Agenda du 07/11/23

mardi 7 novembre 2023
par  carole

Mardi 7 novembre
Agenda politique

Rassemblement : -15% sur les intermittent·es, c’est toujours non !

Le 7 novembre de 17h30 à 20h30,
Place du Palais Royal
Place du Palais Royal 75001 Paris

Dans le cadre de la mobilisation durant les renégociations de l’assurance-chômage, et parce que maintenir la pression est nécessaire afin que l’accord signé dans nos secteurs la semaine dernière soit appliqué, la CGT Spectacle appelle à un rassemblement festif à Paris, Place du Palais Royal.
Venez avec un accessoire représentatif de votre métier : instruments, textes, costumes, chorégraphies... sont bienvenu·es ! Des prises de parole seront organisées.

Réunion de lancement du comité de défense de la Bourse du travail d’Aubervilliers

Le 7 novembre à 18h,
Bourse du travail d’Aubervilliers
92 Avenue Victor Hugo 93300 Aubervilliers

Et le jeudi 9 novembre 2023 à 18h, rassemblement Place de la Mairie d’Aubervilliers à l’occasion du Conseil municipal.

La mairie d’Aubervilliers annonce vouloir fermer la Bourse du travail et priver travailleur·ses et habitant·es de cette commune de 100 000 habitant·es d’un lieu de défense des droits, de rencontre et d’organisation collective. Une mobilisation s’organise pour contrer ce projet antisocial !
Deux initiatives sont prises pour organiser la défense du lieu :
mardi 7 novembre 2023 à 18h, lancement du comité de défense de la Bourse du travail d’Aubervilliers, 1, rue des 21 Appelés 93300 Aubervillers
jeudi 9 novembre 2023 à 18h, rassemblement Place de la Mairie d’Aubervilliers à l’occasion du Conseil municipal.

Tract de l’intersyndicale 93 :

La Bourse du Travail, une maison pour tou-tes les Albertivillarien-nes - Défendons là !
La maire d’Aubervilliers, Karine Franklet, a cru possible d’annoncer, au détour d’un débat sur les travaux du « Grand Paris », la fermeture de la Bourse du travail et l’expulsion des organisations syndicales de notre ville ! Malgré notre demande réitérée et celle de nos Unions départementales unanimes d’une rencontre sur ce point la Maire refuse à ce jour ce RDV pour échanger et envisager des solutions !

Comment imaginer un instant la disparition de la Bourse du travail d’Aubervilliers ? Cela reviendrait à priver les salarié·es et les habitant·es d’Aubervilliers d’un outil entièrement consacré à la défense et à la promotion des droits. Chaque année des milliers d’Albertivillarien·nes poussent la porte de la Bourse du travail et y trouvent écoute, conseils et services. Des travailleurs sans papiers qui ont obtenu leur régularisation, des employés ayant gagné au tribunal des prud’hommes, des salarié-e-s a qui ont arraché des augmentations de salaires, des licenciements abusifs requalifiés, un management toxique dénoncé et réformé, un patron malveillant qui revient à des méthodes plus conformes... nombreux sont les exemples d’interventions syndicales utiles au quotidien qui n’auraient pu se réaliser sans l’intervention des militant-es des syndicats de la Bourse du Travail.

La Bourse du travail, c’est un bien public qui contribue à créer du lien, à une époque où les difficultés économiques ne cessent de creuser des fractures sociales et d’isoler les travailleurs et travailleuses, les privé-e-es d’emploi, les précaires. C’est un outil de démocratie sociale d’autant plus utile dans une ville qui accueille de très nombreuses entreprises, dont beaucoup de TPE et de PME qui ne disposent pas de présence syndicale.

