agenda FPP 11 mai

mercredi 11 mai 2022
par  Julie

pour l’émission d’aujourd’hui, on sera en studio avec Guy pour parler de la brocante organisée dimanche pour renflouer les caisses de radio FPP !
rdv Dimanche de 10h à 18h, au 1 rue de la Solidarité, métro Ourcq ou Danube

Agenda du 2022.05.11

et on commence avec une bonne nouvelle, relayée par le collectif cases Rebelles : hier, la cour suprême du New Jersery a annoncé la libération de Sundiata ACOLI, après presque cinq décennies dans le ventre de cette bête qu’est l’institution pénitentiaire étasunienne !
Sundiata Acoli est un ancien membre du Black Panther Party et de la Black Liberation Army. Il a été incarcéré et condamné à la prison à vie suite à la fusillade de 1973 sur l’autoroute du New Jersey au cours de laquelle Zayd Shakur a été tué, Assata Shakur grièvement blessée et qui a vu également la mort du State Trooper Werner Foerster.
Depuis 1993, Sundiata Acoli peut bénéficier d’une libération conditionnelle mais cette possibilité lui avait été jusque là refusée au prétexte qu’il constituait toujours une menace pour la sécurité publique. Aujourd’hui, à 85 ans, il va enfin recouvrer la liberté.
Sundiata avait déjà été arrêté en 1969 dans l’affaire dite des Panther 21, un complot fabriqué de toutes pièces qui accusaient 21 membres du chapitre new-yorkais (dont Afeni Shakur, la mère de Tupac) du parti d’avoir planifié des attentats, notamment contre deux commissariats. Toutes les accusations avaient été finalement abandonnées après un procès de huit mois qui démontraient clairement qu’il s’agissait d’un coup monté.
Sundiata Acoli est libre mais c’est bien entendu une libération très tardive qui atteste de l’endurance punitive de la nation qui enferme le plus au monde. Sundiata est libre mais Mumia Abu-Jamal, Mutulu Shakur, Léonard Peltier - pour n’en citer que quelques uns croupissent encore dans les prisons étasuniennes... Force à tou.tes les incarcéré.es.

entre 12h et 14h, la cantine solidaire à prix libre de la Flèche d’Or est ouverte ! !
Et c’est au 102 bis rue de bagnolet, métro Alexandre Dumas

de 12h30 à 14h30, c’est la cantine des GJ de Montreuil qui sera ouverte
et c’est de 12h30 à 14h30 à l’Aeri, c’est au 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

La friche et la recyclerie du Landy Kandy rouvrent tous les mercredis après-midis de 14h30 à 17h30
et si vous voulez y aller c’est au 3 rue du landy à la Plaine-St-denis

de 15h à 17h, Le Poulpe et l’assoc Les Fileuses proposent un Atelier de confection de cagoules pour le carnaval Ô les Masques prévu le 21 mai prochain
l’atelier est à prix libre et il est ouvert à toustes, enfants et adultes. Tous les tissus, matériels de couture, machines à coudre et pièces spéciales sont fournies par la ressourcerie.
et si vous voulez y faut vous inscrire par tel au : 07 85 03 26 60
puis rdv de 15h à 17h au Poulpe, 4 bis rue d’Oran, métro marcadet

à partir de 16h, L’Atelier d’en face et La Ville Brûle organisent un atelier bombes à graines à l’occasion de la sortie de l’album Opération bye bye béton par Ophélie Damblé et Roca Balboa.
Et si vous voulez confectionner des bombes à graines, rdv à 16h à la librairie l’atelier, c’est au 2 bis rue du jourdain, métro Pyrénées

de 16h à 20h, l’association Astérya ouvre sa permanence hebdo envie d’agir
Vous avez envie de vous mobiliser pour des causes en vous sentant utile ? de profiter de votre temps libre pour découvrir un nouveau domaine ?... Mais vous ne savez pas de quelle façon ?
L’association Astérya conseille et oriente les personnes qui souhaitent contribuer à rendre notre société plus solidaire, écologique et démocratique ; et vous aide à trouver LA manière d’agir qui vous correspond : rejoindre un mouvement citoyen ou une association, adhérer à une coopérative, porter une initiative dans sa ville ou son quartier…
Et si vous voulez vous rendre à la perm envie d’agir de l’assoc astérya, rdv de 16h à 20h au 31-33 rue du Nord, métro Simplon

