Agenda FPP 24 mars

vendredi 24 mars 2023
par  Rosa

Et pour l’émission d’aujourd’hui on sera au téléphone avec Mathias du Groupe accueil solidarité pour parler de la réunion publique d’information sur le projet de loi asile et immigration que l’association organise demain, avec le Mrap, la LDH, et le Gisti
rdv demain à partir de 15h à la médiathèque sur l’esplanade Cosnier, à Villejuif !
https://gas.asso.fr/projet-de-loi-immigration-le-gas-sassocie-a-dautres-associations-pour-un-evenement-collectif

et comme tous les jours depuis le début de la mobilisation, on commence avec les Rdv contre le 49.3 et la réforme des retraites, en attendant le prochain rdv national donné par l’intersyndicale mardi prochain

et cet appel d’abord lancé par le réseau Grève générale, à aller soutenir aujourd’hui la raffinerie du Havre où les réquisitions ont commencé
L’enjeu de la raffinerie est particulièrement important pour le mouvement social, car Si le piquet tient, d’ici quelques jours les aéroports parisiens manqueront de kérosène.

En région parisienne, il y a tjr besoin de monde pour tenir les piquets de grève à :
– La Fonctionnelle au 25 rue Paul Meurice, métro porte des Lilas
– au piquet de l’entreprise privée Pizzorno, au 15 rue Berthie Albrecht à Vitry-sur-Seine
– au centre de traitement des déchets de Saint-Ouen : au 20 Quai de Seine, à Saint-Ouen
– au centre d’incinération d’Issy-les-Moulineaux au 99 quai du président Roosevelt
– il y aussi Besoin de monde pour tenir les autres garages des camions bennes : au Garage d’Ivry au 39 rue Victor Hugo, au Garage Aubervilliers au 35 rue du port, au Garage de Clichy du 10 Rue Rouget de Lisle , au garage d’Issy-les-Moulineaux de la rue Pegoud et au garage de Brunesseau au 39 rue Brunesseau

et alors que dans la manif parisienne d’hier, il y a eu 457 interpellations à 12h30, la coordination antirep lance un appel à aller soutenir les personnes qui passent en comparution aujourd’hui
et le rdv est donné à 12h30 au TGI de Paris , Porte de Clichy, et un autre rdv est donné en ce moment devant le commissariat du 17eme sur la place Clichy pour exiger la libération des personnes interpelées qui sont tjr en GAV

à 13h, le collectif Facs et labos en lutte organise une AG des personnels de l’Enseignement supérieur et de la recherche pour préparer la suite du mouvement
et le rdv est donné à 13h dans l’amphi 5C de la Halle aux Farines, sur l’esplanade Pierre Vidal-Naquet, métro BNF

à 15h30, l’Unef Tacle de Nanterre organise aussi une AG et le rdv est donné à 15h30 devant le bâtiment Ramnoux de l’université de Nanterre

À 18h30 ce soir, une Marche aux flambeaux est organisée à Romainville par l’interpro, la CGT Les Lilas / Romainville, Solidaire 93, SnuippFSU 93
Et le rdv est donné à 18h30 devant la maire de Romainville pour une marche vers la mairie des Lilas et la mairie du Pré Saint-Gervais

ce soir à 18h30, en soutien aux caisses de grève des personnels des écoles parisiennes : l’assemblée générale des professeur-es des écoles du 13e arrondissement avec le soutien du collectif des usagers pour la défense des services publics et de la sécurité sociale 5e-13e, organise un ciné-débat autour du film "Debout les femmes" de Gilles Perret et François Ruffin
Et si vous voulez renflouer les caisses et voir ce film, rdv ce soir à 18h30 à l’Ecole Fagon, au 13 Rue Fagon, métro Place d’Italie.

À partir de 16h30 demain, la CNT organise une Après-midi et soirée de soutien à la caisse de grève des écoles du 1er degré parisien
Avec au programme, une Projection : Noam Chomsky : Requiem pour le rêve américain, et un Concert Squat cats’ jazz band, un gouter et repas a prix libre et un Espace enfants.
Et c’est demain à parti de 16h30 dans le local de la CNT au 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

à 19h30 demain soir, l’Interpro du 92 organise une fête de grève pour renflouer les caisses
et si vous voulez y participer, c’est demain à 19h30 à la maison du chemin de l’ile, blvd du général Leclerc à Nanterre, RER Nanterre-Ville

