Agenda du 09/01/24

vendredi 12 janvier 2024
par  carole

Agenda mardi 9 janvier

Agenda politique

Réunion du collectif pour l’avenir des hôpitaux Saint Maurice et les Murets

Le 9 janvier de 17h30 à 19h30,
Bourse du Travail (Château d’Eau)
3 rue du Château d’Eau, 75010, Paris, France

Le collectif pour l’avenir des hôpitaux Saint Maurice et les Murets se bat contre la cession au privé de la moitié des services de psychiatrie actuels, le fameux "hôpital à la découpe" et "cadeau au privé".
Ce projet regorge d’aberrations écologiques, soignantes et économiques : construction de bâtiments 3 fois moins grands, en artificialisant les sols et en coupant des arbres ; remise en cause de la psychiatrie de secteur, concentration d’activités de soins, suppression pour ce faire de 240 emplois de soignants.
Nous sommes un collectif diversifié composé de soignants, de patients, d’associations écologiques, de riverains et d’élus.
Pour nous structurer davantage et avancer dans la lutte, nous avons a créér une caisse pour faire diverses démarches et construire un rapport de force,
En ce début d’année 2024 nous sommes surmotivés, rejoignez nous !

Séminaire Accumulations et accélérations : Le totalitarisme informatique - "L’informatique serait totalitaire – pourquoi ?"

Le 9 janvier de 18h à 20h,
EHESS
54, boulevard Raspail, 75006, Paris, France

1ère séance du séminaire "Accumulations et accélérations : Le totalitarisme informatique" (v. le résumé sur l’affiche ci-jointe), avec l’éducateur et sociologue Fabien Lebrun, docteur des Universités de Caen et de Bordeaux III, auteur de "On achève bien les enfants. Écrans et barbarie numérique", É. Le Bord de l’eau, 2020.
Pour Hannah ARENDT, « le totalitarisme ne tend pas vers un règne despotique sur les hommes, mais vers un système dans lequel les hommes sont superflus, un monde de réflexes conditionnés, de marionnettes ne présentant pas la moindre trace de spontanéité. » Or, en externalisant de nombreuses facultés et activités humaines, l’informatique – faussement appelé numérique – tend précisément à rendre l’être humain et sa subjectivité superflus.
L’informatique exerce par ailleurs une emprise totale dans la mesure où les ambitions de rationaliser et d’automatiser la vie sociale débouchent sur sa pétrification ainsi que sur une double et vicieuse fuite en avant. Primo : dépossédé des vecteurs de sens que furent la religion et la vie familiale et communautaire, on cherche toujours plus le sens de la vie là où l’on ne peut en trouver, en l’occurrence dans la technique. Secundo : privé de la maîtrise du quotidien par la division sociale du travail, on compense cette impuissance par la promesse d’omnipotence qu’héberge le smartphone. Il s’avère ainsi que l’informatique ne ravage pas tant par ses aspects ouvertement néfastes que par son énorme utilité individuelle : annulée par la concurrence mondialisée, cette attractivité se mue en facteur de désocialisation généralisée, au point que plus aucune sphère de la vie humaine ne sort indemne de l’accaparement de l’attention.
Inspiré d’une pédagogie interactive, le séminaire, gratuit et sans inscription, s’adresse à tous les intéressés et notamment aux étudiants et chercheurs en sciences humaines, en droit et en philosophie.