La Bourse du Travail d’Aubervilliers, une institution présente dans votre ville depuis 1907 ne cesse donc depuis d’aider et d’accompagner tous les habitant·es, syndiqué·es ou non, dans de multiples domaines, et de façon totalement gratuite. Elle a su tisser de multiples partenariats avec des acteurs associatifs et institutionnels locaux, pour travailler ensemble sur les questions de l’emploi, de l’insertion. Même les chefs d’entreprise se tournent vers les Bourses du travail, notamment pour l’organisation des élections professionnelles. Ces activités déployées par les syndicats, qui contribuent à des services locaux d’intérêts généraux et à visée sociale, hébergés dans la Maison de tous les habitant·es d’Aubervilliers, mériteraient d’être soutenues. Envisager de détruire un tel bien public, c’est agir à l’encontre des intérêts des Albertivillarien·nes.

Aubervilliers, ville populaire, ne peut laisser ainsi détruire sa maison des solidarités, des engagements pour l’intérêt général, des luttes sociales, de la défense des droits ! Aucune ville de l’envergure d’Aubervilliers ne se permet en France en 2023 de refuser la mise à disposition de cet équipement essentiel aux activités syndicales et aux salarié-es.

L’équipe municipale doit sortir d’une lecture partisane et de ses idées préconçues sur les activités syndicales : la présence d’une Bourse du travail dans une ville de 100 000 habitant-es est désormais un standard de la vie démocratique de notre époque. La réponse de la municipalité serait-elle de chasser les structures qui lui déplaisent pour éviter le débat sur la nécessité de prévoir de nouveaux équipements quand Aubervilliers augmente sa population de 20 000 habitants en 20 ans ?
Nous sommes déterminé-es à défendre notre maison commune ! Elle n’appartient pas à la mairie d’Aubervilliers mais est partie intégrante de l’histoire, du présent et du future de notre ville, de ses habitant-e-s et de ses salarié-e-s !

Les organisations syndicales invitent tou-tes celles et ceux qui souhaitent contribuer à la mobilisation pour défendre notre Bourse du travail à se réunir et se rassembler :
mardi 7 novembre 2023 à 18h, lancement du comité de défense de la Bourse du travail d’Aubervilliers, 1 rue des 21 Appelés 93300 Aubervillers
jeudi 9 novembre 2023 à 18h, rassemblement Place de la Mairie d’Aubervilliers à l’occasion du Conseil municipal.

Séminaire Accumulations et accélérations : "La protection sociale et les efforts pour l’écologie rongés dans la compétition mondialisée"

Le 7 novembre de 18h à 20h,
Campus Condorcet, Site d’Aubervilliers
Rue de Saint-Gobain, 93300, Aubervilliers, France

Séance reportée du séminaire grand public et militant "Accumulations et accélérations : Dépossession par la concurrence" avec l’économiste Hélène Tordjman, maîtresse de conférences à l’Université Paris XIII, auteure de "La croissance verte contre la nature. Critique de l’écologie marchande", La Découverte 2021.
Si la rivalité est consubstantielle à l’existence humaine, son extension sous forme de concurrence à toute la planète et à toujours plus de produits, activités et personnes, jusqu’aux bébés à vendre, est propre au capitalisme. Sacralisée par le droit, cette projection sans projet valorise les deux utopies de la modernité : la volonté individuelle qui s’exprime notamment dans le contrat, et la régulation impersonnelle par le marché qui s’exerce sans autorités apparentes tout en requérant une puissance publique toujours plus étendue pour organiser la rencontre des volontés. Dans le passé, une partie de l’énergie humaine semble ainsi avoir été orientée de la guerre vers l’activité productive.
À partir d’un certain seuil cependant, la concurrence ainsi que la division planétaire du travail et la croissance ainsi induites s’avèrent néfastes : comme le principe concurrentiel sous-entend des acteurs autonomes et rationnels alors qu’ils sont en fait interdépendants et régis par les affects, son intensification réduit leur champ de conscience et augmente leurs avidités et angoisses au détriment de la délibération collective et de la coopération. Commandée par des mécanismes automatiques et anonymes, l’humanité, dépossédée de la maîtrise de son avenir, pourrait alors non seulement se montrer incapable d’affronter les crises écologiques, mais sombrer aussi dans des explosions rageuses ou guerrières des affects refoulés.
Inspiré d’une pédagogie interactive, le séminaire, gratuit et sans inscription, s’adresse à tous les intéressés et notamment aux étudiants et chercheurs en sciences humaines, en droit et en philosophie.
Campus Condorcet, bâtiment de recherche Sud, RDC, salle 0.033, 5 cours des Humanités, Aubervilliers, Métro Front populaire