à 19h30 aussi demain soir, le Saint-Sauveur organise une soirée de soutien aux grévistes de la Ratp
et ce sera demain à 19h30 au Saint-Sauveur, 11 rue des Panoyaux, métro Ménilmontant

enfin pour que la mobilisation se poursuive, il faut aussi
– renflouer les caisses de grève : Pour soutenir les éboueurs ! Paris debout ! Poubelle toi ! https://caisse-solidarite.fr/c/chauffeurs-proprete-paris
– Et maintenant la caisse des éboueurs privés de Pizzorno est arrivée : caisse-solidarite.fr/c/eboueurs-vitry/
– renflouer les caisses de la legal team : https://kutt.it/stoprep

autres rdv militants

à partir de 16h cet aprem, dans le cadre du festival Le festival Freevoli x Antipub - La grande quinzaine de la Déconsommation organisée par le Collectif Tout pour rien, une rencontre est organise sur les : "Différents problèmes posés par la publicité commerciale, différentes façons d’agir au lieu de subir"
avec au programme : un atelier-débat avec Claire Dehove, artiste et réalisatrice qui projettera son film "Alerte Rouge" , un film qui réactive l’affichage urbain qui a eu lieu à Paris, Rennes, Marseille, Sète et Chaumont en Champagne en 1997. Basé sur des petites annonces messages publiées dans des quotidiens, l’affichage présente des seuils de visibilité faibles venant déjouer les règles d’impact publicitaires. Cette dérive visuelle entre les 500 panneaux publicitaires cale son biorythme sur les errances délirantes de la Gladys Glover du film "Une femme qui s’affiche" de Georges Cukor (1954).
a projection sera suivie d’une Discussion partant d’un constat : la publicité commerciale dans l’espace public et les lieux publics est omniprésente. Dans les rues, axes routiers, transports en commun, etc. On ne peut pas ne pas la voir, on ne peut que la subir !
Les afficheurs défendent, sans rire, le droit à la liberté d’expression.
Dès lors, et face aux crises actuelles, quelle est la légitimité, en matière de lutte antipublicitaire, de la désobéissance civile, de l’action directe non-violente, de la légitime réponse, et faut-il consacrer la liberté de réception ?
Si de nombreux mouvements se rejoignent sur la revendication d’un affichage commercial qui soit au maximum de 50x70cm, c’est-à-dire la taille de l’affichage associatif, les sensibilités, les expériences et les modes opératoires montrent une grande diversité.
Des invités issus de différents collectifs témoignent de leur expérience, de ce qui motive leur mobilisation, de leurs manières d’agir +/- artistiques pour des causes multiples.
Et si vous voulez participer à ces rencontres, rdv à partir de 16h au Rivoli 59, 59 Rue de Rivoli, métro Châtelet

Demain, à partir de 9h30, Ressources Alternatives propose une journée de Formation - S’engager sans s’épuiser
L’engagement fait partie de la vie de beaucoup d’entre nous. Que ce soit à travers l’engagement dans une association, un collectif, pour défendre une cause locale ou plus large : environnement, antisexisme, justice sociale, lutte contre les violences policières et les discriminations de toutes sortes... Les combats à mener sont vastes et innombrables, si bien qu’on peut facilement se laisser dépasser par l’ampleur de la tâche. Le phénomène est d’autant plus important qu’on se sent "dévoué" à la cause. On cherche à se dépasser et on est alors moins attentifs aux symptômes et à la fatigue, il y a toujours tant à faire. Changer le monde, c’est épuisant...
D’autant que ces efforts sont accentués par des problématiques qui traversent à la fois nos organisations et nos vies : crise écologique et sociale, enchaînement des réformes néo-libérales, difficultés de financement, auto-exploitation, travail en équipe, mélange vie perso et vie pro, conflits, faibles salaires, manque de temps, de reconnaissance, turnover, charge de travail qui ne ralentie jamais..
Ainsi, le stress, la fatigue et le découragement, ne sont jamais très loin et parfois on a même envie de tout arrêter. Alors comment perdurer, continuer à renouveler ses efforts, tout en se préservant et en y prenant du plaisir ? Comment faire de ce sentiment d’épuisement individuel une force de mobilisation collective pour retrouver de la joie et de l’envie d’agir ?
Inspiré du concept de l’activisme soutenable, cette journée de formation propose un temps pour ralentir et réfléchir collectivement à ce qui nous épuise. Ce sera l’occasion d’expérimenter plusieurs outils d’éducation populaire qui permettront d’échanger sur nos expériences d’engagement, d’identifier ce qui nous épuise, mais aussi ce qui nous motive, nous donne du sens et l’envie de persévérer. Et on partagera des outils pour mieux s’organiser à plusieurs, décider collectivement, respecter les limites de chacun·e et créer des groupes qui permettent de prendre soin de soi et des autres.

