Agenda FPP 20 fevrier

lundi 20 février 2023
par  Rosa

RDv MILITANTS

La cantine syrienne de Montreuil poursuit sa collecte de dons jusqu’au 24 février, pour un envoi vers le nord de la Syrie.
Il y a besoin de :
 tentes, sac de couchage, et matelas pliables neufs,
 matériel de nettoyage
 matériel d’hygiène personnel
 serviettes hygiéniques et couches bébé
 fournitures médicales
 médicaments
 aliments : légumineuses et conserves
 couvertures, gants et bonnets
vous pouvez déposer vos dons du lundi au vendredi de 17h à 21h, le samedi de 10h à 21h et le dimanche de10h à 18h, à L’AERI, 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

depuis 11h ce matin, la coopérative de chômeurs et chômeuses tient son Assemblée hebdomadaire de chômeurs, chômeuses
Et si vous voulez les rencontrer, rdv donc tous les lundis à partir de 11h au DOC, 26 Rue du Docteur Potain, métro télégraphe
et pour les contacter, vous pouvez leur envoyer un mail à :
cooperativechomduparisest@proton.me

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel fabien

à 14h un rassemblement est organisé par solidaires pour exiger la libération de Benoit, placé en GAV suite à la manif de Samedi contre les CRA
ce we, 3 militant.e.s du Sud Solidaires pont été placés en GAV : une de Sud collectivité territoriale de Saint-Denis où un rassemblement a été organisé devant le commissariat, et 2 dans le cadre de la manifestation contre les CRA et la loi asile et immigration
pour exiger la libération de Benoit qui est tjr en GAV, solidaires organise donc un rassemblement et le rdv est donné à 14h au métro Olympiades

à partir de 14h, la permanence hebdomadaire "Exilé.es La Chapelle" sera ouverte
Cette permanence s’est créée en 2015 à l’apparition des premiers campements d’exilés laissés à la rue par l’État ; depuis, ces camps sont toujours là… Composée de militant.es, d’exilé.es et d’associations, cette permanence tente de trouver des solutions face aux nombreux problèmes qui se posent quand on est demandeur ou demandeuse d’asile en France : violences policières, expulsion vers un autre pays européen (procédure dite "Dublin"), mise à la rue, coupure arbitraire des droits…
et si vous voulez vous rendre à la permanence elle est ouverte tous les lundis à 14h au 10, rue Affre, métro La Chapelle

de 14h à 17h, la Permanence syndicale de la CNT Région parisienne sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre, c’est ouvert de 14h à 17h au 33 rue des vignoles, métro Avron ou Buzenval

de 15h à 17h30, la Recyclerie propose son atelier de conversation avec l’association Français langue d’accueil
l’association a pour objet d’organiser des ateliers d’apprentissage du français pour les demandeurs d’asile et les réfugiés récents, dans les quartiers autour des gares du Nord et de l’Est.
Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv à 15h à la recyclerie qui se trouve au 83 bvd d’Ornano, métro Porte de Clignancourt

