Agenda FPP 10 janvier

mardi 10 janvier 2023
par  Rosa

RDV MILITANTS

Aujourd’hui, le syndicat FO-Santé appelle à une grève nationale dans les hôpitaux pour défendre le service public de santé et Depuis 10h30, l’USD Santé Action Sociale 92 organise un rassemblement devant l’ARS du 92
Contexte social explosif : Crise des Hôpitaux et des EHPAD, Réforme des retraites, inflation galopante.... 2023 sera une année de luttes revendicatives....
La situation très difficile dans le sanitaire (hôpitaux), dans le médico-social (EHPAD), dans le handicap et les soins à domicile perdure !! Les difficultés sont en constante recrudescence et la prise en charge de la population devient de plus en plus difficile. C’est tout le système de santé qui s’écroule !!
C’est pourquoi L’USD Santé Action Sociale 92 appelle les salariés et les usagers a se rassembler et si vous voulez les retrouver, le rdv est donné devant L’ARS 92 - 28 Allée d’Aquitaine à Nanterre

en ce moment, la Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil-Bagnolet propose une cantine solidaire
Et c’est en ce moment à l’AERI, 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE ou EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

à 13h, une nouvelle manifestation est organisée pour exiger la Régularisation des postiers et de tou⋅tes les sans-papiers en grève de DPD et Chronopost après un an de lutte sur les piquets de grève
Depuis fin octobre 2021, trois grèves de travailleurs sans-papiers ont démarré successivement, avec des piquets devant : la plateforme de DPD (filiale de La Poste) du Coudray-Montceaux, l’agence Chronopost d’Alfortville, et l’agence d’Intérim RSI de Gennevilliers.
La principale revendication de cette lutte est la régularisation des travailleurs en lutte des 3 piquets dans le cadre d’une négociation collective.
Ces travailleurs intérimaires subissent depuis des années une surexploitation qui fait système, par des entreprises qui recherchent les travailleurs-euses sans titre par suite de la dégradation extrême des conditions de travail qu’ils ont imposées à leurs salarié⋅es.
Le ministre de l’intérieur, fin septembre, a reçu une délégation du seul piquet RSI, à l’initiative de Mme Faucillon, députée des Hauts-de-Seine, et 83 occupants de ce piquet ont reçu un récépissé avec autorisation de travail avec la mention « a demandé un premier titre de séjour portant la mention travailleur temporaire »
Cependant, aucune réponse n’a été donnée concernant les piquets des postiers sans-papiers de DPD et Chronopost, aucune réponse alors même que l’Etat est un actionnaire stratégique du donneur d’ordre qu’est La Poste. Malgré plusieurs manifestations et demandes d’audience, le ministère de l’intérieur n’a jamais reçu les représentants des grévistes de DPD et Chronopost, ni leurs soutiens syndicaux !
Les Postiers sans-papiers se heurtent à un refus total de La direction de reconnaitre ses responsabilités d’employeur dans le système de sous-traitance en cascade mis en place dans ses filiales colis et logistique : chantiers et traitement des colis sous-traités par exemple à Derichebourg, qui lui-même sous-traite à des boites d’intérim, dont la sienne propre (Derichebourg Intérim) !
Plus on descend dans la chaîne de sous-traitance, plus le tableau se noircit. Au bout de cette chaîne, il y a l’exploitation sans vergogne de travailleurs⋅euses sans-papiers, obligé⋅es de bosser avec des horaires de dingues, incompatibles avec l’usage des transports en commun, dont les heures supplémentaires (voire même une partie des heures tout court) ne sont pas payées, et dont les missions sont interrompues dès qu’ils réclament leurs droits.
La responsabilité du gouvernement, en particulier en ce qui concerne la Poste et ses filiales, est totalement engagée ! Comme actionnaire de référence de cette entreprise dont il contrôle le capital aux côtés de la Caisse des dépôts et consignations, l’Etat n’ignore rien du système d’exploitation mis en place depuis des années !
Dans le contexte des annonces du ministre de l’intérieur, M. Darmanin appelant à un durcissement insupportable de toutes les conditions d’accueil et de séjour des migrant⋅es, et d’une communication de diversion et de division sur les « métiers en tension », les travailleurs en lutte et leurs soutiens sont plus que jamais déterminé⋅es à obtenir leur régularisation ; c’est pourquoi une nouvelle manif est organisée aujourd’hui et le rdv est donné à 13h sur la Place de la Bastile pour une manif vers le quai d’Austerlitz, à proximité de la Caisse des Dépôts ; et jeudi à 13h une autre manif est prévue au départ de la gare Saint Lazare vers la place Saint Augustin, à proximité du ministère de l’intérieur

