Agenda FPP 30 mars

jeudi 30 mars 2023
par  Rosa

Avec Lena des soulèvements de la terre pour parler du we dernier à Sainte-Soline et de l’appel à manifester ce soir devant les préfectures en solidarité avec les victimes des violences policières

plusieurs rassemblements sont organisés ce soir à 19h :
• Paris - Hôtel de ville (suivi à 21h d’une sauvage vers Jussieu)
• Palaiseau (91) - Devant la sous-préfecture, avenue du général de Gaulle
• Évry (91) - à 17h30 - Manif intersyndicale 91 (Rdv place des terrasses de l’Agora) qui ira jusqu’à la préfecture
• Bobigny (93) - Devant la préfecture
• Saint-Denis (93) - Devant la sous-préfecture
• Montreuil (93) - Mairie de Montreuil
• Créteil (94) - Devant la préfecture, 21-29 Av. du Général de Gaulle
• Cergy (95) - Devant la préfecture
• Nanterre (92) - Devant la préfecture
• Antony (92) - Devant la sous-préfecture
• Melun (77) - Devant la préfecture
• Torcy (77 - Devant la sous-préfecture
• Versailles (78)
• Mantes (78) - Devant la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie

retrouvez tous les RDV en France ici : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/appel-a-se-rassembler-jeudi-30-mars-a-19h-devant-les-prefectures-du-pays

contre les violences policières, il y a aussi une pétition pour demander la dissolution de la BRAV – M : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1319?fbclid=IwAR2HCNVvLKxw0v-Z3F-uZiTAXocUsoJHaJsRW93sMBMdAXE1BYmTdEAvuAY

Pour suivre les soulèvements de la terre : https://lessoulevementsdelaterre.org/

RDv MILITANTS

plusieurs blocages sont en cours et il y a jr besoin de monde en soutien :
 au garage de Romainville au 34 avenue Gaston Roussel à Romainville
 aux TIRUs d’Ivry et d’Issy : 41 rue Brunesseau – Ivry-sur-Seine et au 99 quai Roosevelt - Issy-les-Moulineaux
 au collège Solveig Anspach, à Montreuil

à 12h30, L’AG des personnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche d’IdF organise un rassemblement devant les locaux de France Universités, pour interpeller les présidences d’université contre la casse des retraites, contre la précarité et l’ensemble des politiques qui détruisent le service public
Depuis des mois, une puissante mobilisation sociale rejette la contre-réforme des retraites. Elle a privé de majorité à l’Assemblée nationale le pouvoir exécutif, qui tente de passer en force avec le 49.3. Ces derniers jours, la répression contre les manifestant·es et grévistes s’est encore aggravée. Les violences policières se multiplient, les forces du désordre frappent, nassent, mutilent, gazent, humilient, agressent physiquement, verbalement et sexuellement pour nous faire peur et nous réduire à l’inaction. C’est un échec : elles ne font qu’augmenter la rage et la détermination.
Les Personnels de l’enseignement et de la recherche (ESR) d’Île-de-France, précaires et titulaires, de tous statuts et de toutes disciplines, toustes partagent cette rage et cette détermination. Solidaires de toutes les personnes réprimées, blessées, interpellées, ils et elles ressentent aussi une immense colère face à l’autoritarisme du gouvernement et au danger concret et immédiat qu’il représente désormais pour la démocratie en France.
C’est pourquoi ,il faut continuer à élargir et à renforcer la mobilisation dans l’ESR, pour les retraites bien sûr, mais aussi contre les politiques qui saccagent les libertés et les services publics, notamment dans l’ESR. Par la précarisation, la sélection et la marchandisation de l’ESR, ces politiques condamnent à des conditions de travail, d’étude et de vie inadmissibles.
Dans cette fragilisation du service public de l’ESR, dans son processus de bureaucratisation, de précarisation et de marchandisation, il est évident que les présidences d’université jouent un rôle ambigu depuis des années. Ils doivent cesser d’être des relais des politiques de saccage, gérant la pénurie et participant directement à rendre les conditions de travail et d’étude inadmissibles. Trop souvent, les présidences acceptent et encouragent le financement par projet, en le généralisant par des appels à projets locaux et en multipliant les emplois précaires. Partout, l’université ne tient que par l’exploitation des précaires, BIAT·O·SS et IT·A comme enseignant·es et chercheur·ses. Les vacataires, qui assurent près d’un quart des enseignements et font tenir certaines formations, sont toujours payé·es sous le SMIC horaire et très rarement mensualisé·es, malgré l’obligation légale.
La précarité enseignante est le pendant de la précarité étudiante : les étudiant·es manquent de tout et l’inflation les frappent toujours plus durement ! Le système des bourses est inadapté et insuffisant, les logements étudiants sont terriblement rares et insalubres, dans les restaurants universitaires il n’est pas possible pour tou·tes de manger à 1€.
Par ailleurs, derrière un vernis « social » ou « engagé » que se donnent bien des universités, les personnels de l’ESR attendent toujours de véritables actions de lutte contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles....(et elles sont légion dans ce milieu aussi ! )
Enfin, dans le mouvement social actuel, certaines présidences ont gravement entravé la grève et la mobilisation de personnels et des étudiant·es, en fermant administrativement les bâtiments, en sollicitant l’intervention de forces de l’ordre sur les sites ou encore en imposant le passage au distanciel et au télétravail. C’est inadmissible !
L’AG des personnels de l’ESR IDF exige la réouverture immédiate des bâtiments fermés administrativement : ce sont des lieux de travail, de réflexion collective et d’organisation. L’AG exige aussi que cesse absolument le recours aux forces de police qui délogent, violentent et intimident les étudiant·es et personnels mobilisé·es. L’AG demande que les lois et règlements qui encadrent le recours au télétravail et distanciel soient respectées.
Aussi pour interpeler les présidents d’université au moment du Conseil d’administration, l’AG des personnels de l’ESR IDF organise un rassemblement devant les locaux de la Conférence des présidents d’université (désormais renommée France Universités), qui tient son conseil d’administration : et le rdv est donné à 12h30 au 103, boulevard Saint Michel, RER Luxembourg ; le rassemblement sera suivi à 14h30 d’une AG des personnels de l’ESR IDF : une AG qui se tiendra dans l’amphi Claude Bernard de l’Université Paris Cité au 45 rue des Saint-Pères, métro St-Germain-des-Prés

