Agenda FPP 2 juin

jeudi 2 juin 2022
par  Julie

RDV MILITANTS

Agenda du 02.06.2022

La maison ouverte ouvre ses locaux aujourd’hui pour une collecte de dons dédiée a un squat de femmes à Montreuil et il y a besoin de :
 tickets de métro (c’est essentiel pour celles et ceux qui ont des oqtf et qui doivent donc éviter les contrôles quand iels vont amener les enfants à l’école ou aux rdv médicaux),
 matelas (bébé et adulte)/ couvertures (servent de matelas en attendant mieux)/ draps/ lits parapluie
 poussettes (plusieurs nouveaux nés, donc avec nacelle, et aussi des bébés plus grands)
 jouets et jeux de société
 livres
La nourriture non périssable type : riz, huile, épices, oignons, semoule, etc..
et vous pouvez déposer vos dons jusqu’à 20h aujourd’hui à la maison ouverte, c’est au 17 rue Hoche, à Montreuil, métro croix de Chavaux

En ce moment, les agent.e.s en Grève de la BnF organisent une Assemblée générale et juste après, un rassemblement au ministère de la Culture -pour défendre un service public de qualité
Le personnel de la BnF est en grève et en action depuis le 2 mai contre la réorganisation du travail, qui réduit fortement la communication directe des documents des magasins aux chercheurs et qui dégrade les conditions de travail des agents, mais aussi contre le sous-effectif, qui est particulièrement fort en catégorie C où beaucoup de postes ont été supprimés ces dernières années, contre le retour des contrats ultra-précaires pour les « vacataires », contre de mauvaises conditions de travail, contre le nouveau fonctionnement prévu du site de Richelieu et contre la remise en cause des missions de service public de la BnF (catalogage, service public…).
La semaine entière de grève qui a eu lieu du 23 au 29 mai et qui a fortement perturbé le fonctionnement de la BnF montre la détermination du personnel et son opposition aux réorganisations imposées de façon autoritaire par la direction de la BnF.
A la mobilisation du personnel s’ajoute celle des lecteurs et lectrices, qui sont opposés depuis le début à la réorganisation du service public et qui réclament non seulement le retour de la communication directe des documents de magasins toute la journée, mais qui soutiennent aussi les revendications du personnel, à travers les pétitions en ligne qui ont désormais près de 19 000 signataires et la journée « BnF morte » du 27 mai.
Face à cela, la direction de la BnF refuse toute vraie négociation en ne proposant pas aux organisations syndicales une réunion dans le cadre du préavis de grève du mois de juin et se contente d’une communication provocatrice, ce qui n’est pas acceptable face à un mouvement social de cette ampleur.
De son côté, le ministère de la Culture reste silencieux et fait semblant de ne rien voir, alors qu’il est directement concerné et qu’il doit intervenir pour permettre la satisfaction des revendications du personnel.
L’assemblée générale du personnel de la BnF, réunie le lundi 30 mai, exige que la direction de la BnF reprenne très rapidement de vraies négociations et que le ministère de la Culture donne les moyens nécessaires à la BnF pour son fonctionnement.
Pour cela, le personnel de la BnF et l’intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture continuent la lutte et appellent à la grève encore aujourd’hui ; et en ce moment une AG est organisée sur le site de Richelieu, dans la cours d’honneur, avant un départ collectif pour un rassemblement à 13h devant le ministère de la Culture, bâtiment des Bons Enfants, rue Saint-Honorée.