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la librairie La Nouvelle Réserve, au 5 rue Maréchal Foch à Limay

à 17h, le séminaire Perspectives transaméricaines organisé par l’Institut des Amériques, se poursuit avec une séance en ligne qui sera consacrée au droit de vote des femmes dans les Amériques avec Claire Delahaye (Université Gustave Eiffel) et Maria Elvira Alvarez (CY Cergy Paris Université)
et si vous voulez suivre cette séance en ligne, rdv à 17h sur : https://www.institutdesameriques.fr/cycle/seminaire-perspectives-transamericaines-2022-2023

à 18h30, les réunions hebdo de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF se poursuivent à la BDT de Paris.
Créée en 2016 lors du mouvement contre la loi Travail, la coordination vise à soutenir les manifestants avant leur potentielle interpellation jusqu’à leur sortie de prison. L’objectif est de combattre l’isolement de celles et ceux qui sont réprimés et judiciarisés. La coordination compte un Groupe Légal et d’un collectif d’avocat.e.s qui sont payé.e.s par une caisse de solidarité : https://kutt.it/stoprep
chaque semaine, la coordination propose des réunions pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs ;
Et si vous voulez participer à la réunion de ce soir, rdv à 18h30 dans la Salle Ferrer de la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Métro République.

À 18h30 aussi, à la BDT de Paris, la Commission de Mobilisation du Travail Social Ile-de-France organise une AG du travail social en lutte pour préparer la mobilisation nationale du secteur, le 2 février prochain
et si vous voulez participer à cette AG, rdv à 18h30 à l’annexe Turbigo de la bourse du travail de Paris (salle Léon Jouhaux), c’est au 67 rue Turbigo, métro République

à 18h30 encore, l’association Alter Kapitae qui promeut la décroissance et Les Canaux organisent une rencontre "Pour sortir de la vision productiviste du travail"
Nous vivons dans une société où le travail est central : il est à la fois vecteur de statut social, moyen de subsistance, source de sens voire d’épanouissement. Mais aussi, il épuise de plus en plus les travailleur.euse.s, et peut être générateur de dissonances cognitives importantes face au péril écologique car il contribue encore activement au productivisme. Comment dès lors, réussir à sortir de cette vision productiviste du travail et le mettre au service des enjeux écologiques et du bien-être social ?
C’est à cette question que tenteront de répondre : Anne Le Corre, co-fondatrice de l’écosyndicat Printemps écologique ; Céline Marty, enseignante-chercheuse en philosophie du travail et autrice de “Travailler moins pour vivre mieux : guide pour une philosophie antiproductiviste” et Jean Philippe Decka, auteur de “Le courage de renoncer : le difficile chemin des élites pour bifurquer vers un monde durable”.
Et si vous voulez en discuter avec elles et lui, il faut vous inscrire via : https://bit.ly/3W5Ze5p
puis rdv à 18h30 à la Maison des Canaux qui se trouve au 6 quai de la Seine, métro Jaurès

à 18h30, le centre arabe de recherche et d’études politiques, le CAREP Paris organise une rencontre avec Adel Bakawan qui reviendra sur le nouveau gouvernement en Irak : acteurs, enjeux et stratégies
Depuis les élections législatives d’octobre 2021, le système politique irakien est dans l’impasse. Le pays fonctionne sans gouvernement et le retour de la violence a atteint son paroxysme à l’été 2022. Le climat politique était alors tendu entre le Mouvement sadriste du religieux chiite Moqtada al-Sadr, grand vainqueur des élections législatives de 2021, et ses rivaux du Cadre de coordination, qui regroupe les partis parlementaires chiites. Il a fallu attendre plus de treize mois pour voir naître en octobre 2022 la formation d’un nouveau gouvernement pro-iranien dirigé par Mohammed Shia al-Soudani.
Considéré comme « ayant les mains propres », Mohammed Shia al-Soudani sera-t-il à la hauteur des attentes nationales et internationales qui pèsent sur lui ?
C’est à cette question que tentera de répondre, le sociologue Adel Bakawan qui reviendra sur les blocages institutionnelles et politiques de ce processus et analysera les stratégies des différents acteurs ; et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 18h30 dans les locaux du CAREP, c’est au 12 rue Raymond Aaron, métro Quai de la Gare

