Agenda FPP 25 janvier

mercredi 25 janvier 2023
par  Rosa

avec L’1consolable qui anime l’émission Rap au Logis sur FPP tous les 1ers mercredis du mois, pour parler de son dernier album : Féral
Pour retrouver l’album, rdv sur : https://l1consolable.bandcamp.com/album/f-ral

RDV MILITANTS

depuis 11h30 ce matin, le Droit au Logement, le collectif se loger n’est pas un crime, les 34 associations du Collectif des Associations Unies, ainsi que les 30 associations et syndicats de la Plate-Forme Logement pour TouTES, organisent un rassemblement contre la proposition de loi Kasbarian-Bergé qui prévoit d’accélérer les expulsions locatives et de sanctionner durement les locataires en instance d’expulsion et les occupants sans titre, tandis que la crise du logement ne cesse de s’aggraver.
Déposée le 18 octobre par les députés Kasbarian et Bergé (LREM), cette proposition de loi « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite » a déjà été adoptée par l’Assemblée Nationale et doit être débattue mardi prochain au Sénat ; aussi pour protester contre cette PPL qui vise à criminaliser les locataires précaires et squat, le collectif se loger n’est pas un crime et le Droit au logement organisent ce rassemblement devant le Sénat, avec au programme : des Prises de parole d’assos et des témoignages, et une Fresque de la solidarité r »alisée par l’association « la cloche », sur le même principe que la fresque du climat, et si vous voulez les retrouver rdv à l’Angle rue de Tournon/rue de Vaugirard, RER Luxembourg

À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Édouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, métro front populaire

de 17h à 19h, la Permanence syndicale hebdomadaire de la CNT Région parisienne sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre elle se tient de 17h à 19h dans le local de la CNT, au 33 rue des Vignoles, métro Avron ou Buzenval

à 18h, l’association CycloCube propose un atelier participatif et solidaire d’auto-réparation vélo.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 18h et jusqu’à 23h aux Amarres, 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la Gare

à partir de 18h, L’intersyndicale du 91 organise une marche aux flambeaux à Évry contre la réforme des retraites.
Et si vous voulez y participer, le rdv est donné à 18h sur la Place de l’Agora à Evry, c’est accessible parle RER Evry-Courcouronnes

À 18h aussi, une Assemblée générale est organisée pour préparer la mobilisation contre la contre-réforme des retraites prévue mardi prochain
et si vous voulez participer à cette AG, c’est à 18h à la salle de la Jarry, 59 rue de la Jarry, à Vincennes

à 18h aussi, contre la contre-réforme des retraites, une Assemblée générale interpro suivi d’un moment convivial, est organisée à Argenteuil
et si vous voulez y participer c’est à partir de 18h à l’espace Nelson Mandela, 82 boulevard du Général Leclerc, à Argenteuil

toujours pour préparer la riposte à la contre-réforme des retraites, la CGT organise une Réunion interpro dans le 19ème
et c’est à 19h au local de la CGT, qui se trouve au 1 rue de Nantes, métro Crimée

à 19h aussi, le collectif Stop à la galère dans les transports d’Ile-de-France, organise une réunion publique sur les transports en IDF
Hausse du passe Navigo, retards, rames bondées, privatisation… les usager.e.s des transports d’Ile de France connaissent une dégradation des conditions de transport inédite...et c’est peu dire !
Si vous voulez discuter de l’enfer des transports en commun en IDF avec le collectif Stop galère, partager vos témoignages, et réfléchir aux solutions pour améliorer ce service public, rdv à 19h à la BDT, 3 rue du château d’eau, métro république

