Human Rights Watch et Amnesty International ont notamment dénoncé cette décision arbitraire. Les autorités militaires israéliennes, sollicitées, refusaient le 2 janvier dernier, de communiquer les motifs pour de prétendues « raisons de sécurité ». Une contestation officielle a été déposée le 3 février dernier.
Suite à une enquête menée par Front Line Defenders, CitizenLab et Amnesty International’s Security Lab, la présence du logiciel espion Pegasus a été détectée sur le téléphone portable utilisé professionnellement par Me Salah HAMOURI, entravant ses fonctions et notamment le droit fondamental à une confidentialité des échanges d’un avocat avec ses collègues et clients.
Compte tenu du fait que cette surveillance était active lors de son déplacement sur le territoire français en avril 2021, Me Salah HAMOURI, par le biais des avocats de la FIDH et de la LDH, a déposé plainte contre NSO Group en France.
Cela s’ajoute aux nombreuses entraves à l’exercice de sa profession, mais aussi à sa vie privée, et familiale. Me HAMOURI est actuellement privé de tout droit de voir ou de téléphoner à sa femme et ses deux enfants, qu’il n’a pas vu depuis mai 2021.
Nul ne sait à ce jour si l’autorité israélienne entend prolonger la détention administrative au mois de juin, ou ordonner l’expulsion du territoire de Me HAMOURI.
Le Syndicat des Avocats de France dénonce ces méthodes illicites utilisées par l’état militaire israélien qui ont pour seul objet que de faire taire la voix de la défense, du droit et des libertés pour les minorités opprimées.
Au-delà de la personne même de l’avocat, c’est la liberté qui est meurtrie.
Le SAF exige la libération immédiate de notre confrère ainsi que l’arrêt de toute restriction à sa liberté de déplacement.

RDV MILITANTS
depuis 10h et jusqu’à 15h, les travailleurs sans papiers de Chonopost, DPD et RSI manifestent pour exiger leur régularisation
Depuis novembre les 300 travailleurs sans papiers de Chronopost (filiale de la Poste) à Alfortville, de DPD (autre filiale de la Poste) à Coudray-Montceaux, et de RSI (intérim bâtiment) sont en grève jour et nuit pour obtenir un titre de séjour en tant que travailleurs. Ils demandent à être reçus en préfecture et n’obtiennent aucune réponse, ce qui est illégal.
Aussi, avec le soutien de Solidaires 91, 92 et 94 et de SUD-PTT, ils manifestent encore aujourd’hui devant la Préfecture d’Évry, comme ils l’ont déjà fait de nombreuses fois, ainsi que devant la Préfecture de Créteil et celle de Nanterre, et devant le Ministère de l’Intérieur,la Direction des Étrangers, et le Ministère du Travail.
Et si vous voulez les soutenir, rdv jusqu’à 15h, devant la Préfecture de l’Essonne qui se trouve Allée Charles de Gaulle à Évry-Courcouronnes

entre 12h et 14h, la cantine solidaire à prix libre de la Flèche d’Or est ouverte
Et c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

de 12h30 à 14h30, c’est la cantine des GJ de Montreuil qui sera ouverte
et c’est de 12h30 à 14h30 à l’Aeri, c’est au 57 rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-Rochechouart

le Collectif La Chapelle Debout appelle toujours à soutien pour maintenir L’AMBASSADE DES IMMIGRÉS
Depuis deux semaines, les bureaux du 17 rue Saulnier sont occupés. C’est désormais un lieu politique où vivent une centaine de personnes immigrées. Les occupants redoutent toujours une expulsion et ont donc besoin de renfort pour assurer une présence continue sur place et minimiser le risque d’intervention policière
alors rdv au 17 rue Saulnier, métro Cadet