à 13h, une AG interfac Idf est organisée pour préparer la suite de la mobilisation contre la réforme des retraites et contre les violences policières, suivie d’une manif contre les flics et les fafs dans les facs
et le rdv est donné à 13h à panthéon

Dans le cadre du festival au festival Freevoli x Antipub, le collectif Tout pour Rien organise une Conférence sur le logiciel libre, suivie d’un bureau d’assistance au logiciel libre, afin de permettre à chacun.e de tester des logiciels et environnements libres et ainsi chercher des solutions de transformation au libre dans ses usages quotidiens de l’informatique.
Et si vous voulez y participer, rdv de 15h à 17h, au Rivoli 59, c’est au 59 Rue de Rivoli, métro Châtelet

de 17h à 23h, la Bidouille ouvre sa Permanence hebdomadaire d’information publique
Un moment de partage pour échanger avec les adhérent⋅e⋅s autour de l’informatique, d’internet et de la culture hacker. Et si vous voulez vous rendre à cette permanence, Ouverte à toustes, quel que soit votre rapport à la technologie, rdv de 17h à 23h à La Bidouille qui se trouve Rue de l’Épine prolongée, à Bagnolet

à partir de 17h30, l’Union locale Solidaires de Malakoff tient sa permanence syndicale pour aider les salarié-e-s du public et du privé dans leurs démarches et les renseigner sur leurs droits.
Et si vous voulez vous rendre à la permanence, rdv de 17h30 à 19h30 , salle 120, au 1er étage de la Bourse du travail de Malakoff, 24 Rue Victor Hugo, à Malakoff

à 18h, un collectif dionysien d’usager.e.s des services publics organise un rassemblement devant la mairie de Saint-Denis pour protester contre la décision du maire PS, Mathieu Hanotin de supprimer 6 arrêts de bus en centre ville
et le rdv est donné à 18h devant la mairie de Saint-Denis, métro Basilique

à l’occasion de la journée de la terre et dans le cadre de la semaine internationale d’actions pour la libération de Georges Abdallah, la campagne unitaire pour la libération de George Abdallah organise une conférence sur le colonialisme et résistances d’hier à aujourd’hui : la lutte de libération en Palestine et Georges Abdallah
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 à l’UL CGT du 18e, au 42 Rue de Clignancourt, métro Château rouge