Alors que les résultats de la plateforme Parcoursup doivent tomber aujourd’hui, l’UNEF Nanterre, l’Assemblée Générale des sans-facs de Nanterre, et le SCUM (Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier) organisent une Conférence de presse pour annoncer la création d’une coordination nationale des campagnes de sans-facs
Vidal s’en est allée au profit de Sylvie Retailleau, mais ses réformes restent. La présidente de l’université Paris-Saclay nouvellement ministre de l’enseignement supérieur n’annonce rien de bon pour les étudiants. Paris-Saclay est, en effet, à l’image de la politique universitaire du gouvernement : fusion en cours avec Evry et Versailles, frais d’inscriptions plus élevés qu’au niveau national, casse des droits étudiants, et en particulier suppression des rattrapages et de la compensation.
Sylvie Retailleau, Borne, Macron, tous les partisans de la sélection, de la privatisation des universités s’apprêtent à poursuivre leurs politiques antisociales visant à appliquer l’austérité, la casse du service public et à renforcer la sélection. Nous nous souvenons des propos du 8 janvier, quand Macron a exprimé sa volonté de mettre fin à la quasi-gratuité des universités. Qu’au lieu d’éradiquer la précarité des facs, il veut en exclure les plus précaires ! Le projet du gouvernement, de la droite et du patronat est clair : celui de mettre fin à l’idée d’une université ouverte à tous et toutes. Ils veulent faire des économies sur le dos des lycéen.ne.s, des étudiantes et des services publics.
Comme chaque année des centaines de milliers de lycéen.ne.s et d’étudiantes ont candidaté à l’Université pour accéder à une Licence ou un Master. Et aujourd’hui, les premières réponses de Parcoursup tomberont : des centaines, des milliers de lycéen.ne.s se retrouveront ainsi sans-facs. Quant aux Master, nombreux sont déjà les étudiants qui se voient refusés dans l’ensemble de leurs candidatures.
Être privé de poursuivre ses études, c’est non seulement la remise en cause d’un droit fondamental, mais c’est aussi interdire à des jeunes d’avoir un diplôme et les pousser vers plus de précarité ! L’argent, les profits, les dividendes coulent à flot. Aussi, l’argument selon lequel il n’y aurait pas les moyens pour accueillir tous ceux et toutes celles qui veulent étudier, est irrecevable !
Depuis plus de 7 mois, les sans-facs de Nanterre occupent le bâtiment de la présidence. Le mépris, le traitement violent et la diffamation qu’ils subissent de M. Gervais-Lambony, président de l’Université de Nanterre, et du Ministère témoignent de la volonté de ceux qui gouvernent d’infliger une défaite politique aux jeunes qui se battent contre la sélection. Mais les sans-facs de Nanterre montrent la voie : face à la sélection, au manque de place, la seule solution pour les étudiants est de se battre pour pouvoir étudier.
aujourd’hui, jour des premiers résultats de Parcoursup, l’UNEF Nanterre, l’Assemblée Générale des sans-facs de Nanterre, et le SCUM prévoient donc d’annoncer le lancement d’une campagne unitaire nationale contre la sélection à l’université et pour l’inscription des sans-facs. Et pour cela ils organisent donc à 14h une conférence de presse, qui devait se tenir devant le ministère de l’enseignement supérieur mais la préfecture l’a interdit alors ce sera à 14h au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro rue des boulets ou nation ; et pour info : Un matériel commun sera produit pour permettre à toutes les équipes syndicales ou associatives étudiantes qui veulent se lancer dans cette bataille de s’en saisir.

À 14h, le projet ERC TARICA poursuit son colloque sur les Changements politiques et socio‐institutionnels en Afrique du Nord. Concurrence des modèles et diversité des trajectoires nationales
avec au programme, des discussions qui reprendront à 14h et qui s’intéresseront aux élites économiques et au pouvoir politique, avec un focus sur Les médias en Afrique du Nord depuis les années 1990, un autre sur les Oligarques, capitalistes, et pouvoir politique en Algérie, ou encore sur le Pouvoir politique et grand patronat au Maroc
puis à16h, un autre Panel de discussions s’intéressera aux Conflits et aux mobilisations, avec un focus sur les Trajectoires de militants et formes de mobilisation des jeunes de Kébili et de Séliana (Tunisie), un focus sur Le Comité national pour la défense des droits des chômeurs dans le sud algérien et un autre sur les mobilisations contre les nuisances industrielles en Tunisie
et si vous voulez retrouver le programme complet de ce colloque de 3 jours, rdv sur : https://tarica.hypotheses.org/5000
et pour y participer, rdv sur le Campus Condorcet, dont l’entrée se fait par la cour des humanités, à Aubervilliers, métro front populaire