à 17h30, France Amérique latine organise un Rassemblement en solidarité avec les peuples du Pérou
Le peuple péruvien vit, depuis le 7 décembre dernier, date de la destitution et de l’emprisonnement du président Pedro Castillo, une aggravation dramatique de la situation des droits humains.
Dans ce moment crucial où se joue l’avenir de la démocratie au Pérou, et alors que la population est fortement mobilisée au niveau national, nous tenons à alerter l’opinion publique française, les organisations du mouvement social et syndical, les élu.e.s et parlementaires, de la dérive autoritaire du régime civico-militaire présidé par Dina Boluarte, arrivée à la tête du pays à la suite d’un coup d’état institutionnel.
Son gouvernement transitionnel compte déjà plus de mort.es que de jours d’exercice du pouvoir, sans compter les centaines de blessé.e.s, pour lesquel.le.s le Parquet a ouvert un dossier sur plainte de génocide.
Ce n’est plus un divorce profond avec le peuple péruvien, c’est un abîme où tout dialogue s’avère impossible. Comment peut-on déclarer l’état d’urgence et le couvre-feu, envoyer l’armée, criminaliser la protestation, effectuer des arrestations arbitraires, attenter à la vie des citoyens... tout en se réclamant du dialogue social ?
Ce mouvement du peuple péruvien possède une puissance et des caractéristiques inédites dans l’histoire sociale du Pérou des trente dernières années, avec une forte présence de populations paysannes quechua et aymara, mais aussi de la région amazonienne, des populations du Nord, de la côte et de la capitale, donnant une dimension nationale à cette révolte populaire, à laquelle se sont joints les travailleurs et travailleuses formel.les et informel.les, les petit.es commerçant.es, les jeunes et étudiant.es amplifiant ce mouvement de protestation et de grève nationale.
Les revendications illustrent un haut niveau de conscience politique : démission de la présidente, fermeture du Parlement, élections anticipées, assemblée constituante.
Depuis plusieurs semaines, France Amérique Laine et ses partenaires franco-péruviens ont souhaité pouvoir rencontrer l’ambassadeur du Pérou, et la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, sans succès.
Nous nous adressons à vous pour que vous appuyez cette démarche et si possible que vous nous accompagniez au sein de cette délégation.
Pour briser le silence et l’invisibilité de la situation péruvienne en France, et pour témoigner de la solidarité, France Amérique latine organise donc ce rassemblement et le rdv est donné à 17H30, prés de l’Ambassade du Pérou, 55/57 Av. Kléber, métro Iéna

de 17h30 à 19h30, la Permanence "Santé et conditions de travail" sera ouverte à la BDT de Paris
Vous êtes confronté.e.s à des conditions de travail intenables, dangereuses, injustes, sous pression, à des violences, du harcèlement, des problèmes de santé (accident du travail, maladies liées au travail…), la précarité et l’incertitude du lendemain (contrat précaire, management brutal, menaces, licenciement abusif)…
Vous voulez trouver des conseils, des outils pour vous défendre, des idées pour vous en sortir ? Des travailleuses et travailleurs, militant-e-s syndicales et syndicaux, médecins du travail, psychologues du travail, agent•es de l’inspection du travail, professionnel-le-s du droit, expert-e-s CSSCT…, sont là pour vous conseiller.
La Permanence est ouverte à tou.te.s, travailleuses et travailleurs de tous statuts (CDI, CDD, fonctionnaires, apprenti.e.s, stagiaires, intérimaires, sous-traitant•es, intermittent.e.s, chômeur.se.s, indépendant.e.s…)
Accueil gratuit, anonyme ; pas besoin de rendez-vous, et si vous voulez vous y rendre elle sera ouverte de 17h30 à 19h30 à la BDT, 3 rue du château d’eau, métro République
et vous pouvez aussi prendre un rdv en visio, en envoyant un mail à : permanence@neplusperdresaviealagagner.org

à 18h, l’organisation Riposte Collective organise sa Réunion publique hebdomadaire
Riposte Collective est une organisation ouverte, publique et non affinitaire. Elle naît de la volonté collective de s’organiser au nord de Paris, pour préparer la riposte au sein des mouvements sociaux.
L’organisation forme un groupe d’intervention au sein des mouvements sociaux, au delà de ses formes traditionnelles, et prend donc le parti de l’ouverture au plus grand nombre et de l’autonomie face aux partis, syndicats et assemblées, pour proposer une stratégie différente.
L’organisation Riposte collective diffuse aussi des savoirs collectifs, élaborés à partir de ses expériences et propose des temps de formation juridique et numérique, de réflexion tactique et de préparation physique.
Et si vous voulez rencontrer les militant.e.s de Riposte collective, rdv donc tous les lundis à partir de 18h dans le hall du bâtiment B2 de l’université Paris VIII, métro St-Denis-Université
et si vous voulez les contacter vous pouvez leur envoyer un mail à : ripostecollective@riseup.net