à 18h30 l’Association de Culture Berbère propose son cours hebdomadaire d’alphabétisation pour adultes
et si vous voulez y participer, il faut vous inscrire en appelant le : 01 43 58 23 25
Les cours ont lieu tous les jeudis de 18h30 à 20h dans les locaux de l’ACB au 37 bis rue des maronites, métro Couronnes

à 19h, Ecopolien - Atelier d’écologie politique francilien, et l’Académie du Climat organisent une Table Ronde sur les limites physiques, environnementales et sociales à l’extraction des ressources minérales ?
Alors que l’exploitation minière accentue la pression anthropique sur notre planète, la croissance verte, vantée comme une solution au dérèglement climatique en cours, encourage une consommation exponentielle de matières premières minérales.
Cette table-ronde vise à discuter et mettre en regard les limites physiques, environnementales et sociales à cette exploitation des ressources minérales en fonction des scénarios de transition environnementale et des futurs envisagés ou désirés.
Et si vous voulez en discuter avec :
Judith Pigneur, ingénieure en géologie qui travaille sur la déplétion des ressources métalliques, elle est aussi chargée de projet chez négaWatt sur la question de la diminution de l’empreinte matière/minière de notre société.
José Halloy, professeur de physique à l’Université de Paris, qui travaille sur le couplage entre les matériaux et la production d’énergie dans un cadre global de ”système Terre“.
Et Claude Le Gouill, sociologue à l’Institut de recherche pour le développement qui s’intéresse aux coopératives minières en Bolivie, dans une perspective socio-anthropologique et économique, pour étudier les modèles d’autogestion des ressources minières et leurs répercussions sociales et environnementales.
Rdv à 19h, à l’Académie du climat, c’est au 2 Place Baudoyer, métro St-Paul

demain à 11H, le Comité DAL du 77 organise un rassemblement devant la préfecture de Melun pour exiger un logement décent pour toustes, à l’approche de la fin de la trêve hivernale
et le rdv est donné demain à 11h devant la préfecture de Seine-et-Marne qui se trouve, 12 Rue des Saints-Pères à Melun

enfin, demain, Pinar Selek, sociologue, enseignante-chercheure à l’université Côte d’Azur/Urmis, sera jugée une cinquième fois en Turquie, à la demande de la Cour Suprême, qui a rendu le 21 juin 2022 un arrêt d’annulation de son acquittement.
Cette décision inique rend exécutoire, depuis le 6 janvier 2023, un mandat d’arrêt international à son encontre, demandant son emprisonnement immédiat et une détention à perpétuité. Cette décision est prise par le Tribunal Criminel d’Istanbul avant même que les juges de cette juridiction ne se soient prononcés lors d’une première audience, fixée à demain donc.
À la fin des années 1990, étudiante en sociologie à l’Université d’Istanbul, Pinar Selek travaille sur le traitement des minorités en Turquie. Arrêtée en 1998, elle est torturée et emprisonnée pendant plus de deux ans pour avoir refusé de livrer les noms des militants kurdes qu’elle avait interviewés dans le cadre de ses recherches. Officiellement, Pinar Selek est alors accusée d’avoir commis un attentat sur le marché aux épices d’Istanbul (le 9 juillet 1998 une explosion y fait sept morts et plus de cent blessés). Cette accusation a été réduite à néant par plusieurs expertises qui ont montré que l’explosion avait été occasionnée par une fuite de gaz. Poursuivie pour un crime dont elle a été innocentée, par acquittement, à quatre reprises, elle subit un véritable acharnement politico-judiciaire en Turquie.
Exilée en France depuis fin 2011, Pinar Selek a soutenu sa thèse de Doctorat à l’Université de Strasbourg, qui lui a accordé la protection académique. Elle a ensuite été accueillie à l’École Normale Supérieure de Lyon où elle a été faite Docteur honoris causa en 2013, puis à l’Université Côte d’Azur qui lui a apporté un soutien sans faille et créé un poste d’enseignante-chercheure au Département de Sociologie-Démographie en 2022. La sociologue mène des recherches sur les migrations à l’URMIS, Unité de recherche rattachée à l’Université Côte d’Azur, à l’Université Paris Cité, au CNRS et à l’IRD. Elle est également co-responsable de l’Observatoire des migrations dans les Alpes-Maritimes. Elle a obtenu le statut de réfugiée en 2013 et la nationalité française en 2017.
Engagée en faveur du droit des personnes et des minorités nationales, religieuses, sexuelles, politiques, Pinar Selek, sociologue, écrivaine, poursuit ses travaux et affronte cette épreuve avec courage et dignité.
Des comités de soutien universitaire et de recherche à Pinar Selek se sont manifestés ces dernières années en France (Université de Strasbourg, ENS Lyon) et plus récemment à l’Université Côte d’Azur, ayant pour vocation d’affirmer leur solidarité à son égard et d’organiser des mobilisations permettant de faire connaître l’injustice qu’elle subit, de faire valoir son droit de conduire librement ses recherches, d’être protégée et d’obtenir son acquittement définitif. Les deux associations professionnelles de sociologie, l’ASES (Association des Sociologues Enseignant-es du Supérieur) et l’AFS (Association Française de Sociologie), ainsi que l’AFSP (Association Française de Science Politique) et le Collège des Sociétés savantes académiques de France sont également investis dans sa défense, et plus largement dans la défense des libertés académiques, dont le cas de Pinar Selek illustre de façon emblématique la fragilité.
Si vous voulez soutenir Pinar Selek, vous pouvez toujours signé la pétition : https://www.change.org/p/soutien-urgent-%C3%A0-pinar-selek?signed=true
vous pouvez également participer au financement des frais liés à la mobilisation pour exiger la vérité et la justice pour Pinar Selek via : https://www.helloasso.com/associations/karinca/formulaires/1
et si vous voulez en savoir plus sur cette affaire, rdv sur le site :https://pinarselek.fr/