à 14h30, L’équipe du séminaire sur les conflictualités au travail poursuit sa journée d’étude intitulée "Des conflits confinés ? Travail et mobilisations collectives dans un monde pandémique"
L’objectif de cette journée est d’ouvrir un moment de réflexion collective sur la manière dont la pandémie reconfigure la conflictualité au travail, à partir de travaux en cours de réalisation ou d’analyse. Dans cette optique, il s’agit de faire dialoguer des chercheur·euses qui ont enquêté pendant les moments forts de la pandémie pour tirer les leçons de cette conjoncture en ce qui concerne les mobilisations des salarié·es, les formes d’action syndicale et les conflictualités dans un sens large.
Au programme cet aprem, les discussions reprendront à 14h30 et porteront sur les Contestations et conflictualités du sommet au bas de l’échelle, avec un focus sur la mobilisations dans les secteurs ’’essentiels", un autre sur la Mobilisation des livreurs de plateforme pendant la pandémie de COVID-19, et un autre sur les risques de défection du salariat, les arrangements locaux et
la renégociation des conditions de travail dans le secteur de la restauration
et si vous voulez assister à cette journée d’étude, rdv à partir de 14h30, dans la salle 221 du site Pouchet du CNRS qui se trouve au 59-61 rue Pouchet, métro brochant et vous pouvez aussi suivre la journée d’étude en visioconférence via : https://forms.gle/dMttGytZBUAwqsCZ7

Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à 17h la plateforme logement pour toustes organise une Marche pour le logement et exiger : une baisse des loyers, La hausse des APL ! • L’arrêt des expulsions ! • La réalisation massive de HLM ! • Dénoncer les dangers du programme logement de Macron !
Et le rdv est donné à 17h, Metro Rue du bac
par ailleurs si vous voulez suivre la plateforme logement pour toustes, vous pouvez aller voir leur site internet à l’adresse : https://www.pourlelogement.org

à 17h30, un Rassemblement pour la Maternité des Lilas est organisé devant le ministère de la Santé
Établissement pionnier des droits des femmes depuis 1964, la Maternité des Lilas accompagne autour de 1 400 naissances chaque année, et propose des programmes ambitieux dédiés à la contraception et aux interruptions volontaires de grossesse. L’adresse pourrait pourtant fermer ses portes dès cet été.
Maternité de niveau 1 (ne pouvant accueillir les grossesses à risques) à taille humaine, l’établissement de Seine-Saint-Denis est menacé depuis une dizaine d’années, notamment en raison du vieillissement de ses infrastructures. En 2012, déjà, une importante mobilisation citoyenne et les interventions de plusieurs responsables politiques, comme François Hollande, alors candidat à la présidence de la République, avaient permis la signature de partenariats sensés garantir le déménagement du site, ainsi que l’obtention d’une « aide à l’investissement de six millions d’euros » dans le cadre du plan Hôpital.
Alors que l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a averti en janvier dernier les équipes soignantes d’un possible non renouvellement de ses autorisations d’activité, l’avenir de la maternité dépend aujourd’hui de sa reprise par le groupe de cliniques privées Almaviva Santé, qui opère l’adresse voisine Floréal, à Bagnolet. Une « fusion » qui, si elle pourrait assurer le maintien de ses services dans de nouveaux locaux, risque également de remettre en cause le mode de fonctionnement de l’établissement à but non lucratif, où les médecins travaillent en tant que salariés et non en libéral.
pour soutenir la maternité des Lilas, rdv à 17h30 devant le ministère de la Santé, au 14 avenue Duquesne, métro Saint-François Xavier

à 18h30, la Commission de Mobilisation du Travail Social Ile-de-France organise une AG virtuelle des Rencontres nationales du travail social en lutte : pour tirer les bilans de la grève d’hier et avant-hier et préparer la suite de la mobilisation
et si vous voulez participer à cette AG virtuelle, rdv à 18h30 sur le lien du discord : https://discord.gg/7VH4w9MBjM

