Agenda FPP 23 février

jeudi 23 février 2023
par  Rosa

RDV MILITANTS

Jusqu’au 24 février, La cantine syrienne de Montreuil poursuit sa collecte de dons pour les victimes du séisme au nord de la Syrie.
Il y a besoin de :
 tentes, sac de couchage, et matelas pliables neufs,
 matériel de nettoyage
 matériel d’hygiène personnel
 serviettes hygiéniques et couches bébé
 fournitures médicales
 médicaments
 aliments : légumineuses et conserves
 couvertures, gants et bonnets
vous pouvez déposer vos dons tous les jours de la semaine jusqu’à vendredi de 17h à 21h, à L’AERI, 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 13h, une Manifestation étudiante et lycéenne contre la réforme des retraites est organisée
et le rdv est donné à 13h au Métro Olympiades

de 17h à 23h, la Bidouille ouvre sa Permanence hebdomadaire d’information publique
Un moment de partage pour échanger avec les adhérent⋅e⋅s autour de l’informatique, d’internet et de la culture hacker. Et si vous voulez vous rendre à cette permanence, Ouverte à toustes, quel que soit votre rapport à la technologie, rdv de 17h à 23h à La Bidouille qui se trouve Rue de l’Épine prolongée, à Bagnolet

à 18h30, une AG de mobilisation contre la réforme des retraites est organisée par Solidaires et l’UL CGT des Mureaux et alentours
et le rdv est donné à 18h30 dans le local de UL CGT au 83 rue Aristide Briand, aux Mureaux

à 18h30 aussi, la librairie anarchiste Libertad organise une discussion collective joliment intitulée en référence à la Commune de Paris : « A l’assaut d’un ciel ombragé ? » L’hypothèse insurrectionnelle aujourd’hui
Qu’est-ce qui pourrait favoriser le déclenchement d’une insurrection ? Comment les anarchistes pourraient-ils la favoriser, y contribuer, la précipiter ? Peut-elle aujourd’hui encore attiser un imaginaire anarchiste et révolutionnaire ? Peut-on encore parier qu’une goutte d’eau supplémentaire (et laquelle ?) puisse faire sauter les digues de l’apathie et de la résignation et faire éclater une colère enfouie et pourtant diffuse ?
Dans ce sens, quels défis pourrions-nous alors tenter de relever en intervenant dans la conflictualité sociale dès maintenant ? Compte tenu du faible antagonisme face aux restructurations actuelles et aux sauts techniques et technologiques qui les accompagnent, n’est-ce pas se bercer d’illusions que de présumer de la qualité et de la pertinence du choix des cibles que feront les insurgés ?
Quels liens une intervention anarchiste pourrait-elle établir avec des moments de protestation où de nombreuses personnes descendent dans la rue pour dire « non » à de nouvelles mesures, des protestations qui, n’aspirant pas à une transformation radicale, ne se réduisent toutefois pas à la demande de préserver le statu quo ante ? Si oui lesquelles ?
Loin de la prétention à accompagner ces mouvements d’une présence radicale, comment faire pour approfondir, élargir et faire durer le désordre ? Comment faire dérailler les mouvements de leur voie réformiste pour avancer dans la voie bien moins rassurante de l’inconnu insurrectionnel ? Comment contribuer à rendre le pouvoir détestable et la vie qu’a à offrir l’aliénation marchande et technologique insupportable ?
Tout un paquet de questions à partir desquelles l’équipe de la Bibliothèque Anarchiste Libertad propose de discuter pour saisir l’hypothèse insurrectionnelle aujourd’hui, et si vous voulez participer à la discussion collective, rdv à 18h3à à la bibliothèque Libertad, au 19 rue Burnouf, métro Colonel Fabien