MUSIQUE :
K. : Y’en a marre
La compil "RAP AGAINST THE BASSINES" qui est disponible à PRIX LIBRE et dont les benefs iront à Bassines Non-merci : https://skalpel793.bandcamp.com/.../rap-against-the...

RDV CULTURELS

à 19h, Dans le cadre du festival au festival Freevoli x Antipub, le collectif Tout pour Rien organise une Projection-débat autour du film documentaire "Ex-TAZ Citizen Ca$h (1987-1994)", de Xanaé Bové.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film qui propose une plongée dans les galaxies underground parisiennes des 90’s... rdv à 19h au 59 RIVOLI, 59 rue de Rivoli, métro Châtelet

Dans le cadre du festival "Hors Limites", porté par l’Association Bibliothèques en Seine-Saint-Denis, La Cassette propose, à 19h aussi, une écoute publique du documentaire sonore : "A l’infini, une promenade sur la limité", en présence des réalisatrices Alice Babin et Clémence Gross
C’est d’abord l’histoire d’un lieu. C’est ensuite devenu l’histoire d’une limite. Entre le 19è arrondissement de Paris et les portes de la Seine-Saint-Denis, au pied de la Butte du Chapeau Rouge, en face de l’hôpital Robert Debré, le long de la ligne du tram T3b, il y a un territoire limité. Espace ordonné, en lignes horizontales comme dans les gâteaux marbrés sauf qu’ici les couches ne peuvent pas se mélanger. Géopolitique, assurée par les Maréchaux et le boulevard Périphérique. Au milieu de ces lignes bien tracées, il y a la Promenade Amalia Rodrigues. Arborée, éclairée, et équipée d’un terrain de street workout - littéralement « entraînement de rue », entre la musculation et la gymnastique où seul le corps fait office de poids -, bien connu du quartier. Module vélo, barres de tractions, structure CrossFit… Là, à Amalia, des hommes viennent faire du sport. Le jour, la nuit, seuls, entre amis ou en famille, ils s’entraînent, transpirent, expirent. Comme un îlot au-dessus de l’impossible, ils repoussent la limite de leur corps, de leur géographie, de la vie.
Et si vous voulez découvrir ce documentaire sonore et en discuter avec les réalisatrices Alice Babin et Clémence Gross, rdv à 19h à la Cassette, 4 rue Lécuyer, à Aubervilliers, métro 4 Chemins

