Agenda FPP 1er juin

mercredi 1er juin 2022
par  Julie

RDV MILITANTS

AGENDA 01.06.2022

entre 12h et 14h, la cantine solidaire à prix libre de la Flèche d’Or est ouverte
Et c’est au 102 bis rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

de 12h30 à 14h30, c’est la cantine des GJ de Montreuil qui sera ouverte
et c’est de 12h30 à 14h30 à l’Aeri, c’est au 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 13h30, le collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry-sur-Seine, l’union syndicale Solidaires et Sud PTT organisent un rassemblement de soutien aux travailleurs sans papiers en grève pour leur régularisation et exiger qu’une délégation soit reçue par le Ministère de l’Intérieur
Depuis fin octobre, trois grèves de travailleurs sans papiers ont démarré successivement, avec des piquets devant les entreprises à : RSI, une société d’intérim, basée à Gennevilliers (92), DPD, filiale de La Poste pour le colis, au Coudray-Montceaux (91) et Chronopost, l’autre filiale colis de La Poste, à Alfortville (94).
avec cette grève, Ils réclament leur régularisation auprès des préfectures qui, depuis, font la sourde oreille.
Face aux grèves, les préfectures et le pouvoir nous ferment les portes et manœuvrent ! Dans l’Essonne, la préfecture d’Évry reçoit certes des délégations lors des manifestations. Mais c’est chaque fois pour couvrir les manœuvres grossières et provocatrices de la Poste (DPD) et de son sous-traitant Derichebourg, qui refusent de se reconnaître comme employeurs des travailleurs sans-papiers en lutte, s’asseyant y compris sur les conclusions de l’inspection du travail. Vis-à-vis des grévistes, elle n’a que « les règles » à la bouche. En revanche, elle accepte avec Derichebourg des procédures complètement dérogatoire où c’est cette entreprise elle-même qui communique les documents de régularisation à la préfecture et qui y convoque les gens.
Dans les Hauts-de-Seine, la préfecture de Nanterre ne s’intéresse pas « aux règles ». Depuis le 3 décembre, 83 grévistes ont reçu de l’entreprise les documents de régularisation (cerfa). Une grande partie rentre de ce fait dans les critères de régularisation, mais la préfecture ne les applique plus. Elle se refuse à définir qui pourrait être régularisé. De plus elle campe dans son refus de recevoir une délégation des grévistes de RSI.
Dans le Val-de-Marne, la Préfecture de Créteil a reçu une délégation le 31 janvier, mais sans retour depuis, et a refusé de recevoir les grévistes sans papiers lors des dernières manifestations. Le mépris pour « ceux qui ne sont rien » !!!
Cette attitude des préfectures face aux grèves traduit une complicité affichée du pouvoir avec les employeurs, publics ou privés, qui profitent massivement de l’exploitation du travail précaire et des travailleurs sans titre, pour s’assurer des profits colossaux basés sur la négation des droits du travail et des droits sociaux élémentaires. Le refus de recevoir les grévistes, sur le 92 et le 94, est aussi cohérent avec le mépris de classe affiché par le pouvoir pour « ceux qui ne sont rien », selon les mots de Macron. Des gens « qui ne sont rien », mais qui font pourtant tourner entreprises et services au quotidien, et ne se voient concéder que le droit de subir et de se taire !
Aussi, pour exiger la RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS et dans l’immédiat : la régularisation dES OCCUPANTS DES TROIS PIQUETS DE GRÈVE, RSI, DPD et CHRONOPOST, un rassemblement est donc organisé à 13h30 sur la place St-Augustin pour exiger qu’une délégation soit reçue au ministère de l’Intérieur

