Agenda FPP 26 janvier

jeudi 26 janvier 2023
par  Rosa

avec Rana Murad pour parler de son expo de peintures et poésies intitulée : "Oryville"
Et si vous voulez découvrir cette expo de peintures et poésies, proposée par Rana Murad, rdv jusqu’au 31 janvier au Centre Paris anim de la place des fêtes au 2 Rue des Lilas, dans le 19ème ; et le finissage aura lieu demain soir à partir de 19h

et on commence avec les infos et rdv militants contre la réforme des retraites : la CGT Pétrole et industries chimiques appelle à une grève de 48h, à compter d’aujourd’hui

en ce moment l’intersyndicale interpro 93 organise un Rassemblement devant la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités pour interpeller le ministère du travail.
Et si vous voulez les retrouver, rdv devant la DRIEETS dont le siège se trouve au 19 Rue Madeleine Vionnet, à Aubervilliers, métro Aimé Césaire

en ce moment, l’UD CGT Paris organise un rassemblement contre la réforme des retraites
et le rdv est donné sur le parvis de la Pyramide dans la cour du musée du Louvre, métro Louvres-Rivoli

en ce moment aussi contre la réforme des retraites : une réunion intersyndicale de l’éducation est organisée
et c’est à l’école des Linandes, qui se trouve avenue du N à Cergy

à 17h30, une Marche aux flambeaux est organisée par l’intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU, au départ de la place Gambetta et en direction de République

à 17h30 aussi, L’AG éducation 18e invite les habitant-es du 18e et d’ailleurs à participer à un pot de retraite, contre cette foutue réforme
et le rdv est donné de 17h30 à 19h30 sur la place Jules Joffrin, métro Jules Joffrin

à 17h30 aussi, une AG éduc Saint Denis est organisée à la Bourse du travail de St Denis, c’est au 9 rue Gnin, métro porte de Paris

à 18h, une retraite aux flambeaux est organisée au départ de la gare RER Vitry Centre

à 18h30, l’UL CGT des Mureaux propose une AG pour organiser des actions aux Mureaux, Meulan et Alentours contre la réforme des retraites
et si vous voulez y participer c’est à 18h30 à l’Espace Gérard Philippe / 83 rue Aristide Briand aux Mureaux

demain matin à 9h30, l’AG autonome organise une action contre le travail
Toutes les réformes : retraite ; chômage ; lycées pro ; RSA ; anti-blocage ; plateforme monmaster ; Loi Kasbarian pro propriétaire et "anti-squat" ; loi immigration... Toutes ont un point commun, elles veulent nous mettre au travail toujours plus longtemps, dans des situations toujours plus précaires.
Face à la pacification, aux négociations, aux récupérations de gauche comme de droite, il faut trouver de nouvelles formes de luttes : blocages, envahissements, cantines solidaires, occupations, manifs non déclarées, sabotages, autoréduc… c’est dans cette perspective que l’AG autonome propose cette action demain matin, et si vous voulez y participer :
Laissez vos papiers d’identité ainsi que vos téléphones à la maison, n’oubliez pas votre masque Covid et votre couvre-chef !
Le rdv est donné à 9h30 précise au métro Oberkampf sur le quai de la ligne 5 direction Bobigny !

À 14h cet aprem, la CGT Culture, la CGT-Cité d’architecture et du patrimoine, la CGT-musée et la CGT-US commerces et services organisent une conférence de presse devant la Cité de l’architecture et du patrimoine pour soutenir les agents de la sécurité à la Cité de l’architecture et du patrimoine, salariés de la société KORPORATE, qui sont en grève depuis le 1e janvier 2023 pour le maintien sur site et le respect des temps de travail et des contrats.
Depuis le 1er janvier, les agents de sécurité travaillant à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine (CAPA) sont en grève à la suite de la reprise du marché par la société Korporate Sécurité.
Les grévistes exigent la garantie du leur maintien sur le site de la Cité de l’Architecture et le respect du code du travail et de la convention collective de la prévention-sécurité.
Face à la détermination des grévistes, la direction persiste à chercher le pourrissement du conflit et la capitulation des salariés.
Avec le soutien de la CGT Culture, du Syndicat CGT des Musées et Domaines, de sa section de la CAPA et de l’US CGT Commerce et Services de Paris les travailleurs de Korporate poursuivent leur combat pour obtenir la satisfaction de leurs légitimes revendications.
Après plus de 20 jours de lutte, ils ont maintenant besoin de la solidarité la plus large possible pour emporter la victoire.
C’est pourquoi la CGT Commerce et Services de Paris organise cette conférence de presse devant la Cité de l’Architecture, métro Trocadéro ; et une caisse de grève a aussi été ouverte : Les dons sont à adresser par chèque — avec mention au dos « solidarité grive korporate - à l’ordre de CGT COMMERCE PARIS : 67 rue de Turbigo, 75003 PARIS.
Vous pouvez aussi aller soutenir les grévistes sur leur piquet devant l’entrée de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, tous les jours de 11 heures à 17 heures.