à 19h aussi, la Librairie Libertalia organise une rencontre avec Matthieu Lépine qu’on avait reçu avec Théo sur FPP pour une émission spéciale sur les accidents mortels au travail, il parlera ce soir de son livre : L’Hécatombe invisible. Enquête sur les morts au travail (Le Seuil)
Ils s’appelaient Michel, Harouna, Franck, Romain, Hugo, Christiane, Yucel ou encore Teddy. Ils étaient ouvriers, travailleurs indépendants, apprentis, parfois même stagiaires. Tous ont en commun d’avoir perdu la vie dans l’exercice ou l’apprentissage de leur métier.
Matthieu Lépine recense les accidents du travail mortels depuis plus de quatre ans. Son ouvrage dévoile le bilan terrifiant de ce recensement inédit. Chiffres, témoignages, analyses, L’Hécatombe invisible lève un tabou sur une réalité ignorée : la mort au travail est un fait social majeur en augmentation qui concerne des travailleurs souvent jeunes et au statut précaire.
Non-respect des obligations de sécurité, négligence de la formation, recours massif à une main-d’œuvre intérimaire ou employée en sous-traitance, déresponsabilisation des entreprises, la dégradation généralisée des conditions de travail est au cœur des enjeux sur la question des accidents professionnels. Un document édifiant.
Et si vous voulez en discuter avec Matthieu Lépine, rdv à 19h à la librairie Libertalia, 12 rue Marcellin Berthelot à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 19h encore, la librairie La Brèche organise une rencontre avec Isabelle Garo autour de son livre Karl Marx, Une critique de la philosophie, paru aux éditions du seuil
Dans ce livre, la philosophe interroge le rapport que Marx entretient avec la philosophie. L’œuvre marxienne développe en effet un nouveau mode de pensée, nommé critique de l’économie politique. Mais cette critique est aussi bien une critique de la philosophie, qui se présente comme une nouvelle définition du travail théorique et comme une nouvelle conception du rapport de la théorie à la pratique. Ce livre s’attache à montrer que l’œuvre de Marx se structure selon des moments distincts, fortement articulés et ponctués par la constitution de concepts nouveaux. Ces concepts se démarquent des notions classiques de l’histoire de la pensée : idéologie, dialectique, luttes de classes, révolution, communisme, mais aussi monnaie, marchandise, travail sont donc autant de concepts originaux qui s’éclairent également par leur fonction polémique à l’égard de théories antérieures ou concurrentes.
Et si vous voulez en discuter avec Isabelle Garo, rdv à 19h à la librairie La Brèche, au 27 rue Taine, métro Daumesnil

à 19h toujours, la Librairie De beaux lendemains organise une Rencontre avec Alhouseine Diallo autour de son livre A moi, vivant invisible, paru aux éditions le feu du dedans
« A moi, vivant invisible » retrace l’ exil en 2017, d’Alhouseine Diallo depuis la Guinée : les traumatismes de sa traversée clandestine en Méditerranée, ses mésaventures associatives et humanitaires en Espagne, son arrivée en France en plein confinement sanitaire, l’invisibilité politique et les déboires administratifs.
Aujourd’hui Alhouseine vit à Aubervilliers, il a obtenu le statut de demandeur d’asile depuis quelques mois, il écrit toujours, et cherche à reprendre ses études en France. Ce soir il reviendra sur son livre et présentera aussi un film documentaire sur son parcours.
Et si vous voulez le rencontrer, rdv à 19h à la librairie de Beaux Lendemains qui se trouve au 8 allée Rosa Parks, à Bagnolet

à 19h, en soutien aux caisses de grève, la maison ouverte organise un ciné-débat autour du film "Debout les femmes ! De Gilles Perret et François Ruffin
et c’est à 19h à la Maison Ouverte qui se trouve au 17 rue Hoche à Montreuil, métro Croix de Chavaux

en soutien aux caisses de grève aussi, La Ligue des Droits de l’Homme de Mantes et du Mantois et le ciné-club Tous au Ciné ! organisent une projection-débat du film "La Sociale", de Gilles Perret, suivie d’un débat sur l’accès aux droits.
Et si vous voulez y participer, c’est à 19h30, au comptoir de Brel, Espace Jacques Brel - 21 Rue des Merisiers, à Mantes-la-Ville

à 19h30 aussi, pour l’inauguration de la 20ème édition du Festival des Cinémas de Turquie à Paris, l’Acort Culture propose la projection de KURAK GÜNLER (BURNING DAYS) d’Emin Alper
Emre, un jeune procureur engagé, est nouvellement nommé dans une petite ville frappée par une crise de l’eau et des scandales politiques. Après un accueil initial, il connaît un nombre croissant d’interactions tendues et est entraîné à contrecœur dans la politique locale. Lorsque Emre noue un lien avec le propriétaire du journal local, la pression s’intensifie sous le coup de rumeurs enflammées.
Et si vous voulez découvrir ce film, rd à 19h30 au ciné Louxor, c’est au 170 bvd Magenta, métro Barbès-Rochechouart
Et pour retrouver le programme complet du festival, rdv sur le site : www.cinematurc.com