aujourd’hui encore, le secteur social et médico-social est en grève et la Commission de Mobilisation du Travail Social Ile-de-France propose des rdv
Alors que les réalités quotidiennes dans les services sont toujours aussi difficiles : sous-effectifs, pressions, petits salaires, manque de moyens…
Alors que la dernière séquence de mobilisations du secteur qui s’est ouverte le 7 décembre dernier, a été très suivie, et a contraint le gouvernement à faire des propositions pour l’amélioration des conditions de travail et d’accueil.. le compte est loin d’être atteint :
 Des filières de métiers sont encore exclues, notamment administratives et techniques,
 Les primes sont incertaines et très insuffisantes notamment face à la flambée des prix et au gel des points d’indice pour le privé comme le public
 Le démantèlement des formations et des conventions collectives se poursuit avec pour conséquence la dégradation des conditions de travail et d’accueil du public.
 et Aucune annonce n’a été faite sur l’augmentation de moyens humains et financiers pour répondre aux besoins de la population et ainsi faire face à la dérive gestionnaire
Aussi pour la commission du travail social en IDF, il est nécessaire de poursuivre la construction d’un rapport de force pour contraindre le gouvernement à mettre de véritables moyens dans le secteur social et médico-social.
C’est pourquoi aujourd’hui encore, la grève nationale du secteur se poursuit, et la commission de mobilisation du travail social en IDF propose à 14h un rdv à République pour un atelier banderoles et une distribution de tracts

depuis 9h ce matin et pendant 3 jours, le projet ERC TARICA « Changements politiques et socio-institutionnels en Afrique du Nord » organise un colloque sur les Changements politiques et socio‐institutionnels en Afrique du Nord. Concurrence des modèles et diversité des trajectoires nationales
Plus d’une décennie après le déclenchement des « Printemps arabes », force est de constater que la situation qui prévaut dans les pays de la région est loin d’avoir répondu aux espoirs de démocratisation et de justice sociale à l’origine des révoltes populaires de 2010-2011.
Si ces dernières ont été tout d’abord interprétées comme renvoyant à l’inclusion du monde arabe dans le mouvement « planétaire » de démocratisation politique, les dynamiques de « restauration autoritaire » et les conflits violents qui ont marqué les trajectoires de plusieurs pays ont par la suite conduit les analystes à qualifier les processus observés de « démocratisation ratée » ou d’« échec des Printemps arabes ».
Certes, ces interprétations introduisent une rupture avec la thèse de « l’exceptionnalisme arabe », elles restent cependant inscrites dans le paradigme de la « transitologie » et dans une vision téléologique du changement politique ayant pour référence le modèle de la démocratie occidentale.
Pourtant, les bouleversements post-2011 en Afrique du Nord ont généré des processus de transformation profonde et des configurations politiques très variées : réformes politiques « négociées » au Maroc, « dialogue national » et processus électoraux en Tunisie, jusqu’à une date récente, reprise en main par l’armée en Égypte et guerre civile en Libye. Ces situations variées renvoient aux mobilisations d’acteurs dont les ressources, les intérêts et les logiques d’action sont très différents.
C’est à l’analyse de ces mobilisations que s’est attaché le projet ERC TARICA « Changements politiques et socio-institutionnels en Afrique du Nord », depuis son démarrage en 2017. S’interrogeant plus sur les processus de transformation que de transition, la recherche analyse les changements post-2011en Afrique du Nord sous l’angle des conflits opposant les acteurs politiques et sociaux autour de divers modèles politiques, sociétaux et économiques. L’objectif visé est de saisir la manière dont différents acteurs (publics, privés et associatifs) se sont positionnés dans les espaces ouverts par l’effondrement ou la remise en cause des systèmes politiques autoritaires, et d’analyser leurs stratégies en lien avec les modèles de référence et les registres normatifs qui inspirent leurs actions.
À partir de cette approche centrée sur les acteurs, il s’agit de mettre en évidence les processus complexes et multidimensionnels qui ont contribué à la diversité des trajectoires suivies par les cinq pays d’Afrique du Nord directement ou indirectement touchés par les « révoltes arabes », à savoir la Tunisie, l’Égypte, le Maroc, l’Algérie et la Libye.
Au moment où les pays de la région traversent une crise multidimensionnelle et où les analystes sont de nouveau pessimistes quant aux perspectives de démocratisation des systèmes politiques et de l’ordre social, y compris en Tunisie, pays pionnier du « Printemps arabe », ce colloque de clôture de l’ERC TARICA est l’occasion de mettre en lumière le caractère complexe, contradictoire et non linéaire des dynamiques à l’œuvre en Afrique du Nord depuis 2011.
au programme d’aujourd’hui, les discussions reprendront à 14h, et reviendront sur les Processus électoraux et la reconfiguration de l’espace politique en Afrique du Nord : avec Maher Ben Rebah et David Goeury qui proposeront Une analyse comparative des territorialités du vote au Maroc et en Tunisie ; Alia Gana qui reviendra sur Les élections municipales du 6 mai 2018 en Tunisie : et interrogera le renforcement de la démocratie locale ou de l’ancrage local des partis ; Belkacem Benzenine qui parlera des élections locales de novembre 2017 en Algérie ; Soraya Rahem de la Reconfiguration politique et pouvoir local en Libye ; et Gilles Van Hamme des Classes sociales et de l’islam politique en Afrique du Nord post-2011
à partir de 16h30, un autre panel de discussions s’intéressera aux Changements et permanences des partis et des organisations islamistes : en s’intéressant à l’idéologie, la mobilisation et la violence politique. Haoues Seniguer et Hassan Zouaoui interrogeront la transformation idéologique des islamistes au pouvoir au Maroc ; Anca Munteanu proposera une Analyse comparée des stratégies d’intégration politique des partis islamistes en Tunisie (Ennahdha) et au Maroc (Le Parti de la Justice et du Développement) ; et Clément Steuer reviendra sur la Pluralisation et répression/co-optation de l’islam politique en Égypte
demain matin, à partir de 10h, les discussions reprendront et s’intéresseront à la Gestion du passé et à la justice transitionnelle avec un focus sur Les enjeux du processus de réconciliation au Rif , un autre sur la « décennie noire » en Algérie (1992-2002) – et un autre sur Le traitement juridique de la répression en Kabylie
et si vous voulez retrouver le programme complet de ce colloque de 3 jours, rdv sur : https://tarica.hypotheses.org/5000
et pour y participer, rdv sur le Campus Condorcet, dont l’entrée se fait par la cour des humanités, à Aubervilliers, métro front populaire