La friche et la recyclerie du Landy Kandy rouvrent tous les mercredis après-midis de 14h30 à 17h30
et si vous voulez y aller c’est au 3 rue du Landy à la Plaine-St-denis

de 16h à 20h, l’association Astérya ouvre sa permanence hebdo envie d’agir
Vous avez envie de vous mobiliser pour des causes en vous sentant utile ? de profiter de votre temps libre pour découvrir un nouveau domaine ?... Mais vous ne savez pas de quelle façon ?
L’association Astérya conseille et oriente les personnes qui souhaitent contribuer à rendre notre société plus solidaire, écologique et démocratique ; et vous aide à trouver LA manière d’agir qui vous correspond : rejoindre un mouvement citoyen ou une association, adhérer à une coopérative, porter une initiative dans sa ville ou son quartier…
Et si vous voulez vous rendre à la perm envie d’agir de l’assoc astérya, rdv de 16h à 20h au 31-33 rue du Nord, métro Simplon

à 18h, L’Union des Ukrainiens de France organise un rassemblement contre la guerre en Ukraine.
Et le rdv est donné de 18h à 20h devant l’hôtel de ville de Paris, métro Hôtel de ville

à 18h30, le Collectif contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire, qui a été créé en novembre dernier et qui regroupe la CGT restauration du Musée du Louvre, SUD Emploi, SUD Commerces et Services Ile de France, Stop Précarité, des gilets jaunes, des membres de la LDH, des soignants, des artistes et des citoyens, organise une AG contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire
Cette AG ouverte à toutes et tous, doit permettre de partager l’information et d’organiser la résistance au fichage numérique généralisé, aux suspensions et licenciements de travailleurs, dont de nombreux soignants, et à la mainmise des géants du numérique et de l’État sur nos données personnelles et nos comportements.
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 à la Bourse du travail de Paris, par l’entrée du 85 rue charlot, métro république

à 19h30, l’association Les Mutin.e.s organise une Table ronde sur les Féminismes et la montée de l’extrême droite
L’extrême droite a cumulé près d’un tiers des votes au premier tour des présidentielles, c’est beaucoup trop alors qu’elle traîne avec elle ses discours antiféministes, racistes, lgbtphobes et réactionnaires.
Et si vous voulez discuter stratégies et riposte féministe avec :
- Rokhaya Diallo, journaliste, autrice, conférencière et réalisatrice
- Pierrette Pyram présidente de l’association DIIVINES LGBTQI+ qui œuvre pour la visibilité des personnes LGBTQI+ afrodescendantes.
- Sasha Yaropolskaya, militante et journaliste au sein de XY média, premier média audiovisuel transféministe porté par des personnes trans.
Rdv à 19h30, dans l’amphi 4 de l’université Paris Dauphine ; et il faut vous inscrire au préalable, via : https://my.weezevent.com/feminismes-et-montee-de-lextreme...

Demain matin,de 10h à 12h, le Groupe d’Étude sur le Politique au Japon organise une nouvelle séance de son séminaire, avec Tōru YOSHIDA, professeur à l’université Dōshisha, qui parlera “Du populisme au Japon : quoi de neuf ?”  
et si vous voulez suivre cette séance, il faut demander le lien zoom par mail à : mellet@aoni.waseda.jp

demain, à 12h : un Rassemblement unitaire est organisé devant le ministère du travail pour dénoncer l’impunité patronale face aux Accidents, Maladies, Souffrance au travail
Le 28 avril a été choisi par l’Organisation Internationale du Travail pour rappeler au monde l’enjeu de la santé et la sécurité au travail et l’importance de la prévention des risques professionnels.
En France, plus de 1000 accidents mortels du travail et de trajet sont recensés chaque année pour les seuls salariés du régime général, sans compter les accidents du travail non recensés des fonctionnaires, des indépendant-es et auto-entrepreneur-ses, des travailleur-ses détaché-es, des livreur-ses, chauffeurs et autres travailleur-ses des plateformes (Uber, Deliveroo,…).
Sans parler des morts liés à des maladies d’origine professionnelle. Citons seulement les 3000 décès par cancer et par an dus à l’amiante, la plupart non reconnus. Sans parler des centaines de milliers de victimes qui traînent des séquelles à vie. Sans parler enfin des innombrables dépressions et suicides d’origine professionnelle, presque jamais reconnus non plus.
C’est une hécatombe qui, année après année, décime le monde du travail. Les personnes mortes au travail ne sont pas victimes de la malchance mais d’un système d’exploitation. Parce que...Le profit passe toujours avant l’humain. Et cette mise en danger d’autrui des travailleur-ses s’opère en toute connaissance de cause de la part des employeurs et confirme leur responsabilité pénale. Il s’agit donc d’homicides. Aussi, pour dénoncer cette impunité patronale, un rassemblement unitaire est organisé demain midi devant le ministère du travail, et si vous voulez y participer, rdv demain à 12h, Rue de Grenelle

