Agenda FPP 25 mai 2023

jeudi 25 mai 2023
par  Rosa

  • Culture :

Jeudi :

La librairie Anarchiste Libertad organise une soirée débat autour du livre « La tyrannie de la faiblesse » à partir de 18h.

Je vais vous lire une introduction à ce livre et donc au thème de la soirée issu du site Internet de la librairie :
Et si la construction d’un individu démuni et tolérant était au cœur du projet de la domination, se basant sur la participation mais aussi sur l’acceptation de cette réalité ?

Et si les subversifs et les révolutionnaires étaient eux-mêmes de plus en plus sous l’emprise de cet alibi de la faiblesse, envahissant leur intimité autant que leurs attentes vis-à-vis des conditions sociales ? N’en résulterait-il pas une renonciation au dépassement individuel et à l’effort propre aux chemins de l’agir ?

Voilà certaines questions dont on aimerait causer à partir de la lecture du texte « La tyrannie de la faiblesse »

(1), qui semble terriblement actuel à la lumière, d’un côté, des transformations et des restructurations du capitalisme techno-industriel, et de l’autre, d’une partie importante des réflexions menées par des subversifs ces dernières années.
(1) Une traduction en français se trouve dans le numéro 24 du bulletin anarchiste pour la guerre sociale « Avis de tempêtes » (15 décembre 2019), disponible à la bibliothèque ou sur le site Avis de tempêtes page 14 (pdf téléchargeable). Le texte original avait été publié publié en 1988 dans le journal anarchiste « ProvocAzione ».

Si vous souhaitez participer à cette soirée, elle commence dès 18h à la librairie Libertad située 19 rue Burnouf dans le 19ème. La station de métro la plus proche est Colonel Fabien.

Le Cirque Electrique invite Françoise Vergès, autrice du livre "Programme de désordre absolu. Décoloniser le musée", ce jeudi 25 mai à 19h. L’entrée est gratuite mais il est conseillé de s’inscrire puisque les places sont limitées.

Cette rencontre fait partie du d’un cycle de rencontres au Cirque électrique pour les 25 ans des éditions La Fabrique. Le Cirque électrique se situe Place du Maquis du Vercors dans le 20ème arrondissement. C’est également à quelques minutes à pied de la station de métro Portes des Lilas.
Site Internet : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfpvztyIza7krQb0xSkHQ6sRzwjc4MeqqAWh5TjvihwaHeTvg/viewform

La Librairie El Ghorba mon amour vous invite à une soirée rencontre-débat avec Christelle Taraud et Laura Poggioli ce jeudi à 19h. C’est une rencontre croisée entre une historienne et une romancière pour comprendre le continuum de violences qui s’exerce contre les femmes depuis la préhistoire à partir de leurs deux livres.
Le 1er est "Féminicides, une histoire mondiale" publié aux éditions La Découverte, et conduit sous la direction de Christelle Taraud, dont voici une introduction :

Dans tous les pays du monde, à toutes les époques, des femmes ont été tuées parce qu’elles étaient des femmes. L’historienne Christelle Taraud réunit dans ce livre les meilleures spécialistes mondiales de la question, des œuvres d’artistes et d’écrivaines, des témoignages et des archives, pour comprendre le continuum de violences qui s’exerce contre les femmes depuis la préhistoire. Un ouvrage essentiel et inédit, autant scientifique que politique.

Le 2nd est "Trois sœurs", écrit par Laura Poggioli et publié chez les éditions L’Iconoclaste. Je vais vous lire la 4ème de couverture :

Assises côte à côte dans l’entrée d’un appartement moscovite, trois jeunes filles âgées de dix-sept à dix-neuf ans attendent l’arrivée de la police, à quelques mètres du corps inerte de leur père, Mikhaïl
Khatchatourian. Depuis des années il s’en prenait à elles, les insultait, les frappait, abusait d’elles. "S’il te bat, c’est qu’il t’aime", dit un proverbe russe. Alors, en juillet 2018, les trois sœurs l’ont tué. Une vague d’indignation inédite déferle sur la Russie, et les médias russes s’enflamment. En se fondant sur les éléments de l’enquête, Laura Poggioli imagine la vie des trois soeurs. Resurgissent alors des souvenirs de ses années d’études passées à Moscou, et de Mitia, son amour. Lui aussi lui donnait parfois quelques coups, mais elle pensait à l’époque que c’était peut-être un peu de sa faute à elle...

Si vous souhaitez participer à cette rencontre, c’est à partir de 19h à la Librairie El Ghorba mon amour, située à Nanterre au 148 Boulevard des Provinces Françaises. Pour s’y rendre en transport en commun il faut prendre le RER A ou L et s’arrêter à la station Nanterre – Université.