Ce séminaire se tiendra à la FMSH (salle B01-01), 54 Boulevard Raspail, à Paris, de 18h à 20h.
Pour assister au séminaire, merci de vous inscrire par mail auprès de Christopher Pollmann à l’adresse suivante pollmann5@univ-lorraine.fr
Séances du séminaire 2024

• 9.1.2024 : “L’informatique serait totalitaire – pourquoi ?” avec l’éducateur et sociologue Fabien Lebrun, docteurs des Universités de Caen et de Bordeaux III, auteur de On achève bien les enfants. Écrans et barbarie numérique, Le Bord de l’eau 2020
• 23.1.2024 : “Une spirale vicieuse entre perte de sens et quête de puissance” avec Angélique del Rey, professeure et doctorante en philosophie,co-auteure de Plus jamais seul. Le phenomene du portable, Bayard 2006
• 6.2.2024 : “La vie humaine réduite à des processus instinctifs ou machinaux” avec Fabienne Martin-Juchat, professeure des sciences de la communication à l’Université Grenoble Alpes, co-dir. de L’industrialisation des émotions : Vers une radicalisation de la modernité ?, L’Harmattan 2016
• 5.3.2024 : “L’ultime rationalisation menant à des explosions d’irrationnel ?” avec Anne Alombert, maître de conférences en philosophie à l’Université Paris VIII, auteure de Schizophrénie numérique. La crise de l’esprit à l’ère des nouvelles technologies, Allia 2023
• 19.3.2024 : “La politique et le droit automatisés et la surveillance généralisée ?” avec Félix Tréguer, docteur en politologie, chercheur au CNRS et à SciencePo, membre fondateur de La Quadrature du Net, auteur de Contre-histoire d’Internet. Du XVe siècle à nos jours, Agone 2e éd. 2023
• 2.4.2024 : “Le nouvel illectronisme de classe : l’anémie informatique du langage et de la pensée”avec Jean-Gabriel Ganascia, philosophe et professeur d’informatique à Sorbonne Université, membre senior de l’Institut universitaire de France, auteur de Servitudes virtuelles, Seuil 2022
• 23.4.2024 : “Centralisation et rigidification des rapports de pouvoirs” avec Nicolas Alep, informaticien, co-auteur de Contre l’alternumérisme. Pourquoi nous ne proposerons pas d’“écogestes numériquesˮ ni de solutions pour une “démocratie numériqueˮ, La Lenteur 2e éd. 2023 (prix J. Ellul 2023)
• 14.5.2024 : “Un outillage non maîtrisable par l’usager, aux défauts irréparables dans un cadre capitaliste” avec Hervé Krief, musicien, auteur d’Internet ou le retour à la bougie. Éteignons l’Internet et les écrans avant qu’ils ne nous éteignent… définitivement, Écosociété, 2e éd. 2021
• 28.5.2024 : “Blocage du développement des enfants, désocialisation et désinhibition des adultes”avec Marie-Claude Bossière, pédopsychiatre, chercheure à l’IRI/Centre Pompidou, auteure de Le bébé au temps du numérique. L’humanité au risque des disrupteurs relationnels, Hermann 2021
• 11.6.2024 : “L’attention et l’adaptation humaines dans l’espace et dans le temps sur-sollicitées”avec Yves Marry, politiste, co-fondateur et délégué général de l’association Lève les yeux, co-auteur de La guerre de l’attention. Comment ne pas la perdre, L’Echappée 2022

Réunion hebdomadaire coordination anti-répression Paris IDF

Le 9 janvier de 18h30 à 21h,
Bourse du Travail (Château d’Eau)
3 rue du Château d’Eau, 75010, Paris, France

Nous nous réunissons tous les mardis de 18h30 à 21h à la Bourse du travail de Paris. Cette réunion hebdomadaire a pour objectif de renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs.
Salle ANDRE TOLLET (26/12/23 + tous les mardis de janvier à juillet)
(Salles réservées au nom de Sud Éducation)
Bienvenue à la coordination contre la répression et les violences policières !
Coordination contre la répression et les violences policières Paris-IDF
La répression fait rage et votre rage grandit.
Vous voulez savoir qui nous sommes, ce que nous faisons, quand, comment et tant d’autres choses...
Les réunions de la coordination sont publiques et ouvertes à tou·te·s.
Toutefois, nous ne voulons être ni des sujets d’article ni des sujets de recherche scientifique, c’est pourquoi nous refusons que journalistes, chercheur·euse·s, étudiant·e·s viennent assister aux réunions pour leur travail en se plaçant de fait hors de l’implication nécessaire au fonctionnement de la coordination.