À 19h, le Réseau français de solidarité avec l’Ukraine organise un meeting pour une paix juste et durable en Ukraine
Avec la participation de : Yuri Samoilov, syndicaliste ukrainien de la mettallurgie de Krivyi Rih (KVPU) et une membre du mouvement de gauche ujrainien Sotsialnyi Ruh (à distance), une représentation de l’intersyndicale française sur l’Ukraine (Solidaires, CGT, FSU, CFDT, UNSA...), ainsi que Bertrand BADIE de Science-Po Paris, Evelyne SIRE-MARIN magistrate, Gilles MANCERON historien, Huayra LLANQUE du collectif féministe RESU, et Jean Pierre PASTERNAK de l’Union des Ukrainiens de France
et si vous voulez participer à ce meeting, rdv à 19h à la Bourse du Travail, dans l’annexe Varlin, dont l’entrée se fait par le 29 Boulevard du Temple, métro Temple ou République

à 19h, la LP-Umoja section France et le Centre Europe - Tiers Monde (CETIM) organisent une conférence en ligne avec l’historien Amzat Boukari-Yabara qui reviendra sur les pensées et les actions révolutionnaires d’Amilcar Cabral
et si vous voulez suivre cette conférence en ligne, rdv à 19h sur : https://bit.ly/3WPh3Fv

à 19h30 le collectif Saccage 2024 organise une réunion d’accueil, avec présentation du collectif et retour sur la lutte anti-olympique de Tokyo 2020.
et si vous voulez y participer, rdv à 19h30 salle Marcelin Berthelot de la Bourse du Travail de Saint-Denis, 9/11 rue Génin, métro Porte de Paris

À 19h30 aussi, l’Initiative des étudiant-e-s, travailleurs et travailleuses grecques à Paris propose un Assemblée ouverte
et si vous voulez y participer, il faut envoyer un mail à initiativegrecque@gmail.com

demain matin à partir de 10h, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient , en partenariat avec la Ligue des droits de l’Homme, organise une journée d’étude : de l’Ukraine au Moyen-Orient : un sursaut de la justice pénale internationale ?
Alors que l’année 2022 marquait le vingtième anniversaire de l’entrée en vigueur du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), et que la mobilisation de nombreux États pour activer les leviers de la justice pénale internationale autour du conflit russo-ukrainien pourrait laisser espérer un renouveau généralisé, L’iReMMO et la LDH proposent cette journée d’étude pour réfléchir sur ce tournant à travers trois tables rondes :
 une qui reviendra sur la coopération des États pour une justice pénale internationale efficace
 une qui sera consacrée à L’exercice de la compétence universelle
 et une dernière table-ronde qui interrogera les enjeux de la justice pénale internationale de l’Ukraine au Moyen-Orient
et si vous voulez participer à cette journée d’étude qui réunira notamment :
Bruno Cotte, magistrat, président honoraire de la chambre criminelle de la Cour de cassation, ancien président de chambre de jugement à la Cour pénale internationale.
Aurélia Devos, procureure française, vice-procureure et cheffe de section au sein du tribunal de grande instance.
Mazen Darwich, avocat, fondateur et président du Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression.
Rdv à partir de 10h demain matin au Palais du Luxembourg | 15 rue de Vaugirard, RER Luxembourg ; et il faut vous inscrire au préalable via : https://iremmo.org/.../de-lukraine-au-moyen-orient-un.../

