Aujourd’hui on écoutera une interview réalisée par Nadia de l’actualité des luttes qui a tendu son micro à Jérémy Beschon pour évoquer le spectacle La marseillaise en bref proposé par Manifeste Rien
pour découvrir ce spectacle, rdv demain soir à 20h30, au Centre d’animation Ken Saro-Wiwa – 63 Rue de Buzenval, Métro Buzenval

à partir de 13h30, Science Po organise, à l’occasion du lancement d’une association de défense de la liberté dans l’Université et la recherche, une rencontre intitulée ’Quels outils pour une Université et une recherche libres’ pour débattre des menaces qui pèsent sur l’université et des moyens pour les contrer
Et si vous voulez participer à ce colloque, il faut vous inscrire via :https://www.sciencespo.fr/agenda/fr/civicrm/event/register?v=69643d333331332672657365743d31266374783d657874&id=3313&reset=1&ctx=ext
puis rdv de 13h30 à 19h30 au Centre de recherches internationales (CERI) de Science Po, c’est au 56 Rue Jacob, métro st-germain-des-prés, et ce lieu a été choisi en lien avec l’incarcération en Iran de notre collègue Fariba Adelkhah depuis le 5 juin 2019.
et vous pouvez aussi suivre le colloque en direct sur la chaîne Youtube de Politique des Sciences : https://youtu.be/M2F38qUYrQg

à 14h, l’intersyndicale nationale interprofessionnelle réunissant la CGT, FSU, Solidaires et UNSA, et les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et VL organise une Manifestation pour L’augmentation des salaires et des pensions
Les salarié-es du secteur public comme du privé, les retraité-es, les jeunes partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes.
Beaucoup ont exprimé leurs exigences en se mobilisant, ces dernières semaines, dans leur entreprise, leur service, leur branche professionnelle.
Ainsi en est-il des personnels des services publics, à l’instar de celles et ceux de l’éducation nationale, des soignant-es, des travailleurs sociaux… De nombreux débrayages, lors des négociations annuelles obligatoires, dans les secteurs notamment industriels ont permis également des avancées à l’échelle des entreprises.
Tout au long du mois de janvier, les différentes professions et la jeunesse se sont mobilisées pour défendre les salaires et l’emploi dans beaucoup de localités.
En décembre 2021, l’inflation en France a atteint 2,8% sur un an.Près de la moitié provient directement de l’augmentation du prix de l’énergie (carburants, électricité, gaz) qui augmente encore. Et se double d’une augmentation importante des prix des produits alimentaires de première nécessité.
Force est de constater que c’est l’évolution des revenus par rapport à l’inflation qui est déterminante. C’est un levier essentiel pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages et agir sur la répartition entre les revenus du capital et du travail ; les entreprises cherchant, en effet, même dans le contexte de la pandémie, à augmenter leurs profits.
L’enjeu majeur est donc de combattre la stagnation des salaires plus que d’agir sporadiquement sur l’évolution des prix.
Pour les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et UNSA, et les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et VL : Il faut une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires. Ainsi, il est urgent d’agir sur le SMIC et le point d’indice. ( au-delà de la promesse de MACRON à quelques semaines de l’élection présidentielle...)
Il est indispensable que les minimas de branche dans le privé et les grilles de salaires dans la Fonction Publique soient automatiquement relevés au niveau du SMIC.
Cela doit se compléter d’une ouverture rapide de négociations sur la répercussion de ces augmentations sur les échelles de carrière dans le public et les classifications dans le privé.
Il est aussi important d’augmenter les bourses pour les étudiants et les pensions pour les retraités.
Il y a urgence également à mettre en oeuvre l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.
Pour agir sur ces revendications essentielles, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et UNSA, et les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et VL appellent à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles aujourd’hui : Et le rdv est donné à 14h sur la Place de la République pour une manifestation en direction du carrefour Chaussée d’Antin Lafayette