à 19h aussi, La Flèche d’Or propose une soirée DISCUSSION/DÉBAT sur l’Hébergement — État des lieux d’une urgence sociale
On parle de quoi quand on parle d’exclusion par le logement, d’errance résidentielle, de sans-abrisme ? On parle de combien quand on parle de personnes concernées, de places d’hébergements, de 115 saturé ?
Alors que la loi "anti-squats" examinée par le Sénat le 31 janvier prochain prévoit de criminaliser personnes précarisées et militant-e-s plutôt que d’agir contre le mal logement, que l’arrivée des JO 2024 va diminuer encore le nombre de places d’hébergement à l’hôtel au profit du tourisme : Comment visibiliser et combattre une urgence qui dure ? Comment mettre l’État face à ses responsabilités ? Comment s’organiser entre personnes concerné-e-s, militant-e-s et professionnel-le-s du secteur ?
Si vous voulez en discuter collectivement, rdv à 19h à la Flèche d’Or, c’est au 102 bis, rue de Bagnolet, Métro Porte de Bagnolet

à 19h toujours, Alternatiba paris organise une réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
et si vous voulez rencontrer les militant.e.s d’Alternatiba paris et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h dans la salle 375 du Césure, au 13 rue de Santeuil, métro censier-Daubenton

à 19h encore, le Dissident Club organise une Table ronde sur les "commissariats chinois" en France et en Occident
En septembre dernier, l’ONG Safeguard Defenders, basée en Espagne, a publié une enquête révèlant notamment qu’une cinquantaine de postes de police à travers le monde collaboraient avec la police chinoise dans le but de mener des "opérations de maintien de l’ordre sur le sol étranger". Et si vous voulez revenir sur cette affaire révélée par Safeguard Defenders, qui sera représenté par Laura Harth, directrice de l’organisation des campagnes ; mais aussi avc des dissidents de Hong Kong, du Tibet, du Turkestan oriental (Ouïghour), de Russie, de Turquie, du Kurdistan et du Pakistan.
Rdv à 19h au Dissident Club, c’est au 58 rue Richer, métro Lepelletier

à 19h30, l’Union communiste libertaire de Montreuil propose une soirée de débat ouvert sur l’opposition au nouveau hold-up gouvernemental sur les retraites.
Et si vous voulez en débattre avec des militant.e ;s de l’UCL de Montreuil, rdv de 19h30 à 21h30, à la librairie Libertalia, 12, rue Marcellin-Berthelot à Montreuil, métro Croix de Chavaux

Demain matin, à 7h30 l’intersyndicale interpro 93 propose une mission tractage contre la contre-réforme des retraites
et le rdv est donné à 7h30 aux gares RER de la Plaine-Stade de France (RER B) et Stade de France-St Denis (RER D)

tjr contre la contre-réforme des retraites, demain à 12h l’intersyndicale interpro 93 aussi organise un Rassemblement devant la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités pour interpeller le ministère du travail.
Et le rdv est donné demain à 12h devant la DRIEETS dont le siège se trouve au 19 Rue Madeleine Vionnet, à Aubervilliers, métro Aimé Césaire

enfin demain, tjr contre la contre-réforme des retraites : la CGT Pétrole et industries chimiques appelle à une grève de 48h

Musique : L1consolable – Féral

RDV CULTURELS

à 12h30, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient propose une conférence avec le journaliste Quentin Müller, pour parler du Yémen : l’hydre de la guerre
En décembre dernier, L’ONU publiait un rapport faisant état de plus de 11.000 enfants victimes du conflit yéménite depuis son éclatement en 2014.
et si vous voulez en discuter avec Quentin Müller, journaliste indépendant spécialisé sur la péninsule arabique, et auteur de plusieurs ouvrages issus de ses enquêtes, dont Les esclaves de l’Homme-pétrole, paru aux éditions Eyrolles, rdv à 12h30 dans les locaux de l’Iremmo qui se trouvent au 7 rue des Carmes, métro maubert-Mutualité

de 14h à 16h le séminaire sur les "Migrations, mobilités sociales et catégorisations" organisé par l’Institut Convergences Migrations se poursuit, avec une séance autour de Sofia Aouani : qui parlera d’« Une émigration féminine à distance du marché du travail français. L’apprentissage d’un chemin migratoire indésirable au regard de la classe et du genre »
et si vous voulez en discuter avec elle, rdv de 14h à 16h dans la Salle 3.02 Centre des Colloques, sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire

de 14h à 16h30, le séminaire « Autogestions : idées, pratiques, circulations, XIXe-XXIe siècle » organisé par l’université D’Evry se poursuit, avec une séance autour de Céline Marty et Antoine Auber qui parleront des « Les intellectuels français et l’autogestion ».
et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 14h dans la salle 408 (4e étage) de l’ Université d’Évry Paris-Saclay, 2 rue du Facteur Cheval à Évry, ou en ligne : en suivant ce lien (Passcode : EURODEM22 ; Meeting ID : 933 8592 5286)

à 17h30, le CNAM propose une rencontre avec Anne Petiau et Patrick Cingolani autour de l’ouvrage collectif qu’ils ont coordonné, intitulé : "De la prise de parole à l’émancipation des usagers. Recherches participatives en intervention sociale ", paru aux Presses de l’EHESP (collection Regards croisés)
Les recherches collaboratives et participatives suscitent un intérêt croissant dans le secteur du travail social et dans le champ scientifique. Peu de travaux ont cependant porté sur la participation des usagers des politiques sociales.
Pourquoi favoriser la participation des citoyens et des usagers ? Comment et selon quelles modalités les personnes participent-elles aux recherches ? Dans quelle mesure ces recherches parviennent-elles à modifier les services d’aide et d’accompagnement, la formation professionnelle des intervenants sociaux et les politiques publiques ? En quoi contribuent-elles au débat démocratique, aux prises de parole et à l’émancipation de ces publics ?
Fruit de regards croisés, ce livre porte sur les recherches dans le champ de l’intervention sociale qui visent un horizon de changement des personnes, des institutions et des rapports sociaux.
Cet ouvrage présente des expériences concrètes menées en France et à l’étranger, en les replaçant dans différentes traditions de recherches participatives. Il fournit ainsi aux chercheurs, aux usagers et aux professionnels des repères théoriques mais aussi des outils concrets pour s’engager dans de telles pratiques.
Et si vous voulez en discuter avec Anne Petiau et Patrick Cingolani , rdv à 17h30 au Salon d’honneur (1er étage) du CNAM, dont l’entrée se fait par le 2 rue Conté, métro Arts-et-Métiers

à 18h, le Séminaire Capitalisme Cognitif organisé par la Maison des Sciences économiques se poursuit, avec une séance qui sera consacrée aux « Communs, plateformes et crise écologique », avec Franck Fischbach (Professeur en Philosophie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
La théorie critique de la société fait-elle face à la crise écologique comme à un défi qui l’oblige à se renouveler et à se transformer ? Poser la question en ces termes, c’est présumer que la théorie critique ne serait en réalité pas véritablement armée pour faire face au défi de la crise climatique et écologique, que son histoire et l’héritage qu’elle porte ne lui permettraient pas de l’affronter sans devoir subir un sévère aggiornamento. Ce jugement est aujourd’hui largement répandu, notamment au sein de l’éco-marxisme nord-américain. Tout en reconnaissant que « l’une des contributions durables des théoriciens sociaux de l’École de Francfort, représentée en particulier par la Dialectique de la raison publiée en 1944 par Max Horkheimer et Theodor Adorno, a été le développement d’une critique philosophique de la domination de la nature », John Bellamy Foster et Brett Clark n’en estiment pas moins que, « lorsque le mouvement écologique a émergé dans les années 1960 et 1970, le marxisme occidental était, avec sa notion abstraite, philosophique de domination de la nature, mal équipé pour analyser les formes changeantes et de plus en plus périlleuses de l’interaction matérielle entre l’humanité et la nature ». Nous nous demanderons dans quelle mesure une telle critique de la catégorie de domination est fondée et dans quelle mesure aussi cela peut justifier de lui substituer la catégorie de « rupture métabolique ». Nous poserons la question de savoir si la liquidation de la catégorie de domination n’aurait pas le tort de s’accompagner de l’occultation d’un double lien auquel les théoriciens de Francfort accordaient à juste titre une importance considérable, à savoir d’une part le lien entre la domination de la nature et la domination sociale, et d’autre part (mais les deux sont inséparables) le lien entre raison et domination.
Et si vous voulez en discuter avec Franck Fischbach, rdv à 18h dans la salle 114 au 1er étage de la Maison des Sciences Économiques, dont l’entrée se fait par le 106/112, boulevard de l’Hôpital, Métro Campo Formio

