Agenda FPP 15 février

mercredi 15 février 2023
par  Rosa

Et à la veille de la 5ème journée de mobilisations nationale à l’appel de l’intersyndicale, on commence avec les RDV CONTRE LA REFORME DES RETRAITES

 depuis 11h ce matin : un rassemblement est organisé devant la permanence de Aurore Bergé à Rambouillet : et si vous voulez les retrouver c’est au 1 rue de Clairefontaine à Rambouillet
 à 12h30, un rassemblement contre la réforme des retraites est organisé à Créteil
Et le rdv est donné à 12h30 devant la préfecture de Créteil
 à 17h30, une manifestation contre la réforme des retraites est organisée à Argenteuil
et le rdv est donné à 17h30 à la Salle Jean Vilar dont l’entrée se fait par le 9 boulevard Héloise, à Argenteuil
 à 18h, l’ UNEF le syndicat étudiant, CGT Confédération Générale du Travail et Politis.fr organisent, en plein cœur d’une mobilisation sociale inédite depuis près de trente ans, une rencontre féministe autour de la réforme des retraites du gouvernement, qui accélère plus encore les inégalités entre les femmes et les hommes.
Et si vous voulez revenir sur les enjeux de cette réforme en terme d’égalité femmes-hommes, avec notamment : Ana Azaria (Femmes égalité), Sophie Binet (CGT), Violaine de Filippis (OLF), Mireille Dispot (CFE-CGC), Caroline de Haas, Sigrid Gérardin (FSU), Murielle Guilbert (Solidaires), Mathilde Larrère (historienne), Anne Leclerc (CNDF), Anne-Cécile Mailfert (Fondation des Femmes), Christiane Marty (ATTAC), Mathilde (artiste chansonnière), Imane Ouelhadj (UNEF), Les Rosies et Youlie Yamamoto (ATTAC), rdv à 18h à la salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin, métro Père Lachaise
 à 18h30, une AG autonome est organisée à Montreuil : et le rdv est donné à 18h30 à la parole errante, 9 rue François Debergue, métro Croix de Chavaux
 à 18h30, contre la réforme des retraites, une marche aux flambeaux est organisée à Alfortville
et le rdv est donné à 18h30 devant la mairie d’Alfortville
 à 18h30, la cantine de la pagaille propose un Ciné-débat contre la Réforme des retraites, suivi d’un débat avec l’Union locale de Solidaires Paris 5ème-13ème, Union locale CGT, APEIS, ASSO-Solidaires.
Et si vous voulez y participer, ce sera à 18h30 à la Cantine de la Pagaille, au 15 Rue Ernest Renan, à Ivry-sur-Seine
 à 20h30 ce soir, une soirée de soutien aux grévistes est organisée à Champs-sur-Marne, avec la projection du film « La Sociale » : et c’est à 20h30, salle Jean Effel, allée Robert Israël, à Champs-sur-Marne
 à 5h du mat : La section CGT RATP Flandre Pantin et l’Union locale CGT Pantin / le Pré-Saint-Gervais organisent Petit déjeuner / rassemblement matinal au dépôt de Flandre : et le rdv est donné à 5h au dépôt RATP Flandre/Pantin, c’est au 168 Avenue Jean Jaurès, à Pantin
 à 9h30 demain matin, le collectif interpro de Bagneux propose un "Brunch de grève" : et le rdv est donné à 9h30 demain matin au foyer Coudon 18, rue Salvador Allende, à Bagneux
 à 9h30 aussi, une Assemblée générale de grève est organisée à la salle des Guignons, à Nanterre
 à 10h demain matin, sud poste 92 et l’AG interpro du 92 organisent une AG interpro du 92 avant un départ collectif pour la manif parisienne
et le rdv est donné à 10h à la Bourse du Travail de Gennevilliers qui se trouve au 6 rue Lamartine, à Gennevilliers
 à 10h30 aussi demain matin, un rassemblement lycéen est organisé devant le lycée Henri 4 au 23 rue Clovis
 à 11h, un rassemblement étudiant et lycéen est organisé sur la place de la sorbonne
 à 12h30 demain, deux rdv sont proposés pour un départ collectif depuis le 20ème en direction de Bastille  : le cortège interpro du 20ème donne rdv au métro Père Lachaise, et la cantine des Pyrénées donne rdv au 77 rue de la mare

