Agenda FPP 28 février

lundi 28 février 2022

et on commence avec ce communiqué publié par le comité francilien de Soutien aux inculpé·e·s du 8 décembre qui indique que Libre Flot a entamé hier une grève de la faim alors qu’il est toujours enfermé et à l’isolement dans la prison de Bois d’Arcy
Cela fait plus de 14 mois qu’il réfute cette infamante et diffamatoire accusation d’association de malfaiteurs terroriste.
Cela fait plus de 14 mois que rien ne valide la thèse élaborée de toutes pièces par la DGSI alors même que pendant au moins 10 mois il été suivi, tracé, sous écoute 24 heures sur 24 dans son véhicule, son lieu de vie, espionné jusque dans son lit.
Cela fait plus de 14 mois qu’il comprend que ce sont ses opinions politiques et sa participation aux forces kurdes des YPG dans la lutte contre Daech qu’on essaie de criminaliser.
Cela fait plus de 14 mois qu’on reproche une association de malfaiteurs à 7 personnes qui ne se connaissent pas toutes les unes les autres.
Cela fait plus de 14 mois à répondre aux questions d’un juge d’instruction utilisant les mêmes techniques tortueuses que la DGSI : la manipulation, la décontextualisation, l’omission et l’invention de propos et de faits afin de tenter d’influencer les réponses.
Cela fait plus de 14 mois d’une instruction partiale où contrairement à son rôle le juge d’instruction instruit uniquement à charge et jamais à décharge. Il ne prend pas en considération ce qui sort du scénario préétabli et ne sert qu’à valider une personnalité factice façonnée de A à Z par la DGSI, qui loin de le représenter ne reflète que les fantasmes paranoïaques de cette police politique.
Cela fait plus de 14 mois que sans jugement on lui impose la détention dite provisoire qu’il subit dans les plus terribles conditions possibles : le régime d’isolement (voir les lettres de mars 2021 et juin 2021) considéré comme de la « torture blanche » et un traitement inhumain ou dégradant par plusieurs instances des droits humains.
Après avoir sous des airs faussement neutres fourni à l’administration pénitentiaire des arguments fallacieux pour s’assurer de son maintien à l’isolement, le juge d’instruction demande le rejet de sa demande de mise en liberté, tout comme le parquet national antiterroriste. Pour ce faire, ils reprennent presque en copier / coller le rapport de la DGSI du 7 février 2020, base de toute cette affaire dont nous ne savons pas d’où viennent les informations et dont la véracité n’a pas été démontrée. On est en droit de se demander à quoi ont servi les écoutes, les surveillances, les sonorisations et ces deux ans d’enquête judiciaire et d’instruction puisque sont occultés les faits qui démontrent la construction mensongère de la DGSI.
Le parquet national antiterroriste et le juge d’instruction n’ont de cesse d’essayer d’instiller la confusion et de créer l’amalgame avec des terroristes islamistes alors même qu’ils savent pertinemment qu’il a combattu contre l’État islamique, notamment lors de la libération de Raqqa, où avaient été planifiés les attentats du 13 novembre.
Le juge d’instruction s’en prend à sa mère en la désignant comme n’étant pas une garantie valable pour la simple raison qu’elle n’a pas empêché son fils âgé de 33 ans à l’époque de rejoindre les forces kurdes des YPG dans la lutte contre Daech. Encore une fois, c’est ma participation dans ce conflit qu’on criminalise. Il lui reproche également l’utilisation d’applications cryptées (WhatsApp, Signal, Télégram…) comme le font des millions de personnes en France.
Puisque l’on cherche à criminaliser les militants et militantes ayant lutté avec les Kurdes contre Daech,
Puisque l’on utilise la détention soi-disant provisoire dans le but de punir des opinions politiques,
Puisque cette histoire n’existe qu’à des fins de manipulation politique,
Puisqu’aujourd’hui on ne lui laisse comme perspective que la lente destruction de son être,
Libre Flot se déclare en grève de la faim depuis hier, il ne réclame à l’heure actuelle que sa mise en liberté en attendant de démontrer le côté calomnieux de cette honteuse accusation.
Et si vous voulez soutenir Libre Flot, vous pouvez lui écrire via les comités de soutien locaux :
Comité812 Toulouse : Itinéraire Bis – 22 rue Périole – 31500 Toulouse ou PumBat, 34 rue Brouardel, 31200 Toulouse
Comité812 Rennes : CNT 35 , BP 30423, 35004 RENNES Cedex
Comité812 Paris : L.A.P. 393 rue de Vaugirard 75015 PARIS
Pour vous tenir informé sur cette affaire, vous pouvez suivre le blog : https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org/

