Agenda FPP 10 mars

jeudi 10 mars 2022

aujourd’hui on est en studio avec Jannie du comité de soutien aux asilés italiens menacés d’extradition pour faire un point sur la situation et parler de la cantine de soutien organisée dimanche midi
Les audiences de la chambre d’instruction qui doit statuer sur les demandes d’extradition doivent reprendre très prochainement, alors est-ce que tu veux bien peut-être d’abord revenir rapidement sur ce qui est reproché aux asilés italiens et rappeler qui ils sont et ensuite, faire un point sur la situation de la procédure.
la menace d’extradition et la perspective de conditions de détention aggravées par un isolement inique pèsent de plus en plus lourdement sur eux.
Compte-tenu de leurs âges, tout emprisonnement risque de les condamner à mourir en détention éloignés de leurs familles françaises.
RDV, dimanche de 11h30 à 14h et + pour une cantine solidaire dont la recette sera reversée pour les frais de justice : et c’est à la cantine des Pyrénées, au 77 rue de la Mare, métro Jourdain
pour se tenir informés, rdv sur : memoires-et-presences.fr
cagnotte en ligne : https://www.onparticipe.fr/cagnottes/iw2UtPdQ

AGENDA 10.03.22

RDV MILITANTS

Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

de 18h à 20h, une AG des établissements mobilisés du 92 est organisée préparer la suite de la mobilisation contre le projet de dotation horaire globale, après le rasemblement d’hier devant l’Assemblée nationale
Et si vous voulez participer à cette AG, rdv de 18h à 20h, à la Bourse du Travail de Gennevilliers , au 6 rue Lamartine, à Gennevilliers

À 18h30, le collectif Stop contrôle qui réunit des organisations syndicales comme la CGT, et Solidaires et des assoc comme la quadrature du net organisent une AG contre le contrôle des chômeurs/ses et le tout-numérique à la BDT
Le nouveau « plan d’action » du Contrôle sur la Recherche d’Emploi (CRE) cible plus particulièrement certaines catégories de chômeurs : celles et ceux qui se réinscrivent (les plus précaires), ou qui ont déjà été sanctionnés, et désormais, les personnes qui ont travaillé dans les secteurs dits « en tension » qui feront l’objet de 350 000 des 500 000 contrôles prévus en 2022. Faussement neutre, la catégorie de « métier en tension » sert les intérêts patronaux et gestionnaires. Elle est construite à partir des « difficultés de recrutement » anticipées par les patrons, et donc largement fictive. Il y a actuellement 10450 offres d’emploi dans le secteur de la restauration et 7760 dans le bâtiment, tous métiers confondus, et pour la France entière : de quelle « tension » parle-t-on ? Le contrôle sert à la mise au travail forcée, dans des conditions très dégradées et pour des salaires maintenus au plus bas, de celles et ceux dont les allocations ont déjà été amputées par la réforme de l’assurance chômage. C’est sur la base de cette fiction que les CRE contrôlent et radient : 160000 personnes ont été radiées l’année dernière, dont 53200 au 4e trimestre, du jamais vu ! Certains CRE ont tellement accéléré leurs cadences qu’ils n’ont plus le temps de communiquer leur décisions : les chômeurs sanctionnés les découvriront bien après. Juge et partie, la direction de Pôle emploi bricole des normes de recherche d’emploi absurdes, mais qui nous rendent tous sanctionnables. En nous organisant, nous pouvons gagner : la direction de Pôle emploi a reculé, elle vient d’annuler la décision de radiation du chômeur qui avait envoyé 29 candidatures en recommandé, au motif qu’il aurait dû le faire par internet ! La lutte se mène aussi du côté de ceux qui travaillent à Pôle emploi : des conseillers ont bataillé contre le directeur du CRE de leur région, qui s’acharnait à radier des chômeurs inscrits en catégorie 4 (« non disponibles immédiatement »), et ils ont gagné !
A la CAF : Le ciblage algorithmique a été mis en place il y a une dizaine d’années, et les « scores de risque » visent les usagères et les usagers nés hors de l’Union européenne et les plus précaires : sans emploi ou dans des situations atypiques au regard des normes dominantes du marché du travail, femmes célibataires… Le contrôle se renforce donc encore dans les périodes de rupture biographique (perte d’emploi, séparation…). La surveillance s’étend jusqu’à la mobilité des allocataires qui utilisent des réseaux décentralisés (Tor ou autre VPN) : certains d’entre nous ont été sommés d’apporter leur passeport à la CAF ! Qu’ils soient dévolus à des algorithmes ou à un service fermé au public, comme le CRE de Pôle emploi, les contrôles vont de pair avec la casse et la dématérialisation à marche forcée des services publics. Il y a de moins en moins d’assistantes sociales à la CAF et à la Sécurité sociale. Les services sociaux des municipalités sont également en sous-effectif et voient leurs capacités d’accueil se réduire. Pôle emploi teste actuellement des algorithmes destinés à remplacer les conseillers dans une partie de leurs missions d’accompagnement. Sa direction craint les précaires autant que les conseillers. La dangerosité supposée des précaires (multiplication des caméras et des ’bracelets anti-agression’ dans les agences) s’accompagne d’une aggravation de la souffrance au travail, de l’autre côté du guichet.
Le contrôle ne doit pas rester un face-à-face avec l’administration, c’est notre problème à tous : refusons l’atomisation, retrouvons-nous pour organiser une riposte collective !
Et si vous voulez vous organiser avec le collectif Stop contrôle rdv à 18h30 à l’annexe de la Bourse du Travail de Paris boulevard du Temple, salle Henaff, métro Temple ou repu
et si vous voulez contacter le collectif, vous pouvez envoyer un mail à : stop.controles@protonmail.com

