RDV MILITANTS

en ce moment, la campagne antiracisme et solidarité organise une conférence de presse pour présenter la campagne et appeler à la manifestation de samedi prochain contre le racisme, l’extrême droite, pour l’égalité des droits de toutes et tous, pour la justice sociale et climatique
Et si vous voulez participer à la conf de presse qui réunit des membres de la campagne antiracisme et solidarités, des organisations syndicales, des organisations écologistes et la représentante de la campagne Stand Up to Racism qui présente la lutte antiraciste au Royaume-Uni, rdv en ce moment au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro Rue des boulets ou Nation

entre 12h et 14h, la cantine solidaire à prix libre de la Flèche d’Or est ouverte
Et c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

de 12h30 à 14h30, c’est la cantine des GJ de Montreuil qui sera ouverte
et c’est de 12h30 à 14h30 à l’Aeri, c’est au 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 14h, un Rassemblement devant la préfecture de Bobigny est organisé pour exiger la régularisation des etudiant.e.s etrangers de Paris 8
Le Collectif des Étudiant.e.s Étranger.e.s et Soutiens assistent depuis plusieurs années à la dégradation de la situation des étudiant.e.s et particulièrement des étudiant.e.s étranger.e.s : conditions d’accueil déplorables, difficultés sociales et précarité administrative. Aujourd’hui, les étudiant.e.s étranger.e.s de la Seine Saint-Denis et particulièrement ceux et celles sans-papiers font face à des difficultés considérables.
Être étudiant.e sans-papiers c’est d’abord encourir le risque de se voir refuser une inscription dans un établissement d’enseignement supérieur malgré une inscription pédagogique en raison du défaut de papiers ou de visas long séjour.
Mais même pour ceux et celles qui réussissent à s’inscrire, les difficultés restent considérables : peur permanente de l’interpellation et de la reconduite à la frontière, difficultés pour se loger, se soigner, travailler, vivre. . . Réussir ses études dans ces conditions relève de l’exploit et les échecs sont nombreux.
Cela fait maintenant plus de 16 mois que 32 étudiants sans papier se battent dans le cadre du Collectif des Etudiants étrangers Paris8 pour la régularisation de leurs dossiers. Après une année de lutte 9 étudiants sont régularisés, mais les 23 autres sont refusés. Certains ont déjà reçu des OQTF (obligation de quitter le territoire français) et IRFT (l’interdiction de retour sur le territoire français).
Ils étudient en France depuis des années, comme tous les autres étudiants, ils ont d’excellents dossiers et certains d’entre eux attendent leur régularisation pour s’inscrire en master et thèse. Mais sans papier, ils sont prives de libertés, leurs chances sont très limitées et ils vivent dans la peur des contrôles et de la répression.
Etant dans l’impossibilité de payer un avocat pour faire un recours, le collectif des étudiants étrangers de Paris 8 exigent leur régularisation et pour les soutenir, un rassemblement est donc organisé à 14h devant la préfecture de Bobigny qui se trouve sur l’esplanade Jean Moulin, métro Pablo Picasso

La friche de l’assoc landy Kandy et la recyclerie du Landy Kandy rouvrent tous les mercredis après-midis de 14h30 à 17h30
et si vous voulez y aller c’est au 3 rue du landy à la Plaine-St-denis

de 16h à 20h, l’association Astérya ouvre sa permanence hebdo envie d’agir
L’association Astérya conseille et oriente les personnes qui souhaitent contribuer à rendre notre société plus solidaire, écologique et démocratique ; et vous aide à trouver LA manière d’agir qui vous correspond : rejoindre un mouvement citoyen ou une association, adhérer à une coopérative, porter une initiative dans sa ville ou son quartier…
Et si vous voulez vous rendre à la perm envie d’agir de l’assoc astérya, rdv de 16h à 20h au 31-33 rue du Nord, métro Simplon

de 17h30 à 19h30, le séminaire "Écologie politique et critique du travail", organisé par le Collège International de Philosophie et le groupe "Travail et démocratie" se poursuit, avec une séance autour de Giulia Valpione qui proposera de "Repenser le rapport nature-politique, comme un romantisme écologique ?"
et si vous voulez suivre cette séance du séminaire Ecologie et politique, rdv à 17h30 sur le campus Condorcet, dans la salle 3.01 du centre de colloques, à Aubervilliers, métro Front populaire ; et vous pouvez aussi la suivre en visio via : https://us02web.zoom.us/my/alexis.cukier