De 17h à 18h, l’Université Paris Saclay et son Service de Santé universitaire organise un Webinaire, sur comment lier alimentation & petit budget
Au programme : explication de l’équilibre alimentaire, impact de l’alimehtation sur la santé et astuces pour manger équilibré à petit prix. Ce webinaire sera animé par Julie Naves (diétécienne du Service de Santé universitaire) et Nina Ferrari (chargée de projet et également diététicienne) Pour s’inscrire à cette rencontre en ligne :« https://teams.microsoft.com/registration/u_7NaHsVRki6L9GWqRJKwA,5eYu5OzNb0CZ2GtbZbRATw,Pv7l7TS9cEid4sVJIlkXfw,k4AGgJehM0-zp0PVeaqFLQ,XAyhs6v97U2PEaVzpHNQQQ,oTdKok82fEqo_VPxaGYLCQ?mode=read&tenantId=68cdfebb-157b-4846-ba2f-d196a9124ac0 »

à 18h, Les Amarres et l’assoc CycloCube proposent un atelier d’autoréparation vélo
et si vous voulez participer à l’atelier, rdv de 18h à 21h, aux amarres, c’est au 24 Quai d’Austerlitz, métro Quai de la gare

à 18h30, le Collectif contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire, qui a été créé en novembre dernier et qui regroupe la CGT restauration du Musée du Louvre, SUD Emploi, SUD Commerces et Services Ile de France, Stop Précarité, des gilets jaunes, des membres de la LDH, des soignants, des artistes et des citoyens, organise une AG contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire
Cette AG ouverte à toutes et tous, doit permettre de partager l’information et d’organiser la résistance au fichage numérique généralisé, aux suspensions et licenciements de travailleurs, dont de nombreux soignants, et à la mainmise des géants du numérique et de l’Etat sur nos données personnelles et nos comportements.
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 à la Bourse du travail de Paris, par l’entrée du 85 rue charlot, métro république

à 19h, le Collectif La Chapelle Debout organise une Soirée de soutien à l’Ambassade des Immigrés
depuis avril, des exilés et des soutiens du collectif la chapelle debout occupent un bâtiment rue Saulnier où ils ont ouvert l’ambassade des immigrés pour exiger un logement digne et des papiers ; et pour les soutenir, une soriée de soutien est organisée ce soir à 19h au Bar Le Tony, 2 rue des petites écuries, métro Jacques Bonsergent
et pour les soutenir aussi, le collectif La Chappelle debout a lancé une cagnotte en ligne : https://www.okpal.com/cagnotte-de-soutien-a-l-ambassade-des-immigres/?utm_campaign=01G0YYQFTHG35NSM1A8MQATTFG&utm_medium=campaign_success-okpuid_01G0YYQBN60Q713AJW3HBKJJYP-20220418&utm_source=share_directlink&fbclid=IwAR0sL5qOj-rtCQdFkXFfivemW01rkRHCwthfgDzzZ5otoqQ5o3xqTmRHLXw

à partir de 19h aussi, Terres de luttes, B&L évolution et La base organisent une soirée de Lancement de l’étude “Projet Local, Impact Global”
BL évolution et Terres de Luttes sortent un rapport sur l’impact des projets polluants en France. En effet à l’échelle locale, des centaines de projets d’autoroutes, de fermes-usines, des ZAC, entrepôts Amazon, extensions d’aéroports ou méga-bassines continuent d’être construits, sans aucun contrôle sérieux et avec l’accord ou le soutien de l’Etat. Avec quel impact ? Et ces projets sont-ils compatibles avec les engagements climat et zéro artificialisation de la France ?
Pour partager les résultats, mais aussi présenter la résistance contre ces projets destructeurs qui se multiplie et se renforce avec des représentants de collectifs d’habitants qui se mobilisent déjà contre la destruction de nos terres, la Base invite :
 Charles-Adrien Louis, du cabinet BL Evolution
 Chloé Gerbier, de Terres de Luttes
 Audrey Bohely, du collectif Non Au Terminal 4 de Roissy (à confirmer)
 un représentant du collectif Saccage 2024 (contre les projets de bétonisation pour les Jeux Olympiques)
 le collectif Non à la ligne 18 à Saclay
 Alternatiba Paris (à confirmer)
et si vous voulez en discuter avce elles et eux, rdv à 19h à la base, c’est au 31 rue Bichat, métro Goncourt