à 18h30, L’association Rendre le soin aux soignants !, organise, à l’occasion de la publication du livre « Rendre le soin aux soignants ! » une rencontre de collectifs, d’associations et de syndicats de la Santé
La pandémie de Covid-19 aurait du ouvrir des espaces de dialogue où l’on prendrait enfin en compte le cri d’alarme lancé par celles et ceux qui exercent les métiers du soin ou qui prennent soin des personnes vulnérables. Et par les citoyens eux-mêmes alors que de nombreux collectifs se sont auto-organisés pour faire connaître, hors les murs de leur lieu de travail, la parole de ces soignants qui n’ont, hélas, pas reçu de réponse à la hauteur des enjeux sociaux de la part des pouvoirs publics. Déjà, avant la crise sanitaire, les soignants avaient eu le sentiment profond et amer qu’on leur avait confisqué le droit d’agir, de prendre des initiatives et même d’émettre leur avis sur leur propre exercice professionnel. Ils s’étaient sentis devenir des exécutants disciplinés comme en rêvait leur administration dont le discours dominant restait négatif à l’encontre des gens de terrain. Et cette situation persiste et s’illustre par le départ de médecins et soignants qui quittent leur profession par lassitude et épuisement.
Quels moyens d’action pour promouvoir et défendre les métiers du soin ?
Quelles pistes pour améliorer rapidement notre système de santé ? C’est autour de ces questions que l’association Rendre le soin aux soignants ! Propose de discuter avec des collectifs, assoc et sydnciats de santé, parmi lesquels : le Collectif Inter Hôpitaux, Collectif Inter Urgences, Fédération Sud Santé-Sociaux, Fédération CGT Santé Action sociale, Collectif Santé en danger, Association des médecins urgentistes de France, France Assos Santé, Appel des appels, et le Printemps de la Psychiatrie
et si vous voulez discuter avec eux, rdv à 18h30, à la salle Hénaff annexe Varlin de la Bourse du travail de Paris, dont l’entrée se fait par le 29 Bd du Temple , métro république

à 18h30, Des collectifs et des personnes en lutte organisent une AG "Contre la construction d’une extension du CRA au Mesnil-Amelot !"
Alors que l’État prévoit l’ouverture d’un nouveau Centre de Rétention Administratif (CRA) de 64 places au Mesnil-Amelot, une première réunion publique entre collectifs a eu lieu en mars dernier pour s’opposer à ce nouveau projet et à l’enfermement des étranger.es. Cette réunion a permis de lancer une dynamique de mobilisation qu’il faut maintenant intensifier : car ce sont des milliers de personnes en plus qui passeront en CRA tous les ans si ce projet est mené à bien.
C’est pourquoi, une nouvelle AG est organisée ce soir, et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 dans la salle « petit congrès » à l’annexe Varlin de la Bourse du travail de Paris, par l’entrée du 85 rue charlot, métro république

à 18h30, un Rassemblement est organisé pour dénoncer l’expulsion et la destruction du Théâtre Nout sur l’île Saint-Denis
« Casser pour que le lieu soit inhabitable » était le mot d’ordre de l’expulsion du Théâtre Nout . Cette opération d’expulsion, a eu lieu de manière inattendue le vendredi 27 mai avec un effectif de police disproportionné. La mairie de l’île Saint-Denis a soutenu cette opération de bout en bout. Dans le même élan, la police sous l’insistance du propriétaire, a tenté d’expulser de façon illégale un autre bâtiment lui appartenant qui est actuellement occupé.
Cette expulsion a été particulièrement violente du fait de l’opération de déstruction menée aussitôt après par la société de BTP commanditée par le propriétaire, d’autant que cette opération de destruction s’est étendue sur le toit d’un atelier d’artistes voisin.e.s sans qu’iels aient été prévenu.e.s.
Aujourd’hui, les renseignements généraux de la préfecture ont informé d’un possible arrêté de péril menaçant cette nouvelle occupation. Et ce, sous prétexte du danger que représente l’état actuel du toit du Théâtre Nout et celui de l’atelier d’artiste, détruit par le propriétaire lui-même.
Aussi, pour dénoncer l’expulsion et la destruction du Théâtre Nout sur l’île Saint-Denis, et pour défendre un quartier où puissent fleurir des lieux d’habitation et de possibles communs, libérés de tout pouvoir marchand, un rassemblement ets organisé à 18h30 ce soir, et le rdv est donné devant la Médiathèque Elsa Triolet, qui se trouve au 1, ter, Rue Méchin, à L’Île-Saint-Denis

de 19h à 21h30, le collectif Résistance à l’agression publicitaire organise sa réunion hebdomadaire
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au 24 rue de la Chine, métro Gambetta