à partir de 18h, Les associations de l’immigration : FTCR, ADTF, CRLDHT, UTIT, ATF, REMCC, Collectif 3C…avec le soutien des organisations syndicales : CGT, CFDT, FO, Solidaires, FSU organisent un Meeting pour la mémoire : Il y a 45 ans, le Jeudi noir en Tunisie
Le jeudi 26 janvier 1978 restera une date qui marque l’histoire du mouvement syndical mais aussi de la Tunisie. Cette date fut un moment de la lutte syndicale et populaire la plus dure de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) sous la direction du leader syndical et national Habib Achour.
La grève générale décrétée pour la première fois par la centrale syndicale dans la Tunisie indépendante a conduit à un soulèvement populaire violemment réprimé par la police et l’armée. On dénombra alors entre 46 victimes (bilan officiel) et plus de 200 morts selon des sources indépendantes. Les blessés se comptent par centaines.
Aujourd’hui, 45 ans après, le travail et le devoir de mémoire demeurent indispensables. Chaque fois que l’on commémore cette date marquante du combat syndical, l’UGTT ne cesse d’exiger que toute la lumière soit faite sur ce « jeudi noir » afin de rendre justice aux victimes de cette répression.
Elle ne cesse également de réclamer la restitution de ses archives saisies par les autorités de l’époque et appelle tous les militant(e)s qui détiennent une partie de ses archives à les lui confier afin de sauvegarder une mémoire et une histoire syndicale plus que centenaire laquelle est indissociable de la mémoire nationale.
L’organisation syndicale poursuit, aujourd’hui encore, son combat pour la justice sociale, pour l’égalité, pour les libertés chèrement acquises après la révolution du 17 décembre – 14 janvier, pour le respect de l’Etat de droit et de la séparation des pouvoirs. Les résultats des législatives de décembre dernier viennent une fois de plus confirmer l’échec du pouvoir personnel et de la non transparence dans la gouvernance du pays.
En solidarité avec l’UGTT, Les associations de l’immigration organisent donc cette journée de commémoration, avec au programme 2 tables-rondes,
une qui proposera des témoignages de responsables de l’UGTT sur la journée du 26 janvier 1978 : avec Abdallah Euchi (Secrétaire général adjoint chargé de la migration et des Tunisiens à l’étranger) ; Joubrane Bouraoui(Secrétaire général de l’Union régionale de Tunis) ; Abdelmajid Sahraoui (ancien responsable syndical, ancien prisonnier du 26 Janvier 1978)
et une deuxième table-ronde sera consacrée à L’ UGTT : son Rôle et sa place dans l’histoire et dans la société tunisienne avec : Hela Youssfi de l’université de Paris Dauphine, auteure de « l’UGTT Une passion tunisienne (enquête sur les syndicalistes en révolution 2011- 2014 » (Med Ali édition) ; et Vincent Geisser, Politologue, chercheur au CNRS et auteur de plusieurs livres et essais sur la Tunisie dont :
« Le Syndrome autoritaire : Politique en Tunisie de Bourguiba à Ben Ali », Presses de Sciences Po
et si vous voulez participer à ce meeting, rdv à PARTIR DE 18H, dans la salle Jaurès de la BDT, 3, rue du Château d’eau, métro République