Dès 19h00 jusqu’à 21h, c’est la Coordination des luttes locales d’Ile-de-France qui se réunie pour leur Assemblée Générale mensuelle.
C’est une réunion des collectifs en lutte contre les projets du Grand Paris et des Jeux Olympiques. Des groupes comme Jardin a Defendre Aubervilliers, Val Béton (collectif d’habitantes et habitants de la communauté de communes du Val Briard contre le bétonnage des terres agricoles en Seine et Marne ) ou encore celui de Zaclay (collectif de lutte contre la bétonisation des terres agricoles du plateau de saclay) se réunissent pour discuter et organiser les luttes contre la destruction de jardins, quartiers et terres agricoles au profit des Jeux Olympiques 2024 et du projet du Grand Paris. L’Assemblée se tient à la Bourse du Travail de Paris, 3 rue Château d’Eau, Paris 10 métro Château d’eau -

A 19h00 aussi se tiendra une rencontre-débat autour de l’article "L’inavouable défaite française au Sahel" publié par le journaliste Romain Mielcarek dans le numéro d’avril 2022 du Monde diplomatique
Cette rencontre, organisée par l’association les Amis du Monde diplomatique Paris, revient sur les neuf années de présence militaire française au Sahel, de janvier 2013 jusqu’en février 2022 à la suite de l’annonce officielle du retrait des troupes françaises au Mali. Accueillis en héros dès 2013 après avoir arrêté une offensive qualifiée de djihadiste partie du nord du pays, les soldats français ne sont maintenant plus les bienvenus au Mali. Le pouvoir malien révise ses alliances en se rapprochant notamment de la Russie et de ses mercenaires, obligeant la France à repositionner ses troupes dans la région. Sur le terrain, l’absence de progrès technique et économiques se fait sentir. Pour discuter avec le journaliste Romain Mielcarek sur son article « l’inavouable défaite française au Sahel », rdv au Lieu Dit, 6 rue Sorbier, Paris 20e métro ménilmontant

à partir de 19h, le Centre Culturel Algérien Cca organise, dans le cadre de la commémoration des massacres du 8 mai 1945, une Rencontre-débat sur "L’autre 8 mai 1945. Des massacres orphelins"
Dans la liesse de la victoire sur le nazisme, le 8 mai 1945, des Algériens ont revendiqué leur volonté d’indépendance et subi, pendant plusieurs semaines, une violente et sanglante répression conduite par l’armée française et des milices civiles, dans le Constantinois (Sétif, Guelma, Kherrata …). une repression qui fera des milliers de victimes algériennes.
Et si vous voulez revenir sur ces massacres avec
Olivier Le Cour Grandmaison, politologue, écrivain
M’hamed Kaki, président de l’association Les Oranges
Mohamed El Korso, chercheur historien, ancien président de la Fédération du 8 Mai 1945
Amar Belkhodja, membre fondateur de la Fondation Émir Abdelkader, journaliste, écrivain
rdv à 19h au Centre Culturel Algérien qui se trouve au 171 rue de la Croix Nivert, métro Boucicaut