à 19h, Le collectif féministe du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine, le réseau féministe de pays d’Europe de l’Est et le collectif russe du Feminist anti-war resistance, organisent une réunion ouverte sur la résistance féministe ukrainienne, avec des militantes d’Ukraine, du Kazakhstan, de Russie, impliquées dans la solidarité.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 19h au Maltais rouge, au 40 rue de Malte, métro République ou Oberkampf

à 19h, l’association Globenet propose son rdv mensuel, « Les Mardis Globenet »
Globenet est une association militante, au service de la liberté d’expression, proposant des services sur l’Internet et le web. Créée en 1995, Globenet est aujourd’hui une structure d’appui méthodologique et technique aux projets d’utilisation de l’Internet par le secteur associatif militant.
Et si vous voulez rencontrer ses militant.e.s, rdv à 19h au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation

à 19h aussi, le Strass - Syndicat du Travail Sexuel lance un rdv mensuel : l’apéripute, une permanence ouverte à Tous et toutes les travailleur.euses du sexe pour échanger sur leur vécu
et si vous voulez y participer, c’est à partir de 19h à la flèche d’or, 102 Bis Rue de Bagnolet, métro Porte de Bagnolet

à 19h30, Les magazines Reporterre et Fakir organisent un meeting contre la "réforme des retraites" qui est annoncée aujourd’hui par Elisabeth Borne.
L’enjeu de ce meeting : lancer la contre-offensive, renouveler le débat en montrant que les retraites sont aussi une question écologique, et manifester l’union de la gauche et des écologistes avec la participation de plusieurs figures politiques, mais aussi des associations (Les Amis de la terre, Attac, Oxfam…) et des travailleurs et travailleuses en première ligne.
Et si vous voulez participer à ce meeting, c’est à partir de 19h30 à la Salle Olympe de Gouges qui se trouve au 15 rue Merlin, métro Père Lachaise

à 19h30 aussi, L’Université Populaire d’Arcueil organise une conférence-débat sur les "Enjeux et contradictions des politiques du logement en France"
Malgré une production législative abondante, les politiques du logement en France sont marquées par de grandes constantes qui s’expliquent à la fois par leur soumission aux mécanismes du marché et par la multiplicité des enjeux auxquels elles cherchent à répondre. La conférence développera les principaux objectifs poursuivis et mettra en évidences certaines des contradictions qui les caractérisent, entre mixité sociale et droit au logement, écologie et construction, économie du bâtiment et logement abordable.
Et si vous voulez en discuter avec Jean-Claude Driant, spécialiste de l’habitat, à l’Ecole d’Urbanisme de Paris (Université Paris-Est Créteil) , rdv à 19h30 à l’Espace Jean Vilar qui se trouve au 1 rue Paul Signac à Arcueil

demain matin, de 9h à 12h, le Séminaire Ville et écologie populaire en Europe se poursuit, avec une séance en ligne autour de Caroline Lejeune (INRAE de Bordeaux) qui reviendra sur les Discours de l’écologie populaire ; et Lionel Rougé (Université Toulouse 2 Jean Jaurès) qui parlera des Périphéries urbaines et écologie populaire
Et si vous voulez en discuter en ligne ave elle et lui, il faut vous inscrire avant 9h demain matin pour avoir le lien de connexion, en envoyant un mail à : s.henck@unistra.fr