RDV CULTURELS

et cet appel à documentaires sonores d’abord, lancé par le festival Les Docs de Noirmoutier
Depuis sa création, le festival Les Docs de Noirmoutier encourage et diffuse la création sonore dans le prisme du documentaire. Par la programmation et les dispositifs d’écoute, il cherche à créer un espace particulier qui permettrait de donner à entendre aux festivaliers des expériences sonores uniques. 
A l’instar des films documentaires de création, les œuvres sonores doivent être l’expression d’une oreille singulière et composer avec le réel.

  • L’œuvre doit entrer dans la thématique de cette deuxième édition du festival à savoir : “Faire mémoire – la fabrique des récits collectifs”,
  • La durée de l’œuvre ne doit pas excéder 30 minutes,
  • L’œuvre doit être envoyée via un lien (public ou privé) sur une plateforme d’écoute (Soundcloud…),
  • La candidature doit être accompagnée, d’une courte note d’intention (1 page maximum).
    Pour connaître les conditions de participation et envoyer vos créations, rdv sur : ici.
    Le festival se déroulera du 7 au 11 septembre 2022.
    et vous avez jusqu’au 30 avril pour envoyer vos documentaires sonores !

À 18h, pour le 42ème anniversaire du Printemps berbères, l’Association de Culture Berbère – ACB-Paris propose une soirée de projections et table-ronde, avec au programme :
Projection du film « Jugurtha » réalisé en 2005 par Mokrane Aït Saâda (52min) et la Projection du clip de la chanson « Jugurtha, l’homme qui se dressa contre Rome » (3min 55s) de Yalan Mecili
et les projections seront suivies d’une Table ronde intitulée :" La victoire est possible autrement " Autrement ? C’est-à-dire par la poésie, la langue tamazight et des mobilisations démocratiques, laïques, non-violentes…Avec Aumar U Lamara, Ben Mohamed et Meziane Abane
et si vous voulez participer à cette soirée organisée par l’assoc de culture berbère de paris pour le 42ème anniversaire du printemps berbères, il faut réserver en envoyant un mail à : contact@acbparis.org
puis rdv à partir de 18h au Pavillon carré Baudoin, qui se trouve 121 Rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h, le Centre Norbert Elias et la Librairie Petite Égypte organisent une rencontre avec les sociologues Sophie Pochic et Charles Bosvieux-Onyekwelu (CNRS), à l’occasion de la parution du nouveau numéro de la revue Actes de la recherche en sciences sociales intitulé : ’Moraliser le capitalisme ou capitaliser sur la morale ?’
En privilégiant une entrée par l’éthique entendue de manière large, incluant les valeurs politiques aussi bien que morales, ce dossier de la revue Actes de la recherche en sciences sociales intitulé : ’Moraliser le capitalisme ou capitaliser sur la morale ?’, vise à documenter toute une série de dispositifs (responsabilité sociale et environnementale, égalité femmes-hommes, diversité, respect de la déontologie, pro bono) équipant l’équivalence entre morale et profit.
Le dossier réunit ainsi des contributions sur le capitalisme vert (Jean-Baptiste Comby), sur l’égalité femmes-hommes dans l’entreprise (Sophie Pochic), sur la managérialisation de la diversité (Laure Bereni) et sur l’affichage vertueux et pro-environnement des lobbyistes de l’agroalimentaire (Armèle Cloteau).
Et si vous voulez en discuter avec Sophie Pochic et Charles Bosvieux-Onyekwelu, rdv à 19h à la librairie Petite Egypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro Sentier

