Agenda FPP 19 mai 2023

vendredi 19 mai 2023
par  Rosa

Culture :

Vendredi :

C’est aujourd’hui qu’a lieu la 2ème demie finale de la 17ème Coupe du Monde de Poésie et de Slam, à 19h30 au Théâtre Clavel. Le Théâtre Clavel est localisé au 3 rue de Clavel. C’est à quelques pas de la station de métro Pyrénées.

Cette édition 2023 à réunis 21 poètes et poétesses du monde entier, représentant et révélant chacun les trésors de leur communautés respectives ainsi que leurs qualités personnelles.

Voici la liste des participants toujours en piste : Hichim – Madagascar / Mithago – Angleterre / Léo Coupal – Québec / Angie Strachan – Ecosse / Bérénice Saraka – Côte d’Ivoire / Mots-Arts – Haïti

Les poèmes slamés en langue originale seront rétroprojetés, traduit en français ainsi qu’en anglais, sur un écran situé derrière le poète ou la poétesse.

La Finale aura lieu demain à 21h, au Temple de Belleville. Et les participants à la finale seront bien évidemment les plus appréciés par le public suite à leur performance des 2 demies finales.

Le mouvement « Agir contre le chômage » organise aujourd’hui une soirée débat autour du livre d’Odile Merckling, "Femmes, chômage et autonomie", dont voici une introduction :

Les femmes sont désormais presque aussi nombreuses que les hommes dans le monde du travail. Leurs aspirations à l’autonomie et à sortir de l’enfermement de la sphère domestique ont été une constante depuis les années 1960. On a ainsi assisté au mouvement, continu et irréversible, de leur accession à l’emploi salarié ; et cela a été associé à des évolutions des modes de vie : augmentation du nombre de femmes vivant seules, séparées ou divorcées, en famille monoparentale ou recomposée, recul de l’âge de la procréation.
Les femmes sont aujourd’hui en première ligne de la précarité dans l’emploi, les plus touchées par les régressions de la protection sociale et des services publics.

Plusieurs groupes de femmes ont participé activement aux luttes contre la destruction de l’assurance-chômage. La défense de l’assurance-chômage - qui mobilise les femmes comme les hommes - vise à instaurer un nouveau système fondé sur la solidarité interprofessionnelle et entre catégories sociales.

Un véritable statut de vie sociale, professionnelle et citoyenne devrait ainsi comprendre, outre un revenu personnel garanti à un niveau décent, un ensemble complet de mesures visant au partage du travail entre les femmes et les hommes, ainsi qu’au décloisonnement entre les sphères de la production et de la reproduction.
Rendez-vous pour y participer à 18h30 à la salle de réception « Le Maltais Rouge » située 40 Rue de Malte, dans le 11ème. C’est à une dizaine des minutes à pied de la Station de métro Oberkampf.

L’Université d’Evry – Paris Saclay accueille dès aujourd’hui et ceci jusqu’au 30 juin l’exposition photo de Sandra Mehl, dans le cadre de la 11ème édition du Festival « l’œil urbain ».

Voici une description de l’évènement, issue du site Internet du festival :

L’Œil Urbain 2023 nous invite à repenser notre façon d’habiter : habiter un territoire, un espace, son métier, ses passions, son corps, son âge… Pourquoi, aujourd’hui, se demander ce que c’est qu’habiter ?

Être, c’est habiter. Il s’agit là d’un besoin fondamental de l’existence humaine. Tout de suite après nos besoins physiologiques et intimement lié au besoin de sécurité, un logement décent est un droit fondamental. Mais habiter, ce n’est pas simplement « quatre murs et un toit ». Habiter est un élément constitutif de notre personnalité et de notre identité, il existe autant de façons d’habiter que d’individus. Habités par nos sentiments, nos émotions et nos passions, nous sommes certes habitants d’un pays, d’une région et d’une ville, mais aussi d’une pensée et d’un corps.

Les médias abordent souvent les quartiers à travers le prisme de la délinquance, du chômage ou de l’insalubrité. Mais quelle place est donnée à l’amour ou à l’intimité ?

Avec sa série de photographies, Sandra Mehl s’immisce dans l’intimité de la jeunesse des quartiers ! Plus qu’un sentiment, c’est notre société et nos manières d’interagir qui transparaissent ici.
L’exposition est située au sein de l’Université dans le hall principal du bâtiment Maupertuis, au 3 rue du Père Jarlan dans la ville d’Évry-Courcouronnes

L’exposition à l’Université d’Evry : https://www.univ-evry.fr/evenements/agenda-des-evenements-vie-etudiante/evenements-culture/exposition-leur-eternel.html?modeAffichage=week&cHash=c67a1c35a65ac5b543e21840829e9f3d

La 11ème édition du Festival « L’œil Urbain » : https://www.loeilurbain.fr/

Dimanche :

