Agenda FPP 8 mars

mardi 8 mars 2022

et pour cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, on commence avec ce texte-manifeste publié il y a quelques jours par des féministes russes participant aux manifestations anti-guerre dans tout le pays et qui appellent les féministes du monde entier à s’unir contre l’agression militaire déclenchée par le gouvernement de V. Poutine.
La Russie a déclaré la guerre à son voisin. Elle n’a pas laissé à l’Ukraine le droit à l’autodétermination ni l’espoir de mener une vie en paix.
Dans ce communiqué, le collectif de féministes russes rappelle que la guerre est menée depuis huit ans à l’initiative du gouvernement russe. La guerre dans le Donbass est une conséquence de l’annexion illégale de la Crimée.
Elles affirment que la Russie et son président ne sont pas et n’ont jamais été préoccupés par le sort des habitants de Louhansk et de Donetsk, et que la reconnaissance des républiques huit ans après leur proclamation n’était qu’un prétexte pour envahir l’Ukraine sous couvert de libération. En tant que citoyennes russes et féministes, elles condamnent cette guerre.
Le féminisme, en tant que force politique, ne peut être du côté d’une guerre d’agression et d’une occupation militaire. Le mouvement féministe en Russie lutte en faveur des groupes vulnérables et pour le développement d’une société juste offrant l’égalité des chances et des perspectives, et dans laquelle il ne peut y avoir de place pour la violence et les conflits militaires.
La guerre est synonyme de violence, de pauvreté, de déplacements forcés, de vies brisées, d’insécurité et d’absence d’avenir. Elle est inconciliable avec les valeurs et les objectifs essentiels du mouvement féministe. La guerre exacerbe les inégalités de genre et fait reculer de nombreuses années les acquis en matière de droits humains. La guerre apporte avec elle non seulement la violence des bombes et des balles, mais aussi la violence sexuelle : comme l’histoire le montre, pendant la guerre, le risque d’être violée est multiplié pour toutes les femmes.
Pour ces raisons et bien d’autres, les féministes russes et celles qui partagent les valeurs féministes doivent prendre une position forte contre cette guerre déclenchée par les dirigeants de la Russie.
La guerre actuelle, comme le montrent les discours de V. Poutine, est également menée sous la bannière des « valeurs traditionnelles » proclamées par les idéologues du gouvernement – des valeurs que la Russie aurait décidé de promouvoir dans le monde entier, en utilisant la violence contre celles et ceux qui refusent de les accepter ou qui ont d’autres opinions.
Toute personne dotée d’esprit critique comprend bien que ces « valeurs traditionnelles » incluent l’inégalité de genre, l’exploitation des femmes et la répression d’État contre celles et ceux dont le mode de vie, l’identité et les agissements ne sont pas conformes aux normes patriarcales étroites.
Aujourd’hui, les féministes sont l’une des rares forces politiques actives en Russie. Pendant longtemps, les autorités russes ne les ont pas perçues comme un mouvement politique dangereux, et elles ont donc été temporairement moins touchées par la répression d’État que d’autres groupes politiques. Actuellement, plus de 45 organisations féministes différentes opèrent dans tout le pays, de Kaliningrad à Vladivostok, de Rostov-sur-le-Don à Oulan-Oudé et Mourmansk.
Le collectif appelle donc toutes les féministes et les groupes féministes de Russie à rejoindre la Résistance féministe anti-guerre et à unir leurs forces pour s’opposer activement à la guerre et au gouvernement qui l’a déclenchée.
Il appelle également les féministes du monde entier à se joindre à la résistance, en : participant aux manifestations pacifiques et en lançant des campagnes de terrain et en ligne contre la guerre en Ukraine et la dictature de V. Poutine, en diffusant les informations sur la guerre en Ukraine et l’agression de V. Poutine, ou encore en partageant ce manifeste !

Agenda du 08/03/2022

RDV MILITANTS

pour la grève des femmes de ce 8 mars, la CGT se mobilise et a publié un mode d’emploi pour faire grève et elle lance un appel à témoignages sur les inégalités femmes-hommes et les discriminations salariales
mode d’emploi : https://ugictcgt.fr/tuto-8mars/
appel à témoignages : https://ugictcgt.fr/temoignage-8mars/