La friche et la recyclerie du Landy Kandy rouvrent tous les mercredis après-midis de 14h30 à 17h30
et si vous voulez y aller c’est au 3 rue du landy à la Plaine-St-denis

de 16h à 20h, l’association Astérya ouvre sa permanence hebdo envie d’agir
L’association Astérya conseille et oriente les personnes qui souhaitent contribuer à rendre notre société plus solidaire, écologique et démocratique ; et vous aide à trouver LA manière d’agir qui vous correspond : rejoindre un mouvement citoyen ou une association, adhérer à une coopérative, porter une initiative dans sa ville ou son quartier…
Et si vous voulez vous rendre à la perm envie d’agir de l’assoc astérya, rdv de 16h à 20h au 31-33 rue du Nord, métro Simplon

De 18h à 22H30, l’AERI propose son Atelier d’artivisme contre la propagande publicitaire
Vous aurez la possibilité de mettre sur papier vos propres slogans contre l’envahissement de nos espaces public, contre l’agression publicitaire et de défendre notre commun
pour y participer, pas besoin d’être graphiste ou dessinateur, l’atelier est ouvert à toutes et tous et c’est à partir de 18h à l’AERI au 57 rue Etienne Marcel à Montreuil, métro croix de chavaux

Suite à l’attaque menée par des fachos, le collectif la Chapelle debout organise une nouvelle soirée de soutien à l’ambassade des immigrés, à partir de 19h ce soir !
Il y a quelques semaines, des personnes exilées et solidaires, de toutes nationalités, ont ouvert un bâtiment vide dans les beaux quartiers parisiens et y ont installé l’ambassade des immigrés.
Il y a 10 jours, de nuit, des militants d’extrême-droite, masqués, t-shirts blancs avec drapeau français, armés de matraques, l’ont attaqué en tentant d’y pénétrer de force.
Face à la résistance et la vigilance des habitants de l’Ambassade et des personnes solidaires, les fascistes n’ont pu que casser une vitre et utiliser du gaz (tout en se filmant) avant de s’enfuir.
et si vous voulez vous rendre sur place pour soutenir l’ambassade des immigrés c’est au 17 rue Saulnier, métro cadet
et pour la soirée de soutien organisée par le collectif la Chapelle debout, rdv à 19h ce soir au Bar chez Tony, c’est au 2 rue des petites écuries, métro Château d’eau
et il y a aussi Besoin de dons pour pouvoir réparer la vitre, et si vous voulez soutenir financièrement, rdv sur : https://www.okpal.com/cagnotte-de-soutien-a-l.../...