Réunion de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF

Le 7 novembre de 18h30 à 21h,
Bourse du Travail (Château d’Eau)
3 rue du Château d’Eau, 75010, Paris, France

La répression fait rage, elle n’a pas faibli durant l’été et elle continue de s’abattre sur tout.e.s les révolté.e.s ; mais notre rage grandit, notre détermination à ne laisser personne isolé.e. aussi.
Vous voulez savoir qui nous sommes, ce que nous faisons, quand, comment et tant d’autres choses... Alors si vous pensez à nous rejoindre nous nous réunissons tous les mardis de 18h30 à 21h, à la Bourse du Travail 3, rue du Château d’eau Paris 10 - Métro République.
Les réunions de la Coordination antirépression sont ouverte à tout.e.s.

Réunion publique de soutien au Lycée autogéré de Paris

Le 7 novembre à 19h,
Lycée autogéré de Paris
393 Rue de Vaugirard 75015 Paris

Le Lycée autogéré de Paris connaît de graves difficultés depuis juillet 2022.
Le rectorat de Paris exige l’écriture d’un projet d’expérimentation pour remplacer la convention qui, jusque-là, réglementait notre existence. Suite à des dysfonctionnements internes durant l’année scolaire 22-23, la signature de ce projet d’expérimentation a été suspendue et le rectorat a saisi l’Inspection générale pour demander une enquête administrative, qui se déroule depuis septembre 2023. Il a également suspendu le processus de cooptation et refuse de réajuster notre dotation horaire.

En attendant les résultats de l’enquête, nous sentons peser une menace très forte sur les trois piliers de notre projet : l’autogestion, la libre fréquentation et la cooptation.
Si vous souhaitez soutenir le Lycée autogéré, nous vous invitons à une réunion publique le mardi 7 novembre à 19h dans nos locaux. Un projet du lycée vous proposera de quoi manger.

Mardi 7 novembre
Agenda culturel

L’ordre du Technique - Rencontre avec Michel Blay

Le 7 novembre à 20h,
librairie Quilombo
23 Rue Voltaire 75011 Paris

Michel Blay présentera son livre "L’Ordre du technique. Comment il s’est imposé, comment en sortir" (Éditions L’échappée)
Comme le démontre la crise écologique, l’humanité est engagée dans une fuite en avant qui peut la conduire à sa destruction par l’altération complète de son milieu de vie. En faisant un voyage dans le temps et dans l’histoire des idées, ce livre nous permet de comprendre comment nous en sommes arrivés là, tout en nous donnant les clés pour engager une réorientation radicale.
C’est au tournant des XVIe et XVIIe siècles que se situe le point de bascule. À cette période s’élabore une nouvelle représentation de la Nature comme machine, et avec elle l’idée que seules des lois mathématiques peuvent rendre compte du réel. Mesures, algorithmes et calculs énergétiques prennent l’ascendant sur toute autre forme de rapport au monde. Parce que la Nature devient une somme de données quantifiables et un bien à faire fructifier, elle est alors irrésistiblement happée par la sphère de l’économie. Ainsi se met en place l’ordre dans lequel nous sommes toujours enfermés : celui de la machine et des maîtres de la machine.
Cet essai, quant à lui, défend la nécessité d’une autre voie d’accès au réel : un être au monde plus sensible et sensé, et un compagnonnage avec la Nature dont le travail du paysan comme la parole du poète sont les exemples les plus éclatants. Par-là, il en appelle à une redécouverte du vivant, c’est-à-dire de la liberté, contre l’ordre du Technique.