MUSIQUE : Daboor et Shabdjeed : Inn Ann

RDV CULTURELS

Dans le cadre des "Semaines de l’Agriculture Paysanne", l’université de Nanterre propose une après-midi : Passerelles entre Notre-Dame-des-Landes et l’agriculture urbaine
Avec au programme :
16h : Ballade rurale avec la Ferme du Bonheur - Visite-présentation du Champ de la Garde sur le P.R.É (Parc Rural Expérimental).
RDV Cours Nicole Dreyfus à la sortie du RER A, du côté de l’Université ; RER A Nanterre Université. Si retard : après les marches du souterrain de la gare tourner à gauche et suivre l’allée tout droit ; dès que possible tourner à gauche encore une fois en passant sous les voies des trains ; l’entrée se trouve au fond du terrain à droite en suivant la virage de la route.
17h15 : Projection-débat à la Bibliothèque Universitaire (BU), espace Pixel. Bref historique et introduction à l’expo : "NDDL - Histoire d’une lutte populaire et collective"
17h30 : Projection du film "Bocage mon beau souci" - 2022, 58’58"
18h30 Discussion commune autour de l’histoire et l’actualité de NDDL, de la Ferme et autres lieux semblables - l’importance écologique et anthropologique de l’existence de tels espaces collectifs. Avec : Alice Bourgeois - réalisatrice du documentaire , Roger des Près - fondateur et directeur artistique de la Ferme du Bonheur , et Julien Gaillard - (Sorbonne Université), qui travaille sur "Les mises en mémoire et la patrimonialisation de NDDL".
19h30 : Suite de la discussion à la Ferme en raison des horaires de fermeture de la B.U. La discussion se poursuit au coin du feu, avec possibilité de visite et casse-croûte paysan.
La Ferme du Bonheur - 220, avenue de la République 92000 Nanterre
(à côté du Cirque et du bât Weber ; l’entrée est le long de l’Allée centrale de l’Université).
Et pour venir faire un tour tous les dimanches après-midi ou bien aussi mettre la main à la pâte : Travaux Dominicaux d’Agro-Poésie au Champ de la Garde sur le P.R.É.
Et tout le long, vous pourrez découvrir l’expo : "Notre Dame des Landes - Histoire d’une lutte populaire et collective" : qui revient sur 50 ans de lutte et de résistance contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. L’une des plus longues luttes paysannes et écologistes de France. Une exposition, réalisée par l’association NDDL Mémoire et Transmission
et si vous vouez participer à cet apre-smidi organisée dans le cadre de la Semaine de l’Agriculture Paysanne, rdv à partir de 16h à l’université de Nanterre

à 18h, Solidaires Étudiant.e.s organise une Projection-débat autour du documentaire : Carnet88, en prsence du réalisateur Sylvain Yonnet.
Et si vous voulez voir ou revoir ce documentaire sur le milieu néofasciste des années 2010 en France et en discuter avec son réalisateur, Sylvan Yonnet, rdv à 18h dans l’amphi Astier de la fac de Jussieu, métro Jussieu

À 18h, Les Amarres propose la conférence gesticulée intitulée : querelles de clocher : une histoire nationale ou populaire, proposée par Valentin Grunenwald
Depuis tout petit, Valentin aime les histoires. Et puis un jour, il est tombé sur l’Histoire. Celle avec un grand H, celle qui marque. Il a voulu l’étudier, la transmettre et la faire aimer au monde. Mais aujourd’hui, il ne veut plus devenir professeur d’Histoire.
Parce qu’il y a des vilaines choses dans l’Histoire. De celles qu’on connait, mais dont on avait pas entendu parler avant la fac. Qui est nationale, fabriquée, manipulatrice. Jusqu’à découvrir qu’une autre Histoire est possible. Que d’autres Histoires sont possibles ! Et si on en avait qui nous concerne, nous ? Et si on avait même le droit d’apparaitre dedans ?
Dans cette conférence gesticulée, Valentin Grunenwald propose de traquer la propagande d’État et d’inviter les spectateurices à faire leur propre Histoire. À notre image ! Et pour ça, il va vous parler de la tour de son village, d’un vrai livre qui n’existe pas et un peu d’éducation aussi ; et si vous voulez découvrir cette conférence gesticulée, rdv à 18h aux amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

à 19h, la librairie petite Egypte propose une rencontre avec Nepthys Zwer, coordinatrice et traductrice du livre publié par le collectif Orangotango, Ceci n’est pas un Atlas.La cartographie comme outil de luttes, 21 exemples à travers le monde, paru aux Éditions du commun
Alors que la cartographie traditionnelle reflète et conforte les pouvoirs en place, la contre-cartographie montre une autre réalité de nos pratiques de l’espace : inégalités de conditions de vie et de droits, compromis politico-économiques, accaparement des terres, destruction des habitats par l’agro-industrie et l’industrie extractive, etc. Ceci n’est pas un Atlas, à travers 21 exemples internationaux, contribue à visibiliser la cartographie critique comme outil de terrain au service des luttes et des mobilisations.
Et si vous voulez discuter de la cartographie comme outil de lutte, avec Nepthys Zwer, co-autrice avec Philippe Rekacewicz de Cartographie radicale (La Découverte, 2021, 10000 ex. vendus).
Rdv à 19h à la librairie Petite Egypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro Sentier