Contact de la Legal Team (groupe légal de la coordination) :
 stoprepression(@)riseup.net
 07.52.95.71.11 pour les urgences
Soutiens financiers :
 Dons en ligne par CB
 Chèques à adresser à :
Solidarités Collectives, chez Sud PTT
25-27, rue des Envierges, 75020, Paris
 RIB sur demande (par mail)

En attendant nous vous laissons à la lecture de notre texte, histoire afin que vous puissiez vous faire une petite idée pour commencer.

Qui sommes-nous ?

La coordination contre la répression et les violences policières s’est créée en 2016 au moment du mouvement contre la loi Travail. Cette coordination s’est donné pour but de combattre la répression systématique du gouvernement face aux mobilisations sociales (blocus, manifestations, occupations...).
Si la coordination est née dans le but de soutenir les manifestant.es dans un contexte de mouvement social, elle n’oublie pas que les politiques répressives, les violences policières et judiciaires utilisées lors du mouvement contre la loi Travail étaient à l’oeuvre depuis longtemps dans les quartiers populaires et auprès des personnes exilées, sans papiers ou migrantes.
Aujourd’hui, la coordination soutient l’idée que c’est l’ensemble de la répression quotidienne qu’il faut combattre face à la multiplication des lois absurdes qui font tomber de plus en plus de comportements dans l’illégalité.
La coordination n’est pas un collectif. Elle se veut une articulation de personnes et de groupes qui souhaitent lutter ensemble dans cette perspective.
La coordination se veut anticapitaliste, antipatriarcale, antiraciste, antiautoritaire, ancrée dans la lutte des classes, elle se bat contre toutes formes d’oppressions.
Objectifs
La répression consiste, entre autres, à isoler les personnes réprimées et judiciarisées. La coordination veut briser cet isolement.
Dans la mesure où la plupart des comportements deviennent illégaux et que de plus en plus de personnes deviennent « indésirables », la coordination tend à construire une chaîne de soutien de l’avant-interpellation jusqu’à la sortie de prison le cas échéant. Pour cela, elle souhaite bâtir une défense politique de manière collective afin que la question de la répression et des violences policières devienne l’affaire de tout·te·s.
Qu’implique une défense politique collective ?
Elle se traduit, d’une part, par la solidarité avec les personnes interpellées et le refus de les dissocier, de faire un tri entre elles, d’autre part, par l’affirmation de la légitimité de nos luttes dans et hors les tribunaux.
Elle suppose :
de construire ensemble une réponse large, auto-organisée et réinvestie par le plus grand nombre, sans la réserver aux « experts », militant·e·s ou avocat·e·s, face à une institution judiciaire qui laisse les prévenu·e·s seul·e·s face à leurs actes présumés délictuels, privé·e·s de toute défense commune, concertée et politique ;
de ne pas choisir entre de supposé·e·s « bon·ne·s » ou « mauvais·e·s » prévenu·e·s : pas de dissociation ;
que la défense de l’un·e ne se construit pas au détriment de l’autre : pas de désolidarisation, pas de dénonciation ;
que la défense se prépare dans le respect du/de la prévenu·e. Lui·elle, soutenu·e par d’autres inculpé·e·s, par ses camarades de lutte ou par le collectif de défense juridique s’il y en a un, aura toujours le dernier mot sur la stratégie à adopter. L’avocat·e devra adapter ses pratiques à la stratégie ainsi définie ;
que toute personne, indépendamment de ses ressources, puisse avoir le droit à la défense politique collective.
Pour ce faire, nous relayons et fournissons ainsi les outils utiles à cette défense politique collective afin que toute personne ou tout groupe puisse utiliser en totale autonomie les moyens disponibles en région parisienne.
Notre action est politique. C’est sur ces principes que notre solidarité s’appuie.
Quels sont nos moyens ?
Le Groupe Légal : il est né fin 2016, de la volonté de la Coordination contre la répression et les violences policières de Paris/IDF, de s’organiser pour ne laisser personne isolé·e face à la police et la justice - en manifs, lors d’actions de blocage ou d’occupation, dans les quartiers populaires comme en soutien aux personnes exilées, sans-papiers ou migrantes.
Un collectif d’avocat·e·s permettant que chaque interpellé·e puisse avoir accès à une même défense, quelles que soient ses ressources.
Une caisse de solidarité qui prend en charge les frais de ces avocat·e·s. Cette caisse est alimentée par des dons personnels et par des actions ou des fêtes de soutien organisées par des personnes, des groupes, des collectifs ou par la coordination. Les personnes défendues y participent, si elles le peuvent, à hauteur de leurs moyens ou en fonction de ce qu’elles peuvent apporter au collectif.
Les brochures « Sortez couvert·e·s » : en plusieurs langues, versions courte et longue, ces flyers regroupent des astuces, infos et conseils autour de la répression, de l’avant-manif au passage devant le·la juge.
Les petits carrés avec des noms du collectif d’avocat·e·s à distribuer lors des manifestations.
Tous les conseils et ressources juridiques se trouvent sur le site du RAJCOL, Réseau d’autodéfense juridique collective où l’on peut aussi contacter des groupes de soutien dans d’autres villes et télécharger des guides et des outils juridiques (onglet matériaux à diffuser).
Témoin d’une interpellation en manifestation ou action ? Appellez la Legal Team Paris-Île-de-France 07.52.95.71.11, mail : stoprepression@riseup.net