Et si vous voulez participer à cette formation, rdv demain matin à partir de 9h30 et jusqu’ 18h au Fab City Hub, 62 bis rue de la Mouzaïa, métro Danube
Inscriptions : formation@ressources-alternatives.org

À partir de 10h30 demain, le 0602 Project, le collectif Syrien n’est fait, le collectif Al-Ayoun, We Exist !, La Ruche Paris et le Transformateur organisent une journée de solidarité avec le peuple syrien, suite aux séismes qui ont récemment dévasté la région.
Le 6 février dernier, des séismes dévastateurs ont frappé la Turquie et la Syrie. Le bilan provisoire de cette catastrophe a dépassé les 50 000 morts dans les deux pays. De nombreux Syriens figurent parmi les victimes : au moins 10 000 Syriens ont perdu la vie des deux côtés de la frontière, à l’heure où les chiffres ne cessent d’augmenter.
Cette catastrophe a davantage fragilisé une population déjà vulnérable : la région du nord-ouest de la Syrie, souffrant de la politisation de l’aide et dont la population dépendait déjà à 90 % de l’aide humanitaire, est aujourd’hui dans un état critique. La situation est également extrêmement difficile dans les zones contrôlées par le régime, où l’économie s’effondrait déjà et où la corruption dans le système d’aide entravait l’accès aux aides.
Depuis les séismes, de nombreux besoins humanitaires ont émergé : des dizaines de milliers de familles sont désormais sans abris, les stocks d’aide sont très réduits, les systèmes de collecte de données sont faibles, les réfugiés Syriens en Turquie vivent dans des conditions désastreuses, de nombreuses personnes sont portées disparues... Les besoins sur place vont au-delà de l’entendement.
C’est pourquoi le 0602 Project, le collectif Syrien n’est fait, le collectif Al-Ayoun, We Exist !, La Ruche Paris et le Transformateur organisent cette journée de solidarité avec le peuple syrien, avec au programme : Exposition d’œuvres // Projection // Conférence // Cuisine syrienne // Musique live. L’objet de cet évènement est de manifester un soutien au peuple syrien, de rendre hommage aux victimes, et de lever des fonds pour soutenir directement des organisations de terrain engagées dans la réponse d’urgence.
Et si vous voulez y participer, rdv demain à partir de 10h30 et toute a journée au Transformateur, 4 rue du Guignier, métro Jourdain ou Saint-Fargeau

À partir de 10h30 demain et tout le we, le Salon anticolonial et antiraciste se tiendra à la parole errante
avec au programme :