Le Mémorial de la Shoah accueille dimanche à 14H30 une conférence sur les atrocités de masses au 21ème siècle, et en particulier contre l’ethnie birmane des Rohingyas, très majoritairement musulman dans un pays bouddhisme. Religion qui est d’ailleurs proclamée comme religion d’état depuis 1958.
Depuis l’indépendance de la Birmanie en 1948, et plus particulièrement à partir des années 1960, les Rohingyas subissent de graves persécutions qui ont mené à leur exclusion de la communauté nationale. En août 2017, l’État Rakhine, région où vit principalement cette minorité apatride et musulmane, a été le théâtre de massacres de Rohingyas, de viols, de destructions systématiques de villages, commis par les forces de sécurité birmanes et des milices supplétives bouddhistes. Dès les premiers jours des opérations, des responsables onusiens, chefs d’État et experts de terrain ont évoqué la piste génocidaire.

La conférence sera en présence de Julie Lavialle Prélois (doctorante de L’École des hautes études en sciences sociales), Soko Phay (professeure en histoire de l’art, université Paris-VIII) et Arnaud Vaulerin (journaliste à Libération).

Et Alexandra de Mersan (anthropologue, maîtresse de conférences, Inalco, membre du Centre Asie du Sud-Est) s’occupera de l’animation. Cette conférence ce fait dans le cadre du cycle « Atrocités de masse au 21e siècle).

Pour y participer, c’est à 14h30 au Mémorial de la Shoah, au 17 rue Geoffroy l’Asnier dans le 4ème arrondissement de Paris. La station de métro la plus proche est Pont-Marie, sur la ligne de métro n°7.

Le groupe Salvador Segui (membre de la Fédération anarchiste) organise une projection/débat autour du film de Jorge Amat : "Mai 68 au masculin" à la librairie du Monde libertaire – Publico, ce dimanche 21 mai à 16h00.
Ce film permet de revenir sur ces fameux événements au travers des témoignages et réflexions de quatorze de ses acteurs et participants. Non pas les habituels "témoins officiels" que l’on a eu souvent l’occasion de voir lors des diverses commémorations, mais ici des militants ordinaires, des responsables de mouvements révolutionnaires ébranlés à l’époque par une explosion qui dépassait leur cadre de pensée, des artistes qui se sont mêlés à cette formidable libération collective de la parole, des images, et qui l’ont parfois impulsée ; des anarchistes aussi, rarement sollicités ; des descendants de résistants ou de républicains espagnols ; des intellectuels et des écrivains s’efforçant après coup de situer ce qu’ils ont traversé dans l’Histoire et pas seulement dans l’actualité.

Vous pourrez bien évidement discuter après la projection du film. La librairie « Le Monde Libertaire », plus connue ici sous le nom de Publico, se situe au 145 rue Amelot. C’est à proximité des stations de métro République, Oberkampf et Les Filles du Calvaire.

La librairie « La Pharmacie des Âmes » vous invite à rencontrer Françoise Vergès autour de "Programme de désordre absolu, décoloniser les musées" dimanche 21 mai 2023 à 17h30 au 25 rue Vaneau. C’est dans le 7ème, à une dizaine de minutes de la station de métro Sèvres-Babylone.

Le musée départemental Maurice Denis, à Saint-Germain-en-Laye accueille jusqu’au 2 juillet une exposition consacrée aux femmes dans l’art.

Voici une description de l’exposition :

L’exposition Femme(s) ! s’intéresse aux différentes représentations de la femme dans les œuvres des collections du Musée départemental Maurice Denis. Elles y figurent en muses, mères, compagnes, allégories ou simples motifs ornementales. À travers cette présentation, se devine un regard d’un autre siècle, rempli d’émotion et sans clichés : femmes modèles ayant dédié une large partie de leur vie à la promotion de l’œuvre de leurs époux (France Ranson, Yvonne Lerolle ou Marguerite Sérusier), portraits ou allégories reflétant un statut social (jeune fille, mère, servante), maternités et portraits de famille, femmes aimées.

La visite est également l’occasion de découvrir des artistes femmes méconnues, élèves de Maurice Denis, dont les tableaux étaient depuis longtemps dans les réserves du Musée. Vous rencontrerez notamment Madeleine Dinès, fille de Maurice Denis et épouse du poète Jean Follain, Pauline Peugniez, et Raymonde Heudebert dont l’autoportrait fait l’affiche à l’exposition.

Conçue essentiellement à partir des œuvres des collections du Musée, l’exposition donne un aperçu de la variété et de la qualité d’œuvres rarement montrées : immenses panneaux décoratifs des artistes nabis, peintures, sculptures, études préparatoires. Les grands noms attendus par les amateurs sont bien présents : Maurice Denis, Théo Van Rysselberghe, Paul Ranson, Paul Gauguin…

Pour les curieux qui voudrais en savoir plus sur le rôle qu’ont eu les femmes dans le monde de l’art, rendez-vous au Musée Départemental de Saint-Germain-en-Laye, situé au 2bis Rue Maurice Denis.