à 18h30, Riposte collective propose une Formation Juridique, un atelier pour apprendre à se préparer à une manifestation, adopter de bons réflexes avant une arrestation, comprendre le déroulement et le but d’une garde à vue et rester solidaires jusqu’au tribunal.
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 dans le hall du bâtiment B2 à l’université Paris 8, 2 rue de la liberté, à Saint-Denis, métro Saint-Denis université

à 19h, une visioconférence sur l’IRAN, et LE MOUVEMENT FEMME VIE LIBERTÉ est organisé avec Behrooz Farahany, et H. Seheila, membres de la Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran.
Et si vous voulez en discuter avec elles, rdv à 19h sur : https://us06web.zoom.us/j/88120072614?pwd=VzlXSGVaeGM5Q2VrWG55bHVVb0laZz09
ID de réunion : 881 2007 2614
Code secret : 478480

à 19h30, le collectif Saccage 2024 propose sa réunion hebdomadaire avec à l’ordre du jour :
 un point sur La Loi Olympique 2 et comment lutter contre,
 et un point sur : La Loi Kasbarian (anti-squat) et les fermetures de places en hôtel sociaux à cause des JO.
Et si vous voulez participer à cette réunion, rdv à 19h30, dans la salle du 1er mai de la Bourse du travail de Saint-Denis, 9 rue Génin, à Saint-Denis, métro Porte de Paris

musique : Hugo TSR / NOSS - Casse Tête

Rdv culturels

à 18h30, le mouvement d’éducation populaire Solidarités Jeunesses propose une Soirée projection-débat sur le thème : "Néocolonialisme et volontariat, derrière les bonnes intentions"
Solidarités Jeunesses est un Mouvement d’éducation populaire dont l’une des actions principales est le volontariat international, et depuis 2022, le mouvement est partenaire du projet "Decolonise !", coordonné par le Comité de Coordination du Service Volontaire International
Partant de divers constats, tels que la non-réciprocité, l’inégalité des échanges ou le manque d’outils des organisations dites du Nord pour aborder la question décoloniale, ce projet vise à porter un regard critique sur des pratiques du volontariat international qui, bien que partant de bonnes intentions, sont encore grandement influencées par l’histoire coloniale.
Dans ce cadre, Solidarité Jeunesse propose une soirée-débat autour de ce projet, et si vous voulez y participer, rdv à partir de 18h30 dans les locaux de Solidarités Jeunesses, 10 Rue du 8 Mai 1945, métro gare de l’est

à 19h, Le hackerspace La Bidouille propose son premier Ciné-blabla de l’année avec au programme, la projection du film documentaire "The Internet’s own Boy" de Brian Knappenberger
Le film évoque la vie et le suicide du développeur, écrivain et cybermilitant américain Aaron Swartz qui 10 ans après sa mort, continue d’animer les pensées des libristes du monde entier.
Et si vous voulez voir ou revoir ce documentaire qui lui est consacré, rdv à 19h à La maison du parc - Parc Jean Moulin - Les Guilands dont l’entrée se fait par le 24, Rue de l’Épine, à Bagnolet,