Agenda du 28/02/2022

Une pétition vient d’être lancée pour soutenir le collectif Palestine Vaincra menacé de dissolution par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin
Cette décision scandaleuse est le résultat d’un acharnement et d’une campagne de diffamation menée par l’extrême droite israélienne et ses relais en France contre le collectif alors que nous que le collectif toulousain un travail de solidarité avec le peuple palestinien contre le colonialisme, le racisme et l’apartheid.
Et si vous voulez soutenir le collectif Palestine Vaincra qui est menacé de dissolution, vous pouvez signer la pétition sur : https://chng.it/w5TbMXf2gZ

à partir d’aujourd’hui, le Collectif Vietnam-Dioxine lance un appel aux dons pour couvrir les frais du procès en appel de Tran To Nga contre les fabricants de l’agent orange !
L’Agent Orange est toujours responsable de cancers, de maladies organiques, d’effets neurotoxiques, de malformations congénitales et de diverses autres atteintes, contamine aujourd’hui la quatrième génération de victimes.
Mais les victoires récentes du jardinier aux Etats-Unis Dewayne Johnson et de l’agriculteur Paul François en France concernant le glyphosate montrent que ce procès peut être celui pour la justice.
C’est pour ces raisons que nous comptons sur votre soutien financier pour porter le procès le plus loin et le plus longtemps possible. Tran To Nga demande justice et réparations. Au-delà de son cas, c’est reconnaître le préjudice causé à des millions de victimes vietnamiennes de l’Agent Orange-dioxine.
Et si vous voulez participer aux frais de justice, rdv sur : [https://fb.me/e/1Jb8Gmakb]
et le 11 mars prochain : un repas de soutien à Tran To Nga au Foyer Vietnam