à 19h30, le Monte-en-l’Air organise une rencontre avec Camille Svilarich, autour du livre Black bloc : Histoire d’une tactique paru aux éditions excès
Depuis maintenant trente années, la présence de « black blocs » lors de manifestations politiques s’observe aux quatre coins du monde. À la présentation par la presse et les autorités de ce phénomène comme celui de réunions de délinquants passionnés, ce livre oppose une analyse généalogique qui permet d’éclairer ce qui peut réunir une action contre l’extrême droite. Cette circulation de la tactique à l’échelle internationale invite à appréhender le phénomène des black blocs dans sa trajectoire historique, des années 80 à nos jours.
et si vous voulez discuter tactique en manif, rdv à 19h30 au Monte en l’Air, c’est au 71 Rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30 aussi, Le Hasard Ludique, les Mains d’Œuvres, et la Commune Image proposent une soirée ciné-débat : avec 5 histoires de collectifs qui redonnent l’espoir
Il était une fois un fast-food des quartiers Nord de Marseille, réquisitionné par ses salariés pour distribuer une aide alimentaire aux personnes qui en ont besoin. Cette belle histoire existe pour de vrai et elle s’appelle l’Après M. 
’Un truc de fada’. Depuis 2019, le collectif réunit des anciens salariés, habitants du coin, acteurs sociaux et culturels dans ce lieu d’action sociale et d’éducation populaire, où chacun peut venir comme il est et faire le bien.
Le documentaire Points Communs, ce sont 5 courts documentaires à la rencontre de communautés engagées, dans une usine, un cirque ou un quartier, pour réapprendre à rêver ensemble et se mettre en mouvement.
Dans l’un des épisodes, on s’invite chez Lazare, un coliving entre jeunes actifs et anciens sans-abris à Nantes. On se glisse ensuite dans la communauté Rêv’Elles, une association qui anime des parcours d’orientation pour les jeunes filles de milieux modestes. On jongle un peu avec les acrobates du Plus Petit Cirque du Monde, entre chapiteau et immeubles de Bagneux. On met aussi la main à la pâte à l’Après M, où la solidarité s’organise pour transformer un ancien fast-food en banque alimentaire. Puis on s’initie enfin à la gouvernance partagée dans une usine de thé avec le collectif 1336.
et si vous voulez découvrir ces 5 épisodes et en discuter avec Valia Kardi, Programmatrice de Mains d’Œuvres, lieu pour l’imagination artistique et citoyenne, Pauline NORMIER co-présidente du Joli Mai un café associatif et Paul Mougeot en charge de la programmation du Hasard Ludique , rdv à 19h30 à la Commune Image, c’est au 8 rue Godillot, à Saint-Ouen, métro mairie de Saint-Ouen

à 20h, le Cinéma Saint-André des Arts, et L’ACID proposent la projection en avant-première de ’GHOST SONG’, en présence du réalisateur, Nicolas Peduzzi
Houston, Texas. Alexandra, Will et Nate se débattent pour survivre dans une ville qui dévore les gens -comme les rêves. Ex-cheffe de gang ou gosses de riches reniés, chacun affronte ses démons tandis qu’un ouragan approche. « Ghost song » , c’est la promesse d’un nouvel élan de vie, entre musique, hallucinations et espoirs de rédemption.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec son réalisateur, rdv à 20H au ciné le St-André-des-Arts, c’est au 30 rue St-André-des-Arts, métro St-Michel