Dans le cadre de la semaine mondiale d’action contre l’invasion russe et pour la solidarité avec l’Ukraine, la Commission internationale d’Ensemble ! Organise à 18h30, une réunion en ligne intitulée : Ukraine : Un an de bombardements, de destructions et de massacres !
• Où en est la résistance du peuple ukrainien ?
• Quelles sont les conditions d’une paix juste et durable ?
• Quel soutien de la gauche internationale contre l’invasion impérialiste russe ?
C’est à ces questions que tenteront de répondre : Hanna Perekhoda, originaire de Donetsk, doctorante en histoire et sciences politiques à l’Université de Lausanne, activiste du Comité suisse de solidarité avec le peuple ukrainien et les opposant.es russes à la guerre, et Stefan Bekier, ancien militant de l’opposition de gauche en Pologne, membre de la Commission internationale d’Ensemble !
Et si vous voulez en discuter en ligne avec elleux, rdv à 18h30 sur :
https://us02web.zoom.us/j/83692570077?pwd=SWtqMFlWTzZGVWsvYm9wcTlZblU0QT09
ID de réunion : 836 9257 0077 Code secret : 321469

À 18h30 aussi, le collectif féministe du Pain et des Roses organise une AG ouverte pour préparer la grève générale féministe pour les retraites
Et si vous voulez participer à cette AG avec les militant·e·s du collectif féministe Du Pain et Des Roses, Adèle Haenel, et Oumou Gueye, ex-gréviste de la société de nettoyage ONET, rdv à 18h30 à l’université Paris 8, métro St-Denis-Université

à 18h30 tjr, le collectif Interexe activiste organise une Formation en ligne sur la Santé des personnes intersexe
et si vous voulez suivre cette formation, rdv à 18h30 sur : http://bit.ly/santeintersexe

À 18h30, une AG interpro du 20ème est organisée pour préparer la suite de la mobilisation contre la réforme des retraites
et le rdv est donné à 18h30, au Foyer Bisson, 15, rue Bisson, métro Courronnes

à 19h, une AG du 18ème est organisée aussi pour préparer la suite de la mobilisation contre la réforme des retraites
et c’est à 19h à l’UL CGT 18ème, qui se trouve au 42 rue de Clignancourt, métro Château rouge

à 19h, les GJ de Belleville poursuivent leur AG hebdo pour discuter de l’actualité politique et sociale et organiser les luttes
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au café le Côte d’Azur qui se trouve au 6 Rue du Château d’Eau, métro Jacques Bonsergent

De 19h30 à 21h30, l’association Autremonde tient sa permanence administrative hebdomadaire
Cette permanence assure l’ouverture de certains droits : PUMA, CSS, AME, ou encore Solidarité transport.
Et si vous voulez savoir les documents nécessaires à l’ouverture de ces droits, vous devez contacter en amont le : 0143147780.
et pour vous rendre à la permanence, sans rendez-vous, c’est ouvert de 19h30 à 21h30 au Dorothy qui se trouve au 85 bis rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 20h, le pôle santé de l’association Saint-Denis LGBTQI+ propose un cercle de parole safe et inclusif, en présence d’un thérapeute agréé, sur le thème de la difficulté de faire des rencontres
et si vous voulez y participer, rdv à 20h , au fond de la Cour de L’école Jean Vilar, dont l’entrée se fait par le 10 rue de la Légion d’Honneur à Saint-Denis, métro Porte de Paris

demain matin à partir de 9h30, la Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil-Bagnolet vous invite à participer à la cuisine pur la cantine solidaire du midi
Et si vous voulez participer, rdv à partir de 9h30 à l’AERI, 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro croix de chavaux

À l’occasion de la date mondiale de FridayForFuture, le 3 mars prochain, Youth For Climate Ile de France n’organise pas de manifestation mais une grande action pour lutter contre l’industrie pétrolière et ses financeurs.
Dans cette perspective, Youth For Climate lance un appel à l’Action contre EACOP et ces projets destructeurs , et si vous voulez participer à l’action qui aura lieu le 3 mars prochain, rdv sur : https://framaforms.org/action-03-mars-167563032

MUSIQUE EK Naum Bleek - Tchernyy

RDV CULTRELS

à 13h, le séminaire DREAM – sur les révolutions dans le monde arabe et les temporalités des révoltes se poursuit, avec une séance qui sera consacrée à l’histoire et aux représentations des corps en guerre
Nibras CHEHAYED (IFPO Beyrouth) reviendra sur le “Portrait composé d’un monstre. Vers une conceptualisation de la destructivité” et Giulia FABBIANO (Aix-Marseille Université) proposera des Réflexions sur le temps, la violence et ses traces en Algérie”.

Et si vous voulez suivre ce séminaire en ligne, rdv sur : https://dream.hypotheses.org/2-histoires-et...
Inscription par mail à : DREAM@CMB.HU-BERLIN.DE

à 15h30, l’association Elan Interculturel poursuit sa série d’ateliers hebdo, à destination des travailleurs.euses jeunesse sur les questions de genre, d’art et de rapports de pouvoir.
Vous êtes travailleur.euse jeunesse et vous souhaitez apprendre de nouveaux outils de médiation sur les questions de genre ? Ces ateliers visent à diffuser des outils de sensibilisation sur les questions de genre via la médiation artistique.
Autour de l’observation d’œuvres d’art, il s’agit d’explorer les vécus liés au genre et d’interroger les normes sociales qui peuvent y être associées. Et pour la session d’aujourd’hui, il sera question de Genre, Interculturalité et Collage
Et si vous voulez participer à ces ateliers, rdv à 15h30 aux Amarres, c’est au 24 quai d’Autserlitz, métro Quai de la Gare

à 17h, le Programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre de Sciences Po Paris organise une conférence autour de l’historienne Michelle Perrot et de son livre : le temps des féminismes, paru chez Grasset
Dans cet ouvrage, Michelle Perrot, qui fut l’une des premières historiennes à enseigner l’histoire des femmes en France en 1973, revient sur l’histoire des combats pour l’égalité, l’histoire du patriarcat, l’histoire du mouvement féministe et des grands débats qui l’ont parcouru et structuré, sur le corps, le genre, l’universalisme face au différentialisme, la sororité, le mouvement #MeToo.
Et si vous voulez suivre cette conférence il faut vous inscrire via : https://forms.gle/sY1dzW2utggpBLSd9
puis rdv à 17h à Sciences Po sur le site du 13 rue de l’université, métro Solférino

à 20h, le Dissident Club propose une soirée Poésie russe dissidente autour de Naum Bleek, poète et rappeur originaire d’Ekaterinbourg (Russie), membre du groupe EK-Playaz.
Ces dernières années, dans ces poèmes et ses chansons, il a constamment critiqué le pouvoir russe. Après le début de la guerre en Ukraine, il a quitté la Russie en signe de protestation. En France, il poursuit sa carrière.
En janvier dernier, il a participé à l’album musical “Après la Russie” s’appuyant sur les œuvres des poètes russes émigrés du début du XXe siècle, intitulés « Une génération inaperçue ». Ce soir, Naum lira ses poèmes composés depuis son départ de Russie.
Et si vous voulez le rencontrer et l’écouter, rdv à 20h au Dissident Club, 58 rue Richer, métro Lepelletier

à 20h, le ciné St-André-des-Arts et Avocats Sans Frontières France – propose un ciné-débat autour du film MAÎTRES de Swen de Pauw, suivie d’un échange avec des représentants de l’association Utopia 56 et de l’ONG Avocats Sans frontières France.
A Strasbourg, un cabinet d’avocates s’est spécialisé en droit des étrangers. Christine Mengus et Nohra Boukara s’y battent chaque jour pour aider leurs clients. Grâce à leur ténacité, leur humour et leur professionnalisme, elles tentent de trouver des solutions humaines face à la Justice et parfois l’injustice de certaines situations.
Elles sont pour beaucoup, les avocates de la dernière chance…
et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec des représentants de l’association Utopia 56 et de l’ONG Avocats Sans frontières France, rvd à 20h au Cinéma Saint-André des Arts, 30 Rue Saint-André des Arts, métro St-Michel

à 20h30, Le Brady Cinéma Théâtre propose une projection spéciale du film SOIS BELLE ET TAIS-TOI !, de Delphine Seyrig, suivie d’un débat avec Anne Delabre, journaliste et programmatrice du ciné-club Le 7e Genre, et Nicole Fernández Ferrer, du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, et Geneviève Fraisse, philosophe de la pensée féministe
En 1976, Delphine Seyrig s’entretient avec 23 actrices sur leurs conditions de femmes dans l’industrie cinématographique, leurs rapports avec les producteurs et réalisateurs, les rôles qu’on leur propose et les liens qu’elles entretiennent avec d’autres comédiennes.
Un documentaire culte, qui permet de réaliser ce qui a changé (ou pas)
et si vous voulez découvrir ou redécouvrir ce film-docu, restauré par la BNF, et en discuter avec Anne Delabre, Nicole Fernandez et Geneviève Fraisse, rdv à 20h30 au ciné théâtre le Brady qui se trouve 39 bvd de Strasbourg, métro Château d’eau

à 20h30, l’émission parle d’honneu recevra Houria Bouteldja pour une discussion autour de son livre Beaufs et Barabres, le pari du Nous, paru aux éditions la Fabrique
un État-nation bâti sur l’esclavage et la colonisation, des organisations politiques fidèles au pacte national-racial, un chauvinisme de gauche qui a progressivement éteint l’internationalisme ouvrier, une société civile indifférente aux ravages de l’impérialisme, et la profonde « asymétrie des affects » entre petits-Blancs et sujets postcoloniaux. Telles sont quelques manifestations de « l’État racial intégral » disséqué dans la première partie de ce livre. La seconde partie propose une réflexion stratégique sur son dépassement car, on l’a vu encore récemment, l’État racial intégral comporte des brèches, colmatées faute d’avoir été consciemment élargies. C’est là qu’il faut « enfoncer le clou et aller à la recherche de l’intérêt commun », construire une politique décoloniale, inventer une dignité blanche concurrente de celle de l’extrême droite, défendre l’autonomie indigène et accepter de se salir les mains en ferraillant contre le consensus raciste. Alors, contre le bloc bourgeois occidental ébranlé par les crises qu’il a lui-même provoquées, pourra se nouer l’alliance inédite des beaufs et des barbares.
Et si vous voulez en discuter en ligne avec Houria Bouteldja, rdv à 20h30 sur la chaine Twitch : https://www.twitch.tv/wissamxelka?lang=fr

Parutions :

Elisa Santalena et Guillaume Guidon viennent de publier : La Lutte emprisonnée, Répression, droit et révolution dans l’Italie des années 1970, aux éditions Syllepse
Si l’Italie des années 1970 et sa formidable ébullition sociale et politique commencent à être bien documentées en France, la question du « front de lutte » qui s’ouvre autour de la répression demeure peu traitée. La politisation des détenus de droit commun dans les prisons italiennes de la fin des années 1960 est le point de départ d’une analyse qui se déplace, au fil des années, vers la question de la violence révolutionnaire des groupes armés et la riposte de l’État à l’extérieur mais, surtout, à l’intérieur des prisons.
Les groupes militants de la gauche révolutionnaire investissent ce terrain avec une présence plurielle, allant du conseil légal à destination des militants ou des manifestants, par exemple, au soutien matériel, politique et affectif aux détenus.
Ces années voient également une politisation sans précédent de la sphère judiciaire : avocats et juristes s’organisent pour apporter une défense aux inculpés de délits politiques ; les procès se transforment en arènes d’affrontement entre des conceptions antagonistes du droit, allant des procès de « rupture », théorisés lors de la guerre d’Algérie par Jacques Vergès, aux « procès-guérilla » des Brigades rouges.

Nicolas Framont vient de signer Parasites, aux éditions les liens qui libèrent
Les parasites ne sont pas ceux que l’on croit. La véritable classe parasite est celle qui est située au sommet du corps social, cette classe bourgeoise qui a envahi la société tout entière, rachetant ses médias, finançant ses hommes politiques, exploitant ses travailleurs au plus bas prix possible.
En retour, cette classe ne nous apporte rien. Pire, elle nous coûte bien plus cher qu’elle ne nous rapporte. Elle nuit plus qu’elle brille. Elle nous mène au désastre écologique car elle est incapable de vivre sans accumuler. Moralement, elle est un naufrage. Pourtant chaque jour, elle est décrite sur nos radios, nos chaînes de télévision et dans nos journaux comme un groupe social indispensable à notre survie. Foutaise : ce livre le démontre clairement. Non, les 500 familles les plus riches de France ne sont pas composées de dynamiques entre-preneurs qui ont pris des risques. Non, elles ne créent pas d’emploi. Non, elles ne nous font pas du bien. Oui, on pourrait vivre sans leur règne.
Nicolas Framont commet ici un ouvrage fouillé et radical pour contribuer à détruire cette croyance en la supériorité de nos maîtres et donner des arguments à la prochaine révolte d’ampleur qu’il appelle de ses vœux.

Fabien CARRIÉ, Antoine DORÉ et Jérôme MICHALON viennent de publier Sociologie de la cause animale, aux éditions La Découverte
Les mobilisations pour la protection des animaux sont désormais visibles et médiatisées. Le Parti animaliste a présenté 421 candidats aux élections législatives. Cette synthèse traite à la fois des caractéristiques des personnes qui se mobilisent ou sympathisent et des conséquences sur l’économie et la société. Celles-ci gagneront en importance, du seul fait du renouvellement générationnel, favorable à la cause animale.
Depuis quelques années, les mobilisations pro-animaux suscitent une attention publique particulière : aux associations établies œuvrant à la « protection » des animaux s’ajoutent désormais des collectifs revendiquant plutôt leur « libération ». Leur point commun : défendre les intérêts des animaux. Le lectorat francophone ne disposait pas encore de synthèse distanciée, faisant le point sur les propriétés sociales, politiques et morales de ces mouvements. Ce livre entend combler ce manque en présentant l’état des connaissances sur l’histoire et la structuration de la cause animale aujourd’hui.
Cette mise en perspective remonte jusqu’au XIXe siècle. Les mobilisations contemporaines sont cartographiées. Les raisons de l’engagement pour les animaux et la variété de ses formes sont analysées, de même que les liens des mouvements avec d’autres mondes sociaux (les politiques publiques, les marchés, le monde académique). Cet ouvrage fournit ainsi des clés de compréhension sociologique sur la
façon dont la défense des animaux transforme nos sociétés.

Enfin, Manon-Nour Tannous vient de signer un ouvrage collectif intitulé : Fréquenter les infréquentables, publié aux éditions du CNRS
Faut-il discuter avec Poutine ? Négocier avec Bachar al-Assad ? Transiger avec Kim Jong-Un ? En relations internationales, certains acteurs sont considérés comme fréquentables, d’autres non. Mais qui en décide ?
Cet ouvrage nous fait entrer dans la fabrique de la politique étrangère. À travers de nombreux exemples, il nous introduit aux critères de la fréquentabilité : l’incarnation de l’État, la représentation du peuple, le respect des droits humains, etc. Ce faisant, il nous sensibilise à des questions majeures : doit-on parler à ceux qui exercent le pouvoir ou à ceux qui bénéficient de la légitimité du fait de leur insertion dans la société ? Et si l’on ne peut discuter avec ceux qui pratiquent une violence inacceptable, comment améliorer la condition des victimes ?
Un ouvrage collectif qui revient sur les dilemmes de la diplomatie et le rapport à l’Autre, dans un ordre international en bouleversement.