De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, poursuit ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle

à 19h aussi, un Ciné débat sur : La bataille de la Sécu et des retraites est organisé à la salle Salle Franklin à Montreuil, avec au programme : la projection de "La Sociale", de Gilles Perret, suivie d’une discussion avec Nicolas Da Silva, auteur de “La bataille de la Sécu”, paru aux éd. La fabrique ; et Bernard Teper, membre du conseil scientifique d’Attac
et si vous voulez y participer, rdv à 19h à la Salle Franklin, c’est au 60 Rue Franklin, à Montreuil, métro mairie de Montreuil

à 19h aussi, la librairie de beaux lendemains propose une rencontre autour de Joanna Faber et Julie King et de leur livre intitulé "Comment parler quand les enfants n’écoutent pas - Plaintes, disputes, crises, oppositions et autres défis liés à l’enfance", paru aux éditions du Phare
Des crises de colère à l’usage des écrans, des devoirs aux disputes entre frères et sœurs, en passant par des sujets délicats comme la sexualité et la séparation : Ce livre offre une combinaison d’histoires vraies de parents et d’enseignants, de réponses à des lettres, d’illustrations humoristiques et d’exercices divertissants. S’appuyant sur l’approche Parler/Écouter, ce livre est une ressource utile pour tout parent, grands-parents, enseignant et toute autre personne qui vit ou travaille avec des enfants.
Et si vous voulez en discuter avec les autrices, rvd à 19h à la librairie de beaux lendemains, c’est au 8 allée Rosa Parks, à Bagnolet, métro Galliéni

à 19h encore, dans le cadre du festival Hors Pistes "Voir la guerre et faire la paix", qui se tient au Centre Pompidou, le Bar le 61 organise une rencontre avec les artistes Orianne Ciantar Olive et Hélène Mutter
Photographe chez Hans Lucas, Orianne Ciantar Olive a co-fondé la structure d’intérêt général dédiée à la photographie Lose Control, et lorsque la guerre a éclaté en Ukraine, elle a lancé la plateforme Stuck In Here qui diffuse des photographies et des témoignages en provenance de jeunes civils coincés en situation de guerre, en Ukraine et au-delà. La photographe y expérimente un décentrement du regard et une réflexion autour de l’image de guerre, de la conservation des images amateurs et du rapport du public aux conflits à travers les nouveaux moyens de télécommunication.
Dans le prolongement de ce travail, elle présentera aussi son projet "A Coeur", une oeuvre audiovisuelle interactive et connectée en temps réel, qui questionne le rapport du public aux images en provenance de la guerre.
Artiste et chercheuse, Hélène Mutter parlera quant à elle de son installation intitulée "Military Sunset", qui interroge les images produites par les opérateurs militaires sur le terrain.
Et si vous voulez participer à cette rencontre organisée dans le cadre du festival Hors piste Voir la guerre et faire la Paix, rdv à 19h au bar 61, c’est au 3 rue de l’Oise, métro Crimée