SAMEDI 25 MARS
Débats – Auditorium 1
Le colonialisme environnemental des méga-projets
14h > 15h30
Avec : Monica Vargas (Grain) : Fermes, armes et agro-diplomatie israélienne en Afrique / le Comité de Solidarité aux Peuples du Chiapas en Lutte (CSPCL) : la campagne contre Danone-Bonafont au Mexique / Clarisse Taulewali Da Silva (peuple Kali’na, présidente et porte-parole de la Jeunesse Autochtone de Guyane – JAG) : la mobilisation contre le projet de Centrale Electrique CEOG sur les terres Kali’na / Diana Ruiz Pino (scientifique à l’Université de la Sorbonne, Ocean Climat et Environnement ) : Mégaports, exploitation de ressources naturelles et de la biodiversité, et résistances des communautés en Colombie
Modéré par : Caroline Weill du collectif Ritimo
Écologie et prédation coloniale sur les ressources et les communs
15h45 > 17h15
Avec : Gabriel Marugo (dirigeant social des peuples autochtones du Pacifique de la Colombie) / Mohamed Ould Cherif (président du centre de documentation franco-sahraoui Baba Miské) : exploitation des ressources au Sahara Occidental occupé / Fatima Ouassak (Verdragon) : les communs et la terre avec une perspective anticoloniale et des quartiers populaires.
En vidéo :
– L’exploitation du nickel en Kanaky – Nouvelle Calédonie. – Un message du Collectif des ouvriers et ouvrières agricoles en lutte contre le chlordécone en Martinique et en Guadeloupe (sous réserve).
Modéré par : Aurélie Journée-Duez (Docteure en Anthropologie EHESS / Présidente du CSIA-Nitassinan / membre du Réseau Initiative pour un autre monde – IPAM).
Violences et crimes d’État : une impunité historique et continue
17h30 > 19h Avec : Rachida Brahim (sociologue et historienne) / Fatou Dieng (Réseau Entraide Vérité et Justice, Collectif Vies Volées, Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng) / Mélanie (Réseau Entraide Vérité et Justice, Les Mutilés pour l’exemple – mouvement des Gilets Jaunes) / La famille de Alassane Sangaré.
Projections de Films – Auditorium 2
11h : Sexy Killers
de Dandhy Dwi Laksono et Ucok Suparta, 2019.
Documentaire. Indonésie. 1h28mn.
12H45 : Qui a tué Ali Ziri ?
de Luc Decaster, 2015. Avec la présence du réalisateur.
Documentaire. France. 91mn.
14h45 : Ben Barka l’obsession
de Olivier Boucreux et Joseph Tual, 2015.
Documentaire. France. 50mn.
15h45 : Bi Arnas
de Jon Mikel Fernandez Elorz, 2022. Avec la présence des réalisateurs et du Comité de Solidarité au Peuple Basque (CSPB).
Documentaire. Euskal Herria – Pays Basque. 57mn.
17H30 : L’Algérie, De Gaulle et la bombe
de Larbi Benchiha, 2010.
Documentaire. Algérie. 53mn.
18H40 : La colère dans le vent
de Amina Weira, 2016.
Documentaire. Niger. 52mn.
Concerts
19h45 Kristoff K Roll
21h E.One
Dimanche 26 MARS
Débats – Auditorium 1
Les dossiers classés « Secret défense »
13h > 14h30 Avec : des membres du collectif Secret Défense : Armelle Mabon (historienne) : le massacre de Thiaroye au Sénégal – et Bruno Jaffré (historien) : l’assassinat de Thomas Sankara au Burkina-Faso / Le Conseil Démocratique des Kurdes en France (CDK-F) et le mouvement des femmes kurdes en France (TJKF) : les assassinats politiques des militants kurdes à Paris.
Extrait vidéo du film « Jo Ta Ke, combattre jusqu’à la victoire », de Anne de Galzai 1999, Euskal Herria.
(Le G.A.L. Groupe Antiterroriste de Libération, est le nom donné aux commandos qui ont organisé des attentats contre les réfugiés politiques basques dans les années 80 au Pays basque nord sur le sol français. Ils agissaient à la solde du Gouvernement espagnol du PSOE, avec la complicité de la police française. Le GAL a fait une trentaine de victimes.)
Modéré par : Gilles Manceron, historien et intervenant sur l’Algérie (le massacre de Sétif, 17 octobre 1961, l’affaire Maurice Audin).
L’armement français à l’étranger
14h45 > 16h15 Avec : Claude Serfati (économiste), Patrice Bouveret (directeur de l’Observatoire des armements), Elias Geoffroy (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), Eva Thiebaud (journaliste indépendante).
16h30 : Le vrai visage
Performance de l’artiste Tatiana Moreno de la Compagnie d’art Sariri et membre de Ciudadanías por la Paz de Colombia.
Montée de l’extrême droite et du racisme
16h30 > 18h Avec : La Marche des Solidarités : mobilisation contre la nouvelle loi Darmanin / le collectif La Horde : L’extrême droite en France / Nicolas Roinsard (sociologue) : La fabrique des frontières, de la clandestinité et de l’altérité à Mayotte / Andrés Felipe Páez (membre de Ciudadanías por la Paz de Colombia) : Montée de l’extrême droite et néocolonialisme en Amérique latine.
Modéré par : Anne Jollet (Cahiers de l’Histoire)
Projections de Films – Auditorium 2
11H : Un seul héros le peuple
De Mathieu Rigouste, 2019.
Documentaire. France. 1h47mn.
13H : Frères
De Ugo Simon, 2021. En présence du réalisateur.
Documentaire / court métrage. France. 52mn.
et Bodycam
De Stéphane Myczkowsk, 2017. En présence du réalisateur.
Documentaire / court métrage. France. 17mn.
14H15 : Ben Barka l’obsession
de Olivier Boucreux et Joseph Tual, 2015.
Documentaire. France. 50mn.
15H00 : Wan Yaat : Une terre de la République Française
de Emmanuel Desbouiges et Dorothée Tromparent. 2022.
Avec la présence de Daniel Wea, président du Mouvement des Jeunes Kanak en France (MJKF).
Documentaire. France. 60mn.
16H30 – 17H15 : Présentation du projet « Vivre en colonies. L’expérience coloniale photographiée en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu ».
de Isabelle Merle, anthropologue.
17H30 : Fusils ou graffitis. La lutte non violente du peuple sahraoui.
de Jordi Oriola Folch. 2017.
Documentaire. Espagne. 52mn.
19H : Jo Ta Ke, combattre jusqu’à la victoire
(Au ciné-club de l’AERI)
de Anne Galzai, 1999. Un documentaire sur la lutte du peuple Basque.
Documentaire. Heuskal Herria. 52mn
Voir aussi : Semaine anticoloniale
Durant tout le Salon :
vous pourrez voir Une exposition des affiches des luttes écologistes en Indonésie. Par l’Association Solidarité Indonésie. Et Vous pourrez jouer au jeu collectif Vivre la Palestine.
Tout le long du we aussi, La Radio Fréquence Paris Plurielle – FPP s’installe à la Parole Errante avec une programmation dédiée.
Alors rdv demain et dimanche à la parole errante, 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux, et sur le 106.3 Fm