De 18h à 22H30, l’AERI propose son Atelier d’artivisme contre la propagande publicitaire
pour y participer, pas besoin d’être graphiste ou dessinateur, l’atelier est ouvert à toutes et tous et c’est à partir de 18h à l’AERI au 57 rue Etienne Marcel à Montreuil, métro croix de chavaux`

de 18h à 21h, le Collectif Haïti de France et la Coordination Europe Haïti organisent un Webinaire- sur l’aide internationale à apporter à Haïti dans le contexte actuel
Et si vous voulez en discuter avec Yolette Etienne d’Action Aid Haiti, Néné Mathurin, représentant la société civile haïtienne, et Frédéric Thomas du Cetri, rdv à 18h, heure de Paris, sur : lien.

De 18h30 à 20h30, l’Association Action Real organise une conférence autour de Lidia Rodriguez qui parlera d’Amilcar Cabral et Paulo Freire : l’éducation populaire comme pont de lecture
Freire, le théoricien brésilien de la pédagogie de l’opprimé, et Cabral, l’homme politique et figure de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, ne se connaissaient pas. Cependant, le premier savait que le second, né en Guinée-Bissau, un territoire africain colonisé tout comme le sien par l’empire portugais , "vivait pleinement la subjectivité de la lutte. Pour cette raison, il a théorisé". Ainsi, une lecture-pont sera proposée afin d’établir un dialogue entre les continents autour de la lutte culturelle pour l’émancipation coloniale, une possibilité de revisiter au 21ème siècle l’œuvre de ces théoriciens du siècle dernier.
Et si vous voulez en discuter avec Lidia Rodriguez de l’association Action real, rdv à 18h30 au Labo 6 qui se trouve au 76bis Rue de Rennes, métro St-Sulpice

à 18h30 aussi, Amis du Monde diplomatique Rennes organisent une Rencontre en ligne avec Jean-Yves Dormagen, journaliste, co-auteur de l’article « Recomposition politique en France – Trois blocs et deux perdants » publié dans Le Monde diplomatique de mai 2022.
Même si les votes favorables à M. Emmanuel Macron ont progressé avec le revenu et l’âge des électeurs, ces données ne résument pas la sociologie électorale du dernier scrutin présidentiel. Les positions par rapport à l’Europe, aux vaccins, à l’islam, à l’urgence écologique ont souvent joué un rôle décisif, tout comme le niveau de défiance envers le « système ».
et si vous voulez en discuter avec Jean-Yves Doragen, rdv à 18h30 sur : https://us02web.zoom.us/j/83105784217?fbclid=IwAR2JczvHt3GOyPpGdNEoFLhuQsZu4yFZhihYpQ7vir7IODZ6q58WPFdXrGA#success

à 18h30 encore, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient organise un Débat sur la mobilisation des diplomates
La mobilisation du corps diplomatique contre la réforme de la haute fonction publique, avec l’organisation d’une grève exceptionnelle le 2 juin dernier au Quai d’Orsay, est-elle la réaction corporatiste d’une profession repliée sur elle-même et sur ses privilèges, manquant de prise sur les réalités du monde ? Ou bien le point d’aboutissement d’une lente évolution ayant conduit, de réduction des effectifs en pénurie de moyens, à un affaiblissement et une marginalisation de notre diplomatie ? Qui conduit de fait la politique étrangère de la France ? Avec quels objectifs et quelles valeurs ? L’inquiétude des diplomates est-elle justifiée, la réforme engagée met-elle en danger notre position sur la scène internationale, au moment même où se définissent de nouveaux rapports de forces et où se multiplient les foyers de crises de plus en plus complexes ?
C’est à ces questions que tenteront de répondre : Sophie Pommier, membre du comité de rédaction d’Orient XXI et ancienne diplomate ; et Marc Endeweld, journaliste d’investigation, auteur du livre L’Emprise : La France sous influence (Seuil, 2022).
et si vous voulez en discuter avec elle et lui, rdv à 18h30 dans les locaux de l’iremmo, au 7 rue des Carmes, métro Maubert-Mutualité ; et vous pouvez aussi suivre le débat sur zoom via : https://www.helloasso.com/.../debat-orient-xxi-pourquoi...