à 19h aussi, la maison ouverte propose une soirée Révolution et autogestion en Algérie, avec Robi Morder, politiste, qui parlera du livre : « Une autre révolution ? (1963-1965) » de Mohammed Harbi (Syllepse) et Catherine Simon, journaliste, auteure de « Algérie, les années pieds-rouges » (La Découverte).
L’année 1962 clôt 8 années de guerre, de répression et de tortures, et fait accéder l’Algérie à l’indépendance tant rêvée après 130 de colonisation et de spoliation de tout un peuple.
Mais que se passe-t-il après le départ de l’armée d’occupation, dès lors que les derniers bateaux des Pieds-noirs ont disparu de l’horizon, laissant des centaines de milliers d’hectares de terres et des centaines d’entreprises derrière eux ?
Quels sont les espoirs de ces années-là, qui résonnaient des mots de révolution, de socialisme, d’autogestion ?
Dans l’enthousiasme de l’élan indépendantiste et émancipateur, des paysans et travailleurs s’emparent de ces terres et de ces entreprises vacantes et créent des comités de gestion pour garantir leur fonctionnement, assurer les récoltes pour nourrir la jeune nation et relancer la production.
Reconnaissant officiellement cette situation, le nouveau gouvernement promulgue plusieurs décrets en mars 1963 : la gestion des biens déclarés vacants et des biens « anormalement exploités »sera assurée par les travailleurs. Le gouvernement de Ben Bella officialise l’autogestion sous la responsabilité de Mohammed Harbi, qui mobilise militants et chercheurs, algériens et français « pieds rouges ».
Les pieds-rouges ce sont ces occidentaux, souvent français, médecins, instituteur-es, artistes ou journalistes venus soutenir l’indépendance de la jeune nation et appuyer la sortie de la nuit coloniale, ou qui rêvent de révolution mondiale, dans une perspective tiers-mondiste.
Le coup d’État de Houari Boumediene du 19 juin 1965 signe la fin programmée de ces expériences. La puissance de l’élan émancipateur initial continue pourtant de résonner jusqu’au festival panafricain d’Alger en 1969, faisant culminer cette ville dans son statut de capitale de la révolution.
Les résistances de l’armée et de la nouvelle classe dominante, qui s’octroient une bonne partie des terres et des entreprises avec la complicité de l’administration, auront raison de cette poussée vers un socialisme autogestionnaire, qui portait en germe la possibilité d’un autre devenir de l’indépendance algérienne, d’une révolution dans la révolution.
Parmi les multiples événements célébrant les 60 ans de cette indépendance, il était incontournable de prendre le temps de se pencher sur l’expérience autogestionnaire et celle de ces véritables brigades de soutien à l’indépendance qu’ont constitué les pieds-rouges, au milieu du foisonnement révolutionnaire qui s’élance en 1962, année pourtant souvent déplorée car renvoyant aux luttes fratricides au sein du FLN.
Et si vous voulez discuter Révolution et autogestion en Algérie : rdv à 19h à La Maison Ouverte, c’est au 17 rue Hoche, à Montreuil, métro croix de Chavaux

À 19h, La librairie Publico propose une soirée de présentation d’"Un oubli sans nom", le dernier roman de Serge Legrand-Vall, qui nous replonge dans l’ivresse des années post 68, la libération sexuelle et les utopies communautaires.
En suivant les pas de Suzanne, l’héroïne du livre, nous voilà transportés de la Normandie aux Pyrénées-Orientales, et jusqu’aux Baléares, sur l’île de Formentera. Comme dans ses précédents livres, la guerre civile espagnole est le fil conducteur qui permet à Serge Legrand-Vall d’évoquer l’utopie libertaire devenue réalité dans l’Espagne de 1936/39, puis noyée dans le sang par la barbarie franquiste.
Et si vous voulez discuter de ce roman avec l’auteur, Serge Legrand-Vall, rdv à 19h à la librairie Publico, 145 rue Amelot, métro Oberkampf

À 19h aussi, la librairie Utopia organise une rencontre avec Arthur Grimonpont, ingénieur, chercheur et auteur d’"Algocratie", ainsi que trois membres de La Quadrature du Net, association qui promeut et défend les libertés fondamentales dans l’environnement numérique, pour une discussion autour des "Libertés et de la démocratie à l’ère numérique"
et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 19h à la librairie Utopia, c’est au 1 rue Frédéric Sauton, métro Maubert-Mutualité ; ou ne ligne, via le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda :
Inscription sur notre site internet
ID de réunion : 884 8980 0490
Code secret : 316953
Plus d’informations : Librairie Utopia