Mais notre nombre et notre détermination sont aussi nos moyens de défense collective. Nos besoins sont importants tant au niveau financier qu’humain. Plus nous serons nombreux·ses à nous engager plus nous pourrons faire tout ce qui nous paraît essentiel pour rendre efficace et offensive notre défense collective :
participer activement à la gestion des dossiers de défense avec les avocat·e·s ;
organiser des ateliers de formation avant les manifs pour diffuser le plus largement possible les réflexes, comportements et moyens d’autodéfense ;
constituer des réunions après manifs pour mettre en œuvre des actions de soutien devant les commissariats ;
assister aux audiences afin de soutenir les prévenu·e·s au moment de leur jugement, mais aussi à leur sortie du tribunal ;
maintenir le lien entre les personnes incarcéré·e·s et l’extérieur via des lettres, des visites, des manifestations diverses ;
organiser des moments de discussion et de débat autour de la notion de défense collective.
C’est ensemble, nombreux·ses et déterminé·e·s, que nous pourrons gagner.

A signaler tous les lundis Permanences du 9e collectif de sans papiers, sans rendez-vous. Tous les lundis de 19h à 21h au CICP 21 ter rue Voltaire 75011 Paris

Site : gisti.org avec liens vers les collectifs en régions
Les collectifs de sans-papiers et permanences de soutien juridique

Recenser tous les collectifs de sans-papiers en France serait un vaste chantier, à reprendre sans cesse, tant le paysage évolue au gré des mobilisations successives. La présente page ne prétend donc pas être exhaustive. Elle a pour objectif de vous donner au moins des liens vers les sites web qui font ce type de recensement à une échelle locale ou, en l’absence de tels sites, les coordonnées des collectifs et permanences (le plus souvent juridiques) organisées par des soutiens dont nous avons connaissance.
Cette carte est incomplète, n’hésitez pas à suggérer des ajouts ou des mises à jour en écrivant à cartedescollectifs AROBASE gisti.org
Si vous êtes dans une région pour laquelle nous n’avons pas encore recensé de collectif de sans-papiers ou de permanence juridique organisée par des soutiens, nous vous invitons à prendre contact avec la section locale d’un des grands réseaux nationaux de défense des droits de l’homme ou d’aide aux étrangers, qui pourra sans doute vous renseigner. Parmi ces réseaux, citons par exemple les collectifs des Amoureux au ban public (pour les couples mixtes), les ASTI, les groupes locaux de la Cimade, les sections locales de la LDH, les sections locales du MRAP et - notamment si un enfant ou jeune scolarisé ou l’un de ses parents est concerné - les comités locaux du RESF.
Et l’Outre-Mer ? Les menaces exceptionnelles qui pèsent sur les sans-papiers en Outre-Mer rendent particulièrement difficile la constitution de collectifs, aussi n’avons nous pas de coordonnées à diffuser. Vous trouverez néanmoins sur le site www.migrantsoutremer.org des liens avec de nombreuses organisations de soutien, partenaires du collectif Migrants Outre Mer (MOM).