Mercredi 8 novembre
Agenda politique

Séminaire annuel de Réseau Salariat : Sécurité Sociale de l’Alimentation #1

Le 8 novembre à 18h30,
Bourse du Travail (Château d’Eau)
3 rue du Château d’Eau 75010 Paris

Au sein de Réseau Salariat, le groupe thématique "Alimentation" s’est proposé pour organiser le séminaire annuel de l’association pour 2023-2024, sur le thème de la Sécurité Sociale de l’Alimentation (SSA).
Ce séminaire se tient au moment où de nombreuses initiatives locales émergent partout en France et se revendiquent de la SSA, et au moment où le Collectif National pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation, dont Réseau Salariat est membre fondateur aux côtés de nombreuses organisations nationales, s’élargit à elles, créant les conditions d’un approfondissement du processus démocratique dans la réflexion, l’action et la décision collectives.
Notre proposition politique et économique de SSA consiste à transposer à l’alimentation, en l’améliorant, le régime général de la Sécurité Sociale tel qu’il a fonctionné de 1946 à 1967. Véritable conquis démocratique de la lutte de classe, celui-ci a permis de créer un système de santé efficace, géré par les travailleurs eux-mêmes et bénéficiant à tous les travailleurs, financé par la cotisation sociale, sans recours aux marchés financiers ni aux banques, y compris pour l’investissement. Il a donné accès à une production de soins conventionnée et remboursée auprès de producteurs à la rémunération garantie par le conventionnement ou par leur statut.
Nous vous invitons à ce séminaire annuel qui donnera lieu à neuf sessions mensuelles, de novembre 2023 à juillet 2024, localisées à Paris. Nous y rencontrerons des chercheuses et chercheurs, des travailleuses et travailleurs de l’alimentation, des groupes thématiques de Réseau Salariat, des acteurs des dynamiques démocratiques dans l’alimentation...

La première séance se tiendra le mercredi 8 novembre 2023 à 18h30 à la Bourse du Travail, salle Jean Jaurès, 3, rue du Château d’eau, 75010 Paris.

Séance 1 : « Qui veille au grain ? Système et sécurité alimentaire en France » avec Agnès Delefortrie et Sébastien Levionnois, des Greniers d’abondance.

Présentation : Le système alimentaire rassemble l’ensemble des activités, acteurs, espaces et flux permettant de produire, transformer, distribuer et consommer notre alimentation. Il est au centre des grands enjeux sociétaux que sont la durabilité, la résilience et la justice de et dans nos sociétés, dans toutes leurs dimensions sanitaires, sociales, technologiques, économiques, environnementales et politiques.
Il s’agira ici de saisir l’importance d’une approche du système alimentaire dans son ensemble, d’en caractériser les coûts et impacts sur notre société puis d’en parcourir les vulnérabilités, ainsi que les menaces et les risques qui pèsent sur lui et qu’il fait peser sur nous, face aux dysfonctionnements dont il participe : changement climatique, précarité alimentaire, précarité du travail, malnutrition, dominations... pour n’en citer que quelques-uns.
Il s’agira enfin, d’évoquer l’ensemble des verrous et obstacles à la transformation du système alimentaire, opérant à différentes échelles.

Intervenant-es :
Agnès Delefortrie travaille dans le secteur agricole depuis plus de 10 ans et est actuellement consultante au sein de la coopérative d’activité et d’emplois Les Champs des Possibles. Elle est membre bénévole et administratrice de l’association Les Greniers d’Abondance *.
Sébastien Levionnois est chercheur en agroécologie au Cirad à Montpellier, et membre bénévole de l’association Les Greniers d’Abondance, qu’il représente au sein du Collectif National pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation.

* Association nationale fondée en 2018 dont la principale raison d’être est la création de communs pour la transformation des systèmes alimentaires.
Présentation complète du séminaire et de ses objectifs en pièce jointe.

Réunion Publique : Les hôpitaux de Saint-Maurice ne sont pas à vendre !