à 14h demain, à l’occasion de la journée internationale contre le racisme, la marche des solidarités organise une Manifestation contre le racisme et la loi Darmanin
Le projet de loi Darmanin est désormais en examen en Commission au Sénat et le gouvernement ouvre de plus en plus la voie à la droite et à l’extrême-droite pour en durcir un contenu pourtant déjà fait pour "rendre la vie impossible aux migrant·e·s".
Il est urgent que ce soit nos voix qui se fassent désormais entendre : les voix de celles et ceux qui refusent les attaques menaçant de rendre la vie impossible à celles et ceux qui parmi nous sont étranger·e·s, immigré·e·s ou sans-papiers, qui refusent la loi Darmanin, la réforme des retraites et la loi Kasbarian Bergé.
Pour cela, demain, à l’occasion de la journée internationale contre le racisme, la marche des solidarités organise donc cette manif contre le racisme et la loi Darmanin, pour la régularisation des sans-papiers et l’égalité des droits : et le rdv est donné demain à 14h sur la place de la République

dimanche de 11h à 16h, Le CPTG - Collectif pour le Triangle de Gonesse organise un Rassemblement pour sauver les terres agricoles de Gonesse
Le CPTG - Collectif pour le Triangle de Gonesse lutte depuis 2011 pour sauvegarder 700 ha de terres agricoles sur le Triangle de Gonesse. Le CPTG regroupe des personnes physiques et des associations de défense de l’environnement du 95 et du 93.
Ces terres font partie des meilleures terres d’Europe. Le gouvernement, via la SGP (Société du Grand Paris) veut y construire une gare, en plein champ, à 1,6 km des 1ères habitations et 6 km du centre ville. La gare était prévue pour un énorme complexe de loisir et commercial "EuropaCity", projet que nous avons fait échouer fin 2019. Mais il continue à vouloir construire la gare, initialement prévue pour les 31 millions de visiteurs d’EuropaCity. Maintenant, pour justifier la gare, il veut y construire une "Cité scolaire internationale avec internat", alors que la zone est interdite à l’habitat permanent car survolée à basse altitude toutes les 2 mn par les avions de Roissy et du Bourget !
Aussi pour défendre les terres agicoles de Gonesse, le CPTG organise ce rassemblement dimanche et le rdv est donné à 11h à la Patte d’Oie de Gonesse avec un départ vers le Chemin de la Justice à 11 h 30.