à 19h, la Coordination des luttes locales d’Ile-de-France organise sa Réunion mensuelle
Et si vous voulez discuter des luttes contre les projets destructeurs du Grand Paris et des Jeux Olympiques (jardins, quartiers, terres agricoles), de la JAD d’Aubervilliers, Gonesse, Zaclay, Val Béton, Thoiry, Grignon...rdv à 19h à la BDT, 3 rue du Château d’Eau, métro république

à 19h, Osez le féminisme ! et Cité Audacieuse organisent une réunion publique pour Lutter contre la grossophobie
À l’approche de l’été, les injonctions qui pèsent habituellement sur les femmes se renforcent. Dans les magasines et sur les réseaux sociaux, la tendance est au “body goal” ou “summer body”, et la stigmatisation et discrimination des corps gros se fait encore plus prégnante : on parle alors de grossophobie.
Dans le langage courant, la grossophobie désigne l’ensemble des attitudes et comportements discriminatoires et hostiles envers les personnes obèses ou en surpoids. La grossophobie “ordinaire" peut prendre plusieurs formes : discrimination à l’emploi, violences médicales et gynécologiques, difficultés d’accès à l’éducation, agressions verbales, fétichisation etc. Ainsi, les personnes qui la subissent ont plus de risques de tomber en dépression, de développer des troubles du comportement alimentaire ou encore de développer des pathologies graves en lien avec un manque de considération et de suivi sur le plan médical.
Comment lutter contre la grossophobie dans les milieux féministes ? Quels sont les liens entre grossophobie et violences patriarcales et misogynes ?
C’est à ces questions que tentera de répondre : Mathilde, chansonnière et activiste féministe engagée contre la grossophobie, et si vous voulez en discuter avec elle, rdv à 19h à la cité audacieuse, c’est au 9 rue de Vaugirard, métro odéon

à 20h, Le Relais Pantin et Canal historique proposent une conférence autour de l’historien Clovis Maillet qui proposera une histoire trans du Moyen Âge
Jeanne d’Arc était-elle une guerrière transgenre ? Pouvait-on naître fille et devenir chevalier ? Pouvait-on changer de genre au Moyen Âge ? Et si l’expérience de la transidentité n’était pas l’apanage de notre modernité ?
C’est à ces questions que tentera de répondre l’historien Clovis maillet qui a notamment publié Les Genres fluides, aux éditions Arkhê, et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 20h au relais Pantin, c’est au 61 rue Victor Hugo, à pantin, métro Eglise de pantin

demain matin, à 8h l’union locale CGT de Roissy CDG se met en grève illimitée et organise une manifestation pour les augmentations de salaires et les conditions de travail de tous les salariés de la plateforme de Roissy CDG.
et si vous voulez y participer, le rdv est donné demain matin à 8h, au Terminal 2E, porte 18, de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle

demain matin, à 8h30, Sud PTT organise un rassemblement de soutien à Audition de J Paul Portello alors qu’il est auditionné dans le procès contre Didier Lombard relatif aux Suicides à France Télécom-Orange
Quelques mois après la privatisation partielle de France Télécom, Didier Lombard est nommé PDG et impose alors au groupe une profonde restructuration impliquant de nombreuses suppressions de poste (22.000) et provoquant une vague de suicide dans l’entreprise en 2009. J Paul Portello, militant SUD PTT, avait particulièrement suivi la mobilisation locale après le suicide de Jean-Paul Rouanet, qui avait entraîné une expertise du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Et Didier Lombard est mis en examen pour harcèlement moral en juillet 2012. Le procès en appel des responsables de France Telecom et de la politique RH sur la crise des suicides est en cours, et dans ce contexte, un nouveau drame s’est produit le 25 mai dernier à Draguignan. Alors qu’il était en arrêt-maladie, Christophe s’est donné la mort par pendaison en revenant dans les locaux de l’entreprise. Face à ce nouveau drame, les dirigeant-es d’Orange (ex France télécom) perdurent dans leur communication d’autosatisfaction et ne semblent pas prêts à tirer les enseignements de leur attitude délétère envers leur personnel. Il est donc d’autant plus important de soutenir les les salariés auditionnés dans le cadre du procès, et demain matin, ce sera donc jean Paul Portello qui sera auditionné : et si vous voulez le soutenir, rdv demain matin à 8h30 au Tribunal de sur l’Ile de la Cité, métro Cité ou Chatelet
Et si vous voulez suivre l’actualité et l’agenda du procès en appel, vous pouvez aller voir sur www.proceslombard.fr