Depuis 9h ce matin, et toute la journée, l’université de Lille et le CNRS organisent une journée de rencontres et de discussions entre chercheurs, et praticiens, sur : L’hôpital...Par en haut ou par en bas ?
Depuis les années 1980, les réformes hospitalières se suivent et se ressemblent dans leur volonté de limiter les dépenses de l’hôpital public plutôt que de réformer d’autres acteurs de la santé, comme la médecine libérale ou l’industrie pharmaceutique. Ces réformes ont déclenché des mobilisations des professionnels de santé des hôpitaux publics, remarquables autant que rares. En effet, l’hôpital se présente a priori comme un écosystème peu enclin aux mobilisations conflictuelles, pour des raisons multiples (rivalités et fragmentations professionnelles, « surmoi » de la vocation, féminisation, etc.), voire porté à des mobilisations « consensuelles ».
Quoi qu’il en soit, sur la scène publique a émergé la vision d’un hôpital dual : d’un côté, des professionnels de terrain devant travailler plus avec autant, sinon moins de moyens matériels, financiers et humains, particulièrement en ce qui concerne l’embauche de titulaires ; de l’autre, une technostructure et des décideurs politiques de plus en plus déconnectés de la réalité du travail concret des équipes et dont les oukases trahissent la fuite en avant dans un activisme réformateur économe et dépensier à la fois. En résumé, il y aurait un hôpital du haut, et un hôpital du bas, soit deux réalités ayant de moins en moins de contacts entre elles.
La séquence 2018 – 2020 a mis en évidence l’opposition entre ces deux hôpitaux. Depuis 2018, des mobilisations hospitalières inédites se sont structurées, d’abord dans le secteur de la psychiatrie publique, puis avec la grève des urgences et la création du Collectif inter-urgences, suivi de celle du Collectif inter-hôpitaux ou des collectifs d’anesthésistes. Les revendications exprimées, notamment d’embauche, n’ont guère été entendues par les décideurs administratifs et politiques. La survenue de la pandémie de Covid-19 a, paradoxalement, épuisé mais aussi ré-enchanté les équipes de soins qui se sont réorganisées sur un mode quasi-autogestionnaire, l’administration, souvent si pesante, s’étant placée en retrait sur le terrain.
Face à la reprise des mobilisations hospitalières, le gouvernement a cherché à gagner du temps en organisant un « Ségur de la santé », où ont surtout été discutées des rattrapages partiels de la perte du pouvoir d’achat lié au gel du point d’indice depuis 2010, sans s’engager sur les principales revendications des mobilisations antérieures au Covid-19 : ouverture de lits, embauche massive de paramédicaux, réforme de la gouvernance hospitalière. La désillusion, voire le sentiment d’avoir été dupé, prévaut dans l’« hôpital du bas ».
Alors que le gouvernement s’efforce de promouvoir des hôpitaux vitrines, comme celui de Valenciennes, accréditant l’idée que cette crise structurelle serait soluble dans le management et l’Innovation, les soignants ne cessent de dénoncer les fermetures de lits, faute d’attractivité suffisante pour les soignants les plus jeunes. Par ailleurs, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui s’annonce et les signaux gouvernementaux laissent accroire à la reprise des orientations de politique publique d’avant le Covid-19 : austérité budgétaire, réduction de la voilure au nom du virage ambulatoire incantatoire, etc. Aucune leçon, pour les soignants, n’auraient été tirées d’une séquence montrant un hôpital toujours plus sous pression.
L’ambition de cette journée est de discuter cette opposition entre un « hôpital du haut » et un « hôpital du bas » …. et des implications de cette opposition pour les personnels de l’hôpital public. Avec au programme notamment ds prises de parole de Céline Rubagotti (Collectif Inter Urgences), Michel Antony (coordin. santé proximité), Stéphane Velut (neurochirurgien CHU Tours), Christophe Prudhomme (CGT)
Et si vous voulez suivre cette journée d’étude en ligne, rdv sur :
https://lnkd.in/egsA-sgR
Code secret : 462811

De 14h à 15h30, Science Po propose un atelier en ligne sur les « Rapports sociaux, de genre et classes populaires » autour de Margot Imbert qui parlera des « Discours sur le bonheur et la réussite par des jeunes femmes rurales de classes populaires »
Et si vous voulez suivre cet atelier en ligne, rdv sur : https://sciencespo.zoom.us/j/91644715976

De 14h à 16h, Le Planning Familial organise une conférence sur Les Droits sexuels et reproductifs, comme enjeu d’égalité, d’émancipation et de démocratie en Europe
Alors que la France vient d’interdire les thérapies de conversion et de voter l’allongement des délais de recours à l’IVG ; la Pologne a drastiquement restreint le droit des femmes à disposer librement de leur corps et la Hongrie a institutionnalisé les discriminations envers les personnes LGBTQI+.
Pour revenir sur ces enjeux, en termes d’égalité des genres, de droits et de santé sexuelle et reproductive, le Planning familial propose donc cette conférence
Et si vous voulez la suivre rdv à 14h dans la Salle Colbert, au 126 Rue de l’Université, métro Rue du Bac ; et il faut vous inscrire avant via : https://www.planning-familial.org/.../les-droits-sexuels...