à 20h, dans le cadre DE “MARS ATTAQUE”, consacré aux luttes des minorités pour l’accès aux droits, dans une perspective intersectionnelle, Les Amarres proposent une rencontre avec le journaliste-photographe, Louis Witter, qu’on a reçu plusieurs fois dans l’agenda, pour parler de son livre « La Battue : l’État, la police et les étrangers », paru aux éditions du Seuil
« Zéro point de fixation. » De Calais à Dunkerque, c’est l’expression employée par les autorités pour définir la politique de la France en matière d’immigration à la frontière franco-britannique. Caractérisée par des battues ou chasses à l’homme organisées toutes les 48 heures, cette stratégie de gestion policière des campements d’exilés a pour but de dissuader les personnes de s’installer et de se regrouper. Une manière de gouverner par l’image, l’exemple et la violence.
Louis Witter a passé dix-huit mois sur place. Dix-huit mois à enquêter sur cette stratégie de politique intérieure lancée par Bernard Cazeneuve et renforcée par Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Dans ce livre, à mi-chemin entre l’enquête et l’essai, Louis Witter montre comment la politique locale, le droit, les politiques institutionnelles et les pratiques policières œuvrent de concert pour légitimer toujours plus de violences envers les personnes étrangères.
et si vous voulez en discuter avec lui, rdv aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

À 20h aussi, l’Atelier des artistes en exil propose son Wassla Ciné Queer – avec au programme la projection du film-documentaire Welcome to Chechnya de David France, suivie d’une discussion sur La Migration et l’Identité Queer de la Région de l’Asie de l’Ouest et de l’Afrique du Sud et au-delà.
Des militants risquent leur vie pour faire face au dirigeant tchétchène, Ramzan Kadyrov, protégé de Poutine. La campagne menée par son gouvernement entraîne détention, torture et exécution des personnes membres de la communauté LGBTQI+.
Et si vous voulez découvrir ce film-documentaire et en discuter, rdv à 20h à l’atelier des artistes en exil, c’est au 6 rue d’Aboukir, métro Sentier

à 20h30, le Méliès propose un ciné-débat autour du film "Le Chant des Vivants", avec la réalisatrice CÉCILE ALLEGRA et des membres de SOS Méditerranée et de l’association LIMBO
Survivants de la longue route de l’exil, de jeunes filles, de jeunes hommes, arrivent à Conques, au cœur de l’Aveyron. Là, une association, Limbo, entourée d’habitants accueillants, permettent au groupe de se poser un temps. Ces jeunes sont issus d’Erythrée, du Soudan, de Somalie, de Guinée, de RDC. À Conques, ils marchent, discutent, respirent... Peu à peu, le souvenir de la route s’atténue, et la parole renaît. Alors un jour surgit une idée un peu folle, celle d’une expérience collective. L’histoire commence à l’automne, dans ce petit bout de France, et se termine en juillet, dans l’éclat d’un été. De toutes leurs épreuves, ils feront une chanson
et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec sa réalisatrice Cécile Allegra, présidente de l’association Limbo et des membres de SOS Méditerranée, rdv à 20h30 au Méliès, sur la place Jean Jaurès à Montreuil, métro mairie de Montreuil

à 20h30, le Cin’Hoche et EMMAÜS France organisent un ciné-débat autour du film "LES ENGAGÉS" d’Émilie Frèche, avec les membres de l’association Refuges Solidaires basée à Briançon et dont les actions ont inspiré le film
Sur la route de Briançon, la voiture de David percute un jeune exilé poursuivi par la police. Suivant son instinct, David le cache dans son coffre et le ramène chez sa compagne Gabrielle qui vit avec ses deux enfants. Bouleversé par le destin de cet adolescent, David s’engage à l’aider coûte que coûte.
Et si vous voulez voir ce film et en discuter avec des membres de l’association Refuges Solidaires basée à Briançon et dont les actions ont inspiré le film, rdv à 20h30 au Cin’Hoche, 6 rue Hoche, à Bagnolet