à 18h30, La Baudrière, squat anarcha queer feministe à Montreuil organise son AG hebdo, ouverte à toustes
et si vous voulez vous y rendre, le squat se trouve au 7 rue de la république à Montreuil, métro Robespierre

à 19h, un meeting de soutien aux grévistes sans papiers de DPD, Chronopost et RSI est organisé
Pour rappel, depuis début novembre des travailleurs sans papiers exploités par des filiales de la Poste, DPD à Coudray-Montceaux et Chronopost à Alfortville, et des intérimaires du bâtiment chez RSI à Gennevilliers, sont en grève tenant piquets jour et nuit (sauf celui de DPD interdit la nuit) pour obtenir leur régularisation. Depuis lors, Ils multiplient les manifestations : et ce soir un meeting de soutien est donc organisé et si vous voulez y participer, rdv à 19h à la Bourse du Travail de Paris, par le 3 rue du Château d’eau, métro république
et pour les soutenir, vous pouvez aussi renflouer les caisses de grève : pour DPD https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd et pour Chronopost https://www.facebook.com/Solidaires94/

de 19h à 21h30, le collectif Résistance à l’agression publicitaire organise sa réunion hebdomadaire
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au 24 rue de la Chine, métro Gambetta

à partir de 20h, Cosmos - culture et écologie, Restes Ensemble et Terre de lutte organisent une réunion publique sur Les grands projets inutiles
avec au programme, une discussion autour de L’Appel des 100 pour le climat et le vivant porté par Anciela et cent associations ; suivi de la projection du film La Bataille de l’eau noire de Benjamin Hennot et d’une rencontre autour des Projets inutiles, imposés et polluants En présence de Chloé Gerbier et Victor Vauquois de Terres de luttes et de Notre affaire à tous - Lyon
et si vous voulez participer à cette rencontre qui sera retransmise dans plusieurs endroits, rdv à 20h A Montreuil, à l’association Restes Ensemble, au 89 rue Pierre de Montreuil, ou A Evreux, dans le Local UFC Que Choisir Eure - 17 rue des Aérostiers - Immeuble Cambresis – à Evreux
et pour participer à cette rencontre il faut vous inscrire via : [https://bit.ly/3JtgXNp-]