Le 8 novembre à 19h30,
Rue Paul Verlaine
12 Rue Paul Verlaine, 94410, Saint-Maurice, France

L’agence régionale de Santé (ARS), la direction des hôpitaux de Saint-Maurice et la municipalité exigent que l’hôpital cède au privé une partie de ses terrains pour reconstruire des nouveaux bâtiments plus petits et coûteux, imposant un endettement massif de l’hôpital qui doit s’autofinancer.
Elle brade 6 ha du patrimoine dédié à la psychiatrie aux promoteurs immobiliers, à 0,86 euro/m2 par mois, au lieu de le réhabiliter.

Ces terrains situés entre le bois de Vincennes et la Marne valent au bas mot 6000 euros/m2. Le projet prévoit la dégradation de l’espace boisé classé pourtant nécessaire aux soins et à l’écologie.
C’est inacceptable !

Le Plan régional de santé actuellement à l’étude, la loi de financement de la Sécurité sociale, le Plan local d’Urbanisme intercommunal sont autant de leviers d’action pour exiger des moyens pour la santé, l’État en a les moyens !

Venez débattre de l’avenir de l’hôpital et des actions que nous pouvons mener dès aujourd’hui pour le défendre. Des solutions existent et nous pouvons changer les choses. Avec les soignant•es et les usager•es, exigeons un système de soin de qualité.
(Soirée organisée par le PCF).

Soirée de lutte : Soutien aux grèves des sans-papiers, pour la régularisation, contre le projet de loi Darmanin

Le 8 novembre de 19h30 à 23h50,
Cirque Electrique
Place du Maquis du Vercors 75020 Paris

Prises de parole des grévistes et leurs soutiens, concerts, jam session. On vous attend !
RDV mercredi 8 novembre à partir de 19:30, au cirque électrique (Métro Porte des Lilas).
Entrée à prix libre, garde d’enfants à partir de 4 ans.
Le 17 octobre, Les grévistes soutenus par les syndicats, collectifs, associations de solidarité aux sans-papiers et activistes écologistes, ont occupé le chantier des JO Arena Bouygues pour exiger la régularisation des grévistes sans papiers du chantier et des travailleurs sur place. Cette action coup de poing, coordonnée depuis des mois, a permis d’obtenir une rencontre avec Bouygues et la ville de Paris et la promesse de régularisations.
Le 17 octobre, les travailleuses et travailleurs sans papiers de 33 sites en Ile-de-France lançaient, coordonnée.es par la CGT qui préparait l’action depuis presque un an, une grève simultanée qui a donné lieu à la promesse de régularisation de 630 salarié.es.
Le combat des travailleuses et travailleurs sans papiers relève de la justice sociale et écologique : défense des droits humains, droits du travail, droit à la santé, lutte contre l’exploitation des terres, des femmes et des hommes partout dans le monde.
Ces victoires montrent que la mobilisation porte ses fruits. C’est aussi une bonne nouvelle pour le milieu militant dans son ensemble alors que passage de la loi Immigration au Sénat à partir du 6 novembre augure le pire dans un contexte où la droite et l’extrême droite assimilent immigration, délinquance et terrorisme.
Célébrons ensemble, dans la joie et la détermination, cette première victoire de nos camarades grévistes sans papiers et montrons que nous sommes à leurs côtés jusqu’à ce que les régularisations soient effectives
Apportons tout notre soutien aux grévistes en lutte, en particulier les camarades de Chronopost, DPD et RSI en grève depuis 22 mois, et d’Emmaüs Saint André, Grande-Synthe et Nieppe depuis 120 jours, et tout notre soutien à nos ami.es sans papiers
Visibilisons le rapport de forces et mettons la pression la semaine du passage de la loi Asile- Immigration au Sénat
Rencontrons nous, restons uni.es pour les luttes en cours et celles qui s’annoncent
A mercredi !
(CNT-SO, CSP 75, CSP 20, CSP Montreuil, Droit Devant, Gilets Noirs, Marche des solidarités, Réseau Eco Syndicaliste, SDT)

Mercredi 8 novembre
Agenda politique

Cantine des Gilets Jaunes

Le 8 novembre de 12h30 à 14h30,
AERI
57 Rue Étienne Marcel, 93100, Montreuil, France

La cantine des Gilets Jaunes de Montreuil vous accueille toujours les mercredis de 12h30 à 14h30 à AERI, 57 rue Etienne Marcel, 93100 Montreuil (métro Croix de Chavaux) pour de bons petits plats concoctés avec détermination.