à 19h, les assoc Alternatiba, Dans ma rue, Aremacs, la TEP, Verdragon, la Fresque des résistances, et la base organisent une soirée de discussion collective pour réfléchir et trouver ensemble les modes d’actions à mettre en œuvre pour défendre l’écologie, après la fermeture de la Base, prévue fin juin
et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 19h à la base, 31 rue Bichat, métro Goncourt

à 19h, l’assemblée des artisan·es sonores et radiophoniques, les Sons Fédérés, s’empare de la Cassette et propose une permanence thématique, ludique et participative dans un esprit d’éducation populaire et d’autodéfense sonore.
Et si vous voulez y participer, rdv à 19h à la cassette, c’est au 4 rue Lécuyer, à Aubervilliers, métro 4 chemins

à 19h, le CASACO organise une discussion publique sur L’école de la coopération
Le constat est simple. Nous sommes formé.e.s à la concurrence, à la compétition, et cela très tôt dans l’apprentissage (scolaire, sportif, etc..). A l’inverse, nous supposons que la coopération ne nécessite ni formations ni outils. Pour montrer que la coopération est un apprentissage, le CASACO donnera la parole à : Stephane Veyer - ancien codirecteur général de la coopérative Coopaname, cogérant de la Manufacture coopérative, qui parlera de l’Ecole de la coopération née dans le mouvement Bigre.
Et si vous voulez en discutre avec lui, rdv à 19h, au CASACO, c’est au 6 avenue jean jaurès, à Malakoff, métro Malakoff-Plateau de Vanves

à 21h, La Quadrature du Net organise une Soirée d’affichage "Plainte contre la Technopolice"
Pour rappel, la Quadrature du Net prépare une plainte collective contre le ministère de l’intérieur et sa Technopolice.

Depuis 2018, en effet, le droit des données personnelles nous permet de nous unir pour attaquer collectivement des pratiques illégales devant la CNIL. En mai 2018, la Quadrature du Net a ainsi réuni 12.000 personnes dans une plainte contre les GAFAM. Et Aujourd’hui, l’association propose donc une plainte pour attaquer la surveillance totale de nos villes.
Depuis trois ans, au sein de l’initiative Technopolice, l’association documente les nouvelles technologies policières qui transforment la ville. En dépit de quelques victoires locales, un constat alarmant s’impose : la Technopolice se répand de façon bien trop opaque, massive et rapide pour être suffisamment connue et débattue par la population qui, de fait, se trouve privée de ses capacités d’auto-détermination.
Au niveau local, les mairies accompagnent souvent ces changements mais, surtout, c’est le ministère de l’intérieur qui, d’en haut, permet à l’ensemble de la Technopolice de faire système.
Les caméras, le fichage et les logiciels sont autorisés, financés et mis en œuvre par le gouvernement, dans une politique à la fois libérale et autoritaire. Libérale, pour maintenir son industrie sécuritaire au niveau de celle de ses concurrents chinois et états-uniens. Autoritaire, pour abroger l’anonymat dans l’espace public et maintenir la population sous la menace constante d’une police sur-équipée.
Pour défaire la Technopolice en tant que système, la plainte déposée par la Quadrature du Net vise l’État français et son ministère de l’intérieur ; et elle sera déposée devant la CNIL, qui a été créée en 1978 pour lutter contre la surveillance d’État mais qui a largement déserté cette mission.
Pour visibiliser cette action, la Quadrature du net a donc préparé des affiches pour une session collage ce soir, et le rdv est donné à 21h au local de La Quadrature du Net qui se trouve au 115 Rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant
et si vous voulez soutenir la Quadrature du net dans cette plainte collective
vous pouvez mandater l’association via : https://technopolice.fr/plainte/?fbclid=IwAR06V275szXyykrN56GwvRzkQ1stsDF02HhLI1gjVk_Z5_3fkPD2YGgRHfM
vous pouvez aussi vous associer à la plainte collective via : le formulaire