Comme tous les jeudis soirs, à 21h, le collectif Contre-pouvoir organise une réunion en ligne pour organiser le boycott des élections présidentielles à venir
et si vous voulez y participer, rdv à 21h sur : https://meet.jit.si/ateliers-strategie

demain matin, à partir de 10h, la CGT Paris 18 ouvre sa Permanence du comité des travailleurs privés d’emploi et précaires pour aider les travailleurs privés d’emploi et précaires à résoudre leurs difficultés avec Pôle Emploi ou la CAF (notifications de trop-perçus, radiations, problèmes d’indemnisation, etc.) et à s’organiser pour défendre leurs droits !
Et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est à partir de 10h demain matin, à l’Union Locale CGT PARIS 18e, 42 Rue de Clignancourt, métro Château Rouge

demain aussi, et jusqu’au 12 mars, l’Appel des appels, Collectif des 39 et Printemps de la psychiatrie organisent les Assises citoyennes du soin psychique
Une large partie de la population peut faire aujourd’hui le constat qu’il est de plus en plus difficile d’accéder à des soins psychiques. L’accueil, l’écoute, le soin des personnes en souffrance psychique restent ignorés par les pouvoirs publics, au-delà de la façade des paroles de bien des dirigeants du monde de la santé. Les patients souffrent de la discontinuité de leur prise en charge et de sa déshumanisation galopante. Déjà, de trop nombreux adultes et enfants, ainsi que leurs proches, se trouvent abandonnés faute de places.
Les signes manifestes de cette mauvaise pente envahissent aujourd’hui les pratiques : psychothérapie en 8 séances, surcroit de prescription de médicaments, inflation de la contention physique, montée en force des « techniques » (conditionnement, éducation et rééducation adaptatives, stimulations cérébrales,…). Les patients doivent se conformer aux protocoles standardisés, enjoints à bien « gérer » leur « capital santé mentale », ce qui produit de la culpabilisation.
Les professionnels, de plus en plus contraints par les outils numériques, sont amenés à devenir les « producteurs » de soins, dont le flux est soumis à une accélération et un turn-over imposé. Moins formés et moins nombreux, ils vivent au quotidien la perte de sens de leur engagement, la souffrance au travail et connaissent une vague de démissions.
Ce contexte favorisant les « intérimaires » déstabilise la continuité des soins, continuité par essence nécessaire à toute construction individuelle et tout soin adapté. Le soin psychique dispensé par la psychiatrie, la pédopsychiatrie, la psychologie, le médico-social concerne aussi l’enseignement, le travail, le judiciaire, la protection des enfants, des adultes et des anciens. Il se révèle in fine une cause à défendre pour la société dans son entier.
Le champ des soins psychiques est spécifiquement humain. Il est fondé par la conception dynamique du psychisme, par le savoir bio-médical, mais aussi par l’anthropologie, la sociologie, la philosophie…. Or, depuis quatre décennies, il ne cesse d’être soumis à une déconstruction des savoirs et des savoir-faire au profit d’enjeux strictement économiques voire orientés vers la privatisation de la santé publique et du champ social.
Mais bien au-delà, ce sont tous les métiers en charge de l’humain qui sont touchés : éducation, culture, justice. Par conséquent c’est ensemble qu’il faut affronter cette tendance contemporaine latente qui réduit la personne et sa place dans la société, pour ensemble penser l’humain dans sa complexité.
Depuis 10 ans, le soin psychique s’est appauvri sous influence des lobbies porteurs des conceptions mécanistes du psychisme humain, soutenant des objectifs économiques hostiles à la temporalité des soins relationnels, institutionnels et à l’apport des conceptions psychanalytiques à la psychiatrie et au médico-social.
Des questions sécuritaires et juridiques participent à faire dériver la psychiatrie (contrainte et contention des patients, responsabilité pénale, croisement du fichier des patients sous contrainte et du fichier S) vers une punissabilité accrue des patients et un renforcement des hôpitaux-prisons. De son côté, le médico-social est progressivement vidé de sa substance pour se transformer en plateformes évaluatrices ciblées et discriminantes ou en équipes mobiles destinées à soutenir les enseignants censés désormais se charger des jeunes laissés sans soin. Les structures se transforment en dispositifs, des places d’internats et d’externats ferment… tout cela au nom d’une politique soi-disant inclusive cachant mal aujourd’hui ses objectifs économiques.
Malgré tout, des îlots de résistance et de créativité existent, portés par des patients et des soignants afin de poursuivre partout où c’est possible (public, privé, associatif, médico-social, en ambulatoire ou en établissements), des soins intégrant les dimensions bio-psycho-sociales de la personne. Un peu partout de nouvelles initiatives voient le jour et prolongent la dimension relationnelle du soin (clubs thérapeutiques, GEM, associations, etc.) tout en respectant la temporalité de chacun.
Dans cette perspective, ces Assises citoyennes du soin psychique proposent, en écho à un mouvement de mobilisation plus large face à la déshumanisation générale du soin, un espace de réflexion, création et formation dans l’échange libre sur les expériences et les savoirs. Elles invitent le citoyen –soignant, patient, parent, enseignant, éducateur, magistrat, chercheur, administratif,… : à transmettre et relancer des pratiques de soins psychiques ; à aider à la transformation des approches réductrices qui appauvrissent les champs d’action ;voire à accueillir l’émergence de nouvelles conceptions du soin. Ainsi le but est de contribuer à l’élan de refondation du soin psychique en psychiatrie et pédopsychiatrie, dans le médico-social, social, en pratique libérale, et dans la société en général à travers le dialogue citoyen et pluridisciplinaire.
Et si vous voulez retrouver le programme complet de ces assises du soin psychique organisées par l’Appel des appels, Collectif des 39 et Printemps de la psychiatrie, rdv sur : https://printempsdelapsychiatrie.files.wordpress.com/2022/01/assises-citoyennes-du-soin-psychique-2022-1.pdf
ça commence demain à la salle croizat de la BDT, 3 rue du château d’eau, métro république
Le lien pour s’inscrire :https://framaforms.org/les-assises-citoyennes-du-soin-psychique-11-et-12-mars-2022-1639059851