Pour rappel, jusqu’au 31 mars, l’Association Règles Élémentaires, organise une collecte de produits d’hygiène intimes à destination des femmes sans-abri et mal-logées pour récolter des produits de première nécessité, mais aussi briser le tabou autour des menstruations...
Et si vous voulez déposer vos dons :
- TAMPONS
- SERVIETTES HYGIÉNIQUES
- PROTÈGE-SLIPS
- SERVIETTES LAVABLES NEUVES
- COUPES MENSTRUELLES NEUVES
- CULOTTES MENSTRUELLES NEUVES
- GELS ANTI-BACTERIENS
- LINGETTES
Rdv jusqu’au 31 mars au centre Annie Fratellini-villiot, qui se trouve au 36 quai de la Rapée, métro Bercy

A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 16 mars se tiendra au Tribunal de Paris le procès pénal de Deliveroo
Ce premier procès pénal de l’uberisation fait suite à des poursuites de l’URSSAF et à une enquête de l’inspection du travail pour travail dissimulé qui a mis à nu le système d’évitement du salariat développé par la plateforme, et donc la mise à bas du financement de notre protection sociale.
Le CLAP s’est constitué partie civile et accompagne certains livreurs parmi la centaine environ qui a fait de même.
et pour l’ouverture de ce procès, le Collectif des Livreurs autonomes de Paris organise, à 12h, un point presse sur le Parvis du (nouveau) Tribunal, métro Porte de Clichy

à 12h30, le collectif féministes des Garçes propose une performance pour crier ensemble notre rage contre le patriarcat dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes
En 2019, le collectif chilien Las tesis a réalisé une performance intitulée ’Un violador en tu camino’ (un violeur dans ton chemin), qui a depuis circulé dans le monde entier. Inspiré des thèses de l’anthropologue féministe Rita Segato, ce chant décrit le continuum des violences et l’appareil répressif et patriarcal de l’État tout en déculpabilisant les victimes.
Et si vous voulez reprendre ce chant et crier ces paroles réparatrices rdv à 12h30 devant Sciences po au 27 rue Saint Guillaume, métro St-Germain-des-Près et de là il y aura un départ collectif pour la manif !

pour ce 8 mars aussi, The Chomeuse Go On propose un cortège de chants féministes
et le rdv est donné à 13h à Gare du Nord ; et pour retrouver le répertoire, rdv sur : https://thechomeusegoon.wordpress.com/

à 13h aussi, la Coordination féministe, l’Assemblée Féministe Montreuil et le Collectif Féministes Révolutionnaires donnent rdv à gare du Nord pour un cortège féministe anticapitaliste, populaire et contre toutes les violences (qu’elles soient cis-hétéro-sexistes, racistes, validistes ou putophobes)

À 13h à Gare du Nord aussi, l’Initiative des étudiant-e-s, travailleurs et travailleuses grecques à Paris donnent rdv pour un cortège féministe internationaliste pour exiger l’égalité des droits politiques, sociaux et au travail et réaffirmer la libre disposition de nos corps.

À 14h à Gare du Nord aussi, l’Union Régionale Île-de-France CGT lance un appel à manifester pour l’égalité professionnelle et salariale entre les hommes et les femmes

à 14h à gare du Nord, l’association Mamama, qui vient en aide aux mamans précaires propose un Cortège Ni patriarcat, ni capitalisme, soutien aux ukrainien.nes et aux féministes russes .
Et le rdv est donné à 14h à l’angle du boulevard Magenta et du boulevard Denain, devant la caisse d’épargne.

À 14h toujours, Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques propose un cortège pour dire STOP aux Violences Obstétricales et Gynécologiques
et le rdv est donné à 14h au niveau du 94-96 bd Magenta près de gare du Nord

Et donc pour la manif parisienne, la récap c’est : départ à 14h depuis la gare du Nord, direction République où il y aura des prises de parles des travailleuses sans papiers et et des travailleuses du social en lutte, puis direction Père Lachaise où un femmage aux victimes de féminicides est prévu ; un autre arrêt est prévu devant le lycée Voltaire où il y aura des prises de parole des AESH en lutte et la manif se terminera devant l’Hôpital Tenon pour exiger une revalorisation pour les soignantes, des moyens pour l’hôpital public, un centre d’IVG par hôpital et dire stop aux violences gynécologiques et obstétricales
et vous retrouverez toutes les infos pratiques pour ce 8 mars sur le site : https://www.grevefeministe.fr/

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles
il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

À 17h, Collectif Intersexe Activiste ouvre sa permanence mensuelle pour les personnes intersexes ou en questionnement sur une possible intersexuation
Cette permanence se déroule en non-mixité et est animée par des membres intersexes du Collectif Intersexes et Allié.e.s-OII France
et si vous avez besoin d’aide, si vous avez des questions, liées à un vécu intersexe, vous pouvez vous rendre à la permanence sans rdv, ça ouvre à 17h à la Mutinerie, c’est au 176 rue Saint-Martin, métro Étienne Marcel