à partir de 9h demain matin, la CGT Ingés Cadres Techs – UGICT organise une journée de rencontres pour informer et débattre sur l’avenir de la bataille sociale des retraites !
En Europe et dans les pays de l’OCDE, quelles sont les évolutions des âges légaux et effectifs de départ en retraite ? Quels ont été les impacts sur les équilibres financiers des régimes ? Et sur le niveau des pensions ?
En quoi les systèmes d’épargne retraite sont-ils des illusions ? Pourquoi la solution de la capitalisation est-elle une impasse financière et sociale ? Comment et pourquoi peut-on financer les retraites par répartition ? Pour quel âge de départ en retraite ? Avec quel niveau de pension ?
Pour discuter de tout ça, rdv à partir de 9h demain matin, au siège de la CGT, 263 Rue de Paris, à Montreuil, métro Robespierre

rdv culturels

à 17h30, et à 20h, le Cinéma Saint-André des Arts propose deux séances spéciales du film Que m’est-il permis d’espérer, en présence du réalisateur Raphaël Girardot
"il n’y a pas de crise des migrants, il y a une crise de l’accueil"
Dans un camp humanitaire ouvert à Paris, des réfugiés sont en transit. Dans ce centre de "premier accueil", ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France. Quelques jours à peine d’humanité, que nous passons à leurs côtés. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture, et nous entendons avec eux la froide sentence administrative.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur et avec Daniel Véron, sociologue, spécialiste des migrations, du travail et des sans papiers. Université de Caen/Institut convergence ; ou avec le réalisateur et Enrica Sartori, fondatrice du média Les dreamers , et Bernard Boulad, journaliste et ancien bénévole de la bulle, rdv à 17h30 ou 20h au ciné le St-André des arts, c’est au 30 de la rue st-andré des arts, métro st-michel

Dès 18h30, le collectif Labo de l’édition propose un atelier destiné à toutes et tous pour que chacun et chacune puisse écrire en toute liberté et rencontrer d’autres auteurs avec lesquels échanger.
Tout projet d’écriture sera accueilli avec bienveillance : romans, nouvelles, mémoire, thèse ou écriture de scénario. Les pauses permettront d’échanger avec la communauté, et seront l’occasion de partager des passages et recevoir conseils constructifs. Les ateliers d’écriure libre ont un but simple : instaurer une routine d’écriture dans la vie quotidienne. Rdv au Labo de l’édition, 2 rue Saint Médard, Paris 5 métro place Monge

à partir de 18h30, La Fémis organisent une soirée de projection, en soutien à l’Ukraine
avec au programme la projection de 8 courts métrages d’étudiants et d’étudiantes de l’Université de Karpenko-Karyi , suivi d’une discussion avec elleux via zoom
et si vous voulez participer à cette soirée de projo pour l’Ukraine, rdv à 18h30, dans la Salle Jean Renoir 2e étage, à la Fémis, c’est au 6 rue Francoeur, métro Jules Joffrin

à 19h, la Librairie Petite Égypte organise une rencontre avec Baptiste Lanaspeze, auteur de Nature, paru aux éditions anamosa, et fondateur des éditions Wildproject
En redonnant du crédit à l’idée que nous faisons partie d’un monde vivant, les pensées de l’écologie accompagnent aujourd’hui une recomposition de l’idée de nature, lourde de conséquences politiques et qui ébranle en profondeur les croyances et les valeurs de l’Occident moderne. Pour se repérer dans ce vaste chantier philosophique, cet ouvrage propose quelques balises.
Après des études de philosophie et différents postes dans l’édition, Baptiste Lanaspeze, l’auteur de ce livre, a créé en 2009 Wildproject à Marseille, une maison pionnière dans la diffusion des pensées de l’écologie et de la philosophie environnementale. Dans une époque de prolifération parfois cacophonique des discours sur l’écologie et la crise en cours, ce livre a été conçu comme une boussole pour s’orienter. C’est aussi une tentative de synthèse d’une vie intellectuelle, professionnelle, psychologique et politique. Tout en s’appuyant sur des lectures et références philosophiques et scientifiques non occidentales en grande partie et muries depuis une vingtaine d’années (citons notamment l’historien powatan Jack Forbes, l’écologue japonais Kinji Imanishi, l’historien camerounais Achille Mbembe ou encore la philosophe et écoféministe indienne Vandana Shiva), le texte témoigne aussi d’une trajectoire, du mouvement d’une génération.En redéfinissant la nature comme la société des vivants, les pensées de l’écologie nous invitent à penser nos organisations sociales non pas comme une prérogative spécifiquement humaine, mais comme des prolongements des sociétés animales et végétale. Nos sociétés humaines ne transcendent pas les autres sociétés terrestres, mais y sont intégrées, elles en découlent, et elles lui sont redevables. Tout en s’adossant à l’idée d’un sens ancien de la nature comme " monde vivant dont nous faisons partie ", il s’agit cependant ici de " recharger " l’idée de nature par les avancées des pensées écoféministes et décoloniales. Il s’agit même d’un enjeu majeur pour l’auteur : " une lutte écologiste conséquente est nécessairement décoloniale ; et inversement ".
et si vous voulez en discuter avec Baptiste Lanaspeze, rdv à 19h a la librairie Petite Egypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro Sentier