Dimanche 14 janvier 24

Retrait de la loi asile immigration !

Mobilisations dans toute la France dimanche 14 janvier 2024 contre la loi Darmanin

La loi asile immigration marque un tournant que nos collectifs, associations, syndicats, organisations ne peuvent accepter. Elle reprend de nombreuses idées de l’extrême droite comme la préférence nationale et aura des conséquences terribles sur la vie de centaines de milliers d’habitant·es étranger·es sur le sol français. Il s’agit de la loi la plus régressive depuis 40 ans. Cette loi raciste et xénophobe restreint le droit au séjour, accentue considérablement la répression, s’attaque au droit d’asile, au droit du sol, aux étranger·es malades, aux étudiant·es non européen·nes, au regroupement familial. L’attaque contre l’hébergement d’urgence, le durcissement de l’accès aux prestations sociales dont les allocations familiales et les aides aux logements vont jeter des familles à la rue ou dans les bras de marchands de sommeil, particulièrement les femmes migrantes.
Cette loi va précariser davantage les travailleuses et travailleurs, les lycéen·nes, les étudiant·es avec ou sans-papiers.
L’arbitraire préfectoral est encore renforcé, refoulement aux frontières, délivrance systématique des OQTF et IRTF et allongement de leur durée, notamment pour les travailleuses et les travailleurs. Cette loi s’attaque aux libertés publiques, bafoue les droits fondamentaux tel que le droit d’asile, réinstaure la double peine et fait honte à la France, qui prétend défendre les valeurs d’égalité entre toutes et tous. Nous exigeons donc le retrait de cette loi.
Nous appelons :
• À soutenir toutes les luttes pour la régularisation des sans-papiers, notamment les grèves
• À empêcher l’application de cette loi en multipliant les actions de solidarité et en faisant œuvre de désobéissance civile
• À manifester massivement sur tout le territoire le dimanche 14 janvier, pour empêcher que cette loi soit promulguée, combattre le racisme, la xénophobie et défendre une politique migratoire d’accueil et de solidarité.

appel national. https://www.gisti.org/spip.php?article7158

Les CPGE en grève le 15 janvier 2024 contre les fermetures de classes

L’intersyndicale CPGE (SNES-FSU, SNALC et FO), avec le soutien des associations, apelle les professeurs de classes préparatoires à participer à la grève du 15 janvier 2024 et à la manifestation nationale qui aura lieu à Paris.

Des projets de fermetures inacceptables !