à 19h, l’association Stop Fuelling War propose une discussion publique sur les conséquences du militaire sur l’environnement, dans le cadre du salon de l’armement Eurosatory qui a lieu du 13 au 17 juin prochain à Villepinte
Trois mois après la publication du dernier rapport du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), Eurosatory 2022 a lieu dans un contexte d’urgence climatique. Quels sont les liens entre le commerce des armes et le réchauffement climatique ? Quels sont les impacts du secteur militaire et du commerce des armes sur notre environnement ?
L’armée américaine, par exemple, émet plus de CO2 qu’un pays comme la Finlande ou le Portugal. Une étude a estimé que le secteur militaire français est responsable d’environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre produites par les armées européennes. En 2019, l’ancienne ministre des Armées, Florence Parly, disait dans un discours que les armées françaises ont “l’empreinte environnementale la plus importante de l’État” et que “nous avons l’impérieux devoir d’être un acteur volontaire et engagé de la transition énergétique.” Pourtant, nous ne connaissons pas les chiffres précis de l’empreinte carbone de l’armée française, ni des industriels de l’armement ou du commerce des armes.
Et si vous voulez discuter des liens entre l’industrie militaire et l’environnement avec l’assoc SFW, rdv à 19h à la base, c’est au 31 rue Bichat, métro Goncourt

à 19h, Extinction Rébellion Ile de France/Paris et Extinction Rébellion France organise une conférence autour de la question : "Pourquoi allons-nous vers une extinction de masse et comment y faire face ?
L’effondrement de la biodiversité et le dérèglement climatique sont tels que la survie même de l’humanité est en jeu.
Cette conférence "Face à l’extinction" aborde avec lucidité les données scientifiques qui renforcent la probabilité d’effondrements proches, et esquisse des pistes pour tout d’abord accepter cet état de fait, puis entrer en action, ensemble, face à ce qui peut être décrit comme la plus grave menace ayant jamais pesé sur l’existence humaine et terrestre.
Suite au constat de l’état dramatique de nos écosystèmes, Extinction Rébellion présentera ses revendications et ses moyens d’action.
Et si vous voulez discuter fin du monde et moyens d’y faire face avec des militant.e.s d’XR paris IDF, rdv à 19h au 5 toits, c’est au 51 bvd d’Exelmans, métro Exelmans

à 19h aussi, Extinction Rébellion Ile de France/Paris organise aussi une réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
et si vous voulez rencontrer les militant.e.s d’XR et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h à la Fondation Charles Léopold Mayer qui se trouve au 38 rue Saint-Sabin, métro chemin vert

à 19h toujours, le cycle de discussion « Tout refonder » organisé par l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, se poursuit avec une séance autour de Didier Eribon qui proposera un Retour à Bourdieu. Actualité de la sociologie critique 20 ans après sa mort.
Et si vous voulez participer à cette discussion, rdv à 19h à l’AEPP qui se trouve 4 rue Titon, métro Faidherbe-Chaligny

à 20h, le collectif Non à Europa City, OUI aux terres de Gonesse organise une réunion publique sur sur les transports en commun et l’avenir des terres du Triangle de Gonesse
Le gouvernement et la société du Grand Paris veulent construire une gare dans les champs du Triangle de Gonesse afin d’urbaniser les terres agricoles. Mais cette gare serait à plus de 1,7km des premières habitations dans une zone interdite au logement à cause des avions. Le Collectif pour les Terres de Gonesse demande de mettre l’argent de cette gare dans l’amélioration des transports du quotidien comme le RER D et les bus et trams et de protéger les terres agricoles, parmi les meilleures d’Europe. Et pour en discuter collectivement, il organise cette réunion publique ce soir à 20h à la Maison de quartier Boris Vian, 4 rue Scribe, à Villiers Le Bel