demain matin à 9h, les agent.e.s en grève de la BNF tiennent leur piquet de grève pour défendre le service public
Après un mois de mobilisation massive et de grève des personnels, avec le soutien sans faille des lecteurs, des usagers, des professionnels des bibliothèques et du monde de la recherche, la direction est de plus en plus isolée.
C’est pourquoi, les agent.e.s de la BNF continuent la mobilisation pour préserver un service public digne, arrêter l’hémorragie des effectifs et obtenir les postes nécessaires, empêcher la dégradation de leurs conditions de travail, et faire barrage à la précarisation.
Et si vous voulez les soutenir sur le piquet de grève, c’est à partir de 9h demain dans le Hall EST, TOLBIAC de la BNF, métro BNF

Demain matin, à 9h aussi, le Collectif La Chapelle Debout organise un rassemblement de soutien aux habitants de l’ambassade des immigrés qui sont convoqués au tribunal dans le cadre de la procédure d’expulsion lancée par le propriétaire du bâtiment, une filiale de la Société Générale épinglée pour évasion fiscale !
Suite à la mobilisation des habitants de l’Ambassade des immigrés, après plusieurs manifestations et un grand meeting antifasciste en réaction à l’attaque de l’Ambassade par un commando fasciste, des représentants de l’Ambassade des immigrés ont été reçus le 02 juin dernier à la Mairie de Paris.
Ils et elles ont obtenu plusieurs engagements de la part de la Mairie de Paris :
– Engagement à écrire une lettre adressée à la préfecture de Paris se prononçant contre l’expulsion de l’Ambassade des immigrés
– Engagement à produire une lettre de soutien publique adressée à la préfecture de Paris ainsi qu’au ministère de l’Intérieur, pour que la Préfecture donne des papiers aux camarades sans-papiers de l’Ambassade
– Engagement à attribuer des logements sociaux aux réfugiés sans logement qui vivent maintenant au 17 rue Saulnier.
Une deuxième rencontre entre des représentants de l’Ambassade des immigrés et la mairie de Paris aura lieu le 20 juin.
Mais d’ici là, demain matin à 9h, les habitants de l’ambassade sont convoqués au tribunal dans le cadre de la procédure d’expulsion lancée par le propriétaire du bâtiment, une filiale de la Société Générale épinglée pour évasion fiscale !
Aussi pour les soutenir, le collectif la Chapelle Debout organise un rassemblement demain matin à 9h au TGI de Paris, métro Porte de Clichy

demain matin, à 9h30, le séminaire sur "Les conflits et les violences armées à l’aune des dynamiques familiales. Une approche comparée Afrique/Moyen-Orient" organisé par l’université Aix-Marseille se poursuit, avec une séance que vous pouvez suivre en ligne, et qui se fera autour de Stéphanie Latte Abdallah (Science Po) qui parlera « Des proches dans la suspension du deuil et du carcéral (en Palestine) »
et si vous voulez suivre cette séance, rdv à 9h30 demain matin, sur : https://univ-amu-fr.zoom.us/j/83766557668?pwd=NGtibkppbE1peHJybGVVcDZLcVk1QT09