RDV Culturels

à 18h, les Amis du Monde diplomatique proposent une visioconférence avec David Teurtrie autour de son article paru dans le numéro de février, un article qui revient sur l’Ukraine, pourquoi la crise
En s’alignant sur les États-Unis, Paris et Berlin ont poussé la Russie à traiter directement avec ces derniers. Et laissé le Vieux Continent redevenir un terrain d’affrontement entre les deux puissances.
Et si vous voulez revenir sur l’article que David Teurtrie a consacré à cette question, et en discuter avec l’auteur de Russie. Le retour de la puissance, Armand Colin 2021, rdv à 18h sur : https://us02web.zoom.us/j/87443123955?fbclid=IwAR1R9-nMUEYt_oiI1vRYtijOIdSiRCETdq5-nrQejuc0TbR7ZS9b8nM6YkM#success
l’article dispo ici : https://www.monde-diplomatique.fr/2022/02/TEURTRIE/64373

à 18h, le Cercle marxiste de Nanterre organise une discussion sur la Guerre en Ukraine- une analyse marxiste
L’invasion de l’Ukraine a suscité la stupéfaction et la désapprobation des peuples du monde entier. Sur tout les continents des citoyens ordinaires expriment une solidarité sincère à l’égard du peuple Ukrainien. Cette sincérité tranche avec l’hypocrisie des ’condamnations’ que formulent Biden, Johnson, Macron et compagnie. Ces derniers n’ont aucune autorité pour condamner l’invasion de l’Ukraine par l’armée Russe car ils dirigent des puissances impérialistes qui n’ont cessé, elles aussi, de violer la souveraineté des nations- y compris au moyen de la guerre, comme en Irak en Lybie et en Syrie.
Lors de cette réunion publique, il s’agira de lever le voile de cette propagande qui recouvre les véritables causes de cette guerre- et les intérêts impérialistes qui sont en jeu, en s’appuyant sur une analyse et des perspectives marxistes- c’est a dire internationalistes
et si vous voulez participer à cette discussion collective sur l’Ukraine avce le cercle marxiste de Nanterre, rdv à 18h dans le labo 7 de la maison des étudiants de l’université de Nanterre