à 19h30, Le Monte-en-l’air organise une soirée pour le lancement du livre collectif intitulé : Les artistes peuvent-iels tout dire ?, et publié chez Monstrograph
« On ne peut plus rien dire ! » Vraiment ? Les réacs se plaignent de ne pouvoir s’exprimer librement, pourtant ils continuent de déverser leur haine et d’entretenir l’invisibilisation des voix minorisées, celles qui ne portent pas le privilège de l’homme blanc cis hétérosexuel. À l’heure où chaque jour voit éclore sa nouvelle pseudo-polémique – « menacewoke », « cancel culture »,« nouvelles censures » (stratagèmes développés par celleux qui monopolisent la parole, et refusent d’admettre que leur pouvoir est remis en cause), Monstrograph donne la parole aux artistes qu’on entend moins, ou pas assez, pour éclairer leur réalité de créateurices, et les questions qu’iels se posent en matière de liberté de création.
Leslie Barbara Butch, Ovidie, Habibitch, ou encore Guillaume Meurice.. Dix-sept créateurices toutes disciplines confondues répondent ainsi à douze questions :
peut-on s’autoriser à s’emparer d’un sujet si on n’est pas concerné·e ; est-il risqué de créer ; reste-t-il possible de dire ce qu’on veut sans craindre les représailles ? Riches et incarnées, leurs réponses mettent en lumière quelques constats délicats : violences perpétrées par les raids de trolls mais aussi intracommunautaires,difficultés à se déconstruire, logiques à l’œuvre en matière de diffusion et d’accès aux financements. En cette époque ultraréactive, et marquée par l’omniprésence des réseaux sociaux, le chemin de la création reste semé d’embûches. Mais ces obstacles sont aussi vus par certain·es comme un moyen de réinventer leur art. À la clé, un éventail de profils pluriel et évolutif, à l’image des questions que chaque artiste devrait se poser : tout dire, oui, mais pour dire quoi ? Et comment ?
Et si vous voulez discuter de ce bouquin, rdv à 19h30 au Monte-en-l’air, c’est au 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30, la librairie Utopia organise une Rencontre autour de la dernière parution de l’association Solagro intitulée : "Notre alimentation peut-elle transformer le monde ?"
et si vous voulez en discuter avec Emmanuelle Kesse-Guyot et Philippe Pointreau, membres de Solagro et coordinateurs de l’ouvrage , rdv de 19h30 à 21h, à la Librairie Utopia, c’est au 1 rue Frédéric Sauton, métro Mabert-Mutualité ; et vous pouvez aussi suivre la rencontre en visio :
ID de réunion : 878 6785 4293
Code secret : 468558

à 19h30 aussi, le Cinéma l’ECRAN et l’assoc Cinémas 93 propose un ciné-débat autour du film MANGROVE SCHOOL, De Sónia Vaz Borges et Filipa César, suivi d’une Discussion entre Olivier Marboeuf, producteur, Pascale Obolo et David Demetrius de la revue Afrikaada
Pendant les onze années de lutte armée menée contre l’occupation coloniale portugaise, le Parti Africain de l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert a construit des écoles de brousse dans les zones difficiles d’accès. Entre mémoire et rêve révolutionnaire, les cinéastes revisitent les traces de l’héritage éducatif de ces écoles de la résistance imaginées par le leader visionnaire Amílcar Cabral.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Olivier Marboeuf, Pascale Obolo et David Demetrius, rdv à 19h30 au cinéma l’Écran qui se trouve passage de l’Aqueduc, à St-Denis, à la sortie du métro basilique