Brian Evenson est l’invitée de la librairie « Atout Livre » à l’occasion de la parution en français de deux de ses romans : « Immobilité » aux éditions Rivages et « L’antre » aux éditions Quidam. Dans ces deux textes à la vision assez sombre, Brian Evenson utilise le genre post-apocalyptique pour interroger ce qui fait l’humain, dans son identité, abordant les questions de mémoire et de transmission, le rapport à la vie et aux autres.
Ce sera à partir de 19h30 au 203 BIS AVE DAUMESNIL dans le 12ème, à proximité de l’arrêt Daumesnil.

Une autre rencontre littéraire intéressante à lieu jeudi à 20h avec Thomas Cantaloube.
Avant mai 68, il y a eu mai 67 en Guadeloupe, un mouvement de grève au cours duquel des manifestants ont trouvé la mort. La police a ouvert le feu sur la foule, un événement totalement passé sous silence. Le romancier Thomas Cantaloube en fait le cœur de son nouveau livre.

Thomas Cantaloube, qui a été journaliste pendant 25 ans avant de devenir romancier, publie "Mai 67", dernier volume d’une trilogie historique et politique très remarquée.

Voici la 4ème de couverture de son livre « Mai 67 » : Installé en Guadeloupe avec Lucille et leur fille Celanie, Luc Blanchard travaille désormais pour le journal local. Alors que des émeutes violentes éclatent, le cousin de Lucille meurt et la jeune femme est arrêtée puis envoyée en prison à Paris. Accompagné de Sirius et d’Antoine, Luc récolte des indices pour prouver l’innocence de la femme qu’il aime.

Pour aller à sa rencontre c’est à la « Librairie de l’Atelier », là aussi dans le 20ème au 2 bis rue jourdain juste en face de l’arrêt Jourdain.

Vendredi :

Zineb Benjelloun est l’invitée de la librairie « L’ATELIER » à 17h pour parler de son livre « Darna », mais également pour le dédicacer.

Dans son livre : "L’auteure retrace l’histoire de sa famille et, en filigrane, celle du Maroc. Elle raconte le quotidien de quatre générations qui ont cohabité pendant des décennies, de leur première résidence familiale à Casablanca dans le quartier des Habous jusqu’à leur arrivée à Darna. Elle dresse le portrait de personnages hétéroclites : son grand-père théologien, son oncle excentrique ou encore sa grand-mère."

La librairie « L’Atelier » est située 2 BIS RUE JOURDAIN dans le 20ème, en face de la station de métro Jourdain.

Le comité de lutte interprofessionnelle de Villejuif organise une soirée projection - débat de soutiens aux caisses de grèves enseignants de Villejuif, ce vendredi à 19h. Le film projeté est "Debout des femmes !", de François Ruffin et Gilles Perret dont voici le synopsis :

François Ruffin, député de la France Insoumise, est chargé par l’Assemblée nationale d’une mission parlementaire consacrée aux métiers du lien, aux salaires très bas. Il doit travailler avec Bruno Bonnell, un député … En Marche. Ce n’est pas le grand amour entre le député En Marche ! Bruno Bonnell et l’insoumis François Ruffin. Et pourtant... C’est parti pour le premier "road-movie parlementaire" à la rencontre des femmes qui s’occupent de nos enfants, nos malades, nos personnes âgées. Ensemble, avec ces invisibles du soin et du lien, ils vont traverser confinement et couvre-feu, partager rires et larmes, colère et espoir. Ensemble, ils vont se bagarrer, des plateaux de télévision à la tribune de l’Hémicycle, pour que ces travailleuses soient enfin reconnues dans leur statut et dans leurs revenus. Et s’il le faut, ils réinventeront l’Assemblée…

Puis la soirée se terminera sur un débat autour d’un apéro sur le principe de l’auberge espagnole. Le prix de l’entrée est libre et comme je vous l’ai dit plus tôt, les bénéfices de la soirée serviront à financer les caisses de grèves des enseignants de Villejuif. La soirée projection – débat commence dès 19h à la Bourse du Travail de Villejuif au 16 Rue Jean Jaurès. Pour s’y rendre en transport en commun, c’est sur la ligne numéro 7 et il faut s’arrêter à la station de métro Villejuif - Paul Vaillant Couturier - Hôpital Paul Brousse.