enfin toujours contre la réforme des retraites, le média GJ CND lance une boite à idée :
alors que le gouvernement continue d’affirmer que les manifestations ne le feront pas reculer, CND vous propose d’envoyer vos idées pour amplifier la mobilisation et si vous êtes inspiré.e.s vous pouvez leur envoyer vos propositions par mail à : cerveauxnondisponibles@protonmail.com

AUTRES RDV MILITANTS

alors que le bilan provisoire du séisme qui a touché le sud de la Turquie et le nord de la Syrie s’alourdit dramatiquement de jour en jour, la cantine syrienne de Montreuil prolonge sa collecte de dons jusqu’au 24 février, pour un envoi vers le nord de la Syrie.
Il y a besoin de :
 tentes et matelas pliables neufs
 matériel de nettoyage
 matériel d’hygiène personnel
 serviettes hygiéniques et couches bébé
 fournitures médicales
 médicaments
 aliments : légumineuses et conserves
 couvertures, gants et bonnets
vous pouvez déposer vos dons du lundi au vendredi de 17h à 21h, le samedi de 10h à 21h et le dimanche de10h à 18h, à L’AERI, 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

En ce moment, la CGT AB-Habitat et la CGT Consom’action organisent un rassemblement devant la mairie de Bezons pour
protester contre la qualité de service et la dégradation des conditions de travail ; contre la baisse du pouvoir d’achat, pour exiger le rattrapage en matière de réhabilitation et une planification urgente des rénovations énergétiques permettant de réduite le coût du chauffage, et exiger les moyens nécessaires pour assurer un logement de qualité à un prix abordable chez AB-Habitat
et si vous voulez les retrouver c’est en ce moment devant la mairie au 6 Av. Gabriel Péri à Bezons