à 20h, le collectif Braquage, en partenariat avec l’assoc Ciné-Archives, proposent une soirée de projections de courts-métrages sur la Solidarité internationale
l’association Ciné-Archives est créée en 1998. Elle a reçu mandat du PCF pour conserver et rendre accessible au grand public le fond d’archives filmiques issues des sociétés de production du PCF et du mouvement ouvrier depuis les années 1930. Composé de plus de 1500 documents, tournés des années 1920 à nos jours, ce fond témoigne de la production cinématographique exceptionnelle du mouvement ouvrier français et constitue un témoignage précieux sur un siècle d’histoire française et internationale. Ciné-Archives effectue un important travail de collecte d’archives auprès de militants cinéastes amateurs ou professionnels, afin de constituer une mémoire des luttes du passé et du présent. Et ce soir, en partenariat avc le collectif Braquage, l’association propose donc une soirée de projection de courts-métrages sur la solidarité internationale, avec au programme la projection de :
 Ben Chavis, les dix de Wilmington de Jean-Daniel Simon, qui revient sur l’affaire en 1971, de Ben Chavis et huit étudiants noirs : accusés en Caroline du Nord d’incendie et d’homicide volontaire sur un membre du Ku-Klux-Klan et condamnés à une peine collective de 282 ans de prison. Ce film, tourné le 10 novembre 1976 dans la prison de Mac Cain, comporte une interview du pasteur noir non violent Ben Chavis, 28 ans, père de 3 enfants, condamné à 34 ans de prison. Cette interview est précédée d’une présentation faite par Angela Davis de la situation des prisonniers noirs aux USA et des luttes anti-discriminations.
 Lettre du Chili de Marcos Galo
Après le coup d’État du 11 septembre 1973 du général Pinochet, la junte militaire prend le pouvoir au Chili, imposant une dictature. Plusieurs milliers de personnes sont emprisonnées, torturées par la Dina (Dirección de inteligencia nacional / Direction nationale du renseignement).
Ce film a été réalisé à partir d’arpilleras (tapisseries chiliennes), et d’une lettre, lue par Marianne Auricoste, sur les conditions de vie et la lutte des femmes vivant dans des camps. Dénonçant les violences du régime autoritaire chilien, ces tapisseries-broderies témoignent de la résistance de ces femmes. Sergio Ortega a composé la musique, interprétée par le groupe Aparcoa, membre du mouvement de « La Nueva cancion chilena ».
 Alerte à Hanoï (mai 1972) de Gérard Guillaume
Chaque matin, les habitants assiègent le vendeur de journaux. Au sud, l’offensive se poursuit. Partout dans la ville de grands panneaux informent la population, jour après jour, des développements de l’offensive du sud au 17° parallèle. Les vieux artisans réalisent aujourd’hui des panneaux célébrant les victoires de la défense anti-aérienne à Hanoï. Les avions américains largueront les bombes qu’ils n’ont pu déverser, de préférence sur les villages ou sur les digues. Les activités reprennent : les femmes travaillent à la construction des abris individuels en béton, et sur le panneau, le vieux peintre va pouvoir maintenant inscrire le chiffre des avions abattus ce jour : 2.
 Paris, juin 1971 (Montreau, 20 juin 1971), anonyme, 1971, 16 min, 16 mm
À l’initiative du Parti communiste français (PCF) et du Parti communiste espagnol (PCE), des dizaines de milliers de républicains Espagnols venus de toute l’Europe se rassemblent à Montreuil, au Parc Montreau, le 20 juin 1971, contre la dictature franquiste. Ils viennent également écouter Dolores Ibárruri et Santiago Carrillo, respectivement présidente et secrétaire général du PCE. Traité sous forme de reportage, le document présente l’arrivée des militants espagnols aux différentes gares parisiennes. Le film se termine sur l’image de la foule chantant l’Internationale.
Et si vous voulez voir ou revoir ces courts-métrages et en discuter avec ds membres de l’association Ciné-Archives et du collectif Braquage, rdv à 20h à l’Espace En cours, 56 rue de la Réunion, Métro Buzenval ou Avron

l’inter Squat Festival contre la Loi Kasbarian-Bergé se poursuit, avec au programme à 20h, un ciné-débat autour du film "Ainsi squattent-ils" de Marie Maffres, suivi d’une discussion autour du mouvement squat, son histoire, sa situation actuelle et son futur.
Et si vous voulez y participer c’est à partir de 20h au Malaqueen, 70 Rue Gallieni à Malakoff, métro Étienne Dolet