C’est également à 19h que le « Dissident Club » vous invite à participer au vernissage de l’exposition "Dystopie" de Toujani Akrem, en présence de l’artiste. Voici une rapide description de sa vie et de ses œuvres :

Après avoir obtenu son diplôme de l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Tunis en 2010, Toujani Akrem vit à Paris et travaille entre la France et la Tunisie. Il a commencé à intégrer le monde de l’art plastique d’une manière professionnelle en tant qu’artiste pluridisciplinaire, allant du dessin à la peinture et au story-board, jusqu’à l’installation et le street art.

Akrem est un artiste populaire qui veut atteindre les gens avec le plus de moyens possibles, les inviter à participer à ses oeuvres murales, à visiter, explorer et donner vie aux endroits délaissés et stimuler la mémoire en s’appuyant sur l’authenticité comme élément important de ses recherches plastiques.

Passionné par les préoccupations et les problèmes humains, Akrem jette son dévolu sur les visages et les objets détournés qu’il se plaît à reproduire selon une technique particulière qu’il a mis plusieurs années à développer et à affiner ; cela permet d’avoir un seul layé et de jouer sur le contraste du noir et du blanc.
Si vous souhaitez l’aider, rendez-vous dès 19h au « Dissident Club » localisé 58 rue Richer dans le 9ème arrondissement. C’est à proximité de la station de métro Le Peletier.

Cette fois, à 19h30, la librairie « Le Monte en l’Air » vous propose de rencontrer Ludivine Bantigny autour de son dernier livre « Que Faire ? » publié aux éditions 18/10.
Que faire pour changer notre société ?

Exemples et propositions d’hier et d’aujourd’hui pour repenser travail, propriété et démocratie.

Il n’y a pas d’alternative, nous a-t-on répété, depuis des décennies.
Bien sûr que si...

Bien sûr que nous pouvons imaginer autre chose que cette société fondée sur la compétition, l’évaluation et la rentabilité ; autre chose que ce système qui nous dépossède de nos ressources et de nos choix, de notre travail et de la démocratie même ; autre chose que cette violence sociale, politique et environnementale, saccageant le vivant au point de forger une urgence dramatique inouïe.

Ce livre est non seulement porteur d’espoirs mais de projets concrets fondés sur la solidarité, la coopération et la démocratie vraie. Ludivine Bantigny puise aux expériences du passé et du présent, s’appuie sur une longue histoire des luttes et des réalisations libératrices. Évidemment, il n’y a là ni baguette magique, ni solutions toutes faites. Mais cet ouvrage dessine des perspectives émancipatrices tangibles et renoue ainsi avec des propositions stratégiques pour un avenir enviable et un monde désirable.

La libraire « Le Monte en l’Air » se situe au 2 Rue de la Mare dans le 20ème. C’est à une quinzaine de minutes à pied de la station de métro Ménilmontant.

Le musée Carnavalet présente dernièrement une synthèse inédite sur l’histoire et la mémoire des luttes pour l’émancipation des femmes en se concentrant sur l’histoire des féminismes à Paris.

Aux côtés de certaines figures incontournables, d’Olympe de Gouges à Gisèle Halimi, une large place est faite aux Parisiennes moins connues ou anonymes : citoyennes révolutionnaires de 1789, de 1830, de 1848, Communardes, suffragettes, pacifistes, résistantes, femmes politiques ou syndicalistes, militantes féministes, artistes et intellectuelles engagées, travailleuses en grève, collectifs de femmes immigrées…

Le parcours de l’exposition suit un fil chronologique qui commence avec la revendication du « droit de cité » pour les femmes, pendant la Révolution, et se clôt avec la loi sur la parité, en 2000. Entre ces deux dates se déploie une dynamique de l’émancipation des femmes explorée dans toutes ses dimensions : elle implique le droit à l’instruction comme celui de travailler, les droits civils et les droits civiques, si difficiles à obtenir, mais aussi la liberté de disposer de son corps et l’accès à la création artistique et culturelle.

Peintures, sculptures, photographies, films, archives, affiches, manuscrits, ou autres objets militants voire insolites, rendent compte de la diversité des combats et des modes de revendications. Les Parisiennes citoyennes ont mille et un visages au service d’innombrables causes, dans une capitale qui crée l’événement, fabrique des icônes et rend possible les avant-gardes et les combats collectifs.

Au niveau du prix de l’exposition Pour les chômeurs les - 18 ans et les citoyens n’ayant pas les moyens c’est gratuit sinon il vous sera demandé une participation de 5 euros.
Pour info le musée carnavalet se trouve dans le 3ème arrondissement de paris au 23 Rue de Sévigné, le plus simple c’est de descendre à l’arrêt saint paul sur la 1.