A 19H, l’équipe de la librairie La Manœuvre propose rencontre, débat et dedicaces avec Benjamin Lévy, auteur de l’ouvrage : « l’ère de la revendication », publié chez Flamarion.
Ce livre cherche à sensibiliser le lecteur aux diverses revendications sociales majoritaires prônées ces dernières années (Gilets Jaunes, antivax, LGBTQIA+ …). Il offre des outils pour mieux comprendre ces débats contemporains, analysant combien « revendiquer » est un bien pour la démocratie, et se questionnant sur les mécanismes qui font glisser certains mouvements vers la destruction. Pour discuter de ce sujet avec l’auteur du livre « l’ère de la revendication », rdv 19h à la Librairie la Manœuvre, 58 rue de la roquette, paris 11 métro bastille

à partir de 19h, Canal historique et Le Relais Pantin proposent une soirée de projection autour du film : Twist à Bamako", réalisé par Robert Guédiguian, suivi d’une discussion sur les Années 68 vues du Mali
Amours, sexualité et révolution. Au début des années 60, le Mali goûte son indépendance fraîchement acquise et la jeunesse de Bamako danse des nuits entières sur le twist venu de France et d’Amérique.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec l’historienne Ophélie Rillon, spécialiste du genre et du militantisme au Mali et au Burkina Faso, qui reviendra sur l’émancipation individuelle et les luttes sociales des années 60 et 70 dans un Mali en pleine ébullition., rdv à 19h au relais Pantin, c’est au 61 rue Victor Hugo, à pantin, métro église de Pantin

à 19h toujours, Le Social Bar proposent une soirée Slam x Concert Rock x Expo - Face à Face/ contre la violence faite au femmes
FACE À FACE, c’est le projet de Caroline Kim-Morange - femme engagée, réalisatrice de documentaires, journaliste.
FACE À FACE, c’est aussi un documentaire en cours de production, porté par l’association de production audiovisuelle PGF et accueilli par le Relais 59 dans le 12ème, un porjet qui mêle slam, danse et le cinéma autour des violences faites aux femmes.
Il réunit une quinzaine de femmes de tous horizons dans des ateliers de slam et de danse.
Petit à petit, au cours des semaines, elles créent un slam et/ou une chorégraphie pour exprimer les violences qu’elles ont subies.
Le but : créer ensemble un court-métrage reprenant ces performances.
Et si vous voulez en savoir plus sur ce projet face à face, rdv à 19h au Social Bar , c’est au 25 rue Villiot, métro Bercy