Rencontres révolutionnaires avec des jeunes du Rojava Kurdistan

Le 8 novembre de 18h à 20h,
Centre Culturel Kurde de Paris (Ahmet Kaya)
16 Rue d’Enghien, 75010, Paris, France

Le mercedi 8 novembre 2023, nous accueillerons une délégations des jeunes du MSD au Centre culturel kurde de Paris. Cette rencontre est une occasion unique pour les jeunes militant/es internationalistes de toute la France d’entrer en contact avec les jeunes révolutionnaires kurdes. Elles et ils présenteront leur travail politique, ainsi que le contexte actuel de guerre dans lequel la jeunesse syrienne et kurde évolue et continue malgré tout de se conscienciser, s’éduquer, s’organiser, pour résister.
En tant que témoins directs des attaques en cours, bombardements et affrontements avec les armées et milices fascistes, nos camarades et ami/es du MSD se situent à l’avant-garde de la révolution qui prend racine au Moyen-Orient en ce moment même. Rencontrons-les, partageons nos expériences et nos perspectives pour construire l’internationalisme révolutionnaire !
Organisation-parapluie de la jeunesse syrienne couvrant les problématiques politiques, sociales et démocratiques, Meclîsa Ciwanên Suriye Demokratîk (MSD) est composée d’organisations, de partis politiques, de mouvements, de conseils d’administration, de comités, de conseils, de jeunes de l’administration autonome du Rojava et plus généralement de Syrie.
"Notre objectif est d’impliquer toute la jeunesse sur le territoire syrien et dans les autres régions du monde de manière décentralisée et auto-organisée sur la base du confédéralisme démocratique. Nous mettons en pratique les principes d’une libre volonté de la jeunesse et d’une conscience démocratique indépendante, pour une société morale et politique."
Rendez-vous le mercredi 8 novembre 2023 de 18h à 20h au Centre culturel kurde Ahmet-Kaya, 16, rue d’Enghien, Paris !

Mercredi 8 novembre
Agenda culturel

Décroissance et démographie, intervention de Jean-Luc Pasquinet

Le 8 novembre à 18h30,
Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 12e arrondissement
181 Avenue Daumesnil, 75012, Paris, France

Décroissance et démographie — Pourquoi la démographie est-elle un sujet tabou chez les décroissants ?
1) Il est important que la question démographique soit traitée par la décroissance, au lieu de faire l’objet d’un déni comme c’est le cas aujourd’hui. Par contre son exhumation de l’oubli ne doit pas se faire comme au début du mouvement écologique en la considérant comme l’unique cause des dérèglements, mais plutôt en y voyant un problème se rajoutant - ou lié - à la question de la richesse (ou croissance) et de la technologie (discours qui prétend qu’il n’y aurait que des solutions techniques à nos problèmes et surtout pas culturelles, ni politiques), très bien résumé par la formule "Impact = PAT".
2) Par ailleurs, la décroissance étant opposée au développement considéré comme une continuation du colonialisme et comme un phénomène d’acculturation, comment allons nous contrôler les démographies débridées sans développement, ou réduire la population en décroissant ? Rappelons que d’après les démographes (pro-croissance ou ignorant que le mode de vie occidental ne peut être étendu à la Terre entière), sans développement il ne peut pas y avoir de « transition démographique », c’est à dire de réduction du taux de natalité.
3) Il existe pourtant l’exemple français où nos ancêtres ont pu réduire et contrôler leur natalité sans véritable développement à partir de 1795, sans doute à cause de la remise en cause du pouvoir de l’Eglise et grâce à la mise en place d’un nouveau système d’héritage égalitaire au moment de la Révolution française.
4) Dans tous les cas, la décroissance est pour une démographie responsable et s’oppose à toutes politiques coercitives dans ce domaine.