Fin novembre, les rectorats de Paris et de Rennes ont annoncé des projets de fermetures de classes préparatoires qui ont créé une onde de choc chez les professeurs de CPGE de tout le pays car les classes concernées par ces fermetures n’ont pas de problème de recrutement. Voir ici et ici pour l’académie de Paris et là pour l’académie de Rennes. Que se passera-t-il à l’avenir dans toutes les académies si des classes qui recrutent bien venaient à fermer à le rentrée 2024 ?
Mobilisation contre les fermetures
Pour s’opposer aux projets de fermetures, une intersyndicale CPGE s’est montée, professeurs et étudiants de Paris et de région parisienne ont manifesté les mercredi 6 et 13 décembre puis de nouveau le jeudi 21 décembre.
Conserver un pilotage national de la carte des CPGE
Le pilotage de la carte des CPGE doit conserver son caractère national : ce sont les deux ministères (MENJ et MESRI), en lien avec l’Inspection générale, qui doivent garder la main concernant les projets rectoraux qui leur sont remontés. Ils ne doivent pas hésiter à ne pas les entériner quand ces projets posent un problème de dimension national comme c’est le cas ici puisque les fermetures envisagées à Paris et à Rennes fragiliseraient à l’avenir toutes les CPGE. L’intersyndicale est d’ailleurs toujours dans l’attente d’une réponse à sa demande d’audience formulée auprès de la Dgesip (MESRI).
Des fermetures en suspens grâce à la mobilisation
Alors que la carte des formations devait être bouclée depuis la mi-décembre, aujourd’hui, le MENJ n’a pas encore tranché la question des 4 fermetures parisiennes et de la BCPST de Rennes. Les fermetures envisagées par les recteurs de Paris et de Rennes sont donc en suspens, en attente d’une décision ultérieure. Il s’agit là d’un acquis indéniable de la mobilisation qui s’est engagée depuis fin novembre.
Les CPGE en grève le 15 janvier avec manifestation nationale à Paris
C’est dans ce contexte que l’intersyndicale et les associations appellent à une journée de grève et de manifestation nationale CPGE le 15/01 pour maintenir la pression sur le ministère afin que ce dernier prenne les bonnes décisions. La profession doit montrer toute sa détermination à obtenir le retrait de ces projets de fermetures des classes qui ont créé l’onde de choc dans toutes les CPGE du pays.
La semaine de la reprise de janvier devra permettre de préparer et construire la grève du 15/01. Dans son communiqué publié après l’audience avec la conseillère sociale du ministre et le recteur de Paris, l’intersyndicale listait les revendications suivantes :
• le retrait de projets de fermetures de classes préparatoires aux grandes écoles à l’origine du mouvement ;
• un retour au pilotage national de la carte des CPGE via les deux ministères ;
• la reconnaissance de 48 étudiants par classe comme un maximum et non un minimum ;
• l’ouverture avec des moyens nouveaux de CPGE à destination de bacheliers professionnels ;
• la défense par les ministères des CPGE et de son maillage territorial passant, notamment, par l’ouverture d’internats ouverts y compris le week-end.
La profession ne doit pas s’empêcher dans lister d’autres relatives aux CPGE, à nos métiers et nos conditions de travail.
Ci-dessous le SNES-FSU relaie le communiqué des associations concernant le 15 janvier.

Le Rectorat de Paris a annoncé la fermeture, à la rentrée 2024, de 4 classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Une autre classe est menacée à Rennes.
Ces décisions portent le sceau de l’arbitraire : les CPGE visées ont un taux de remplissage élevé, accueillent une forte proportion de boursiers et assurent parfaitement leur mission. Il s’agit donc d’une remise en cause du modèle des CPGE scientifiques, commerciales et littéraires, elles qui fournissent pourtant à la nation, chaque année, près de 40 000 futurs cadres dans de multiples secteurs d’activité. La Conférence des classes préparatoires, qui regroupe six associations représentatives de professeurs de CPGE (APPLS, APHEC, UPA, UPLS, UPS, UPSTI) se joint donc aux organisations syndicales SNALC, SNES-FSU et SNFOLC pour appeler à une manifestation nationale, à Paris, le lundi 15 janvier 2024 (des précisions seront données ultérieurement.) Cette mobilisation doit être forte pour faire échouer ces projets de fermeture qui, à n’en pas douter, en susciteront d’autres. Que les professeurs, étudiantes et étudiants des CPGE, mais aussi leurs anciens élèves soient nombreux à venir de toutes les académies y réaffirmer la valeur de ce système gratuit, de haut niveau et ouvert à tous.