À 14h aussi : L’Institut des sciences sociales du Politique poursuit son séminaire « Race, genre, classe : du local au global », avec une séance autour d’Alrik Schubotz (université libre de Berlin) qui parlera de la Politique de la thérapie de conversion au Brésil
À une époque où l’Europe se déclare « zone de liberté LGBTIQ » et où les représentations cinématographiques de la « queerness » sont largement acclamées de par le monde, l’existence de promesses institutionnalisées de « guérison » des désirs homosexuels et de toutes les expressions transidentitaires semble contre-intuitive, voire anachronique. Et pourtant. Des pays comme la France ou l’Allemagne n’ont ainsi que récemment entrepris des démarches visant à interdire les thérapies de conversion. Au Brésil, la ré-institution légale de cette pratique fait l’objet d’un débat politique d’envergure. La dernière décennie a ainsi vu les tenants de la ligne dure évangélique être à l’avant-garde des batailles législatives et judiciaires visant à annuler une résolution, adoptée en 1999 par le Conseil fédéral de psychologie, qui interdit ces « thérapies » dans le domaine de la santé mentale. Parallèlement, l’exercice sacerdotal d’ex-gay chrétiens a échappé à tout contrôle politique et offert une « guérison spirituelle » et une « restauration » aux adolescents et aux jeunes adultes convaincus tant de la perversion de leurs désirs que de celle de leurs identités et expressions.
Dans cette séance, Alrik Schubotz reviendra notamment sur l’émergence et l’institutionnalisation, tout au long du XXe siècle, de différentes formes de thérapie de conversion dans ce pays, avant de livrer un aperçu des récents débats politiques et de partager les résultats des recherches qu’il mène actuellement au contact de praticiens et de défenseurs de la réorientation sexuelle et de genre.
Et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 14h dans la salle 321, 3e étage du bâtiment Max Weber, de l’Université de Nanterre ; et vous pouvez aussi suivre la séance via zoom : https://cnrs.zoom.us/j/91670676602?pwd=Mlk0blkxTnliN0FOSTYyVDVvYjdZdz09
ID de réunion : 916 7067 6602
Code : ctF43b

Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

de 14h00 – 19h00, Le Centre de solidarité et de coopération avec les universités du Nord et de l’Est de la Syrie organise une conférence intitulée repenser l’université avec la révolution au Rojava, une rencontre pour discuter des efforts de solidarité et de collaboration avec les universités du Rojava et de la Syrie du Nord et de l’Est (c’est-à-dire l’Université du Rojava, l’Université de Kobani et l’Université d’Al-Sharq).
et si vous voulez retrouver le programme complet de la conférence rdv sur : https://cscunes.com/
et pour y participer, rdv à partir de 14h sur le Campus Condorcet, Centre de colloques, salle 100 (au rez-de-chaussée ), et c’est à Aubervilliers, Métro Front Populaire
et vous pouvez aussi suivre la conférence sur zoom via : https://us02web.zoom.us/.../reg.../WN_dj3u0Nt7TqaEfZQc1NRtCw

de 17h à 18h30, Solidarité Mayotte, Forum réfugiés-Cosi, le Groupe SOS Solidarité-Assfam, France Terre d’asile et la Cimade organisent un webinaire sur La situation dans les centres de rétention administrative en France
Fortes de leur travail quotidien d’accompagnement juridique des personnes étrangères dans les centres de rétention administrative (CRA), ces associations sont en première ligne pour constater et rendre compte des situations dans ces lieux de privation de liberté. A l’occasion de la sortie de leur rapport sur l’année 2021, elles proposent donc ce webinaire pour présenter leurs observations et analyses, ; et si vous voulez le suivre, rdv à 17h sur : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_bLiPdiL5SrOg43JxGALr_g?fbclid=IwAR2kfhE6ng4SeAFh_d6jWI9J-BvHeNijBCmDtkD3FeloVAXnp5-TTTvrvyY

de 17h30 à 19h30, l’union locale Solidaires de Malakoff ouvre sa Permanence aux salarié-e-s du public et du privé pour les aider dans leurs démarches et les renseigner sur leurs droits.
Et si vous voulez vous y rendre, c’est ouvert de 17h30 à 19h30 à la Bourse du Travail de Malakoff, au 24 Rue Victor Hugo, métro Malakoff-Plateau de Vanves