De 15h30 à 17h, la recyclerie et l’assoc français langue d’accueil organisent un atelier de discussion avec les élèves de Français Langue d’Accueil
La longue attente sans repère qu’occasionne la procédure de demande d’asile n’est pas favorable à la mobilisation des personnes concernées et entraîne souvent le développement de diverses pathologies. C’est une des raisons pour laquelle toute l’action de l’assoc français langue d’accueil s’inscrit dans une philosophie du « faire avec » les personnes. l’assoc propose des ateliers d’apprentissage du français pour les demandeurs d’asile et les réfugiés récents, dans les quartiers autour des gares du Nord et de l’Est. Son action est fondée sur l’échange entre les demandeurs d’asile et les bénévoles. Il ne s’agit pas de donner uniquement des cours. Cela se traduit au quotidien par la participation des « élèves » à l’entretien du local et à l’animation d’activités.
Cet atelier est fait pour que les élèves, qui sont en cours de demande d’asile ou réfugiés en France, puissent améliorer leur apprentissage du français en partageant un moment de détente et d’échange en langue française.
et si vous voulez y participer, il faut vous inscrire via : https://francais-langue-daccueil.org/
et l’atelier se fait de 15h30 à 17h à la recyclerie, c’est au 83 bvd Ornano, métro Porte de Clignancourt

De 18h à 20h, ASSO- Ile de France ouvre sa Permanence syndicale pour les travailleur.se.s associatifs en Ile de France
La permanence syndicale d’ASSO- Ile de France est gratuite et ouverte pour tous les salarié.e.s, volontaires en service civique, stagiaire et apprenti.e du secteur associatif.
les rendez-vous durent approximativement 45 minutes. Il faut prendre rendez-vous, par mail, en écrivant à permanenceidf@syndicat-asso.fr avec un descriptif de la situation et des difficultés que vous rencontrez, en matière de salaire, de congés, de formation professionnelle, de santé au travail, de licenciement, de représentation du personnel, de mobilisation collective, d’accompagnement à la grève, de défense prud’homale.
Et si vous voulez vous rendre à la permanence, rdv à 18h, dans les locaux de Solidaires, au 31 Rue de la Grange aux Belles, métro Colonel Fabien

A 18h30, l’UL CGT Paris 18 organise son AG hebdomadaire
et c’est à 18h30 au 42 rue de clignancourt, métro Château rouge

A 18h30, la Commission de Mobilisation du Travail Social Ile-de-France organise une Réunion nationale du travail social en lutte pour préparer les 8èmes Rencontres nationales du travail social en lutte
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 sur le lien du discord : https://discord.gg/7VH4w9MBjM

à 19h, les Gilets Jaunes de Belleville tiennent leur Assemblée hebdomadaire
Et le rdv est donné à 19h , au café Le Côte d’Azur, 6 Rue du Château d’Eau, métro république

À 20h, l’association Bi’Cause propose sa bi’causerie hebdomadaire
Et si vous voulez y participer, rdv à 20h au centre LGBTQI+ de paris qui se trouve au 63 rue Beaubourg, métro Rambuteau
Et vous pouvez aussi y participer en distanciel, via : https://discord.com/invite/Hj4T4S9

Demain matin, à partir de 10h, Le Syndicat Gilets Jaunes propose une permanence sans rendez-vous
Et si vous voulez y aller c’est ouvert demain à partir de 10h au 21 Bd Haussmann, dans l’immeuble actualis 2ème étage.

À partir de demain matin, à 10h et jusqu’au 31 mars, l’Association Règles Élémentaires, organise une collecte de produits d’hygiène intimes à destination des femmes sans-abri et mal-logées pour récolter des produits de première nécessité, mais aussi briser le tabou autour des menstruations...
Et si vous voulez déposer vos dons :
- TAMPONS
- SERVIETTES HYGIÉNIQUES
- PROTÈGE-SLIPS
- SERVIETTES LAVABLES NEUVES
- COUPES MENSTRUELLES NEUVES
- CULOTTES MENSTRUELLES NEUVES
- GELS ANTI-BACTERIENS
- LINGETTES
Rdv à partir de 10h demain matin t jusqu’au 31 mars au centre Annie Fratellini-villiot, qui se trouve au 36 quai de la râpée, métro bercy

enfin demain matin, à 11h, la coordination 8 mars Grève Féministe : déferlante pour l’égalité
organise une conférence de presse pour présenter la mobilisation du 8 mars prochain ; et si vous voulez suivre la conf de presse, rdv à 11h demain matin sur : https://www.facebook.com/grevefeministe8mars