De 18h à 20h30, les Gilets Jaunes de Montreuil tiennent leur AG hebdo
Et c’est à l’espace AERI, 57 rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 18h, Riposte Collective organise sa Réunion publique hebdomadaire
Et si vous voulez discuter avec Riposte collective, rdv à 18h à l’Université Paris 8, dans le hall du bâtiment B2 (près des canapés), métro St-Denis-Université
et si vous voulez être tenu.e.s au courant des différentes formations/évènements que le collectif propose, vous pouvez les contacter par mail : ripostecollective@riseup.net

À 18h, à l’occasion de l’inauguration de la médiathèque de Villetaneuse par Monsieur Hannotin, la CGT Plaine Commune et Villetaneuse organise un rassemblement pour le service public et l’amélioration des conditions de travail, en particulier des femmes, et contre le travail du dimanche et les privatisations
et le rdv est donné à 18h au 125 avenue de la division Leclerc, T8 arrêt Jean Vilar

à 18h30, la Coordination contre la répression et les violences policières propose sa réunion hebdomadaire pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h30 dans la salle ANDRÉ TOLLÉ (au rdc, après les escaliers du hall sur la droite) à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du Château d’eau, métro République

19h, le cedetim organise sa réunion, avce à l’ordre du jour, un point sur :
1- les manifestations féministes du 8 mars 2022
2- La situation internationale à l’aune de l’agression militaire de l’Ukraine par la Russie de Poutine
3- Le rôle de la France dans la situation en Afrique de l’Ouest et notamment au Mali
4- Points divers dont la Campagne initiative citoyenne européenne #StopSettlements contre la politique de colonisation d’Israël
et si vous voulez participer à la réunion du Cedetim, c’est à 19h, au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro rue des boulets ou nation ; et vous pouvez aussi y participer via zoom
Pour y participer à distance par Internet voici le lien ZOOM : https://us02web.zoom.us/j/88270806750
Possible aussi de participer seulement par téléphone en composant l’un des n° suivants : 01 70 95 03 50 ou 01 86 99 58 31
puis taper l’identifiant de la réunion 882 7080 6750 suivi de #.

RDV CULTURELS

Depuis 10h ce matin et toute la journée, BePolar propose une rencontre en ligne avec des autrices de polar français
avec au programme :
12h - Psychogéographie du crime. Où quand les lieux influencent le polar
Michèle Pedinielli Terroir – Nice (Boccanera)
Estelle Tharreau Terroir – (Les eaux noires)
Cécile Cabanac Paris (Des poignards dans les sourires + La petite ritournelle de l’horreur)
14h - Polar, sexisme et éditions
Sophie Loubière (Cinq cartes brulées - De Cendres et de larmes)
Sonja Delzongle (Abîmes)
Marie Leroy (Directrice des Éditions de la Martinière)
16h - La famille, présente ou absente, monoparentale ou immense… lieux de tous les
enfers
Johana Gustawsson famille (Te tenir la main pendant que tout brûle)
Agathe Portail Famille (De la même veine)
Sandrine Cohen Enfance et violences familiales (Rosine : Une criminelle ordinaire)
17h - Profileuse et enquêtrice
Ana Kori (Miroir : Le reflet du mal)
Céline de Roany (Les beaux mensonges + De si bonnes mères)
Sandrine Destombes (Le dernier procès de Victor Melki)
Et si vous voulez suivre cette rencontre en ligne, rdv sur la page Facebook de BePolar : https://www.facebook.com/BePolar2/

à 17h, la Maison des Femmes de Saint-Denis et le Chapiteau Raj’ganawak accueillent la Compagnie Le Fil pour sa performance Voies de Femmes, une Performance avec film, danse, musique, dessin et débat
Avec sa performance Voies de Femmes, la Cie Le fil propose une traversée de différents arts vers la prise de parole, mais aussi un cheminement de la violence vers un monde des possibles, où l’homme et la femme se retrouveraient à égalité.
Quatre personnes sur un plateau, quelques instruments de musique, une grande toile, des pinceaux, un écran de projection. Une performance qui s’ouvre sur un court-métrage abordant le parcours de femmes victimes, de militantes, insérant des entretiens de chercheuses…Puis la rencontre entre un musicien, une danseuse et une plasticienne. Un instant suspendu, léger et furtif, tendant vers une libération des corps, un hymne aux femmes pour faire éclore un lien direct entre artistes et publics, libérer les mots par le verbe, le corps, le dessin…
et si vous voulez découvrir cette performance proposée par la Cie Le fil, rdv à 17h au Chapiteau Raj’ganawak, c’est au 3 rue Ferdinand Gambon - à Saint-Denis, juste en face de la gare Saint-Denis