RDV CULTURELS

de 14h à 17h, l’Institut national d’histoire de l’art poursuit son séminaire consacré à l’expérience des images, avec une séance intitulée : Exposer, publier, éditer des images « sensibles »
Philippe Artières (EHESS), parlera des Images du cadavre des mutins, Attica, NY., Septembre 1971. Le soulèvement de plus d’un millier de détenus du pénitencier d’Attica dans l’Etat de New York en septembre 1971 constitue un événement important dans l’histoire de la visibilité de la résistance des prisonniers au système carcéral. Les mutins occupèrent durant trois jours une des cours de l’établissement sous l’œil de journalistes et de caméras, rédigeant des revendications et s’entretenant avec une commission d’observateurs. Plusieurs journalistes télévisés avec leurs équipes furent invités dès le premier jour à documenter la lutte des insurgés. Attica fut ainsi un événement d’insurrection, observé du dedans par une pluralité de regards. Il s’agira donc de discuter autour des photographies qui ont été prises lors de l’assaut de la prison insurgée d’Attica, le 13 septembre 1971.
Puis, Noémie Etienne (Université de Berne), se demandera que faire des images qui blessent : les Montrer, exposer, cacher ?
Et si vous voulez en discuter avec eux, rdv de 14h-17h dans la salle Vasari de la Galerie Colbert de l’INHA, 2 rue Vivienne, métro Bourse

À 17h30, la Maison de la Culture 93 de Bobigny propose un ciné-débat autour du film-docu Chronique d’un été, réalisé par l’ethnologue jean Rouch et le sociologue Edgar Morin
Paris, été 1960, Edgar Morin et Jean Rouch s’entretiennent avec des Parisiens sur la façon dont ils se « débrouillent avec la vie ». Première question : êtes-vous heureux ? Les thèmes abordés sont variés : l’amour, le travail, les loisirs, la culture, le racisme, etc. Réalisé selon les thèses exposées par Morin dans l’article « Pour un nouveau cinéma-vérité », le film est le manifeste filmique du cinéma-vérité, un mouvement qui interroge la capacité du cinéma à saisir la réalité et qui donnera lieu à de vastes débats jusqu’en 1963.
Simon Roth qui présente actuellement sa pièce inspirée du documentaire viendra en parler et si vous voulez y participer, rdv à 17h30 à la MC93 qui se trouve au 9 Bd Lénine, à Bobigny

à 19h, la Maison ouverte organise, dans le cadre de son cycle Histoire Critique, une rencontre croisée avec Gérard Mordillat scénariste de la BD intitulée « 1525 La guerre des paysans » (Futuropolis) et avec Thierry Labica, préfacier de « Thomas Münzer, théologien de la révolution » d’Ernst Bloch (Amsterdam).
En 1525, le prédicateur Thomas Münzer prend la tête d’un soulèvement armé regroupant des ouvriers des mines, des paysans, des hommes du commun, réunis sous un mot d’ordre révolutionnaire : "Omnia sunt communia"/ "Tout est à tous". Il traverse l’Allemagne des rives du lac de Constance jusqu’à la Thuringe et la Franconie. Ses cibles, ce sont les seigneurs féodaux et le clergé, diabolique ramassis d’« anguilles » et de « serpents ». Cet épisode est passé à la postérité sous le nom de « guerre des paysans ». Il s’achève en mai 1525 avec la bataille de Bad Frankenhausen, qui signe l’écrasement de l’insurrection. Arrêté, Thomas Münzer est alors torturé, puis décapité.
Entre occultations, oublis et résurgences, Münzer est devenu l’un des noms à travers lesquels se déploient les aspirations, les craintes et les affrontements internes à la politique moderne. Pour la pensée libérale du XXe siècle, il n’est qu’un vulgaire terroriste, un fanatique, précurseur du totalitarisme. Ernst Bloch prend toute cette tradition à contre-pied. Il montre qu’en prônant avec intransigeance une lecture littérale de la Bible, c’est l’égalité concrète de tous avec tous que revendiquait Münzer. Ce qui en fait une figure éternelle de l’utopie, une allégorie de l’émancipation populaire, dont ce maître ouvrage expose avec brio les enseignements."
et si vous voulez en discuter avec Thierry Labica qui a rédigé la préface au livre de Bloch aux éditions Amsterdam et Gérard Mordillat romancier et cinéaste qui parlera du scénario pour l’édition "1525 la guerre des paysans" en BD dessiné par Eric Liberge chez Futuropolis, rdv donc à 19h, à La Maison Ouverte , c’est au 17 rue Hoche, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à partir de 19 ce soir, à l’occasion du nouvel an Berbère-Yennayer, le Dissident Club organise une soirée pour parler de l’histoire et de la richesse de la culture berbère ou amazigh et célébrer ses identités culturelles.
Avec au programme : une table-ronde, une projection et un concert, avec notamment Massin Ferkal, chercheur et président de l’association Tamazgha ; Nora Perrin, présidente de l’Association Amitié France Kabylie ; et Représentant.e de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France.
Et si vous voulez fêter le nouvel an berbère, rdv à 19h au Dissident Club, 58 Rue Richer, métro Lepelletier