à 21h aussi ce soir, Boycott Désinvestissement Sanction organise une discussion publique en ligne sur le traitement médiatique de la Palestine avec Julien Salingue
et si vous voulez suivre et/ou participer à cette discussion en publique en ligne, rdv sur le compte twitter de BDS France

demain, la CGT Action sociale appelle tous les salariés groupe Orpéa à se mettre en grève et à se mobiliser devant leurs établissements.
Le 17 mai dernier, la direction d’Orpea a informé les syndicats du non-versement de la prime d’intéressement. Une décision motivée par les conséquences financières de la crise sanitaire.
Et le 24 mai, une grève nationale avait déjà été lancée par les syndicats du groupe spécialisé dans l’accueil des personnes âgées dépendantes. Dans la foulée, la direction s’est engagée à verser la Prime exceptionnelle pour le pouvoir d’achat, dès que le texte aura été voté par le Parlement, mais cela ne suffit pas. C’est pourquoi, la Cgt Action sociale lance un nouveau mouvement de grève national dans tous les établissements du groupe demain.

RDV CULTURELS

de 18h à 20h, le théâtre La Commune CDN Aubervilliers propose un chantier de création ouvert au public, autour de la pièce Les Garçons qui croient sont très seuls, les autres Garçons sont perdus, de la compagnie Groupe T
et si vous voulez y participer, c’est de 18h à 20h, au théâtre de la Commune, 22 rue Édouard poisson, à Aubervilliers

à 18h30, la Librairie Utopia organise, dans le cadre du quartier du livre, une rencontre sur Le revenu universel : pour revenir à l’essentiel et nous libérer des chaînes du travail et de la consommation
et si vous voulez en discuter avec : Céline Marty, autrice de Travailler moins pour vivre mieux : guide pour une philosophie anti-productiviste (éditions Dunod , 2021) ; et Guy Valette, auteur de L’allocation universelle d’existence ( éditions Utopia, 2021) et membre fondateur du Mouvement Français pour le Revenu de Base, rdv à 18h30 à la librairie Utopia ; c’est au 1 rue Frédéric Sauton, métro Maubert-Mutualité
et vous pouvez aussi suivre la rencontre via :
Participer suivre la rencontre à distance : https://us02web.zoom.us/j/84612304869...
ID de réunion : 846 1230 4869
Code secret : 145621

à 19h, le Treize et La Tempête - Éditions organisent une soirée de lancement du premier numéro de la revue de la dissidence sexuelle TROU NOIR
Trou Noir est une revue en ligne dont l’aventure a commencé en janvier 2020. Le 28 de chaque mois, elle explore l’actualité, les archives et l’histoire de la dissidence sexuelle à travers des textes d’analyses, des entretiens, des recensions, de la poésie et des tracts. Héritière des mouvements de libération sexuelle des années 1970, des combats contre le sida et de l’essor de la pensée queer, elle tente d’en réactualiser les thèses politiques et de les mettre en tension avec notre époque. Deux ans après son lancement sur internet, la revue Trou Noir prend le chemin des librairies avec une version imprimée.
Et pour fêter ce lancement, le treize organise donc cette soirée, avec au P R O G R A M M E
* Lecture d’un cut-up de phrases issues de Trou Noir #1
* Projection du film SQUAT de Guillaume Dustan qui filme une réunion d’activistes queer
* Table de vente de livres en présence de Trou Noir, des éditions Terrasses et des éditions la Tempête.
Et si vous voulez participer à la soirée de lancement de la revue papier Trou noir, rdv à 19h au TREIZE, c’est au 24, rue Moret, métro Ménilmontant