à 18h, le Cercle Universitaire d’Études Marxistes et les ÉDITIONS DELGA organisent une CONFÉRENCE autour de Michel Gruselle et Aymeric Monville qui reviendront sur la DIALECTIQUE de la NATURE de Friedrich ENGELS
et si vous voulez suivre cette conf, rdv à 18h à la Sorbonne-Université, campus Jussieu tour 66, 5ème étage, couloir 66/65, salle 504, Métro Jussieu ; et vous pouvez aussi la suivre en visio via : cliquez ici

à 18h30 : La Parole errante et le Collège International de Philosophie poursuivent leur séminaire sur les communautés sanitaires, avec une séance qui sera consacrée à L’hypothèse d’une ’biopolitique positive’
Si la pensée politique tournée vers l’émancipation s’est appuyée, ces dernières décennies, aussi bien sur une critique du biopouvoir, ou de la biopolitique (à partir de Foucault, d’Arendt ou d’Agamben), que sur une critique de la science ou plus généralement de la rationalité occidentale, la crise sanitaire a montré les limites de cette tradition, ses mésusages, et la nécessité de la problématiser. Il est devenu manifeste à quel point, devenue idéologie, elle peut rendre aveugle à ce qui se joue politiquement dans la pandémie, quand elle ne sert pas tout simplement les forces les plus destructrices de toute communauté égalitaire.
Dans cette séance, Il s’agira, en partant du travail de Benjamin Bratton (The Revenge of the Real, Verso, 2021), de proposer une autre généalogie de la rationalité biopolitique qui ne la réduit pas à l’exercice du biopouvoir. La pandémie du Covid-19 a révélé l’inanité d’un certain nombre de réflexes de la pensée critique. Ces derniers ont en effet rendu impossible l’appréhension du phénomène pandémique ainsi que l’élaboration d’une réponse adéquate à celui-ci. C’est donc à une refonte de notre grammaire politique qu’il faut œuvrer. Dans cette perspective, il s’agira de critiquer de la critique de la « surveillance » sanitaire, de « remote initimacy » (la proximité à l’heure de la distanciation sociale), de politique du point de vue épidémiologique et de l’éthique d’être un objet biologique.
Et si vous voulez participer à cette séance du séminaire sur les communautés sanitaires consacrée à la biopolitique, rdv à 18h30 à la Parole errante, 9 rue François debergue, à Montreuil, métro croix de chavaux