à 19h, la librairie les Nouveautés organise une rencontre avec la poétesse et traductrice Souad LABBIZE autour du livre de Garance LE CAISNE intitulé : OUBLIE TON NOM : Mazen El-Hamada, itinéraire d’un disparu, paru aux éditions Stock
Il avait promis de témoigner. Libéré en 2014 après un an et demi de détention pour avoir manifesté, Mazen el Hamada a dû fuir la Syrie. Après avoir traversé la Méditerranée, le jeune réfugié a échoué en Hollande, pays dont les canaux lui rappelleront la fraîcheur de l’Euphrate de son enfance. Il deviendra un des rares Syriens à dénoncer publiquement les supplices subis dans les prisons de l’Etat.
Le récit de Mazen, tel qu’il le raconte à Garance Le Caisne en 2017 et 2018, dit la tragédie de la torture et le chaos d’une nouvelle vie pourtant tant attendue et rêvée. Répétant que le régime « a détruit [leur] mémoire », l’ancien technicien se souvient, pourtant. La ferme familiale, le pain cuit dans le four sur le toit de la maison, la cachette des livres interdits, les premières manifestations et, bien sûr, la vie engloutie dans les cellules surpeuplées où Mazen a été enfermé avec deux de ses neveux.
De rires en chuchotements, de larmes en explosions de colère, l’exilé se bat contre sa culpabilité. Car, au-delà des sévices physiques, c’est bien de la destruction des âmes dont témoigne Mazen. Ses paroles, recueillies sur plusieurs mois, s’avèrent toujours plus décousues et révèlent l’égarement dans lequel le plonge l’impossibilité de se faire entendre des dirigeants occidentaux qui auraient dû faire arrêter les criminels. Amaigri, affaibli, comme si, avalé par sa propre souffrance, son corps allait disparaitre, Mazen se perd.Le 22 février 2020, Mazen est retourné à Damas. Arrivé à l’aéroport de Damas, il s’est rendu compte de son erreur.... « Priez pour moi » sont les derniers mots qu’on lui connaisse.
Et si vous voulez discuter de ce témoignage avce la traductrice et poétesse Souad Labbize, rdv à 19h à la librairie les Nouveautés, qui se trouve au 45 BIS RUE DU FAUBOURG DU TEMPLE, métro Goncourt

à 19h aussi, le théâtre de lAtelier propose une lecture musicale autour du texte de Mona Chollet intitulé : Sorcières, la puissance invaincue des femmes, La Découverte
Plusieurs envies motivent cette adaptation proposée par le Collectif A définir dans un futur proche, de Sorcières de Mona Chollet : faire entendre avant tout ce texte, sans conteste un des essais les plus marquants de ces dernières années. Qui mieux que la sorcière, et sa résurgence dans des incarnations contemporaines interroge les normes dominantes qui pèsent et modèlent les féminités ?
Plus qu’une lecture, ce spectacle consiste en une mise en correspondance d’extraits de l’ouvrage et de chansons, et de parties instrumentales, qui répondent au texte comme un chœur antique et lui offre de nouvelles résonnances. Sur scène, musiciennes et actrices se succèdent, multipliant les féminités, générations, identités. Ensemble, elles composent une forme mouvante, libre : « la puissance invaincue des femmes ».
et si vous voulez découvrir cette adatation musicale du texte de Mona Chollet, rdv à 19h au théâtre de l’Atelier qui se trouve au 1 place Charles Dullin, métro Anvers