A 19h30, la librairie Libertalia organise une rencontre avec l’autrice Flaminia Paddeu pour son livre "Sous les pavés, la terre. Agricultures urbaines et resistances dans les métropoles », paru aux editions Le Seuil, collection Anthropocène.
A travers son ouvrage, Flaminia Paddeu se pose une question : L’agriculture urbaine va-t-elle transformer les métropoles ? En essor depuis le début du xxie siècle, cette pratique connaît un regain d’intérêt qui s’inscrit dans la prise de conscience des ravages de l’agriculture conventionnelle par l’urbanisation. D’autant plus que la pandémie de Covid-19 a questionné le mode de vie citadin, fondé sur l’inégalité sociale d’accès à la nature, l’artificialisation des sols et une dépendance considérable aux importations agricoles. Dans les friches des quartiers populaires, les jardins partagés des centres-villes et les potagers en lutte, l’agriculture urbaine permet ainsi de produire, de résister et d’habiter autrement. Issu d’une enquête au long cours en IDF, à New York et à Détroit, ce livre porte sur les efforts collectifs d’associations et d’individus pour apprendre à cultiver la terre dans les métropoles. Au fil des récits recueillis, il restitue la pluralité des espaces et des pratiques socio-écologiques, et rend compte des alliances et des conflits qui se nouent autour du retour de l’agriculture dans les ruines du capitalisme urbain. Les éditions Libertalia éditent des livres de critique sociale et animent une librairie à Montreuil. Pour discuter avec l’autrice de « Sous les pavés, la terre. Agricultures urbaines et resistances dans les métropoles », rdv librairie Libertalia de 19h30 à 21h30, au 12 rue Marcelin Berthelot (métro croix de chavaux)

A 19h30 aussi, se tient une rencontre avec Hervé Kempf, auteur de l’ouvrage "Que crève le capitalisme" paru aux editions Seuil.
L’auteur prend pour unique responsable à l’enclenchement de la crise écologique et du coronavirus le capitalisme, saccageant le service publique de la santé, détruisant les écosystèmes et aggravant les inégalités, plongeant ainsi des dizaines de millions de personnes dans la misère. Il propose une critique brûlante du nouveau paradigme formé par les capitalistes à la suite de la crise financière de 2008 : à savoir celui d’un avenir fondé sur le progrès technologique, la numérisation et l’intelligence artificielle. L’auteur fustige cette mentalité dominante, et lutte contre la vision oligarchique desprofits économiques toujours plus grands Rdv au Monte-enl’air, 73 rue de Ménilmontant, Paris 20 métro Menilmontant

à 20h, le Cinéma Saint-André des Arts et Amnesty International France proposent une séance spéciale autour du film UN VISA POUR LA LIBERTÉ : MR. GAY SYRIA de Ayse Toprak suivie d’un débat avec Husein et Wissam, protagonistes du film, et l’association SHAMS FRANCE.
Syrien, réfugié et homosexuel, Husein, 24 ans vit exilé en Turquie en ayant dû laisser sa fille derrière lui afin d’échapper à une mort certaine. Entre survie et peur, une opportunité s’offre à lui : participer au concours Mr Gay World en Europe afin de sensibiliser le monde à la situation des personnes LGBT en Syrie. Mais pour aspirer à la liberté, il lui faudra d’abord une chose : obtenir un visa.
Et si vous voulez découvrir ce film et en débattre, rdv à 20h au st-andré des arts, au 30 rue st-andré des arts, métro St-Michel

à 20h, la librairie Le Genre urbain organise une Rencontre - débat avec Léo Guy-Denarcy pour son livre : "Les Grands Ensembles", paru aux éditions Sombres torrents
Symbole de modernité et enjeu aussi politique que sécuritaire dès les années 1980, les Grands Ensembles ont, dans le champ de la création contemporaine, nourri un certain nombre de recherches alliant architecture, habitat social et représentations visuelles. À partir d’œuvres produites depuis une vingtaine d’années environ (de Valérie Jouve, Mohamed Bourouissa, Martha Rosler, David Hammons, Nathanaël Abeille, Stefan Eichhorn, etc.), cet ouvrage propose une lecture des rapports entretenus entre art et logement social, plus spécifiquement autour des Grands Ensembles. Entre idéalisation et rejet, ces derniers condensent en effet depuis les années 1950 l’essentiel des questionnements sur la ville, sur l’habitat populaire et sur la banlieue en tant qu’espace périphérique.
Et si vous voulez en discuter avec l’auteur, léo Guy-Denarcy, rdv à 20h à la librairie le genre urbain, qui se trouve au 60 rue de Belleville, métro belleville

Musique : Yaseen – Kalam al Nas