à 20h aussi, au ciné le St-André-des-Arts, il y aura un ciné-débat autour du film Que m’est-il permis d’espérer, de Raphaël Girardot
’il n’y a pas de crise des migrants, il y a une crise de l’accueil’
Dans un camp humanitaire ouvert à Paris, des réfugiés sont en transit. Dans ce centre de ’premier accueil’, ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France. Quelques jours à peine d’humanité, que nous passons à leurs côtés. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture, et nous entendons avec eux la froide sentence administrative.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec le réalisateur Raphaël Girardot et Michel Agier, anthropologue à l’EHESS, rdv à 20h au St-André-des-Arts, c’est au 30 de la rue St-André des arts, métro St-Michel

À 20h aussi, Urban Distribution et l’Espace Saint Michel proposent une projection de La femme du fossoyeur, en présence du réalisateur Khadar Ayderus Ahmed.
Dans un quartier pauvre de Djibouti : lorsque Nasra est atteinte d’une grave maladie rénale et doit se faire opérer d’urgence, son mari, Guled, doit trouver l’argent pour payer la coûteuse opération.
Comme dans un roman de chevalerie, la quête sentimentale de Guled se confond avec l’épreuve d’un espace, le désert, dont la difficile traversée élève le héros au rang de mythe.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur Khadar Ayderus Ahmed, rdv à 20h à l’Espace Saint Michel, c’est au 7 place st-michel, métro St-Michel

À 20h encore, la Formation Léon Lesoil propose une visioconférence avec Timothée Haug qui reviendra sur La rupture écologique dans l’œuvre de Marx
Karl Marx était-il « un ange vert ou un démon productiviste ? ». Daniel Bensaïd posait ainsi la question du rapport à la nature dans la pensée du philosophe allemand. En la matière, les tensions évidentes dans l’œuvre de Marx ont suscité les réponses alternatives de très nombreux auteurs.
Celle que Timothée Haug a apportée récemment dans sa thèse de doctorat est de nature à dépasser les querelles d’interprétations.
En effet, plutôt que d’ériger Marx en prophète de l’écosocialisme, Timothée Haug reconstruit minutieusement l’émergence de la question écologique dans son œuvre. Il montre en détails ce que cette émergence a eu de problématique, d’antinomique au paradigme de la production déployé par Marx dans sa polémique contre Malthus et Ricardo. Pour Timothée Haug, l’analyse critique de la rupture par le capitalisme du métabolisme humanité-nature, dans Le Capital, n’était pas contenue en germe dans les écrits de jeunesse de Marx, dont le naturalisme n’était pas écologique. Il s’agit au contraire d’une révision scientifique majeure, opérée par Marx avec rigueur et à force de travail.
La « rupture métabolique » a marqué une véritable rupture théorique. Une rupture inachevée, requérant un approfondissement critique plutôt qu’une apologie.
Et si vous voulez en discuter, en ligne avec Timothée Haug, auteur d’une thèse en philosophie sur « La rupture écologique dans l’œuvre de Marx. Analyse d’une métamorphose inachevée du paradigme de la production », soutenue à l’Université de Strasbourg, en avril dernier, rdv à 20h sur : https://www.facebook.com/LeonLesoilFormation

parutions

Alessio Motta vient de signer Sociologie des déclenchements d’actions protestataires, aux éditions du Croquant
Les déclenchements de manifestations, grèves, émeutes et autres protestations collectives ne sont pas le résultat d’une goutte d’eau de trop ou d’une étincelle. Ils reposent sur des situations dans lesquelles des individus se préoccupent essentiellement de ne pas se trouver seuls à agir. Le passage à l’acte se joue dans des moments où l’on tente d’anticiper le comportement d’autres gens, en tâtonnant et en se fiant à des clichés ou à des traditions de mobilisations.
S’appuyant sur des études de cas variées, cet ouvrage permet de comprendre finement les ressorts des déclenchements d’actions collectives. Il apporte de nouvelles pistes pour les anticiper ou les réaliser, que vous soyez chercheur.e, militant.e, ou citoyen.ne curieux.e.

Musique : Tiken Jah Fakoly - Gouvernement 20 ans