à 19h aussi, la librairie Utopia organise une Rencontre avec Laure Noualhat et Vincent Liegey, autour de leurs derniers ouvrages respectifs "Bifurquer par temps incertains" et "Sobriété (la vraie)", tous deux publiés aux éditions Tana
Ces deux ouvrages traitent de la transition écologique autour de thématiques comme la décroissance et la sobriété et entendent questionner notre rapport au monde en nous donnant des perspectives de changements et de bifurcations.
Et si vous voulez en discuter avec Laure Noualhat et Vincent Liegey, rdv à 19h à la librairie Utopia, 1 rue Frédéric Sauton, métro Maubert-Mutualité ; et vous pouvez aussi suivre la rencontre en visio, via : https://us02web.zoom.us/j/87278160741#success
ID de réunion : 872 7816 0741
Code secret : 773602

à 19h30, le Monte-en-l’Air organise une Rencontre avec Igor Babou, autour de son livre : L’écologie aux marges-Vivre et créer dans les ruines du capitalisme, paru aux éditions Eterotopia
Habiter dans les ruines du capitalisme industriel, y vivre et y développer l’écologie par des formes d’éducation populaire centrées sur l’action plus que sur le discours, aller d’expulsion en expulsion dans un habitat temporaire tout en tissant des liens étroits avec les habitant·es de quartiers populaires : des collectifs s’organisent au cœur des contradictions contemporaines en pratiquant une écologie sociale et solidaire. Des friches urbaines squattées fournissent des lieux de vie et d’action à des activistes qui refusent l’état du monde et l’inaction politique.
Ce livre raconte l’aventure d’activistes installé·es en banlieue parisienne pour y développer une écologie sociale et populaire. Il repose sur un long travail d’enquête ethnographique avec une participation durant plus de deux ans au quotidien des activistes et des entretiens menés avec des habitant·es et les animatrices et animateurs du lieu. Il restitue cette expérience inspirante en accordant une large place à la photographie et à la parole des personnes.
Le « Laboratoire écologique zéro déchet », créé par une poignée d’activistes d’abord à Noisy-Le-Sec puis installé à Pantin, démontre que la cohérence d’un projet mené avec détermination, tact et bienveillance peut réussir aux marges du capitalisme et de l’État là où les collectivités territoriales et les institutions échouent depuis des décennies. On se prend alors à rêver : et si, au lieu d’empêcher ces initiatives, l’État laissait agir celles et ceux qui savent comment transformer le monde et le rendre plus habitable, peut-être pourrions-nous éviter la catastrophe environnementale et climatique qui s’annonce.
Et si vous voulez en discuter avce Igor Babou, rdv à 19h30 au Monte-en-l’Air, 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

À 19h30 aussi, la Librairie Le Merle moqueur organise une rencontre avec Elina Fronty, autour de son ouvrage "Vivantes. Des femmes qui luttent en Amérique latine" publié aux éditions du Dehors.
Ce livre résulte du projet de réunir et de faire entendre en langue française les paroles de femmes qui luttent et œuvrent depuis le continent latino-américain pour la liberté et pour la vie.
Les mobilisations de ces femmes comme, plus largement, les mouvements sociaux latino-américains sont, en effet, encore très peu considérés en France : la vision dominante des problématiques mondiales et des solutions qu’on peut y apporter, même si elle contribue à remettre en cause les schémas de domination et d’oppression, reste très occidentalo-centrée.
Ce qui en dit long sur la persistance d’un rapport au savoir encore imprégné d’un profond mépris colonial. Et pourtant, nous avons tant à apprendre d’autres réalités que celle que nous vivons en Europe, d’autres façons de comprendre le monde, d’autres façons de le vivre, ainsi que d’autres rapports à la lutte, à l’action. Les luttes féministes ne font pas exception : il existe cette même nécessité de décoloniser les discours dominants et de considérer les expériences des femmes du monde entier dans toute leur diversité.
Et si vous voulez en discuter avec Elina Fronty, rdv à 19h30 à la librairie le Merle moqueur, c’est au 51 rue de bagnolet, métro Alexandre Dumas