Dans le cadre de la semaine d’action contre la loi Kasbarian, dite loi anti-squat, la Gare XP organise à partir de 19h, une soirée de projections-débat, avec au programme, la projection de :
 ATTENDRE OU PROVOQUER, un Court-métrage de Matthieu Quillet et Julie Romeuf qui proposent une Lettre filmée à partir du texte « Chroniques du pied de biche - Quelques éclats de vie par effraction » : un témoignage subversif, offensif et autocritique sur une expérience de vie de 15 ans (et plus) en squats, écrit anonymement.
– COLLUSION de William Gaye, un documentaire qui retrace la tentative de réquisition d’un immeuble vacant dans le 2e arrondissement de Paris par le collectif « la cour des miracles » qu’on avait eu dans l’agenda. En face d’eux les gros bras d’une boite de sécurité emploient la manière forte, en toute illégalité, sous l’œil bienveillant de la police qui ne fera rien. Une illustration que la loi des plus riches est bien haut dessus de toutes les autres.
Et si vous voulez voir ou revoir ces films et discuter de cette nouvelle loi qui durcit encore la répression contre ceux et celles qui, par manque de moyens financiers, ne peuvent se loger dignement, contre tous ceux et toutes celles qui réquisitionnent des bâtiments laissés à l’abandon pour y créer des espaces de vies et de créations alternatifs, rdv donc à 19h à la Gare XP au 18 boulevard Serrurier, métro porte des lilas ; et tout le long de la soirée : En soutien aux personnes précarisées et sans logement, la gare XP organise une collecte de vêtements chauds et chaussures pour homme adulte seulement : pulls, t-shirts, jogging, jeans, chaussettes, bonnets, gants, sous-vêtements, duvets, etc.

À 19h aussi, l’Institut du Monde arabe organise une rencontre avec Catherine Coquio et Najah Albukai pour présenter le livre : Syrie : Le Pays brûlé. Le livre noir des Assad 1970-2021 (Seuil, 2022)
Un livre qui redonne une voix à celles et ceux que la dictature de Hafez puis Bachar al-Assad s’est employé, et s’emploie toujours, à faire taire en Syrie et ailleurs.
Catherine Coquio présentera également son recueil d’essais "A quoi bon encore le monde ? La Syrie et nous" (Actes Sud 2022), un livre qui pose des questions anti-nihilistes à un monde défait.
Et si vous voulez discuter de la Syrie avec Catherine Coquio et Najah Albukai, rdv à 19h dans l’auditorium de l’IMa dont l’entrée se fait par le 1 rue des Fossés saint bernard, métro Jussieu

À 19h aussi, le Café-Librairie Michèle Firk organise une rencontre avec Ghislain Casas autour de son ouvrage La dépolitisation du monde, paru chez Vrin.
Travail de philosophe et d’archéologue, ce livre propose de questionner le contemporain depuis une discipline qui apparaît comme matricielle de la modernité : l’angélologie, ou science des anges. Elle introduit en effet le concept de hiérarchie dans la sphère de la pensée, et dessine les contours tout à la fois des rapports possibles au monde, et du gouvernement de celui-ci.
Et si vous voulez en discuter avec Ghislain casas, rdv à 19h à la librairie Michèle Firk, c’est au 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 19h30, Le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Laurent Gayer autour de son livre intitulé : Le capitalisme à main armée : caïds et patrons à Karachi / Collection Logiques du désordre du CNRS
Le 11 septembre 2012, 255 ouvriers et ouvrières des Ali Enterprises, fabriquant des jeans pour le compte du groupe allemand KiK, périssent dans l’incendie de leur usine à Karachi. Accident ou attentat ? La tragédie suscite des interprétations contradictoires. Faut-il incriminer les logiques prédatrices de la fast-fashion ou les méthodes mafieuses des partis politiques qui ont mis la ville en coupe réglée ?
Partant de la controverse née de la catastrophe, cette enquête nous plonge dans les zones d’ombre de la mondialisation. Explorant les méandres de la capitale industrielle pakistanaise, elle montre comment l’économie manufacturière fait de l’ordre avec du désordre, du profit avec des conflits – au détriment des travailleurs.
À Karachi comme ailleurs, voyous, miliciens ou ex-militaires s’avèrent de redoutables relais de la domination patronale. La comparaison avec l’Europe, les États-Unis et l’Amérique latine confirme la place centrale de ces marchands de force dans la dynamique du capitalisme. Troupes de choc des luttes antisyndicales, ils participent désormais à la casse de l’État social.
Et si vous voulez discuter de ce livre qui propose une immersion dans la zone industrielle de Karachi, atelier du monde où sont fabriqués nos objets de consommation courante et qui interroge les coûts humains de notre économie mondialisée, rdv à 19h30 au Monte-en-l’Air, 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 20h, la librairie Folies d’encre de Saint Ouen organise une rencontre avec FRANÇOISE VERGES -autour de De la violence coloniale dans l’espace public : visite du triangle de la Porte Dorée à Paris - Éditions SHED PUBLISHING
Ce guide décolonial nous emmène à l´est de Paris visiter un véritable « triangle colonial », composé de trois monuments qui offrent un condensé de l´histoire culturelle, économique, raciale et politique de la France.
Posant les bases d´une pédagogie critique explorée par le collectif Décoloniser Les Arts (DLA), cet ouvrage revient sur les débats et les luttes menées à travers le monde autour de statues, célébrant esclavagistes et colonialistes.
Et si vous voulez en discuter avec Françoise Vergès, rdv à 20h à la librairie Folies d’encre qui se trouve, au 51 rue Gabriel Péri à Saint-Ouen, métro Garibaldi