dimanche à 13h, la maison ouverte organise une Cantine de soutien pour la sortie du n°1 du journal "En retard", un nouveau journal de critique sociale !
En retard parce que noyés sous un flux constant d’« informations » en tout genre, on trouve de moins en moins le temps de réfléchir.
En retard parce que le rouleau compresseur du capitalisme ‒ version néolibérale ‒ roule de plus en plus vite.
En retard sur l’agenda des fascistes, tous courants confondus.
En retard parce que toutes les catastrophes environnementales majeures ont déjà eu lieu et que c’est pas fini.
En retard, au fond, parce qu’on pourrait penser qu’il est déjà trop tard... mais c’est lorsque tout paraît perdu qu’il ne faut désespérer de rien ! Même pas de faire un journal. Un journal pour prendre le temps, avec des entretiens, des discussions et des analyses ; pour réfléchir ensemble ; pour dépasser le niveau du simple témoignage en réunissant des points de vue trop souvent ignorés. Pour envisager le monde sous toutes les coutures, pour s’organiser, et pour le changer... Mieux vaut tard que jamais !
Dans ce premier numéro, vous trouverez : un récit de passages de frontières, un autre sur l’exploitation dans la restauration et les galères aux prud’hommes, un regard sur l’exploitation minière en Guinée, sur le capitalisme "vert" au Canada, un récit d’une audience devant la juge des liberté et de la détention du CRA du Mesnil-Amelot, un dossier sur les médias libres, un échange avec Aurélie Garand.
Et si vous voulez soutenir le journal en retardet discuter avec l’équipe, rdv dimanche pour la cantine à 13h,à La Maison ouverte, 17 Rue Hoche à Montreuil, métro Croix de Chavaux

dimanche à partir de 14h, le collectif d’habitantes et d’habitants "Des Tartres Faisons Terres Communes" organise une journée de jardinage collectif pour préparer les parcelles pour le printemps.
Avec au programme : une présentation des lieux et de l’histoire des Tartres, une Initiation à l’agriculture urbaine et des Ateliers pour enfants et adultes
et si vous voulez y participer, rdv dimanche à partir de 14h au 17 rue d’Amiens à Stains (en face des Alchimistes côté Pierrefitte)

enfin pour info : dans la perspective des manifestations organisées ce we dans les Deux-Sèvres, pour le 2eme acte contre les méga-bassines, les Soulèvements de la Terre ont lancé une radio éphémère
Et si vous voulez suivre les informations sur les manifestations de Mauzé-sur-le-Mignon et/ou Sainte-Soline, rdv sur : https://azuracast.jetfm.fr/public/megar

MUSIQUE : berru – Vive le feu !

RDV CULTURELS
à 12h30 aujourd’hui, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient organise une rencontre avec la journaliste Gwenaelle Lenoir, qui livrera son témoignage sur le Soudan, alors qu’elle est de retour de Khartoum
Depuis la sécession du sud du #Soudan en 2011 et la perte des revenus des champs de pétrole, l’économie du pays est entrée en crise. Le renversement du régime militaro-islamiste d’#OmarAlBachir en avril 2019 et l’installation quatre mois plus tard d’un gouvernement civil ont conduit à un début de reconstruction. Le pays est retourné au sein de la communauté internationale, les sanctions américaines ont été levées et un plan de lutte contre la pauvreté a été établi : un léger espoir était alors perceptible malgré une inflation délirante. Cependant, le coup d’État a cassé cet élan, la pauvreté et le chômage se sont accrus. GwenaëlleLenoir, de retour du Soudan, partagera son témoignage sur ce pays au bord de la crise.
Et si vous voulez en discuter avec la journaliste indépendante, spécialiste du Proche et Moyen-Orient et de l’Afrique de l’Est (notamment du Soudan), qu’elle couvre depuis plus de vingt ans, rdv de 12h30-14h dans les locaux de l’Iremmo, au 7 rue des Carmes, métro Maubert-Mutualité

à 19h ce soir, la librairie les Nouveautés organise une Rencontre avec Françoise Vergès : Programme de désordre absolu - Décoloniser le musée, paru aux éditions la Fabrique
La décolonisation du musée occidental universel est impossible, c’est l’argument de départ. Elle est impossible parce que pour que la décolonisation du musée soit accomplie, il faudrait des bouleversements qui remettraient radicalement en cause ses fondements, son fonctionnement, sa structure, sa mission, ses objectifs, et dès lors, pourrions- nous encore parler de musée ? Le musée, qui n’a jamais été un espace neutre, protégé des luttes sociales et idéologiques, symbolise la puissance de l’état, la richesse de la nation et son niveau de « civilisation ». Dire que cette décolonisation est impossible ne veut pas dire qu’il ne faut pas se battre pour que des amendements, des change- ments et des transformations de cette institution aient lieu, que des négociations ne soient pas entreprises avec les communautés dont des objets sont exposés, répondant ainsi à des exigences de réparation et de restitution et de justice épistémologique et sociale. Françoise Vergès part de cette impossibilité pour penser ce qui serait possible, ce qui remplacerait le musée dans un monde post-raciste et post-capitaliste. Car si le programme de la décolonisation est celui d’un « désordre absolu » car il « se propose de changer l’ordre du monde » (Franz Fanon, Les damnés de la terre, Maspero,1961), alors il nous faut imaginer ce qu’est ce programme. S’attaquer à l’ordre de ce monde (et non du monde, pour être précise), c’est s’attaquer à ses institutions. Le premier chapitre revient sur une défaite, celle du projet Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise à l’île de La Réunion et explique pourquoi cette défaite était inévitable dans un contexte de colonialité. Ensuite, l’auteure rappelle le rôle du pillage dans la constitution du plus grand musée français, le Louvre, accompli par les armées napoléoniennes dans des États d’Europe et en Égypte, établissant ainsi une politique qui trouvera son plein développement avec la colonisation. Puis l’auteure présente des pratiques qu’elle a imaginées et mises en œuvre qui cherchent à expérimenter des méthodes collectives de performance artistiques. La conclusion portera sur « l’abolition-révolution » ou le programme décolonial de désordre absolu.
Et si vous voulez en discuter avec Françoise Vergès, rdv à 19h à la librairie Les Nouveautés (45bis, rue du Faubourg du Temple