Rdv culturels

Pour rappel : le Bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants cherche toujours des bénévoles pour animer son Atelier théâtre avec des exilés, demandeurs d’asile ou réfugiés.
Le but de cet atelier est d’initier une démarche collective et de travailler la cohésion du groupe grâce à des exercices liés aux pratiques théâtrales (travail de texte, improvisation, mime, théâtre de l’opprimé, etc.) Le projet est défini en fonction des envies des participants : sorties au théâtre et rencontres de metteurs en scène, travail autour de la langue française, écriture et mise en scène de monologues… Chaque atelier nécessite la participation de 2 ou 3 bénévoles.
Les cours auront lieu (hors vacances scolaires et jours fériés) tous les mercredis soirs de 19h à 21h à la FGO Barbara, 1 rue Fleury dans le 18e. Ils démarreront dès qu’une équipe de bénévoles aura été constituée.
Et si vous êtes intéressés vous pouvez contacter le BAAM par mail à :baam.asso@gmail.com

De 14h à 16h, le séminaire ’Perspectives féministes en sociologie politique’ organisé par l’université de Lille propose une séance consacrée à ’Ecrire un documentaire sur la déconstruction d’une mythologie familiale et féminine’, avec une discussion sur le travail d’écriture et de réalisation de Manon PIETRZAK, réalisatrice et membre du collectif Les Malandrines, autour d’extraits de son documentaire Les petits arrangements.
et si vous voulez suivre cette séance, en distanciel, il faut envoyer un mail à : perspectivesfeministes@yahoo.com

le collectif qui occupe le ciné la Clef depuis 2 ans est tjr menacé d’expulsion et ouvre les portes du ciné associatif en continu, avec au programme aujourd’hui :
à 17h, une carte blanche à la plateforme de documentaires Tënk.fr qui propose la projection de : l’huile et le fer, de Pierre Schlesser ; suivi de la projo de notre endroit silencieux d’Elitza Gueorguieva
et à 20h30,il y aura la projection de Dakan de Mohamed Camara - une séance proposée par et suivie d’un échange avec l’Amicale des Étudiants Caribéens Africains et Sympathisants
et si vous voulez soutenir le ciné la Clef, rdv toute la journée,e et à 17h et 20h30 pour les projections, au 34 rue Daubenton, métro Censier-Daubenton

A 17h30, l’Espace Saint-Michel propose la projection du film-docu GUANZHOU, UNE NOUVELLE ÈRE, de Boris Svartzman
’À Guanzhou, l’hyper-urbanisation de la Chine bute sur une culture ancestrale qui refuse de mourir.’
Et si vous voulez découvrir ce film-docu, rdv à 17h30 à l’espace st-michel, métro st-michel

A 19h, dans le cadre du festival littéraire, Effractions, la Bpi - Bibliothèque publique d’information organise une rencontre autour de Jeremie Brugidou et Frédéric Joulian – La mélancolie des fins du monde / Collusion
La Béringie, terre immergée sous le détroit de Béring, est symbolique à plus d’un titre : frontière entre deux continents, habitat des peuples anciens pendant des millénaires, lieu particulièrement exposé au réchauffement climatique.
Jeremie Brugidou s’empare de tous ces aspects pour créer un roman écologique au sens profond du terme, celui des relations complexes et subtiles entre les êtres vivants. Le regard habituel sur la nature ne permettant pas d’en saisir tous les enjeux, la pensée de l’auteur opère à la croisée de plusieurs domaines de recherche. Frédéric Joulian, anthropologue et ethnologue, apportera son éclairage sur les perspectives ouvertes par ce changement de point de vue.
Et si vous voulez en discuter avec le cinéaste et écrivain, Jeremie Brugidou ; et Frédéric Joulian, maître de conférences à l’EHESS, spécialiste de l’anthropologie évolutionnaire, rdv à 19h au Centre Pompidou • Forum -1 • métro Rambuteau
Diffusé également sur effractions.bpi.fr