à 17h30, l’ENS propose pour la Journée internationale des droits des femmes, une conférence avec l’historienne et spécialiste de l’Afrique Catherine Coquery-Vidrovitch qui reviendra sur la situation des femmes du sud du Sahara
Et si vous voulez en discuter avec elle, rdv à 17h30 à l’École normale supérieure , c’est au 45 Rue d’Ulm - Métro Censier - Daubenton

à 19h, Attac Paris Centre propose, pour le 8 mars, la projection du film ’DEBOUT LES FEMMES !’ de Gilles Perret et François Ruffin, suivie d’un échange autour du film et de la question du féminisme dans les luttes sociales, avec Lou Chesné et Youlie Yamamoto, membres du groupe Action Attac à l’initiative du mouvement ’Les Rosies’.
Et si vous voulez découvrir ce film qui part à la rencontre des femmes qui s’occupent de nos enfants, nos malades, nos personnes âgées, et en discuter avec des membres du groupe Action Attac à l’initiative du mouvement ’Les Rosies’, rdv à 19h à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du Marais, c’est au 5 rue Perrée, métro République

à 19h aussi, la Confédération Nationale du Travail propose une session de Théâtre de l’opprimé.e.s, Sur la base du Théâtre de l’opprimé.e.s défini par Augusto Boal.
Le théâtre de l’opprimé.e c’est se former à réagir aux situations d’oppression que l’on peut vivre au taf ou ailleurs dans la vie.
Après un échauffement pour sortir du quotidien et faire groupe, il s’agira de jouer et rejouer des situations passées ou à venir en testant différentes pistes pour voir là où elles nous mènent.
Et si vous voulez y participer, rdv 19h à 21h, dans les locaux de la CNT au 33 Rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

à 19h30, La Friche librairie organise une rencontre avec Michaël Foessel pour son dernier livre ’Quartier rouge, le plaisir et la gauche’ paru aux éditions PUF.
Peut-on jouir, dans un monde injuste, sans être complice de l’injustice ? La question se pose aujourd’hui alors que nos plaisirs, qu’ils soient érotiques, alimentaires ou festifs, semblent formatés par le capitalisme contemporain et butent sur des impératifs politiques nouveaux : le refus de la violence patriarcale, la préservation du vivant, les exigences sanitaires.
Dans cet essai, Michaël Foessel propose de renouer avec les traditions qui articulent plaisirs et émancipation. Il montre que les expériences politiques prometteuses sont celles d’où la terreur et la honte sont absentes.
Et si vous voulez en discuter avce lui, rdv à 19h3à à la librairie La Friche, c’est au 35 rue Léon Frot, métro Oberkampf

à 19h30 aussi, le pavillon des Canaux propose une table-ronde autour d’une partie de l’équipe du Gaze magazine avec la poétesse Kiyémis, la photographe et performeuse Romy Alizée et l’historienne de l’art Hortense Belhôte qui interrogeront ensemble comment le female gaze ou regard féminin peut être un outil pour faire la révolution, et pas seulement le 8 mars.
Construit par opposition au male gaze ou regard masculin, un concept proposé par la spécialiste de de cinéma et féministe Laura Mulvey, Le female gaze est une théorie féministe sur le cinéma qui questionne le regard de la spectatrice ou du spectateur porté sur les protagonistes féminins d’un contenu culturel.
Et si vous voulez en discuter avec une partie de l’équipe du Gaze Magasine, rdv à 19h30 au Pavillon des Canaux, c’est au 39 Quai de la Loire, métro Laumière

à 20h, le Majestic Bastille, en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai, propose un UN ÉCRAN DES DROITS // HORS-SÉRIE Spécial Journée internationale des droits des femmes, avec la projection en avant-première du film WOMEN DO CRY de Mina Mileva et Vesela Kazakova
Une cigogne blessée, une femme en pleine dépression postnatale, une jeune fille confrontée aux stigmates du VIH, une mère qui cherche un peu de magie dans le calendrier lunaire… Sœurs, mères et filles se confrontent à leurs fragilités et à l’absurdité de la vie, au moment où de violentes manifestations et débats sur le genre déchirent leur pays, la Bulgarie.
Et si vous voulez découvrir en avant-première ce film-tract, entre crise de nerfs et déclaration d’amour aux mères, et en discuter avec Lola Schulmann, chargée de plaidoyer droits sexuels et reproductifs à AMNESTY INTERNATIONAL et Lucie Daniel, chargée de plaidoyer droits et santé des femmes et filles à EQUIPOP, rdv à 20h au majestic Bastille, c’est au 4 bvd Richard Lenoir, métro Bastille