à 18h, un collectif d’organisations parmi lesquelles : ACAT-France, Agir ensemble pour les droits humains, Amnesty International France, Anafé,Assemblée européenne des citoyens, Association des Travailleurs Maghrébins de France, Attac, Atelier des artistes en exil, Barreau de Paris, CartONG, CCFD-Terre Solidaire, CEDETIM, Centre Primo Levi, Cimade, Coalition française pour la Cour pénale internationale, Collectif Ivryen de Vigilance Contre le Racisme, Collectif Stand with Ukraine, Communauté des Belarusses à Paris, les Coopératives européennes Longo Maï, Coordination SUD, CRID, Emmaüs, Ensemble contre la peine de mort, la FIDH, Fondation Copernic, le Gisti, Groupe accueil et solidarité, La Maison Ouverte, Les Nouveaux Dissidents, Memorial France, Mouvement de la Paix, Première Urgence Internationale, Russie-Libertés, Utopia 56, des organisations soutenues par la CGT, la FSU, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France, Union syndicale Solidaires ; appellent à des rassemblement partout en France contre la guerre en Ukraine, en solidarité avec la population d’Ukraine, de Russie et de la Biélorussie engagé·es contre la guerre et avec toutes les personnes exilées.
Les associations signataires invitent tous les responsables politiques européens à mobiliser toute leur énergie pour :
– obtenir un cessez-le-feu et le retrait des troupes russes d’Ukraine,
– obtenir la fin immédiate des attaques ciblées et indiscriminées contre les civils et infrastructures civiles en Ukraine,
– fournir aux victimes de la guerre toute l’assistance humanitaire possible, et assurer un passage sûr pour les civils pris dans le conflit,
– accueillir dans les différents pays toutes les personnes contraintes de quitter l’Ukraine à la recherche d’un refuge,
– s’assurer qu’aucune personne, quelle que soit sa nationalité, ne soit bloquée aux frontières ukrainienne ou européenne (externes ou internes de l’UE), et que toutes puissent trouver une protection dans des conditions dignes et respectueuses de leurs droits, dans l’Union européenne,
– mobiliser des moyens pour que les activistes ukrainien·nes pour la démocratie et les droits humains soient protégé·es, accueilli·es, et soutenu·es,
– assurer par tous les moyens possibles un soutien et une protection aux acteurs de la société civile russe et belarusse qui sont opposés à la guerre,
– préserver les canaux d’information permettant aux populations ukrainienne, russe et belarusse de recevoir des informations fiables.
– lutter contre l’impunité des responsables de crime d’agression et de crimes de guerre.
à Paris, le rdv est donné à 18h sur la place de l’hôtel de ville
et pour retrouver la liste des rassemblements locaux rdv sur : www.tinyurl.com/solidariteukraine17mars

à 18h30, La Baudrière, squat anarcha queer feministe à Montreuil organise son AG hebdo, ouverte à toustes
et si vous voulez vous y rendre, le squat se trouve au 7 rue de la république à Montreuil, métro Robespierre

de 19h à 21h30, le collectif Résistance à l’agression publicitaire organise sa réunion hebdomadaire
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au 24 rue de la Chine, métro Gambetta

à 19h, A2C - Pour l’Autonomie de classe poursuit son cycle de débats sur la question de l’internationalisme, de son histoire et de son importance pour les luttes pour l’émancipation aujourd’hui, avec une discussion qui sera consacrée à La Première Guerre Mondiale – une boucherie nationaliste
Il s’agira de discuter du renforcement à la fin du 19ème siècle des organisations du mouvement ouvrier international, de la création de la Deuxième Internationale, de ses forces mais aussi de ses énormes faiblesses qui éclatent au grand jour au moment de la Première Guerre mondiale. Soudain, les discours sur la solidarité internationale prononcés par les dirigeants du mouvement font place à l’union sacrée derrière leur propre bourgeoisie et à l’horreur d’un massacre fratricide entre travailleurs français, allemands, britanniques… Pourquoi ? Et comment une minorité de militant.e.s révolutionnaires ont continué à porter la flamme de l’internationalisme et ont pu contribuer à sa renaissance, notamment à travers la construction d’une Troisième Internationale, sur de nouvelles bases ,à la sortie de la guerre.
et si vous voulez en discuter avec A2C Autonomie de classe, rdv à 19h au Foyer de travailleurs immigrés Bisson - 15 rue Bisson, métro Couronnes