à partir de 9h30 demain matin et toute la journée, L’équipe du séminaire sur les conflictualités au travail organise un atelier de recherche intitulé "Des conflits confinés ? Travail et mobilisations collectives dans un monde pandémique"
L’objectif de cette journée est d’ouvrir un moment de réflexion collective sur la manière dont la pandémie reconfigure la conflictualité au travail, à partir de travaux en cours de réalisation ou d’analyse. Dans cette optique, il s’agira de faire dialoguer des chercheur·euses qui ont enquêté pendant les moments forts de la pandémie pour tirer les leçons de cette conjoncture en ce qui concerne les mobilisations des salarié·es, les formes d’action syndicale et les conflictualités dans un sens large.
Au programme demain matin, il y aura des discussions sur L’action syndicale en temps de pandémie, avec Saphia Doumenc, Lina Cardenas et Sophie Béroud (Triangle-Université Lyon 2) : qui reviendront sur le « COVID et reconfigurations de la conflictualité dans le secteur de l’aide à domicile », Willy Gibard (Université Lyon 2) qui parlera de : « Lutter sous contraintes sanitaires : une promenade de santé ? Entre détachement, accommodements et débrouilles syndicales » ; Karel Yon (Université-Nanterre) qui interrogera la : « conflictualité digitalisée ? À travers les Réseaux sociaux numériques et construction des mobilisations au travail dans la restauration rapide et la distribution sportive » ; et dans l’après-midi, les discussions porteront sur les Contestations et conflictualités du sommet au bas de l’échelle
et si vous voulez assister à cette journée d’étude, rdv à partir de 9h30 demain matin, au Cresppa-CSU, dans la salle 221 du site Pouchet du CNRS qui se trouve au 59-61 rue Pouchet, métro brochant et vous pouvez aussi suivre la journée d’étude en visioconférence via : https://forms.gle/dMttGytZBUAwqsCZ7

RDV CULTURELS

de 16h30 à 18h30, le séminaire perspectives féministes en sociologie politique organisé par l’université de Lille se poursuit, avec une séance que vous pouvez suivre en ligne
et pour la séance d’aujourd’hui : Myriam Bahaffou viendra présenter une partie de son travail de recherche, avec une communication intitulée « Quand les doulas enseignent le soin des mort·e·s. Une relecture écoféministe du mythe de Déméter et Koré en temps de syndémie. »
ey si vous voulez suivre cette séance en ligne, il faut demander le lien en envoyant un mail à : perspectivesfeministes@yahoo.com

à partir de 18h, Solidaires Etudiant-e-s Sorbonne U propose une Projection-débat autour du film "Sorry we missed you" de Ken Loach
Ricky devient chauffeur-livreur indépendant, aux ordres sans concessions d’une plateforme de vente en ligne. L’achat du véhicule et tous les frais imprévus sont à sa charge, les rendements exigés sont oppressants, les pénalités financières implacables. Son épouse Abby, auxiliaire de vie, se débat elle aussi dans des horaires à rallonge. Ils n’ont plus le temps de s’occuper de leurs enfants, ce qui va conduire au désastre…
et si vous voulez voir ou revoir ce film qui dénonce les dérives de l’« uberisation », et les ravages qu’elles peuvent exercer sur la vie d’une famille, rdv à 18h sur le Campus Jussieu, Amphithéâtre 25, métro Jussieu

à 18h30, l’association Décroissance IDF propose une soirée de discussion autour du livre de Jasons Hickel, intitulé Moins pour plus - comment la décroissance sauvera le monde et paru aux éditions Epoque Epique
A la jonction des grandes préoccupations de notre époque que sont l’urgence climatique et le ralentissement de l’économie, Jason Hickel, explore ce qu’il pense être les meilleures solutions à la crise actuelle : un nouveau modèle économique et une nouvelle façon d’envisager notre rapport à la nature.
L’auteur, convaincu que notre système économique basé sur une croissance perpétuelle conduira le monde à sa perte, affirme que la seule solution possible aujourd’hui est d’opter pour la décroissance.
Qu’en serait-t-il alors du travail, de la santé ou du progrès ? Jason Hickel s’empare de ces questions pour offrir la vision de ce que pourrait être une société post-capitaliste, qui favoriserait l’épanouissement de l’être humain, et renverserait le processus de destruction écologique.
et si vous voulez en discuter avec des membres de Décroissance IDF, rdv à 18h30 à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 12e arrondissement qui se trouve au 181 Avenue Daumesnil, métro Daumesnil