RDV CULTURELS

Comuniqué commun d’abord, publié par les éditions Medusa (Kyiv) et Syllepse (Paris), et intitulé : LA BOTTE RUSSE, UNE MENACE POUR L’ÉDITION UKRAINIENNE
L’agression militaire de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, depuis le 24 février 2022, constitue une violation délibérée du droit à la nation ukrainienne à exister et à déterminer librement son avenir. Les massacres, les viols, les tortures constituent des moyens de guerre de l’armée russe auxquels le peuple ukrainien oppose une résistance héroïque. Si elle aboutissait, cette invasion signifierait également pour les Ukrainien·nes une mise au pas idéologique et culturelle, la disparition de tout espace de réflexion, l’écrasement des libertés démocratiques élémentaires, d’expression et d’association.
Les éditions Medusa, maison d’édition indépendante de Kyiv, ont développé depuis plusieurs années un catalogue fait de pensée libre, critique, émancipatrice. Un tel catalogue étant insupportable aux maîtres du Kremlin, les éditions Medusa, comme l’ensemble des autres éditeurs ukrainiens, sont actuellement en grave danger. Les éditions Syllepse se sont engagées dans le soutien au peuple ukrainien en publiant plusieurs ouvrages. Cet engagement se poursuit et s’approfondit par le soutien à l’édition ukrainienne.
Dans ce cadre, les éditions Medusa (Kyiv) et Syllepse (Paris) ont décidé de nouer un partenariat de solidarité et d’assistance. Désormais les ouvrages des éditions Medusa en langue ukrainienne sont disponibles et mis en vente par les éditions Syllepse en librairie et sur leur site : www.syllepse.net . Le produit de la vente de ces livres sera intégralement versé aux éditions Medusa

à partir de 14h, pour les petiots, petiotes, Cinémas Chaplin et l’assoc L’Enfance de l’Art proposent un atelier sensoriel avec des papiers de multiples textures qui font écho aux différentes techniques d’animation
et si vous voulez y participer, c’est accessible à partir de 2 ans, et c’est à 14h au ciné Chaplin qui se trouve au 6 Rue Péclet, métro Commerce

à partir de 14h30, pour les petiot.e.s aussi, « Un Lieu pour respirer » propose un atelier bricolage avec des matériaux de recup
et si vous voulez y participer, c’est à partir de 8 ans, à Un lieu pour Respirer, c’est au 15 rue Chassagnolles, aux Lilas

à 18h30, Belleville Citoyenne et La Ruche Paris proposent une lecture publique de la pièce ’Le Tunnel’ par la Cie Convergence
"Un tunnel. Pas n’importe lequel. Le tunnel qui relie La Chapelle et Gare du Nord. C’est dans ce souterrain emprunté chaque jour par des milliers de personnes que nous découvrons l’histoire de Rosa, Maïk, Destin, Lila et 6 autres personnages. Ils s’entrecroisent, se percutent, stagnent dans ce tunnel. Lorsque tout à coup une alerte vigipirate les arrête…"
et si vous voulez découvrir cette pièce proposée par la Compagnie intergénérationnellle et pluridisciplinaire Convergence, rdv à 18h30 à la salle du Transformateur à La Ruche, c’eest au 24 rue de l’Est, métro Jourdain

à 19h, le centre Pompidou propose une conférence avec Catherine Perret et Marcella Lista, intitulée : Tracer, filmer : autour de Fernand Deligny.
En 1967, après trente années d’expériences dans les institutions d’aides à l’enfance inadaptée, Fernand Deligny part dans les Cévennes sur les pas d’un enfant autiste Janmari. Il y est rejoint par quelques jeunes adultes passionnés par ses expérimentations. Il y reçoit jusqu’à sa mort, en 1996, des enfants souffrant d’autisme infantile précoce, jugés incurables. « Nous sommes partis, écrit-il, à la recherche de ce qui nous rendait invisibles aux yeux de ce gamin-là ; invisibles, pas tout à fait. »
Pour donner corps à ce « pas tout à fait », à une forme de relation qui pour ces enfants est un enjeu de vie ou de mort, Deligny invente avec ses compagnons une manière inédite de faire société loin du langage, en « camérant » et en traçant. Par ces deux pratiques il s’inscrit dans le paysage des pratiques artistiques qui cherchent à faire du mouvement et du geste un laboratoire de la vie commune.
À l’occasion de la parution de son ouvrage Le Tacite, l’humain. Anthropologie politique de Fernand Deligny (Paris, Le Seuil, 2021), la philosophe et psychanalyste Catherine Perret présentera les pratiques cartographiques et filmiques de l’éducateur, écrivain et réalisateur Fernand Deligny.
Cette présentation sera l’occasion de comparer les expérimentations cliniques de Deligny à d’autres formes artistiques, sous la forme d’une conversation avec Marcella Lista, conservatrice en chef de la collection Nouveaux Médias.
Et si vous voulez assister à cette conférence, rdv à 19h au centre Pompidou, métro Rambuteau