demain matin, à partir de 9h30, l’Université libre de Bruxelles organise une jurnée d’étude que vous pouvez suivre ne ligne, sur : Le sud tiraillé face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie
avec au programme, demain matin une discussion sur les conséquences de la guerre en Ukraine pour les pays d’Asie centrale avec Catherine Poujol de l’Inalco, une discussion sur la diplomatie marocaine dans la guerre avec Badihha nahhas de l’université de Rabat, une discussion sur la coopération enre la Russie et le Burundi avec Alène Kaneza de l’uversité du Burundi et une discussion sur les relations de Madagascar avec la Russie et l’Ukraine avec Juvence ramasy de l’université de Toamasina
et si vous voulez suivre cette journée d’étude en ligne consacrée aux Suds face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il faut envoyer un mail à : jean-michel.de.waele@ulb.be

demain matin, à partir de 10h, le séminaire "Actualités de la sociologie des médias" organisé par l’association française de sociologie, se poursuit avec une séance autour d’Abdelfettah Benchenna, (Paris 13), Dominique Marchetti (CNRS) et Renata Mustafina (Sciences Po) qui reviendront sur le livre de Yauheni Kryzhanouski, Dominique Marchetti, Bella Ostromooukhova (dir.), L’invisibilisation de la censure. Les nouveaux modes de contrôle des productions culturelles (Bélarus, France, Maroc et Russie), Paris, Éditions d’Eur’Orbem
Le pari de cet ouvrage est de croiser les regards sur la censure afin de souligner la diversité des mécanismes de contrôle et de contrainte qui s’imposent à la production et la diffusion culturelles contemporaines – ce qui n’exclut bien évidemment pas une perspective historique -, tout en dégageant aussi des homologies dans leurs applications, les facteurs de leur émergence et les effets qu’ils produisent sur les acteurs comme les structures.
Au-delà de la diversité des approches théoriques et des disciplines des auteurs, cet ouvrage fait également surgir à travers sa lecture une comparaison entre plusieurs espaces politico-géographiques : les situations dans l’espace post-soviétique (Biélorussie et Russie), qui sont fortement privilégiées ici, sont mises en relation avec les cas marocain et français pour les médias, mais aussi un autre exemple français à propos de la littérature jeunesse. Dans son histoire comparée sur la censure dans l’édition littéraire en France au XVIIIe siècle, en Inde coloniale au XIXe siècle et en RDA au XXe siècle, Robert Darnton a montré tout l’intérêt de cette approche comparative pour décrire les relations entre auteurs et censeurs. De même, plusieurs numéros de revue et livres collectifs en langue française ont donné à voir comme cet ouvrage les logiques de contrôle à l’œuvre dans des champs culturels nationaux très différenciés. Ces mécanismes sont ici également analysés dans plusieurs champs de production culturelle, et non pas seulement dans l’un d’entre eux ou au sein de leurs fractions les plus prestigieuses : l’édition littéraire pour la jeunesse et les adolescents, le journalisme, le théâtre et la musique. Les types de terrain et les niveaux d’analyse varient eux aussi : certaines contributions se penchent sur un cas précis, d’autres s’appuient sur la comparaison d’un nombre plus important de situations de censure. Enfin, cet ouvrage entend analyser ces phénomènes de contrôle des biens culturels à partir de travaux de terrain de longue durée, c’est-à-dire avec une approche résolument empirique.
Et si vous voulez discuter de ce bouquin, rdv demain matin à 10h dans la salle 311 sur le site Pouchet, 59-61 Rue Pouchet, métro Porte de Clichy ou Guy Moquet

demain matin, à partir de 10h, Sciences Po paris propse un séminaire sur "La minorité modèle revisitée"
avec Cao Minh Ho qui parlera des « Stéréotypes positifs et performances scolaires des descendants d’immigrés asiatiques en France »