à 19h, la Librairie El Ghorba mon amour organise une Rencontre avec Juliette Volcler, autour de son dernier livre L’Orchestration du quotidien, design sonore et écoute au 21e siècle, paru aux éditions La Découverte
Qu’ont en commun le « taa dam tâ-dâm » d’une annonce de la SNCF, le « ting » de validation d’un titre RATP, le « tu-tû-du dûûûû » d’un certain opérateur de télécoms, mais aussi le « pop » d’ouverture d’un jus de fruit, le « clic » d’un tube de mascara de luxe ? Tous ces sons et environnements qui font partie de notre quotidien partagent le fait d’avoir été composés. Derrière leur grande disparité, ils relèvent de ce que l’on nomme le design sonore. Sous ses formes commerciales dominantes, ce dernier agit comme un révélateur des évolutions récentes du capitalisme. Lorsqu’il se fonde, bien plus rarement, sur une exigence d’utilité sociale, il peut en revanche devenir un outil d’émancipation.
Et si vous voulez en discuter avec Juliette Volcler, chercheuse indépendante, productrice et critique sonore et autrice des livres "Le Son comme arme. Les usages policiers et militaires du son"(2011) et "Comment s’inventa l’art de la manipulation sonore"(2017), rdv à 19h à la librairie el Ghorba mon amour, c’est au 148 bvd des Provinces françaises, à Nanterre

à 19h30, La Petite Rockette propose la Projection du documentaire "Les Valoristes" de Valentin Besson
Durant 1 mois, Valentin s’est immergé dans la vie de la ressourcerie La petite Rockette, située à côté du Père Lachaise, pour en dresser un portrait au plus près de celles et ceux qui y travaillent et la font vivre. « Dans un monde où le capitalisme est roi, il existe des lieux et des personnes œuvrant pour un avenir plus éthique et plus durable. La ressourcerie de La Petite Rockette en est un exemple concret. Ce film nous plonge au cœur de ce lieu atypique au plus près de ceux qui revalorisent nos déchets.
Et si vous voulez le découvrir et en discuter avec son réalisateur Valentin besson et l’équipe de la Petite Rockette, rdv à 19h30 à la ressourcerie qui se trouve au 125 rue du chemin vert, métro Père Lachaise

À 20h, Librairie Quilombo, Éditions de la dernière lettre et Les Apéros Politiques du CICP, organisent, à l’occasion de sa venue en France, une rencontre avec Alpa Shah autour de son livre Le livre de la jungle insurgée. Plongée dans la guérilla naxalite en Inde, paru aux éditions de la Dernière lettre
Sept nuits pour parcourir 250 kilomètres dans la forêt et raconter la guérilla méconnue des naxalites, les communautés insurgées d’une Inde secouée par la croissance économique et ses projets extractivistes. Merveilleuse conteuse, l’anthropologue Alpa Shah nous embarque pour 300 pages d’une analyse vivante et nuancée.
Le mouvement révolutionnaire naxalite, basé dans les forêts du centre et de l’est de l’Inde, est en guerre depuis 50 ans contre l’Etat indien. Ces hommes et ces femmes qui combattent dans les rangs des naxalites, que les médias présentent comme un groupe terroriste sanguinaire, sont des membres des basses castes et des communautés tribales, allié·es à des rebelles héritiers du marxisme-léninisme pour opposer aux grands projets d’infrastructure, une vision du monde égalitaire et communautaire.
En 2010, l’anthropologue Alpa Shah enfile un treillis et s’embarque pour une randonnée de sept nuits avec une escouade, parcourant 250 kilomètres à travers les forêts denses et accidentées de l’est de l’Inde.
Dans ce récit intimiste et limpide paru en anglais en 2019, elle nous plonge nuit après nuit dans un carnet de route époustouflant. Son récit à la première personne met en scène ses fatigues et ses attentes, décrit minutieusement les scènes de cuisine ou d’ablutions féminines, et nous rappelle la biographie déroutante de certains jeunes compagnons adivasi, les habitants autochtones des forêts, qui rejoignent parfois la lutte pour de simples embrouilles familiales.
En dialoguant avec des leaders révolutionnaires aux idées parfois rigides et en partageant le quotidien de villageois·es sur les zones libérées par la guérilla, elle nous embarque au coeur de la dépossession, et raconte pourquoi une part de la population pauvre de ce qu’on appelle « la plus grande démocratie du monde » s’est tournée depuis des décennies vers la lutte armée.
Et si vous voulez en discuter avec l’anthropologue Alpa Shah et Gustave Massiah, rdv à 20h à la librairie Quilombo, c’est au 23 rue Voltaire, métro Rue des boulets ou Nation