à 19h30, le DOC et propose une PROJECTION-débat autour du film LE JOUR OÙ J’AI DÉCOUVERT QUE JANE FONDA ÉTAIT BRUNE, en présence de la réalisatrice Liliane Salzberg, et des femmes du MLAC de Gennevilliers et de la Poudrière
Interrogeant sa mère sur son passé féministe, et pourquoi elle a fait un enfant toute seule et puisant dans des archives, auprès d’un choeur de femmes et dans des gestes de cinéma, Liliane Salzberg met en lumière le mouvement des femmes des années 1970 et témoigne de la transmission d’une mémoire des luttes féministes par la pratique cinématographique collective.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec la réalisatrice Liliane Salzberg, et des femmes du MLAC de Gennevilliers et de la Poudrière, rdv à 19h30 au Doc, c’est au 23 rue du Docteur Potain, métro télégraphe

à 19h30, la Fabrik Coopérative propose la Conférence gesticulée "Ce que parler veut dire... quand nos silences sont porteurs d’Histoire", de Sarah N.
Cette conférence raconte le rôle du langage en politique et le pouvoir des mots bien choisis à créer des représentations figées. De ses études à Sciences Po Paris, cette fabrique des élites politiques, à son expérience d’enseignante dans un service public rongé par le néolibéralisme, la gesticulante décrit la place du langage dans les mécanismes de distinction et de reproduction sociale.
Et si la vraie politique, c’était donner de la voix à nos petites histoires, ces annexes de la grande Histoire ? En cherchant à comprendre pourquoi l’histoire familiale de l’immigration ne s’est pas transmise dans sa famille, Sarah décrit ces processus sur le temps long par lesquels on crée des inaudibles. Elle met en avant nos identités complexes, le temps d’un récit, en faisant se rencontrer des vécus d’enfants de banlieue parisienne, d’hier et d’aujourd’hui, issus de l’immigration.Toutes ces petites histoires qui appartiennent à une Histoire collective.
Et si vous voulez découvrir cette conf gesticulée de Sarah N., rdv à 19h30 à La Fabrik Coopérative, 23 Rue du Docteur Potain, métro télégraphe, et vpus pouvez réserver votre place via le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : ici

à 19h30, la bibliothèque les Fleurs Arctiques propose un Démontage judiciaire consacré aux procès staliniens
Saboter la machine judiciaire implique de comprendre comment fonctionnent ses rouages quand elle s’exerce, comment elle peaufine ses engrenages pour mieux nous broyer. C’est pourquoi, la bibliothèque les Fleurs Arctiques propose des occasions de pratiquer ensemble des démontages, en se donnant le loisir d’accorder collectivement toute l’attention à des déconstructions aussi méticuleuses que possible d’affaires judiciaires précises, passées ou actuelles, pour mieux se préparer à affronter la justice et la répression aujourd’hui.
Pour cette séance de démontage, il s’agira de s’intéresser aux procès staliniens, en s’attardant particulièrement sur les procès de Moscou entre 1936 et 1938, dans lesquels l’étonnante redondance et ressemblance entre tous les procès – à chaque fois fondés sur des accusations historiques aberrantes, sur des silences et des mystères complets quant à la procédure, et sur une étrange fusion entre l’accusé et l’accusateur invite à réfléchir à la mise en scène d’une procédure judiciaire dans son ensemble, c’est-à-dire au rôle politique et historique de ces procès dans un Etat totalitaire basé sur le mensonge d’être la continuation de la révolution de 1917.
A partir des écrits de ces premiers contemporains « démonteurs judiciaires » que furent Boris Souvarine et Victor Serge, il s’agira de chercher à comprendre comment ce dernier est parvenu à obtenir sa libération après plusieurs années de déportation en kolkhoze faisant suite à son arrestation par la police politique qu’il relate dans ses Mémoires. La stratégie de refus total de collaborer qu’il a adoptée durant les interrogatoires subis en détention (en isolement complet durant 80 jours) semble propice à saisir les rouages staliniens de la Terreur, en amont de l’organisation des grands procès politiques qui souvent jouaient le rôle de « procès écran » pour détourner l’attention de la répression permanente – celle-là même qui aura conduit, la plupart du temps sans procédure judiciaire, des milliers de personnes aux goulags, en déportations ou directement vers l’exécution.
Et si vous voulez participer à ce démontage judiciaire, rdv à 19h30 , aux Fleurs Arctiques, 45 Rue du Pré Saint-Gervais, métro Hoche