De nos jours, les Asiatiques sont souvent associés à des stéréotypes positifs et présentés comme une « minorité modèle ». Travailleurs, studieux, bons en mathématiques, ils seraient plus enclins à réussir scolairement et professionnellement que d’autres groupes ethno-raciaux. A partir d’une revue de littérature autour de ce sujet ainsi que la présentation de premiers résultats statistiques basés sur l’enquête Trajectoires et Origines 2, cette présentation questionnera les effets qu’une telle perception des Asiatiques peut avoir sur leurs résultats et trajectoires scolaires. De nombreux travaux montrent que les stéréotypes auxquels les individus sont exposés peuvent affecter leurs performances cognitives. Cependant, d’autres facteurs peuvent intervenir tout au long des parcours des descendants d’immigrés asiatiques, pouvant faciliter (ou non) leur accession à des positions sociales privilégiées.
Puis Kazuki Murakami reviendra sur l’Intégration et identités des jeunes chinois en France : le cas de l’Association des Jeunes Chinois de France"
Les questions éducatives des descendants d’immigrés sont souvent liées à la réussite scolaire, à l’orientation scolaire, à la discrimination, à l’exclusion après l’école et aux comportements déviants, en particulier à l’égard des jeunes issus des immigrés maghrébins et africains. Les jeunes asiatiques sont souvent considérés comme « le modèle de réussite ». Mais ils sont également confrontés à des problèmes tels que l’échec scolaire, la discrimination et le racisme. L’objectif de cette communication est de réfléchir à la mode de l’intégration des descendants d’immigrés chinois et au processus de la recherche de ses racines. En s’appuyant sur les enquêtes menées à Paris et à Aubervilliers, cette communication montre que la place de la culture et de la langue chinoises dans la société française et internationale influence le processus d’intégration en donnant des significations positives. Nous discutons des différences des expériences entre des jeunes chinois et jeunes maghrébins et africains originaires des anciennes colonies.
Et si vous voulez participer à ce séminaire, rdv à 10h demain matin dans la Salle S1, 2e étage, 28 rue des Saints-Pères, métro St-Germain-des-Prés

demain matin, de 11h à 13h, le cycle « Diasporas africaines » du laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM) se poursuit, avec une séance qui sera consacrée à la présentation de l’ouvrage de Paraska Tolan-Szkilnik, intitulé Maghreb Noir : Les artistes-militants d’Afrique du Nord et la lutte pour un avenir panafricain et postcolonial, qui sera publié en anglais, en juillet prochain chez Stanford University Press.
Ce livre porte sur les engagements, les rencontres et la vie de jeunes artistes-militants révolutionnaires de la diaspora noire et d’Afrique subsaharienne qui se sont rendus au Maghreb dans les années 1960 et 1970 et qui ont participé à fonder la « Maghreb generation » - une génération engagée contre le néo-colonialisme et l’autoritarisme et pour l’émancipation de l’ensemble du continent africain, dépassant la division entre « Afrique blanche » et « Afrique noire ».
et si vous voulez en discuter en ligne avec Paraska Tolan-Szkilnik, rdv à 11h demain matin sur :
https://scpobx.zoom.us/j/7355621714
ID de réunion : 735 562 1714

parution :

Un an après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, Les éditions syllepses publient le seizième opus de Soutien à l’Ukraine résistante.
Ce volume est paru à la veille du premier anniversaire du déclenchement de la guerre d’agression impérialiste et de l’invasion de l’Ukraine par le régime de Poutine, une guerre visant à détruire la nation ukrainienne au nom de l’empire russe.
Ce numéro vient clore une première année de travail de solidarité éditoriale qui s’est matérialisée par la mise en place des Brigades éditoriales de solidarité, rassemblant à l’échelle mondiale des maisons d’édition, des revues, des sites, des blogs et des réseaux de solidarité et de recherches. En lien étroit avec des auteur·rices d’Ukraine, mais aussi du Bélarus et de Russie, cette activité éditoriale a permis la publication de seize livres électroniques, téléchargeables gratuitement, soit quelque 1600 pages de textes, et de sept ouvrages, donnant largement la parole aux expressions du mouvement social, féministe et populaire de la résistance ukrainienne.