à 19h, les Éditions La Dispute et La Flèche d’Or organisent une rencontre avec Ugo Palheta et Omar Slaouti, autour de leur livre : Défaire le racisme, affronter le fascisme
Face au racisme d’État, à la possibilité du fascisme, à la perspective d’un nouveau duel électoral entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, il est urgent de rendre accessible au plus grand nombre les expériences et outils issus des luttes antiracistes et antifascistes, passées et en cours.
Dans un livre d’entretiens, Ugo Palheta, sociologue, militant anticapitaliste et auteur de La possibilité du fascisme, et Omar Slaouti, conseiller municipal à Argenteuil, militant antiraciste et auteur de Racismes de France, analysent la situation politique en cours, clarifient les définitions, proposent des actions pour défaire le racisme, affronter le fascisme et ouvrir ainsi la voie de prochaines victoires sociales et politiques. Ils présenteront leur livre et débattront de la situation actuelle et des luttes en cours dans l’antiracisme et l’antifascisme avec Sihame Assbague (journaliste et militante, à confirmer), Nargesse Bibimoune (Action antifasciste Paris banlieues), Alioune Traoré (délégué Coordination sans-papiers 75) et Raphaël Arnault (Jeune garde). La rencontre sera animée par Aurore Koechlin.
Et si vous voulez participer à cette rencontre croisée, rdv à 19h à la fleche d’or, 102 bis rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 19h, Attac Paris 12e propose un Ciné-Débat autour du film : ’Desobéissant.e.s’ d’ Alizée Chiappini
Après un été 2018 marqué par la canicule, les incendies et la démission fracassante de Nicolas Hulot, un groupe de jeunes gens, affolés par l’inaction des gouvernements face à la crise climatique, décide d’unir ses forces. Un QG, La Base, est loué en plein Paris. En germe depuis la COP21, une internationale informelle du climat relie différents mouvements de contestation européens : Extinction Rebellion, Ende Gelände, Alternatiba, ANV-COP21…
Parmi eux, des jeunes de moins de 30 ans. Certains, comme Élodie et Pauline, ont lâché un poste prestigieux pour se consacrer à un combat qu’ils jugent crucial. Après une première victoire – la pétition baptisée ’L’Affaire du siècle’ et ses 2 millions de signatures en quinze jours –, les activistes de La Base organisent 134 décrochages de portraits d’Emmanuel Macron dans les mairies, retransmis sur les réseaux sociaux, afin de dénoncer ’le vide de sa politique écologique’. C’est leur première grande action de désobéissance civile. Ce documentaire suit ces ’désobéissants’ en action et dans l’intimité : et comment, des ’gilets jaunes’ à la pandémie de Covid-19, l’année 2020 va les mettre à l’épreuve.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec des membres d’Attac paris 12, rdv à 19h , au Café Associatif ’La Commune’, au 3 rue d’Aligre, métro faidherbe-chaligny

à 19h, La Cimade propose un ciné-débat en ligne autour du film ’La voie d’Henriette’ de Safia Kessas
et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Henriette Essima, militante pour les droits des personnes sans-papiers en Belgique, Safia Kessas, journaliste et réalisatrice du documentaire La voie d’Henriette, Charnelle T., bénévole de La Cimade à Caen et Violaine Husson, responsable nationale du pôle Genre et Protections à La Cimade, rdv en ligne à 19h sur le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://zoom.us/webinar/register/WN_LJs3QX2rQ0Gy2OWg0jLg2Q?fbclid=IwAR2gPmI6H6aRoVlzfZ4WYk6xHbEmb6pmN0GVyfPFs-pPdRn0g1gcXe9EsR4