à 19h30 ce soir, le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Sébastien Bourdon, autour de son livre : "Une vie de lutte plutôt qu’une minute de silence. Enquête sur les antifas", paru aux éditions du Seuil
Au mieux méconnu, le plus souvent caricaturé, le mouvement antifasciste en France fait l’objet de nombreux fantasmes. Qu’ils soient politiques, médiatiques ou policiers, ils font tous de « l’antifa » soit un « casseur », voire un tueur de flics en puissance, soit un « jeune étudiant idéaliste en mal de sensations fortes », comme fut présenté Clément Méric au lendemain de son meurtre par des skinheads néonazis.
Bien loin de ces préjugés, cet ouvrage retrace l’histoire récente du milieu antifasciste et la constitution de ses différentes tendances, met au clair la question épineuse de son rapport à la violence et brosse le portrait de ces hommes et femmes, souvent jeunes, qui se mobilisent en son nom.
Derrière les cagoules, les fumigènes et les slogans, Sébastien Bourdon montre qui sont réellement ses militants et militantes ; leurs combats et leurs façons de lutter et ce que représente cette nouvelle génération d’antifascistes. Images à l’appui, il permet également de découvrir les codes et représentations visuelles du milieu, de ses références historiques à ses revendications en passant par ses détournements de la culture populaire.
Et si vous voulez en discuter avec le journaliste Sébastien Bourdon qui travaille régulièrement pour Mediapart et a notamment contribué à une série d’enquêtes sur la présence de néonazis dans l’armée française, rdv à 19h30 ce soir au Monte-en-l’Air, 71 rue de Ménilmontant, métro ménilmontant

à 20h ce soir, la librairie l’Atelier organise une Rencontre - Mathieu Dejean : "Sciences Po, l’école de la domination", paru aux éditons la fabrique
Il y a plus de 150 ans, un publiciste méconnu mais disposant d’un important réseau de notables, Émile Boutmy, fonde l’École libre des sciences politiques. Après la défaite de Sedan et la Commune de Paris en 1871, il veut créer l’élite qui, «  de proche en proche, donnera le ton à toute la nation  », et convoite ainsi de «  refaire une tête de peuple  ». Ce projet élitiste est toujours dans l’ADN de Sciences Po, rebaptisée ainsi après une nationalisation en trompe-l’œil en 1945 qui lui procure un statut dérogatoire, entre le public et le privé.
Depuis sa fondation, Sciences Po est la matrice d’une domination diffuse. Ministres, hauts fonctionnaires, cadres des partis politiques sont diplômés de l’école dont l’influence s’étend aux médias, aux grandes entreprises, aux cabinets de conseil qui ont aujourd’hui la faveur de ses étudiants. On cultive sur ses bancs l’entre-soi des classes supérieures et la connivence idéologique, on y professe une gestion des affaires publiques qui éloigne le peuple des délibérations et décisions majeures.
Loin de la légende dorée dont elle s’entoure, on verra dans ce livre comment Sciences Po a résisté aux tentatives de réformes, aux critiques comme aux scandales, et s’est affirmée avec le temps comme une pièce maîtresse du bloc bourgeois.
et si vous voulez en discuter avec Mathieu Dejan, rdv à 20h à la librairie l’Atelier, 2bis, rue du Jourdain, métro Pyrénées