à 20h aussi, le PCMMO - Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient et le Cinéma l’ECRAN proposent pour ce 8 mars, la projection en AVANT-PREMIÈRE du film MA FAMILLE AFGHANE, de Michaela Pavlatova
Kaboul, Afghanistan, 2001. Herra est une jeune femme d’origine tchèque qui, par amour, décide de tout quitter pour suivre celui qui deviendra son mari, Nazir. Elle devient alors la témoin et l’actrice des bouleversements que sa nouvelle famille vit au quotidien. En prêtant son regard d’européenne, sur fond de différences culturelles et générationnelles, elle voit, dans le même temps son quotidien ébranlé par l’arrivée de Maad, un orphelin peu ordinaire qui deviendra son fils.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première, rdv à 20h au Cinéma l’Ecran qui se trouve passage de l’Aqueduc à St-Denis, à la sortie du métro Basilique-St-Denis

à 20h pour le 8 mars aussi, le Cinéma Le Méliès et La Vingt-Cinquième Heure proposent la projection du film SANS FRAPPER suivie d’un échange avec la réalisatrice Alexe Poukine et la militante Claudine Cordani.
Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. Son corps est meurtri, son esprit diffracté. Le récit d’Ada se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avce sa réalisatrice Alexe Poukine et la militante Claudine Cordani, rdv à 20h au Cinéma le Méliès, c’est au 12 place Jaurès, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 20h toujours, l’Espace 1789 accueille À définir dans un futur proche qui proposera son adaptation littéraire et musicale de Sorcières, la puissance invaincue des femmes de Mona Chollet.
Et si vous voulez découvrir cette performance littéraire et musicale autour du livre de Mona Chollet, qui sera présenté par la Librairie Folies d’Encre de Saint-Ouen, rdv à 20h à l’Espace 1789, c’est au 2 rue Alexandre Bachelet à St-Ouen, métro Garibaldi

à 20h30, Acceptess Transgenres et le Cin’Hoche proposent la projection en avant-première du film d’Isabelle Solas, Nos corps sont vos champs de bataille, suivie d’une rencontre avec Giovanna Rincon, militante et directrice de l’association Acceptess-T
Dans une Argentine schizophrène, divisée entre un conservatisme profond et un élan féministe inédit, le film dépeint les trajets de Claudia et Violeta, dans leur cheminement politique et leur vie intime. Femmes trans et activistes pour les droits des communautés LGBTQI + et des femmes, elles se heurtent avec leurs camarades à la violence patriarcale, jusque dans leur chair. Convaincues d’être les actrices d’une révolution en cours à la croisée des luttes, face à la défiance du vieux monde elles redoublent d’énergie pour inventer le présent, aimer et rester en vie.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant première et en discuter avec Giovanna Rincon, militante et directrice de l’association Acceptess-T, rdv à 20h30 au Cin’Hoche, c’est au 6 rue Hoche, à Bagnolet, métro Galliéni

à 20h30 aussi, Théâtre Municipal Berthelot - Jean Guerrin propose la représentation de la pièce intitulée : À corps retrouvé proposée par la Compagnie les alouettes naïves
Une femme sur scène. Elle est seule et pourtant c’est une multitude, corps réceptacle des voix de celles qui fréquentent la Maison des Femmes de Saint-Denis, lieu d’accueil et de réparation pour les femmes victimes de violences. Un lieu où des femmes accompagnent d’autres femmes pour qu’elles puissent se remettre en mouvement en toute fierté et jouir de leur corps au féminin. Un spectacle de mots et de danse qui célèbre avec joie et force ce corps retrouvé.
La représentation sera suivie d’un débat avec :
- Ghada Hatem Gantzer, fondatrice de la Maison des Femmes de Saint-Denis.
- la géographe Camille Schmoll, de l’EHESS, autrice du livre ’Les damnées de la mer- Femmes et frontières en Méditerranée’ Editions La Découverte
- la photographe Louise Oligny qui présentera son expo Réparer l’intime
 et Clémentine du Pontavice, dessinatrice et animatrice d’un atelier à la MDF et co-autrice du livre ’Réparer l’intime’ avce Louise Oligny, un livre paru aux Edition Thierry Marchaisse
et si vous voulez découvrir la pièce A corps retrouvé et en débattre, rdv à 20h30 au théâtre Berthelot, qui se trouve au 6 rue Marcelin Berthelot à Montreuil, métro Croix de Chavaux

Musique : Alyona Alyona - Пушка