À 20h aussi, la librairie L’Atelier organise une soirée de discussion avec l’équipe des éditions Trente-trois morceaux, qui présentera son projet
La maison d’édition, trente-trois morceaux, a été créée à Lyon en 2014 et compte déjà 15 titres à son catalogue.
Dans le préambule de son recueil En trente-trois morceaux, René Char évoque une nuit où il marchait dans les rues de Paris, ses premiers ouvrages posés en équilibre sur sa tête comme une tour de verre. Soudain, la tour s’écroula et se brisa. Il se baissa et ramassa dès lors les trente-trois morceaux qui composent le recueil. La création se définissait là comme recomposition des virtualités infinies contenues dans les poèmes précédents.
C’est ce geste d’assemblage et de montage qui préside à la politique éditoriale de Trente-trois morceaux : chercher la matérialité de l’écriture et de l’oeuvre, ses ruptures, ses bonds, l’événement que peut être un livre – encore.
Dans cette perspective, la maison d’édition souhaite former des ensembles et des collections qui transgressent les frontières de genres, d’époques et de langues, en bricolant à la façon dont Claude Lévi-Strauss décrivait le bricolage dans La Pensée sauvage : cette façon de penser par affinités, voisinages, échos, contaminations.
Et si vous voulez en savoir sur le projet de la maison d’édition Trente-trois morceaux, rdv à 20h à la librairie l’Atelier, c’est au 2 bis rue du Jourdain, métro Pyrénées

à 20h tjr, le Cinéma Le Studio propose une projection-débat autour du film TRANCHÉES, en présence du réalisateur Loup Bureau
Sur la ligne de front du Donbass, les soldats du 30ème bataillon de l’armée ukrainienne affrontent des séparatistes soutenus par la Russie. Le réalisateur Loup Bureau nous plonge dans cette expérience de guerre, à hauteur d’hommes et au cœur des tranchées. Là où chacun doit à la fois se protéger de la mort, mais aussi tenter de recréer une normalité dans l’univers anormal du conflit.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur, Loup Bureau, rdv à 20h au ciné le Studio, c’est au 2 rue Edouard Poisson, à Aubervilliers, métro Mairie d’Aubervilliers.

À 20h30, l’Association Mitryenne France Palestine Solidarité propose une projection-débat autour du film-documentaire L’Affaire Salah Hamouri, de Nadire Dendoune, suivie d’un échange avec Elsa Lefort, compagne de Salah Hamouri.
Le 23 août 2016, trois jours après avoir obtenu son diplôme d’avocat, Salah Hamouri, un Franco-Palestinien de 32 ans a été une nouvelle fois arrêté par l’armée israélienne à son domicile de Jérusalem. Dans la foulée, un tribunal militaire, illégal au regard du droit international, a décidé de le placer en détention administrative pour une durée de six mois. La détention administrative permet en effet, à Israël de maintenir arbitrairement des personnes en prison pendant plusieurs mois renouvelables indéfiniment, sans leur en notifier les raisons.
Ce n’est pas la première fois que Salah Hamouri est incarcéré en Israël. Il a déjà passé près de 7 ans en prison, entre 2005 et 2011, accusé d’avoir projeté l’assassinat d’Ovadia Yossef, alors leader du parti israélien ultra-orthodoxe Shas. A l’époque, Nadir Dendoune était journaliste indépendant. Il lui arrivait de travailler pour la télévision publique française. Il s’est rendu compte que ni lui, ni aucun de ses collègues n’avaient entendu parler du cas de Salah Hamouri. Alors, il a décidé d’aller, muni de sa caméra, à la rencontre de toutes celles et ceux qui ont été concernés par cette affaire.
Dans ce film, il questionne le faible intérêt des médias pour le cas de ce franco-palestinien. Une interrogation d’autant plus légitime qu’à la même époque, le sort du soldat franco-israélien Gilad Shalit, capturé le 25 juin 2006, à la lisière de la bande de Gaza, par des combattants proches du Hamas, avait fait l’objet d’une intense campagne politique et médiatique pour sa libération.
Une interrogation d’autant plus légitime que depuis, Salah Hamouri a été réincarcéré par les autorités israéliennes, sans que cela fasse davantage de bruit...
et si vous voulez découvrir ce film documentaire sur l’affaire Salah Hamouri, rdv à 20h30 au Cinéma Le Concorde, c’est au 4 avenue des Bosquets, à Mitry-Mory, RER Villeparisis-Mitry-le-Neuf

MUSIQUE : La caravane passe (en concert ce soir au Trabendo) - La valse manouche


Documents joints

AGENDA 01.06.2022