à 19h, à l’occasion de la venue d’une délégation de quatre activistes ougandais·es en France et en Europe pour une tournée politique et médiatique, les organisations Survie, 350.org et Les Amis de la Terre organisent une conférence sur le projet de Pipeline EACOP/Tilenga en Afrique de l’Est - Une bombe climatique & sociale de Total en Ouganda
L’occasion de rencontrer des activistes ougandais qui témoigneront de leurs luttes et des menaces et risques auxquels ils font face dans leur combat contre le géant Total.
Et si vous voulez en discuter avec :
_ Vanessa Nakate (Rise Up Movement/Fridays for Future Uganda) ;
_ Hilda Flavia Nakabuye (Fridays for Future Uganda) ;
_ Diana Nabiruma (Afiego) ;
_ Maxwell Athuhura (Tasha Research Institute) ;
_ Juliette Renaud (les Amis de la Terre France) ;
_ Thomas Bart (chercheur indépendant qui a coordonné des enquêtes de terrain en Ouganda et Tanzanie)
rdv à 19h, au Consulat, c’est au 14 Avenue Parmentier, métro

à 19h, un collectif anarchiste de russophones organise une discussion publique sur la dictature en Russie et la guerre en Ukraine
A partir d’une série de séquences vidéo, dont beaucoup montrent des scènes de violence, il s’agira de discuter de la Russie contemporaine de Poutine - le système politique, la dictature, la violence policière et la censure, mais aussi bie sûr de la guerre actuelle en Ukraine et de la résistance du peuple ukrainien contre l’armée russe.
Et si vous voulez en discuter avec ce collectif anarchiste de russophones contre la guerre, rdv à 19h au Marbré, c’est au 39 rue des deux communes à Montreuil, métro Robsepierre

Comme tous les jeudis soirs, à 21h, le collectif Contre-pouvoir organise une réunion en ligne pour organiser le boycott des élections présidentielles à venir
et si vous voulez y participer, rdv à 21h sur : https://meet.jit.si/ateliers-strategie

demain matin, à partir de 10h, la CGT Paris 18 ouvre sa Permanence du comité des travailleurs privés d’emploi et précaires pour aider les travailleurs privés d’emploi et précaires à résoudre leurs difficultés avec Pôle Emploi ou la CAF (notifications de trop-perçus, radiations, problèmes d’indemnisation, etc.) et à s’organiser pour défendre leurs droits !
Et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est à partir de 10h demain matin, à l’Union Locale CGT PARIS 18e, 42 Rue de Clignancourt, métro Château Rouge

enfin demain à partir de 11h et jusqu’à 13h30, un débarayage est organisé par les syndicats Sud, CGT et Fo sur le site d’Amazon à Bretigny pour dénoncer les conditions de travail infernales que subissent les employé.e.s
et un rassemblement est organisé à partir de 11h donc demain matin sur le site au 2 rue du centre à Bretigny