à 19h aussi, les Editions La Dernière Lettre, la librairie coopérative Envie de lire et le réseau des Médiathèques municipales d’Ivry-sur-Seine organisent une Discussion croisée autour de l’ouvrage Le livre de la jungle insurgée et de la BD Elise et les nouveaux partisans avec l’anthropologue anglo-indienne Alpa Shah et la chanteuse et militante Dominique Grange, en présence du dessinateur Tardi.
Le livre de la jungle insurgée, plongée dans la guérilla naxalite en Inde, écrit par Alpa Shah, c’est un récit intimiste et limpide qui raconte sept nuits pour parcourir 250 kilomètres dans la forêt avec la guérilla méconnue des naxalites, les communautés insurgées d’une Inde secouée par la croissance économique et ses projets extractivistes.
Élise et les nouveaux partisans, c’est l’histoire d’une révolte, d’une vie à combattre injustices et inégalités. Plongée au cœur des années 60 et 70 en France à travers le regard d’Elise, personnage de fiction qui s’inspire du parcours personnel de Dominique Grange, qui a été membre de la Gauche Prolétarienne, et a vécu la clandestinité.
Qu’est-ce qui pousse à rejoindre le maquis, à militer dans la clandestinité ? Comment les étudiant·es militant·es en Inde et en France ont-ils pu prendre des chemins similaires en 1968 ? Et pourquoi la lutte armée est-elle encore en force vive en Inde, alors qu’elle n’est plus qu’un souvenir ici ? Comme envisager ces différents héritages à l’aune du mouvement social et de la persistance de l’exploitation, ici, comme ailleurs ?
Alpa Shah, anthropologue anglo-indienne et spécialiste de la guérilla naxalite, échangera sur ces questions avec Dominique Grange, chanteuse et militante des années 1960 à aujourd’hui ; et si vous voulez participer à cette discussion, rdv à 19h à l’Espace presse de la médiathèque du Centre-ville d’Ivry-sur-Seine qui se trouve au 152 avenue Danielle Casanova, à Ivry-sur-Seine, métro Mairie d’Ivry.

À 19h toujours, la Librairie Folies d’Encre - Saint Ouen organise une rencontre avec Béatrice Barbusse, autour de son livre Du sexisme dans le sport, paru aux éditions Anamosa
« Retourne faire la vaisselle et du tricot » ; « Qu’elles s’occupent de leurs casseroles… » ; « On dirait un tir de femme enceinte »… Autant de « petites phrases », trop souvent répétées dans le monde du sport, où le machisme et le sexisme semblent régner sinon en maîtres, du moins dans une forme de connivence naturelle.
Du sexisme ordinaire aux violences sexuelles, dont les dénonciations se font désormais plus nombreuses, de la question d’une « nature masculine » du sport à celle de la féminité des sportives et des actrices du sport, à laquelle celles-ci entretiennent elles-mêmes un rapport non dénué d’ambiguïtés, l’ancienne handballeuse et sociologue Béatrice Barbusse décrypte et analyse pas à pas la réalité de l’ancrage du sexisme dans ce milieu. S’appuyant sur des cas concrets et sur son propre vécu, elle entend libérer une parole et souligne aussi les changements en cours tout comme le chemin encore à parcourir pour une plus grande égalité.
Et si vous voulez en discuter avec Béatrice Barbusse, rdv à 19h à la librairie Folies d’Encre qui se trouve au 51 avenue Gabriel Péri, à St-Ouen, métro Garibaldi