à 19h30, le Monte-en-l’air organise une Rencontre autour du livre ’Hold-up sur la terre’ avec Lucile Leclair
C’est un phénomène secret mais puissant qui transforme radicalement l’agriculture française : l’accaparement des terres. Naguère « réservé » aux pays du Sud, il se répand rapidement dans notre pays. Des grandes entreprises achètent la terre par centaines d’hectares. Elles profitent des failles de la législation, que laissent perdurer le gouvernement et le Parlement.
Ce livre, résultat d’une enquête de plusieurs années et nourri de nombreux reportages, révèle cette mutation souterraine, que l’on peut qualifier de « hold-up ». Un hold-up qui ne se traduit pas seulement par une concentration foncière toujours accrue, mais stimule une agriculture industrielle et chimique, visant une production maximale au détriment de la biodiversité. L’arrivée des grands propriétaires fonciers prolétarise aussi les travailleurs de la terre : les paysans deviennent des sous-traitants salariés et perdent toute autonomie. Une transformation radicale se déroule, qui signifie la fin de l’agriculture traditionnelle.
Est-ce vraiment ce que nous voulons ? Il faut imaginer un autre avenir, fondé sur l’écologie, la liberté des paysans, et une maîtrise de la terre au service de l’intérêt général.
Passionnée par les questions agricoles, Lucile Leclair a notamment publié dans la même collection Reporterre-Seuil Les Néo-Paysans (avec Gaspard d’Allens) et Pandémies. Une production industrielle ; et si vous voulez discuter de son dernier livre avec elle, rdv à 19h30 au Monte-en-l’air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30, le Collectif Stop Carnet et le squat du marbré organisent un concert des Ramoneurs de Menhirs en soutien à un zadiste de la Zad du Carnet qui est incarcéré
Le 24 mars dernier, Pty Loup a été arrêté juste après l’expulsion de la Zad du Carnet, lieu de lutte contre un projet d’extension du Grand Port de St-Nazaire et incarcéré après 3 semaines de préventive. Il avait pété la vitre d’une voiture de flic, où se trouvait la commandante de la gendarmerie de Pornic qui se baladait bien trop près du poste de vigie.
Il s’est pris un an et demi de prison’ ferme et son procès a été l’incarnation de la justice de classe, couronnée par un matraquage de la BAC. Ça fait presque un an que Pty Loup est en taule et il sort le 14 avril prochain.
En solidarité avec tout.es les détenu.es et d’autant plus dans ce tournant politique autoritaire et fascisant de se mobiliser pour aider les copaines incarcéré.es qui subissent toute la violence de ce système carcéral classiste, patriarcal et raciste !
Les thunes seront reversées à la cagnotte anti-repression du Carnet. Elles serviront à couvrir les dernières dépenses de Pty Loup et à essayer d’amortir les frais des futurs procès des copaines.
Et si vous voulez le soutenir en pogotant avec les Ramoneurs de Mehnirs, rdv au marbré, 39 rue des deux communes, métro Robespierre

à 20h, le Collège International de Philosophie poursuit son séminaire consacré aux Histoire(s) de la visibilité selon Harun Farocki
Arpenteur infatigable des diverses strates de visibilité de nos sociétés, Harun Farocki a cherché aussi bien à nous dévoiler l’envers du visible ordinaire qu’à débusquer un visible opératoire qui innerve la réalité sociale en étant invisible pour tout un chacun. Il s’est intéressé aux images qui prennent la mesure du monde, celles du domaine de la technique, celles qui produisent comme celles qui détruisent (les techniques de production, les techniques militaires). Une recherche qui se déploie dans l’horizon de la pensée de Marx, d’Adorno, de Heidegger et de Foucault. Artisan d’une archéologie de notre présent visuel, Farocki a également sondé les institutions pour y découvrir les « images opératoires » qui les font fonctionner et qui pilotent le comportement des individus ; on rencontre alors Foucault et ce qu’en dit Deleuze à propos des « sociétés de contrôle ». Grâce à ses fouilles, Farocki recueille les images produites par le monde d’aujourd’hui : photographies, images d’archives, images de synthèse, vidéosurveillance, imagerie militaire, cinéma et jeux vidéo, etc. Il explore ainsi divers milieux sociaux, l’usine, la prison, la communication, le marketing, la finance, mais aussi le sport et l’architecture… En tissant les unes avec les autres ces images provenant de sources hétérogènes, c’est une lecture critique de l’histoire du siècle dernier et du début du XXIe que nous offre l’œuvre. Une histoire des événements, leur médiatisation et le rôle des images opératoires (guerre du Vietnam, Seconde Guerre mondiale, Révolution roumaine, chute du Mur de Berlin, guerre du Golfe, etc.), une histoire industrielle et technique, aussi bien l’histoire du travail que l’histoire militaire, et bien sûr une histoire des images, celles des médias, les images de l’art, les images photographiques et cinématographiques, ainsi que ces toutes nouvelles images de synthèse détachées du regard humain (que « voit » une machine ?).
et si vous voulez participer au séminaire consacré aux travaux de Farocki, rdv à 20h à l’USIC, 18 rue de Varenne, dans la Salle Orgebin ; ou en visioconférence via : https://us02web.zoom.us/my/vincent.jacques
Inscription obligatoire sur https://form.jotform.com/CIPhFormulaires/usic_acces

MUSIQUE : E Zezi - Tatamuria