rdv culturels

à 18h30, La Régulière et la bibliothèque de la Goutte d’Or organisent une rencontre avec les éditions Anamosa autour de leur collection ’Le mot est faible’, pour redécouvrir la puissance subversive des mots et leur pouvoir potentiellement détonant.
Dans notre société figée, où les pouvoirs en place tendent à éteindre toute braise de contestation, où l’individualisme douillet conforte la pérennité de l’ordre établi, nombre de mots sont dévoyés, pervertis, vidés de leur substance et de leur pouvoir subversif.
Avec leur collection ’Le mot est faible’, les éditions Anamosa ont décidé de redonner aux mots leur puissance. ’Environnement’, ’Utopie’, ’Science’, ’Histoire’, ’Démocratie’, ’Mérite’, ’Journalisme’, ’Ecole’,… autant de termes aujourd’hui affadis à force d’être ressassés dans des discours creux. Chacun d’entre eux (et d’autres encore) fait l’objet d’un petit livre percutant, dont la richesse et la rigueur scientifique sont nourries par la recherche universitaire la plus exigeante. Chaque mot est étudié, ses enjeux sont mis à jour, sa puissance originelle régénérée. Redonner aux mots leur sens, c’est dévoiler la réalité qu’ils expriment, c’est donc nous mettre face à la réalité, nous engager.
Et si vous voulez en discuter avec :
– Cécile Canut, sociolinguiste à l’Université de Paris, et auteure du livre sur le mot : Langue
– Christophe Granger, de l’université Paris-1, et directeur de la collection « Le Mot est faible »
– Guillaume Mazeau, historien à l’université Paris 1 et auteur du livre sur le mot : Histoire
– Chloé Pathé, éditrice, fondatrice des éditions Anamosa, qui parlera du livre sur le mot Race, écrit par Sarah Mazouz
rdv à 18h30 à la bibliothèque de la Goutte d’Or, au 2 rue fleury, métro La Chapelle

à 19h, Le Lieu-Dit organise une rencontre avec Maud Chirio pour le Lancement de son livre Mon cher Lula. Lettres à un président en détention paru aux éditions anamosa
Au cours de sa détention, entre avril 2018 et octobre 2019, l’ancien président brésilien Lula a reçu près de 25 000 lettres de soutien de citoyens ordinaires. Avec une ferveur inouïe, ces ’ millions de Lula ’ solidaires témoignent de l’invention d’un Etat providence. Cette parole populaire exprime et incarne un rapport sensible à la politique. Dans cet ouvrage est présentée une sélection d’une quarantaine de lettres, accompagnées d’articles et d’analyses d’un collectif d’historiens brésiliens sous la direction de Maud Chirio, et d’environ 70 fac-similés de cette archive extraordinaire.
Témoignages de solidarité, d’affection, de foi, de certitude de l’innocence de Lula dans l’affaire de corruption pour laquelle il a été condamné, ce récit choral est signé le plus souvent de personnes d’extraction très modeste qui n’écrivent jamais, travailleurs ruraux, ouvriers, femmes de ménage, retraités. Ces récits de vie chargés de solennité et d’émotion se situent dans une lignée qui dresse le portrait d’un demi-siècle d’histoire brésilienne.
Et si vous voulez en discuter avec Maud Chirio qui a coordonné le livre, Rdv à 19h au Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant

à 19h, le Café-librairie Michèle Firk organise une Rencontre avec Anselm Jappe autour de son livre Sous le soleil noir du capital, Chroniques d’une ère de ténèbres, paru aux éditions Crise et critique.
Le capitalisme, ce n’est pas uniquement « les capitalistes » : c’est avant tout une totalité sociale, l’ensemble des relations, déterminées par le capital et sa logique propre, qui structurent la vie moderne. Aussi doit-il être analysé et combattu dans sa totalité. La critique de la valeur, depuis plus de trente ans, s’emploie ainsi à montrer que le projet de l’émancipation sociale n’a rien à voir avec une gauche alter-capitaliste et alter-étatiste qui n’a finalement cherché aménager le désastre.
Les essais réunis dans ce livre étayent cette critique radicale par l’examen d’un certain nombre de questions d’actualité : la littérature, la simplicité volontaire, le culte du Marquis de Sade, les musées, l’art contemporain, l’architecture, l’anticapitalisme tronqué, le romantisme révolutionnaire, l’importance de William Morris, le mythe du bandit de Lacenaire à Jacques Mesrine. Autant de thèmes qui permettent à Anselm Jappe de rappeler les fondements de la critique de la valeur, et de redéfinir des concepts essentiels tels que l’aliénation, la réification et le fétichisme en confrontant leur sens chez Marx, Lukács et Adorno.
Ces essais constituent à la fois une première approche de la critique de la valeur-dissociation et son développement dans l’analyse de différents sujets, chaque texte s’appliquant à exposer ses propres présupposés théoriques.
Et si vous voulez en discuter avec le philosophe, Anselm Jappe, rdv à 19h à la librairie Michèle Frik qui se trouve au 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 19h aussi, la Librairie De beaux lendemains et L’Université populaire de Bagnolet organisent une rencontre avec Joëlle Zaskv autour de son livre Zoocities, paru aux éditions Premier Parallèle
Des renards dans les jardins de Londres, des sangliers dans les rues de Marseille, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York, des kangourous dans les rues de Canberra : repoussés par une campagne chaque jour plus hostile – polluée, rognée par l’urbanisation ou déréglée par le changement climatique – les animaux sauvages s’installent dans les villes. Ils s’y adaptent. Pourtant, La ville telle que nous la connaissons a été historiquement pensée contre les animaux sauvages et, plus généralement, contre la nature. Accueillir ces animaux parmi nous paraît impensable. Les rejeter, impossible. Les exterminer, cruel et dangereux pour les équilibres écologiques.
Ce livre propose une expérience de pensée. À quoi ressemblerait une ville dans laquelle les distances et les espaces rendraient possible la coexistence avec les bêtes sauvages ? Une ville qui ne serait plus pensée contre les animaux, ni d’ailleurs pour eux, mais avec eux ?
Et si vous voulez en discuter avce la philosophe Joëlle Zaskv, Rdv à 19h à la librairie de Beaux lendemains qui se trouve au 8 allée Rosa Parks, à Bagnolet, métro galliéni