à 20h, l’espace Saint-Michel, en partenariat avec l’atelier des artistes en exil et l’association Limbo, une soirée projection-débat autour du film LE CHANT DES VIANTS de Cécile Allegra
Survivants de la longue route de l’exil, de jeunes filles, de jeunes hommes, arrivent à Conques, au cœur de l’Aveyron. Là, une association, Limbo, entourée d’habitants accueillants, permet au groupe de se poser un temps. Ces jeunes sont issus d’Erythrée, du Soudan, de Somalie, de Guinée, de RDC. À Conques, ils marchent, discutent, respirent... Peu à peu, le souvenir de la route s’atténue, et la parole renaît. Alors un jour surgit une idée un peu folle, celle d’une expérience collective. L’histoire commence à l’automne, dans ce petit bout de France, et se termine en juillet, dans l’éclat d’un été. De toutes leurs épreuves, ils feront une chanson.

et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Laura Dubois (coordinatrice générale de l’atelier des artistes en exil), Stéphanie Dupagne (art-thérapeute et membre de l’association Limbo) et Stéphanie Pillon (psychopraticienne et membre de l’association Limbo), rdv à 20h à l’Espace Saint-Michel, sur la place Saint-Michel, métro Saint-Michel

à 20h aussi, à l’occasion du Festival Alimenterre, l’association e-graine IDF propose une projection-débat autour du film documentaire d’Isabelle Vayron : "La Beauce, le Glyphosate et Moi".
Et si vous voulez voir ce film et en discuter avec des membres de l’asoc E-Graine IDF, rvd à 20h à l’académie du Climat, sur la place Baudoyer, métro Saint-Paul

demain matin, de 10h à 12h30, le séminaire "Les terrains de l’international" du Laboratoire des Sciences Sociales du Politique (Toulouse) se poursuit, avec une séance en visio autour de Clémence Léobal (CNRS), et de son ouvrage « Ville noire, pays blanc - Habiter et lutter en Guyane française » (Presses Universitaires de Lyon, 2022).
À l’ouest de la Guyane, au bord du fleuve Maroni, frontière entre la France et le Suriname, la ville de Saint-Laurent-du-Maroni se transforme depuis une trentaine d’années au gré des démolitions de maisons et des constructions de nouveaux quartiers. La population bushinenguée, descendante d’Africain.e.s ayant fui les plantations surinamaises, est particulièrement touchée par ces mesures, contrainte d’adapter ses traditions et son mode d’habiter, transfrontalier et multiple, aux politiques urbaines conçues dans l’hexagone.
Clémence Léobal a suivi dans leur quotidien et leurs démarches trois femmes bushinenguées, menacées de délogement ou en recherche d’un logement social, afin de comprendre la manière dont les lois françaises modifient les façons d’habiter de ces personnes et, à une plus large échelle, la configuration de cette ville. Confrontant l’expérience des habitantes et des habitants aux discours du personnel des administrations, l’autrice rend compte des luttes et des rapports de pouvoir à l’œuvre, proposant une étude intersectionnelle des inégalités héritées du colonialisme.
Cette enquête de terrain est enrichie de cartes et de schémas, ainsi que d’une sélection de photographies de Nicola Lo Calzo, artiste qui s’intéresse aux stigmates de la traite négrière dans les sociétés contemporaines.
et si vous voulez en discuter avc Clémence Léobal en visio, il faut vous inscrire avant 18h aujourd’hui via : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSetnZ2tzw5Q6wogq8RzObV9LTR3MArqrCkzvaOvv8jiNvxzcw/viewform