À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 14h, un Rassemblement est organisé devant le consulat d’Italie contre le 41bis, en solidarité avec Alfredo Cospito, anarchiste emprisonné depuis plus de 10 ans et soumis au régime d’isolement 41 bis, en grève de la faim depuis plus de 115 jours.
Depuis le 20 octobre dernier, le prisonnier anarchiste italien Alfredo Cospito est en grève de la faim contre le régime d’isolement auquel il est soumis et contre la perpétuité incompressible, peine à laquelle il a été condamné pour deux attaques contre une école de gendarmes à Fossano.
Depuis le mois de mai, il est enfermé en régime 41 bis, régime appelé « prison dure », d’ordinaire réservé aux détenu·e·s pour faits de mafia et de terrorisme. Un parloir par mois, éventuellement remplacé par un appel téléphonique de 10 minutes que le ou la proche doit effectuer depuis le commissariat ou la prison la plus proche, une cellule minuscule filmée en permanence, des caillebotis à la fenêtre, un nombre réduit de vêtements et de livres en cellule, des relations limitées à 3 autres détenu·e·s maximum avec des groupes décidés par l’administration pénitentiaire et changeables à volonté en cas de trop bonne entente entre les détenu·e·s…
Voilà quelques-unes des mesures que prévoit ce régime assimilable à de la torture. Le mot n’est pas choisi au hasard : la condition pour sortir de ce régime particulier décidé pour 4 ans et renouvelable à l’infini, c’est de communiquer à la justice des informations qui prouvent que le ou la détenu·e a pris ses distances avec ce que celle-ci considère comme son contexte criminel.
Diviser et catégoriser les détenu·e·s, imposer comme critère nécessaire à la sortie du régime la collaboration avec la justice alors que celle-ci encourage la rupture des liens familiaux et amicaux, sont les piliers fondamentaux sur lequel se tient cette forme spécifique d’isolement et de torture. Cette forme d’enfermement dans l’enfermement basée sur la privation sensorielle n’est pas une exception au niveau européen ni une « entorse à la démocratie ». Cela s’inscrit dans tout un système de punitions et de récompenses qui structurent complètement le fonctionnement de la prison et de la société qui en a besoin.
En effet, le système carcéral regorge de dispositifs spécifiques pensés pour punir ou récompenser les détenus en fonction de leur comportement. Le ou la détenu·e est de plus en plus poussé·e à être « acteur ou actrice de sa détention » (beurk beurk) et à intégrer les logiques pénitentiaires pour avoir le maximum d’avantages à l’intérieur... L’intérêt pour les porte-clés étant évidemment de péter les solidarités/possibilités de luttes en rappelant à chacun·e que sa situation peut se dégrader en permanence, le ou la faire vivre sous la menace d’un régime d’enfermement plus strict si jamais il ou elle se révolte (isolement, mitard, suppression des parloirs, du courrier, des promenades etc etc.).
De l’autre côté du spectre, on trouve les récompenses. En France, le « module respect » inspiré des prisons espagnoles, qui concerne environ 800 places (sur plus de 73 000 personnes enfermées), accessible sur dossier de candidatures, avec un système de bons et de mauvais points. Clé de sa cellule en poche, le ou la détenu·e gagne ou perd des points selon s’il a fait son lit au carré le matin, peut accéder à plus parloirs et d’UVF (Unité de Vie Familiale ou parloir long).
Une prison pas si dorée mais une prison toujours. À travers un plan de construction de 15 000 nouvelles places de prison, l’État fait miroiter la fin de la surpopulation et la mise en place de dispositifs adaptés aux situations des détenu·e·s. Si nous dénonçons aujourd’hui les systèmes d’enfermement les plus durs ou dégueulasses ce n’est pas pour faire la promotion des autres formes d’enfermement, même ceux que l’état présente comme les plus progressistes ou « humains ».
Rares sont les mots qui ont pu nous parvenir de la part d’Alfredo depuis qu’il est enfermé en régime 41 bis, mais ils sont clairs : sa lutte se dirige contre ce régime et pour que plus personne n’ait à le subir. Il a aussi assuré que tant qu’il serait maintenu en 41 bis, il n’avait aucune intention d’interrompre sa grève de la faim, jusqu’à la mort s’il le faut.
Au cours des derniers mois, de nombreuses actions de solidarité ont relayé, diffusé et fait leur la lutte d’Alfredo au niveau international. Alors que le 41 bis se trouvait dans l’angle mort de la société italienne, peu évoqué et jamais critiqué, la gauche italienne s’indigne aujourd’hui de manière aussi molle qu’hypocrite de la situation d’Alfredo. Son indignation ne s’étend jamais aux 750 autres détenu.es actuellement en 41 bis, conscient·e·s qu’ils et elles sont que ce régime est indispensable à la démocratie qu’il·le·s chérissent tant. De la même manière que la lutte d’Alfredo à l’intérieur des murs va au-delà de sa situation individuelle, la lutte à l’extérieur ne s’arrêtera pas à son cas spécifique et au seul 41 bis.
À l’heure où le pouvoir souhaite construire toujours plus de cages, quelles que soient leurs formes, c’est la prison et l’enfermement en général qu’il faut détruire, partout et toujours et pour témoigner de la solidarité à l’égard d’Alfredo Cospito, rdv à 14h devant le consulat d’Italie, métro la Muette

Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Edouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, métro front populaire

de 17h à 19h, la Permanence syndicale hebdomadaire de la CNT Région parisienne sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre elle se tient de 17h à 19h dans le local de la CNT, au 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

à 18h, l’association CycloCube propose un atelier participatif et solidaire d’auto-réparation vélo.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h et jusqu’à 23h aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

à 18h30, l’AG féministe Paris-Banlieue organise une AG à la BDT pour préparer la marche nocturne du 7 mars pour la grève féministe
Et si vous voulez participer à l’AG féministe Paris-Banlieue, rdv à 18h30 à la BDT, 3 rue du château d’eau, métro République

à 19h, el collectif Saccage 2024 organise une Réunion d’informations contre les lois Jeux Olympiques 2et le PPL Kasbarian Bergé/Immigration
Et si vous voulez en discuter avec le collectif Saccage 2024, rdv à 19h au Bar le Pavillon, c’est au 54 rue Gabriel Péri, métro Porte de Paris

à 20h, le groupe local de la LDH 14ème organise un débat avec Évelyne Sire-Marin qui reviendra sur l’idée de "Désobéir"
Désobéissance civique, résistance citoyenne, délit de solidarité, quand les consciences individuelles ou collectives contestent la loi. Des « faucheurs d’OGM » il y a 20 ans à la révolte des femmes en Iran aujourd’hui, il n’existe parfois pas d’autre moyen de faire avancer la société et reconnaître les droits fondamentaux des citoyens.
Et si vous voulez en discuter avec Évelyne Sire-Marin, magistrate honoraire et membre du bureau de la Ligue des droits de l’Homme, rdv à 20h dans l’annexe de la mairie du 14ème dont l’entrée se fait par le 26 rue Mouton Duvernet, métro Pernety

à 8h30 demain matin, l’Ecole des Parents et des éducateurs d’Ile de France et la Maison du Bas Belleville proposent un groupe de parole sur les enfants face aux écrans
et si vous voulez participer à ce groupe de parole qui sera animé par Marie CANAVESIO, psychologue, rdv à 8h30 à la Maison du bas Belleville qui se trouve au 5 rue de Tourtille, métro Couronnes

MUSIQUE : Noir Boy Georges - comme Allan Vega (en concert au Petit Bain, à 20h ce soir)

RDV CULTURELS

à 12h30, dans le cadre du cycle Cinéma et écologie, l’université Paris 8 proposent la Projection de deux films autour du geste agricole : "Les Moissons du ciel" et "Cochon qui s’en dédit"
En 1979, dans des conditions distinctes, naissent deux films examinant le « geste » agricole. D’abord "Les Moissons du ciel" de Terrence Malick, alors réalisateur et scénariste montant du Nouvel Hollywood, puis "Cochon qui s’en dédit", thèse de doctorat de Jean-Louis Le Tacon, étudiant en ethnographie visuelle à Paris X sous la direction de Jean Rouch. Deux films s’inscrivant sur des territoires différents, le continent américain et sa nouvelle puissance économique, terrain "vierge" pour de nouveaux récits, et la campagne française, espace plus ancien, déjà informé par les cultures humaines.
Chacun de ces films essaie de traduire visuellement un rapport au sol spécifique par un filmage consciencieux des gestes quotidiens des travailleurs de la terre, du lever au coucher du soleil. Car les plans de champs de blé à "l’heure magique" qui ont fait la réputation de Malick ne sont pas une coquetterie mais le reflet du rythme de vie des moissonneurs.
Le cinéaste a toujours inscrit l’homme dans son milieu, travaillant le déterminisme de figures féminines et masculines à travers leur rapport au territoire américain. Dans "Les Moissons du ciel", "le champ est un espace d’amour et de conflit", catalyseur des tensions entre classes sociales et témoin de leurs conséquences. Dans les deux films, "la nature [...] est encore vivace, mais perforée, comme brisée" car les hommes marquent les champs de leur culture et de leur violence. Cependant, étant intrinsèquement liés à cette terre nourricière, ils seront les premiers à sentir les conséquences de cette surexploitation, qui ne fait que commencer.
En éprouvant le corps de l’acteur comme du spectateur à travers des gestes répétés jusqu’à l’aliénation ou l’hallucination, ces films montrent aussi comment la terre est en prise avec la volonté irrépressible de l’homme de tout dominer.
Et si vous voulez voir ou revoir ces films, rdv à 12h30 dans la Salle de projection Blue Nuit Tropicale (A1-181 - Bâtiment A) de l’UNIVERSITÉ PARIS 8 à Saint-Denis, Métro Saint-Denis Université

à partir de 13h, Langue de Lutte propose son Atelier d’écriture créative et féministe
Langue de lutte c’est un atelier d’écriture créative en mixité choisie queer et féministe. C’est un espace d’expression ouvert tou.s.te.s les meufs, personnes sexisé.e.s, personnes trans, queer, inter et/ou non binaires.
Des exercices faciles sont proposés avec des consignes au choix, à partir d’extraits de textes d’auteur-ice-s inspirant-e-s. Des temps d’écriture individuelle et des moments de partage à l’oral sont prévus pour les personnes qui souhaitent prendre la parole. Il n’y aucune obligation de lire son texte devant les autres. On peut créer pour soi ou à haute voix, venir une seule ou plusieurs fois. Cette session portera sur le thème des "Monstruosités", et si vous voulez y participer, c’est à partir de 13h à la Mutinerie, au 176 rue Saint-Martin, métro Rambuteau
Infos par mail : atelier@languedelutte.fr

à 17h, dans le cadre du cycle de cinéma vietnamien organisé par les sections d’études de vietnamien de l’Inalco et Université Paris Cité, en partenariat avec le ciné-club Yda, l’Inalco propose la projection de deux films : "Le camp des oubliés" de Marie-Christine Courtès et Nguyen My Linh et "Sous tes doigts" de Marie-Christine Courtès et Marcelino Truong
"Le camp des oubliés" raconte l’Histoire du camp de Sainte-Livrade en Lot-et-Garonne qui accueillit en 1956 un millier de rapatriés indochinois dans des baraquements désaffectés, sans sanitaires, ni eau chaude. Oubliés des pouvoirs publics jusqu’en 2014 où des pelleteuses et grues rasent cet hébergement provisoire devenu le CAFI, Centre d’accueil des Français d’Indochine.
Dans "Sous tes doigts" Marie-Christine Courtès et Marcelino Truong racontent l’histoire d’une jeune Eurasienne, qui après le décès de sa grand-mère revit l’histoire des femmes de sa famille, de l’Indochine coloniale à l’oubli dans le camp des rapatriés de Sainte-Livrade.
Et si vous voulez voir ou revoir ces deux films, rdv à 17h dans l’amphi Georges Dumézil, de la Maison de la recherche de l’Inalco, au 2 rue de Lille, métro Solférino

De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

à 18h30, la maison des métallos et l’assoc peuples et cultures proposent un arpentage autour de la BD « Sapiens, la naissance de l’humanité », de Yuval Noah Harari, David Vandermeulen et Daniel Casanave
Animal insignifiant parmi les animaux et humain parmi d’autres humains, Sapiens a acquis il y a 70 000 ans des capacités extraordinaires qui l’ont transformé en maître du monde. Harari, Vandermeulen et Casanave racontent avec humour la naissance de l’humanité de l’apparition de Homo sapiens à la Révolution agricole.
Et si vous voulez découvrir ou redécouvrir cette BD en l’arpentant avec la maison des métallos et l’association peuples et Cultures, rdv à 18h30 à la maison des Métallos, c’est au 94 rue Jean-Pierre Timbaud, métro Couronnes

à 18h30 aussi, L’iReMMO et Socie’tea organisent une table-ronde intitulée : Un conflit vu d’ailleurs : la rivalité Maroc-Algérie vécue par sa diaspora”.
Et si vous voulez en discuter avec :
 Khadija Mohsen-Finan, enseignante à Paris I, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes, membre fondateur d’Orient XXI
 Pierre Vermeren, historien, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb et des mondes arabo-berbères.
 Rachid Alaoui, socioéconomiste, expert des questions relatives aux discriminations et spécialiste des questions de diaspora marocaines.
 Kader Abderrahim, chercheur spécialiste du Maghreb, maître de conférences à Sciences Po Paris
Rdv à 18h30, dans les locaux de l’Iremmo, au 7 rue des Carmes, métro Maubert-Mutualité

de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, poursuit ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle

à 19h aussi, le Lieu Dit organise une soirée autour de Mathieu Léonard qui proposera une présentation illustrée de son livre : L’ivresse des communards, prophylaxie anti-alcoolique et discours de classe (1871-1914), paru chez Lux éditeur
LA COMMUNE : UN BATEAU IVRE ?
La légende noire d’une Commune grise semble avoir vécu. Or, en décembre 1871, l’Académie de médecine n’hésitait pas à qualifier l’insurrection de « monstrueux accès d’alcoolisme aigu ». En réalité, à la fin du XIXe siècle, on observe le discours versaillais se draper d’oripeaux scientistes amalgamant prolétariat, socialisme, maladie mentale et ivresse en une repoussante allégorie de la révolution.
La présentation de ce livre de Mathieu Léonard s’appuiera sur une projection sur écran d’illustrations (gravures, tableaux, caricatures de presse, etc.) de la période 1870-1914 ; et si vous voulez y participer, rdv à 19h au Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant

à 19h, Bernard Dréano présentera son livre Jours gris et nuages d’acier sur l’Ukraine, publié aux éditions syllepse au CICP
On lira dans cet ouvrage plusieurs récits sur la guerre en Ukraine et l’état du monde, volontairement subjectifs, nourris d’expériences personnelles, de témoignages, du passé proche et du présent tragique.
Son auteur évoque les mouvements antiguerre de Russie et du Bélarus, les dénis et les silences d’une partie des forces progressistes. Il pose, pour lui-même et à chacun d’entre nous, les questions de la pratique de la solidarité internationale et de la lutte pour la paix et la sécurité.
Comment exfiltrer un nouveau-né et sa mère coincés quelque part au sud de Kharkiv ? Comment faire sortir une journaliste et sa famille de Moscou ? Comment aider des étudiants nigériens fuyant l’Ukraine et se retrouvant confrontés au racisme des institutions d’Europe ? Comment soutenir des réfugié·es en Pologne ? Comment avoir des nouvelles des ami·es ? Comment informer et faire comprendre ce que disent les dissidents russes et les résistants ukrainiens.
Et si vous voulez en discuter avec Bernard Dréano, rdv à 19h au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation

à 19h aussi, la librairie Petite Egypte organise une rencontre avec Laura Hobson Faure, Manon Pignot et Antoine Rivière autour de leur livre "Enfants en guerre. « Sans famille » dans les conflits du XXe siècle" (CNRS éditions).
Tout au long du XXe siècle, les enfants ont été victimes des guerres et des génocides. Perdus lors d’une évacuation ou de déplacements forcés, restés seuls après la mort de leurs parents, arrachés à leurs proches dans le processus génocidaire, beaucoup ont vécu la séparation, brutale et souvent définitive, d’avec leur famille.
Les millions d’orphelins de la Grande Guerre, puis l’innombrable cohorte d’enfants abandonnés, déplacés et réfugiés, errant dans l’Europe de la Seconde Guerre mondiale, ont tour à tour conduit, non sans controverses et difficultés, à l’invention de nouvelles formes de prise en charge associative, étatique ou internationale.
À travers cette figure du «  sans famille  », ce livre propose une exploration des conflits à hauteur d’enfant. «  Sans famille  » ne signifie pas nécessairement «  sans personne  », et les auteurs et autrices étudient également le rôle des fratries, des parents de substitution, des services sociaux ou des groupes de pairs, qui, à des degrés divers, peuvent prétendre recréer un foyer. Ils interrogent plus largement ces expériences enfantines, depuis le temps de la séparation jusqu’aux traces, parfois traumatiques, laissées par ces événements.
Et si vous voulez discuter d ece livre avec ses auteurices, rdv à 19h à la librairie Petite Egypte, au 35 rue des Petits Carreaux, métro Sentier

à 19h30, la librairie Libertalia organise une rencontre avec Emilie Notéris pour une présentation de son livre sur Monique Wittig paru aux éditions Les Pérégrines.
Figure majeure du féminisme des années 1970, icône de l’écriture et de la pensée lesbiennes, Monique Wittig reste une énigme. Tenant à la fois de l’enquête, du récit et de l’étude, ce « brouillon pour une biographie » cherche à percer son mystère et à écrire sa « vie éternelle » – sa vie vécue et celle qu’elle continue d’avoir après sa mort. Et si vous voulez en discuter avec Emilie Notéris, rdv à 19h3à à la librairie Libertalia, 12 rue Marcelin berthelot, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 20h, le LE CINE de la COMMUNE propose un Hommage à Serge Livrozet avec la Projection de « la mort se mérite », un film de Nicolas Drolc
La Mort se Mérite brosse le portrait de Serge Livrozet, figure de la contre-culture française des années 70, ancien plombier, ancien perceur de coffres forts, fondateur avec Michel Foucault du Comité d’Action des Prisonniers, écrivain autodidacte et militant libertaire. Devant la caméra intimiste de Nicolas Drolc, cet " anarchiste qui n’aime pas les bombes " se laisse dresser le portrait en n’étant tendre ni avec lui-même, ni avec la vie et les plaisirs qu’il y recherche pour " rendre ce séjour merdique le moins désagréable possible ".
et si vous voulez voir ou revoir ce film qui lui est consacré, rdv à 20h à la librairie Publico, c’est au 145 rue Amelot, métro Oberkampf

à 20h, le Cinéma Saint-André des Arts et le média StreetPress proposent une séance spéciale du docu „Violences policières le combat des familles“, réalisé par Inès Belgacem, et produit par Streetpress, suivie d’un débat en présence de l’équipe du film, Sofia Chouviat (fille de Cédric Chouviat), Fatia Alcabelard et Christophe Sinnan (fille et gendre de Claude Jean Pierre), et Fatou Dieng (soeur de Lamine Dieng).
Cédric Chouviat, Claude Jean-Pierre, Allan Lambin, Gaye Camara, Wissam El Yamni, sont morts après une intervention de police. Depuis, leurs familles se sont engagées corps et âme dans un combat pour connaître les véritables circonstances de leur décès et obtenir justice. Elles organisent des manifestations et des actions pour faire perdurer leur mémoire et réclamer un procès. Malgré les preuves et les témoins, la version des familles est systématiquement opposée à celle des forces de l’ordre.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec l’équipe du film, Sofia Chouviat (fille de Cédric Chouviat), Fatia Alcabelard et Christophe Sinnan (fille et gendre de Claude Jean Pierre), et Fatou Dieng (soeur de Lamine Dieng), rdv à 20h au Cinéma Saint-André des Arts , 30 rue Saint-André des Arts, métro St-Michel ; et pour info le documentaire est disponible sur le replay de France 2

à 20h aussi, le Cinéma le Grand Action propose une soirée ciné-débat autour du documentaire Sois belle et tais-toi, de Delphine Seyrig, suivi d’un débat avec Adèle Haenel, Nadège Beausson-Diagne et Nicole Fernández Ferrer, ancienne déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
En 1976, Delphine Seyrig s’entretient avec 23 actrices sur leurs conditions de femmes dans l’industrie cinématographique, leurs rapports avec les producteurs et réalisateurs, les rôles qu’on leur propose et les liens qu’elles entretiennent avec d’autres comédiennes.
Un documentaire culte, qui permet de réaliser ce qui a changé (ou pas).
Et si vous voulez le voir ou le revoir et en discuter avec Adèle Haenel, Nadège Beausson-Diagne et Nicole Fernández Ferrer, ancienne déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, rdv à 20h au ciné Grand Action, c’est au 5 rue des écoles, métro cardinal Lemoine