à 19h30, La clef revival est accueillie à La Flèche d’Or et propose une projection hors les murs, de OCCUPIED CINEMA de Senka Domanović
Occupied cinema est un film sur l’occupation illégale initiée par de jeunes activistes prenant la contrôle du cinéma privatisé Zvezda à Belgrade en Serbie. Cette action réunit différents groupes sociaux partageant la même ambition : changer le monde dans lequel ils vivent. Cependant, leurs points de vue sur ce à quoi ce monde devrait ressembler divergent.
Et si vous voulez découvrir ce film et continuer de soutenir l’équipe de la Clef, rdv à 19h30 à La Flèche d’Or, 102 bis Rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas ou porte de Bagnolet

à 20h, le Cinéma Saint-André des Arts propose une soirée-débat autour du film-docu NOS CORPS SONT VOS CHAMPS DE BATAILLE, en présence de la réalisatrice Isabelle Solas et de Giovanna Rincon, d’Acceptess Transgenres
Dans une Argentine divisée entre un conservatisme profond et un élan féministe inédit, le film dépeint les trajets de Claudia et Violeta, dans leur cheminement politique et leur vie intime. Femmes trans se revendiquant travesties, elles se heurtent avec leurs camarades à la violence patriarcale, jusque dans leur chair. Convaincues d’être les actrices d’une révolution en cours à la croisée des luttes, face à la défiance du vieux monde elles redoublent d’énergie pour inventer le présent, aimer et rester en vie.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec sa réalisatrice Isabelle Solas et Giovanna Rincon, d’Acceptess Transgenres, rdv à 20h au Ciné le St-André-des-Arts qui se trouve au 30 de la rue St-André-des-Arts, métro St-Michel

à 20h aussi, le cinéma le Méliès et les sections montreuilloises d’Amnesty International et de la Ligue des Droits de l’Homme organisent une projection-débat autour du film l’Empire du silence, de THIERRY MICHEL
Depuis vingt-cinq ans, la République Démocratique du Congo est déchirée par une guerre largement ignorée des médias et de la communauté internationale. Les victimes se comptent par centaines de milliers, voire par millions. Les auteurs de ces crimes sont innombrables : des mouvements rebelles, mais aussi des armées, celles du Congo et des pays voisins… Tous semblent pris dans un vertige de tueries, pour le pouvoir, pour l’argent, pour s’accaparer les richesses du Congo en toute impunité, dans l’indifférence générale.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur THIERRY MICHEL, et avec Marie Mossi, référente RDC chez Amnesty International France et Catherine Choquet, de la LDH, rdv à 20h au Cinéma Le Méliès, 12 place Jean Jaurès, à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil