Agenda du 10/10/23

mardi 10 octobre 2023
par  carole

Mardi 1O
Agenda politique

Chantiers publics agricoles au Champ de la Garde du 7 au 15 octobre
Du 7 octobre à 08h30 au 15 octobre à 20h00,
La Ferme du Bonheur
220 Avenue de la République 92000 Nanterre

Participez aux chantiers publics du samedi 7 octobre au dimanche 15 octobre pour préparer les Journées Nationales de l’Architecture.
Patrick Bouchain a réussi à accorder les pouvoirs publics (État, Département, Ville et Établissement Public Paris-La-Défense), en créant une nouvelle association qui veut nous sauver, composée de personnalités de haut vol : Bernard Latarjet, président, Patrick Bouchain, trésorier, Dominique Lemaistre, secrétaire, Vinciane Despret, philosophe-éthologue, Gilles Clément, jardinier, François Lemarchand, Nature & Découvertes...
Le 14, la nouvelle association sera intronisée en présence annoncée de la ministre de la Culture, du président du Conseil Départemental, du maire, du directeur de l’Établissement Public Paris-La Défense, du Président de l’Université Paris-Nanterre, du directeur régional des Affaires Culturelles au Champ de la Garde ! L’avenir semble donc s’éclaircir...
Et pour célébrer cette victoire sur la brutalité, fidèles à nous-mêmes nous allons outrepasser nos moyens, mettre les bouchées doubles, triples, quadruples... mettre les petits plats dans les grands... décrocher la lune !
Et ce dès le 7 octobre, histoire que le 14, point d’orgue des Journées Nationales de l’Architecture, toutes ces personnalités annoncées en prennent plein les yeux... comprennent les enjeux...
En parallèle des chantiers agricoles, tous les jours la Ferme du Bonheur vous proposera un stage GRATUIT d’initiation à l’architecture en pierres sèches avec notre fidèle ami, murailler émérite, Léonard Nguyen Van Thé. Un peu de théorie... beaucoup de pratique.
EN BREF :
Rendez-vous à 8h30 à la Ferme pour thé et café, puis départ à 9h au Champ ! Pour les paysans à la journée, la Ferme offre la gamelle si tu ramènes le dessert de ta grand-mère (possibilité de participer en demi-journée, merci de nous prévenir à : contact@lafermedubonheur.fr) !

Les Mardis de Globenet
Salle : Salle de presse
10 octobre 2023 19:00 — 22:00
Ces rencontres ont lieu au CICP, 21ter rue Voltaire, Paris XI, métro Rue des boulets (9)

Depuis avril 2005, il y a tous les mois, le second mardi, en début de soirée, un rendez-vous pour celles et ceux que Globenet/No-log concerne ou intéresse.
Si vous voulez un interlocuteur en vrai (plutôt que des emails), si vous vous interrogez sur ce que fait Globenet, ou si le projet vous interesse, c’est le meilleur moyen de nous rencontrer.
En général, le rendez-vous est à 19h, et la réunion dure environ 2h, sur ce que fait Globenet, les actions en cours, l’actu, etc. On continue ensuite en buvant un coup ensemble dans un café du coin.

Transformer les objets connectés en mouchards : la surenchère sécuritaire du gouvernement

Communiqué de l’Observatoire des Libertés et du Numérique, 31 mai 2023
Le projet de loi "Orientation et programmation du ministère de la Justice 2023-2027"’ a commencé à être discuté au Sénat, et son article 3 fait déjà polémique. À raison.
Au milieu de dispositions qui visent à entériner pêle-mêle les interventions à distance des médecins en cas de prolongation de la garde à vue et des interprètes dès le début de la garde à vue, ou l’extension des possibilités des perquisitions de (...)

Communiqué de l’Observatoire des Libertés et du Numérique, 31 mai 2023
Le projet de loi "Orientation et programmation du ministère de la Justice 2023-2027"’ a commencé à être discuté au Sénat, et son article 3 fait déjà polémique. À raison.
Au milieu de dispositions qui visent à entériner pêle-mêle les interventions à distance des médecins en cas de prolongation de la garde à vue et des interprètes dès le début de la garde à vue, ou l’extension des possibilités des perquisitions de nuit à des crimes de droit commun, est créé un nouvel outil d’enquête permettant d’activer, à distance, les appareils électroniques d’une personne à son insupour obtenir sa géolocalisation en temps réel ou capter des images et des sons. Art. 3 points 12° et 13° et 17° à 19°.
En clair, il s’agira par exemple pour les enquêteurs judiciaires de géolocaliser une voiture en temps réel à partir de son système informatique, d’écouter et enregistrer tout ce qui se dit autour du micro d’un téléphone même sans appel en cours, ou encore d’activer la caméra d’un ordinateur pour filmerce qui est dans le champ de l’objectif, même si elle n’est pas allumée par son propriétaire. Techniquement, les policiers exploiteront les failles de sécurité de ces appareils (notamment, s’ils ne sont pas mis à jour en y accédant, ou à distance) pour installer un logiciel qui permet d’en prendre le contrôle et transformer vos outils, ceux de vos proches ou de différents lieux en mouchards.
Pour justifier ces atteintes graves à l’intimité, le Ministère de la Justice invoque la « crainte d’attirer l’attention des délinquants faisant l’objet d’enquête pour des faits de criminalité organisée, de révéler la stratégie établie ou tout simplement parce qu’elle exposerait la vie des agents chargés de cette mission » en installant les outils d’enquête. En somme, il serait trop risqué ou compliqué pour les agents d’installer des micros et des balises "physiques" donc autant se servir de tous les objets connectés puisqu’ils existent. Pourtant, ce prétendu risque n’est appuyé par aucune information sérieuse ou exemple précis. Surtout, il faut avoir en tête que le piratage d’appareils continuera de passer beaucoup par un accès physique à ceux-ci (plus simple techniquement) et donc les agents encourront toujours ce prétendu risque lié au terrain. De plus, les limites matérielles contingentes à l’installation d’un dispositif constituent un garde-fou nécessaire contre des dérives d’atteintes massives à la vie privée.
La mesure prévue par l’article 3 est particulièrement problématique pour les téléphones portables et les ordinateurs tant leur place dans nos vies est conséquente. Mais le danger ne s’arrête pas là puisque son périmètre concerne en réalité tous les "appareils électroniques", c’est-à-dire tous les objets numériques disposant d’un micro, d’une caméra ou de capteurs de localisations. Cette mesure d’enquête pourrait ainsi permettre de :
"sonoriser" donc écouter des espaces à partir d’une télévision connectée, d’un babyphone, d’un assistant vocal (type Google Home), ou d’un micro intégré à une voiture ;
de retransmettre des images et des vidéos à partir de la caméra d’un ordinateur portable, d’un smartphone ou d’une caméra de sécurité à détection de mouvement ;
de récupérer la localisation d’une personne grâce au positionnement GPS d’une voiture, d’une trottinette connectée ou d’une montre connectée. De nombreux autres périphériques disposant de ces capteurs pourraient aussi être piratés.
Si ce texte était définitivement adopté, cela démultiplierait dangereusement les possibilités d’intrusion policière, en transformant tous nos outils informatiques en potentiels espions.
Il est, à cet égard, particulièrement inquiétant de voir consacrer le droit pour l’Etat d’utiliser les failles de sécurité des logiciels ou matériels utilisés plutôt que de s’attacher à les protéger en informant de l’existence de ces failles pour y apporter des remèdes.
Les services de police et de renseignement disposent pourtant déjà d’outils extrêmement intrusifs : installation de mouchards dans les domiciles ou les voitures (balise GPS, caméras de vidéosurveillance, micro de sonorisation), extraction des informations d’un ordinateur ou d’un téléphone par exemple et mise en oeuvre d’enregistreurs d’écran ou de frappes de clavier (*keylogger*). Ces possibilités très larges, particulièrement attentatoires à la vie privée, sont déjà détournées et utilisées pour surveiller des militant·es comme (dans la lutte du Carnet, dans l’opposition aux mégabassines, dans les lieux militants de Dijon, ou dans les photocopieuses de lieu anarchistes, etc.)
Alors que les révélations sur l’espionnage des téléphones par Pegasus continuent de faire scandale et que les possibilités des logiciels espions ont été condamnées par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, le ministère de la Justice y voit a contrario un exemple à suivre. Il tente de légitimer ces dispositifs en assurant que seuls le crime organisé et le terrorisme seront visés via ces "techniques spéciales d’enquête".
Si le projet de loi renvoie effectivement à des infractions considérées comme graves, cela n’est pas de nature à apaiser les inquiétudes légitimes. En effet, ces mêmes infractions graves ont déjà été utilisées pour poursuivre des actions militantes, que ce soit à l’encontre de personnes solidaires avec les migrants accusées d’aide à l’entrée de personnes en bande organisée, de militants écologistes, encore qualifiés récemment d’ "écoterroristes" ou encore de militants contre l’enfouissement de déchets nucléaires à Bure. Plus généralement, le spectre des infractions visées peut aussi dépasser l’imaginaire de la « grande criminalité », y sont inclus notamment : la production et la vente de stupéfiant quelque soit l’échelle, le proxénétisme dont la définition très large peut inclure la seule aide à une personne travailleuse du sexe, les vols en bande organisée...
Concernant la technique de géolocalisation des objets connectés, le spectre est encore plus large puisque l’activation à distance pourra concerner toutes les personnes suspectées d’avoir commis un délit puni de cinq années de prison, ce qui - en raison de l’inflation pénale des lois successives - peut aller par exemple du simple recel, à la transmission d’un faux document à une administration publique), ou le téléchargement sans droit de documents d’un système informatique.
Surtout, l’histoire nous a démontré qu’il existait en la matière un « effet cliquet » : une fois qu’un texte ou une expérimentation sécuritaire est adopté, il n’y a jamais de retour en arrière. À l’inverse, la création d’une mesure intrusive sert généralement de base aux extensions sécuritaires futures, en les légitimant par sa seule existence. Un exemple fréquent est d’étendre progressivement des dispositions initialement votées pour la répression d’un crime choquant à d’autres délits. Le fichage génétique (FNAEG) a ainsi été adopté à l’encontre des seuls auteurs d’infractions sexuelles, pour s’étendre à quasiment l’ensemble des délits : aujourd’hui, 10% de la population française de plus de 20 ans est directement fichée et plus d’un tiers indirectement.
Permettre de prendre le contrôle de tous les outils numériques à des fins d’espionnage policier ouvre la voie à des risques d’abus ou d’usages massifs extrêmement graves.
Au regard de la place croissante des outils numériques dans nos vies, accepter le principe même qu’ils soient transformés en auxiliaires de police sans que l’on ne soit au courant pose un problème grave dans nos sociétés. Il s’agit d’un pas de plus vers une dérive totalitaire qui s’accompagne au demeurant d’un risque élevé d’autocensure pour toutes les personnes qui auront - de plus en plus légitimement - peur d’être enregistrées par un assistant vocal, que leurs trajets soient pistés, et même que la police puisse accéder aux enregistrements de leurs vies - par exemple si elles ont le malheur de passer nues devant la caméra de leur téléphone ou de leur ordinateur.
Pour toutes ces raisons, l’article 3 de la LOPJ suscite de graves inquiétudes quant à l’atteinte aux droits et libertés fondamentales (droit à la sûreté, droit à la vie privée, au secret des correspondances, droit d’aller et venir librement). C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des parlementaires à oeuvrer pour la suppression de ces dispositions de ce projet de loi et à faire rempart contre cette dérive sécuritaire.

Rassemblement en soutien au lanceur d’Alerte A. Beguin (EDF)
Le 10 octobre de 10h30 à 11h30,
EDF/CAP-Ampère
1, place Pleyel, 93200, Saint-Denis

Nous exprimerons notre soutien à un salarié d’EDF : Arnaud Béguin, lanceur d’alerte, convoqué devant le conseil de discipline.
Ingénieur en radioprotection il fait l’objet de harcèlements incessants depuis 2018 pour avoir simplement fait son travail de contrôle et d’alerte.

Rassemblement en soutien à Mimmo Lucano
Le 10 octobre à 18h,
Parvis des droits de l’homme
Parvis des droits de l’homme, 75016, Paris, France

A la veille du verdict du procès en appel de Mimmo Lucano ses soutiens appellent à un rassemblement le 10 octobre à 18h sur le parvis des droits de l’homme (Trocadéro).
L’ancien maire de Riace (Italie) risque 10 ans de prison (il a été condamné à 13 ans de prison en première instance) pour avoir accueilli dignement les personnes migrantes dans son village.
Dénonçons ensemble ceux qui condamnent le trop d’humanité !

Réunion de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF
Le 10 octobre de 18h30 à 21h,
Bourse du Travail (Château d’Eau)
3 rue du Château d’Eau, 75010, Paris, France

Réunions tous les mardis de 18h30 à 21h, à la Bourse du Travail 3, rue du Château d’eau Paris 10 - Métro République.
Les réunions de la Coordination antirépression sont ouverte à tout.e.s.
La coordination n’est pas un collectif. Elle se veut une articulation de personnes et de groupes qui souhaitent lutter ensemble dans cette perspective.
La coordination se veut anticapitaliste, antipatriarcale, antiraciste, antiautoritaire, ancrée dans la lutte des classes, elle se bat contre toutes formes d’oppression.

Permanence du Syndicat Gilets Jaunes.
Mardi 10 octobre
2023 AVENUE FRANKLIN D ROOSEVELT.

Le Syndicat des Gilets Jaunes, est né du Mouvement des Gilets Jaunes, avec des syndicalistes révoltés et expérimentés qui rejettent profondément les grandes organisations syndicales pyramidales, autoritaires qui ne remplissent absolument plus leurs missions

Collectif de Montreuil pour les droits des sans-papiers qui propose un accompagnement juridique à la maison des Associations, 35 avenue de la Résistance
Contact : cspmontreuil@gmail.com
Site : http://cspmontreuil.unblog.fr
Permanence juridique en commun avec RESF les 1er et 3ème samedi de chaque mois de 14h à 17h (métro Croix de Chavaux).
Assemblée générale à 20h30 le premier mercredi du mois au centre des loisirs, 50 avenue de la résistance.
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Permanence pour les sans-papiers à LA MAISON OUVERTE

17 rue Hoche
 93100 Montreuil
06 52 61 93 76

lamaisonouverte93@gmail.com

– CIMADE / aide juridique : mardi 9h-12h (demandes d’asile) et jeudi 9h-12h (demandes de titres de séjour) – sans rendez-vous

Mardi 10 octobre
Agenda culturel

Rencontre : Josep Rafanell i Orra pour "Petit traité de cosmo-anarchisme"
Le 10 octobre à 19h30,
Le Monte en l’Air, 2 Rue de la Mare 75020 Paris

L’anarchisme s’est toujours situé dans les failles de l’histoire. Il proclame que quelque chose de plus que la totalité peut exister, tout ce qui reste : formes de partage, d’entraide et leurs milieux associés.
Ce manifeste propose des déambulations qui ouvrent les modes d’existence de la communauté vers autre chose que les prisons sociales avec ses sujets et ses identités. Être plus que ce que nous sommes pour ne pas rester enfermés dans la chimère de notre propre totalité.
Josep Rafanell i Orra est psychologue et psychothérapeute, il est notamment l’auteur de "Fragmenter le monde" (Divergences) et d’"En finir avec le capitalisme thérapeutique" (La Découverte, réed. Météores).