De 19h30 à 22h30, le Collectif 16am, un Collectif d’auteur·ices qui travaille autour des potentiels de la fête comme médium artistique autonome propose un atelier d’écriture fête totale !
Depuis mars 2020, la fête est mise sous camisole malgré quelques résurgences entre deux confinements ou couvre-feux, et l’on perd à mesure les principes actifs de ces fêtes d’hier : surprise, rencontre de l’altérité, corps ensemble, fatigue souveraine, états modifiés de conscience. Confiné avant l’heure suite à blessure survenue en 2019, l’auteur Arnaud Idelon a fait de la fête le centre de gravité monomaniaque de sa pratique en multipliant les tactiques pour s’approcher au plus près, par l’écriture, de l’immédiateté de ces fêtes que l’on couvre avec ce mantra : tant qu’on peut l’imaginer la fête ne nous quitte jamais totalement. C’est sur ce principe qu’est conçu cet atelier d’écriture avec lequel il s’agit collectivement de donner forme aux forces de la fête. L’atelier invite les participant.e.s à invoquer leurs pratiques et territoires personnels de la fête afin d’en faire émerger Figures (créatures singularisant un rapport à la fête), Tableaux (paysages festifs) ou Intrigues (micro-narrations traversant une nuit de danse), bases à la discussion collective sur ce qui nous transporte en fête.
*** Déroulé
Atelier #1 - Mots & motifs de la fête (avec Margot Mourrier)
Atelier #2 - La fête, figures & tableaux
Atelier #3 - La fête, intrigues (avec Samuel Belfond)
Atelier #4 - Vers une fête totale : featuring & open source
L’atelier d’écriture est un espace-temps collectif d’échange et d’expérimentation, et et il évolue au gré des envies des participant.e.s en collégialité.
Si vous voulez y participer, il faut vous inscrire via le formulaire :https://forms.gle/hn8xRuUSiWvTnidV9 ;
et ça se passe de 19h30 à 22h30 au Sample - 18 Avenue de la République, Bagnolet, métro Galliéni

A 20h30, le Cinéma Le Sélect d’Antony propose une Soirée-débat autour du film LES POINGS DESSERRES de Kira Kovalenko
Dans une ancienne ville minière en Ossétie du Nord, une jeune femme, Ada, tente d’échapper à la mainmise de sa famille qu’elle rejette autant qu’elle l’aime.
Et si vous voulez découvrir ce film, rdv à 20h30 au ciné le selct qui se trouve au 10 avenue de la division leclerc à Antony

Enfin, la Journée d’étude et de débats organisée par la CGT et l’Institut d’Histoire Sociale de la CGT sur l’antifascisme d’hier à aujourd’hui est en ligne
Vous pourrez y découvrir un film documentaire réalisé par l’IHS CGT, en 2014, et intitulé : Hier et aujourd’hui combattre l’extrême droite. Histoire croisée du syndicalisme et de l’extrême droite ; ainsi que les deux Table-rondes qui ont rythmé cette journée d’étude : la première consacrée aux leçons du passé’, et qui a réuni : Gilbert Garrel, de l’IHS CGT, Jérôme Beauvisage (IHS CGT), Cédric Bottero (collectif confédéral CGT de lutte contre les idées d’extrême droite), Annie Collovald (sociologue) et Philippe Corcuff (politiste), et la seconde table-ronde qui était consacrée aux enjeux d’aujourd’hui’, et qui a réuni : Pascal Debay (de la Commission exécutive confédérale de la CGT), Thierry Achaintre (collectif confédéral CGT de lutte contre les idées d’extrême droite), Julien Dohet (Fédération générale du travail de Belgique), Caroline Lacour (Fédération CGT des services publics), Nicolas Lebourg (historien) et Ugo Palheta (sociologue)
Et si vous voulez visionner cette journée d’étude, rdv sur le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://www.youtube.com/watch?v=gtq36bXo4jc

MUSIQUE : Kate Tempest- Europe is Lost