à 19h30, la Librairie Le Merle moqueur organise une rencontre avec le sociologue Amín Pérez, autour de son ouvrage Combattre en sociologues. Pierre Bourdieu et Abdelmalek Sayad dans une guerre de libération (Algérie, 1958-1964), publié aux éditions Agone.
Comment être utile dans un contexte de colonisation et de guerre de libération ? C’est la question que se posent le Béarnais Pierre Bourdieu et le Kabyle Abdelmalek Sayad en pleine efferves¬cence révolutionnaire. Dès leur première rencontre, à l’université d’Alger, en septembre 1958 (ils ont alors 25 et 28 ans), va se nouer une forte amitié intellectuelle sur la base d’une même volonté de comprendre et de changer le cours des choses.
Inscrit en licence de psychologie, instituteur dans la banlieue algéroise, Sayad milite au sein des libéraux, mouvance qui rassemble plusieurs tendances politiques progressistes favorables à l’indépendance de l’Algérie, mais distantes des mouvements nationalistes et fondant leur projet sur une fraternité entre « Algériens » et « Européens ».
Proche lui aussi de cette mou¬vance, Bourdieu, qui enseigne la philosophie et la sociologie, vient de publier son premier ouvrage, Sociologie de l’Algérie, où il analyse les fondements de la société algérienne et les conséquences sociales de la guerre...
Bourdieu et Sayad s’opposaient à la vision philosophique et la posture gauchiste de Sartre-Fanon parce que leurs enquêtes de terrain leur avaient montré que la plus grande partie de la population, dont le sous-prolétariat paysan, ne disposait pas des ressources nécessaires pour tenir un rôle messianique ni se projeter vers une société démocratique socialiste postcoloniale.
Partant du travail de recherche pour sa thèse de socio¬histoire (avec Gérard Noiriel), Amín Pérez a nourri son récit des archives publiques et privées de Bourdieu et de Sayad (dont leur correspondance, ainsi que celle de chacun d’eux avec Mouloud Feraoun, Himoud Brahimi, André Nouschi, etc.) complétées d’entretiens avec les survivants de ces années à Alger.
Et si vous voulez en discuter avec Amin Pérez, rdv à 19h30 à la librairie le merle Moqueur, c’est au 51 rue de bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 19h30, La Baie Vitrée organise un Ciné-débat autour du film Ovarian Psycho, réalisé par Joanna Sokolowski
on a des ovaires tellement gros qu’on pas besoin de couilles...
Sororité, antiracisme, vélo, puissance : Quatre termes qui décrivent le collectif Ovarian Psycho-Cycles, une escouade de meufs fières et vaillantes qui roulent à la nuit tombée dans les rues de Los Angeles.Leur but lors de ces « Luna Rides » : se réapproprier la ville, la nuit et leurs droits. Être ensemble face à la violence d’un contexte urbain oppressif dominé par des cultures masculines, blanches et motorisées. En 2016, la réalisatrice Joanna Sokolowski les invite à se raconter à travers un documentaire qui porte leur nom ; et si vous voulez le découvrir, rdv à 19h30 à la baie Vitrée, c’est au 46 rue Gabrielle Josserand, à Pantin, métro 4 chemins

à 20h, la Librairie l’Atelier organise une Rencontre avec Laurie Laufer autour de son livre Vers une psychanalyse émancipée – renouer avec la subversion, publié aux éditions La découverte
La psychanalyse a-t-elle encore des choses à dire ? À une époque où les études de genre, les analyses de Foucault et les mouvements LGBTQI+ ont inventé d’autres perspectives en matière de genre et de sexualité, comment peut-on encore parler de l’Œdipe, de l’« envie de pénis », de la « différence des sexes » ? Près de cent cinquante ans après son invention par Freud, soixante-dix ans après sa relecture par Lacan, la psychanalyse peut-elle prendre en compte les évolutions sociales sans être dénaturée ?
Certains psychanalystes s’érigent en experts de la « vie psychique », en détenteurs des normes sexuelles et sociales : ils considèrent l’homoparentalité, la PMA ou la transidentité comme des symptômes du règne de la toute-puissance de l’individu. Selon eux, Foucault, Butler, Bourcier, Preciado ne comprennent rien à leur discipline et, pire, la défigurent.
Pourtant, Freud puis Lacan ont eu à cœur de laisser la psychanalyse ouverte à la « réinvention » : elle est un champ et une pratique traversés par les sciences, la culture et les mouvements de chaque époque. Si elle souhaite se réinventer et renouer avec ses origines subversives, la psychanalyse pourrait aujourd’hui dialoguer avec les théories féministes, les études queers et les mouvements trans, et se laisser instruire par d’autres expériences érotiques et politiques. C’est en redevenant une théorie critique et inventive, à l’affût des nouveaux savoirs et pratiques, que la psychanalyse peut renouer avec l’émancipation.
Et si vous voulez en discuter avec la psychanalyste et autrice, Laurie Laufer, rdv à 20h à la librairie l’Atelier, c’est au 2 bis rue du Jourdain, métro Pyrénées

MUSIQUE : Burning Heads (en concert ce soir à la Boule Noir) - I like the Way you Lie