à partir de 14h30 demain, l’Association Comme Vous Emoi avec le Réseau Môm’artre proposent un Ateliers Parents/Enfants – sur la Parentalité Numérique
Fenêtre ouverte sur le monde, le numérique est un formidable outil pour développer ses connaissances, son esprit critique, sa curiosité ; mais il comporte également de nombreux risques. Comment gérer les temps d’écrans à la maison ? Et comment éduquer aux bonnes pratiques sur Internet ?
Sur un cycle de deux séances de 2 heures chacune, l’assoc comme vous émoi et le réseau Môm’artre proposent de vous donner les clés pour créer en famille, un usage positif et raisonné du numérique.
Au programme, des ateliers ludiques et créatifs pour sensibiliser les parents et les enfants aux bonnes pratiques d’internet via la création en famille d’un outil personnalisé.
Et si vous voulez participer à cet atelier en famille, c’est accessible aux enfants de 6 à 14 ans, et il faut réserver par mail à : contact@commevousemoi.org
l’atelier se déroule demain de 14h30 à 16h30 dans le local de l’assoc Comme vous émoi qui se trouve 5 rue de la révolution à Montreuil, métro croix de chavaux

demain soir à partir de 18h, l’Aubergine 3000 propose une soirée de Concerts en soutien à la Collective des mères isolées
La Collective des mères isolées, c’est une association féministe née en mars 2020 à l’initiative de mères montreuilloises, qui a pour vocation de porter la parole des mères isolées jusqu’alors invisibilisées et de favoriser l’épanouissement des foyers des mères isolées et leur empouvoirement.
Et pour les soutenir, le squat de l’Aubergine 3000 organise cette soirée d econcerts punk avec Turquoise, Margarita, peridurale ou encore Unlo Solo et si vous voulez y participer, rdv demain à partir de 18h à l’Aubergine 3000, au 164 Boulevard Gabriel Péri à Malakoff

Dimanche à 15h, la CNT propose une représentation de la piece : "Babylone ou le rêve managérial" de Maurici Macian-Colet
Valmont est un employé promu manager au moment où son entreprise se lance dans une opération de harcèlement moral à grande échelle pour réduire ses effectifs.
Fraîchement lancé dans l’exercice de ses nouvelles fonctions, le manager Valmont aurait découpé une femme en morceaux. Face à son avocate, il revient sur les jours qui ont précédé ce crime. »
et si vous voulez voir cette pièce, rdv dimanche à 15h dans les locaux de la CNT, 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

à 16h dimanche, dans le cadre du festival FREEVOLI ANTIPUB organisé par le Collectif Tout pour rien, le Rivoli 59 accueillera une représentation de la Conférence gesticulée - Un ours bipolaire en colère, proposée par Bisounours 2022
Prenez un utopiste, mettez-lui le nez dans le dérèglement climatique puis trempez-le dans Extinction Rébellion, la décroissance, les gilets jaunes et les zapatistes. Vous obtenez un ours bipolaire en colère capable de vous refaire le monde en une heure à peu près.
Éteignez la télé et laissez Bisounours vous réveiller pour vous faire rêver d’un nouveau monde.
Et si vous voulez découvrir cette conférence gesticulée, rdv à 16h dimanche au Rivoli 59, au 59 rue Rivoli, métro Châtelet

dimanche à 16h aussi, la librairie Publico propose des Lectures publiques de textes de Communardes par La comédienne Nadia Mergoum
Et ce sera dimanche à partir de 16h à la librairie Publico, 145 rue Amelot, métro Oberkampf

dimanche à 19h, La Flèche d’Or organise une soirée projection-rencontre autour du film “ON EST VIVANTS" DE CARMEN CASTILLO + DU LIVRE "TUPAMADRE” de L.Etchart, paru aux éditions Terasses
le film "On est vivants" (2015, 100 min.) de Carmen Castillo rend hommage à Daniel Bensaïd et propose une réflexion sur la mémoire des camarades qui ne sont plus là. "On est vivants" est aussi et surtout un tour d’horizon des luttes contemporaines dans un XXIème siècle éloignées des certitudes idéologiques du siècle passé. Lutter malgré les défaites, tenir la lutte grâce à la mémoire des luttes.
Le livre de L. Etchart, raconte l’histoire de sa mère guérilléra en Urugua, miss locale puis braqueuse contre le pouvoir fasciste.
Et si vous voulez participer à cette rencontre sur les mémoires de lutte, rdv dimanche à 19h à la Flèche d’Or, 102 bis rue de Bagnolet, métro Porte de Bagnolet