À 20h, La base propose une représentation de la pièce gesticulée Chaude- Regard de braise sur le climat de Florence Grouillon en partenariat avec l’association d’éducation populaire La Boite Sans Projet à Amiens
2003. Florence, 11 ans, a deux soucis dans la vie : l’acné sur le front et le réchauffement climatique.
Le temps passe, l’un part, l’autre reste. La prise de conscience s’étoffe. Maintenant il faut agir !
Mais comment ? Et où ?
Du développement durable au développement personnel des éco-gestes en passant par l’action directe, les luttes sociales, le racisme et le féminisme, de remise en question en politisation, ou pas… Florence évolue aux rythmes des catastrophes humaines et climatiques plus ou moins proches en gardant en tête qu’ en 2072 elle aura 80 ans. À quoi ressemblera alors le monde ?
Et si vous voulez découvrir cette conférence gesticulée réalisée par Florence Grouillon en partenariat avec l’association d’éducation populaire La Boite Sans Projet à Amiens, rdv à 20h à la Base, 31 rue Bichat, métro Goncourt

à 20h aussi, La Commune CDN Aubervilliers propose la représentation de la pièce Vie et mort d’un tigre en papier-Raoul Salan ou le procès d’un Empire, une pièce issue d’un atelier de pratique amateur hebdomadaire au Campus Condorcet dirigé par le Groupe T
À quoi peut bien servir d’inviter l’Histoire sur un plateau de théâtre ? Voilà la question de départ d’un travail qui devait initialement prendre pour objet la Guerre d’Algérie, avant de bifurquer petit à petit vers la figure de généraux réactionnaires, partisans de l’Algérie française, et en particulier, vers celle de Raoul Salan. La pièce prend pour cadre son procès, qui à partir du 17 mai 1962 devient le prétexte pour retraverser l’implication de ces militaires dans le renversement de la IVème République, le coup d’État du Général de Gaulle et les massacres perpétrés par l’OAS.
Et si vous voulez découvrir cette pièce, rdv à 20h au théâtre de la Commune qui se trouve au 2 rue Edouard Poisson, à Aubervilliers

à 20h30, le Centre lgbtqi+ Paris-ÎdF organise une conférence autour du psychanalyste, Pascal Comes qui reviendra sur l’addiction aux applis de rencontre, suivi d’une performance de Guillaume Lamort de Gail
et si vous voulez y participer, c’est à 20h30 au centre LGBT de paris qui se trouve au 63 rue Beaubourg, métro rambuteau

enfin, demain matin, à partir de 10h, La Cassette organise un atelier Initiation à la prise de son avec le collectif Transmission
A partir d’exercices et de jeux sonores, cet atelier vous permettra de maîtriser les bases de la prise de l’enregistrement avec du matériel simple de type Zoom H1 ou H5.
Et si vous voulez vous initier à la prise de son avec le collectif Transmission, rdv demain à 10h à la cassette, c’est au 4 rue Lécuyer, à Aubervilliers, métro 4 chemins ; et il faut vous inscrire avant, via le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://www.helloasso.com/.../initiation-a-la-prise-de...

Musique : Sponty - άνοιξη