À 19h30, le Lieu-dit organise une rencontre croisée avec Cédric Herrou & Guillaume Meurice, autour du livre de Cédric Herrou : Une terre commune, paru au Seuil
"Nous vivons désormais dans une vallée oubliée, mi-française mi-italienne, une vallée à l’entre-deux, à l’entre-droit et devoir, où la compassion devient répressible, où le droit s’oppose à une morale, où la morale s’impose au pouvoir. Mais où nous avons créé une utopie capable de résister." Ces mots de Cédric Herrou introduisent cet ouvrage qui retrace le parcours de ces militant.e.s de la vallée de la Roya qui accueillent comme il se doit les migrant.e.s qui franchissent les montagnes entre l’italie et la France à l’issue d’un parcours souvent cauchemardesque ; et si vous voulez en discuter avec Cédric Herrou et Guillaume Meurice, rdv à 19h30 au Lieu-Dit, c’est au 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant

à 20h, le 100 ECS propose la représentation de la pièce Dans la Solitude des Champs de Coton, mis en scène par Alexandre Tchobanoff d’après le texte de Bernard-Marie Koltès
Dans la solitude des champs de coton met en scène dans un huis clos à ciel ouvert : un dealer et un client dans une situation de deal. Le dealer sait que le client désire « est dépendant de » ce qu’il peut lui offrir, mais il est lui aussi dépendant du désir du client. Une rencontre presque surnaturelle où les peurs débordent et où les désirs s’entremêlent.
Et si vous voulez découvrir l’adaptation de ce texte de Koltès proposée par Alexandre Tchobanoff, rdv à 20h au 100 ECS, c’est au 100 rue de Charenton, métro Ledru-Rollin

à 20h le ciné Méliès de Montreuil propose la projection en Avant-première de DE HUMANI CORPORIS FABRICA, suivie d’une rencontre avec les réalisateurs, Verena Paravel et Lucien Castaing-Taylor.
Il y a cinq siècles l’anatomiste André Vésale ouvrait pour la première fois le corps au regard de la science. DE HUMANI CORPORIS FABRICA ouvre aujourd’hui le corps au cinéma. On y découvre que la chair humaine est un paysage inouï qui n’existe que grâce aux regards et aux attentions des autres. Les hôpitaux, lieux de soin et de souffrance, sont des laboratoires qui relient tous les corps du monde
et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discutre avce les réalisateurs, rdv à 20h au Cinéma Le Méliès, 12 place Jean Jaurès à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil

à 20h30, le Brady cinéma-théâtre poursuit son cycle de projections des classiques du cinéma LGBTQI+, avce au programme ce soir la projo de Pride, réalisé par Matthew Warchus.
Grande-Bretagne, 1984. Les mineurs du pays font grève. Leur lutte et leurs démêlés avec le gouvernement Thatcher et les persécutions policières dont ils sont victimes émeuvent Mark Ashton, jeune homosexuel de 20 ans. À l’issue de la Gay Pride, il propose de mettre sur pied un groupe de soutien qui récoltera des fonds pour aider les grévistes. Ses amis sont divisés sur la question et la plupart se désolidarisent.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film, rvd à 20h30 au Brady, c’est au 39 boulevard de Strasbourg, métro Strasbourg-Saint-Denis

à 20h30 aussi, le cinéma Chaplin, en partenariat avce Attac Paris 15 et la LDH Paris 15, propose une Séance spéciale de La (très) grande évasion, réalisé par Yannick Kergoat, suivie d’une discussion avec Vincent Drezet porte-parole d’Attac France, ancien secrétaire général de Solidaires Finances Publiques (ex-Snui).
Le capitalisme est-il devenu incontrôlable ? De révélations en scandales successifs, l’évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l’objet d’un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Alors que les multinationales et les plus riches ont de moins en moins de scrupules et de plus en plus de moyens à leur disposition pour échapper à l’impôt, pour nous, simple citoyen, les politiques d’austérité s’intensifient et les inégalités explosent. On voudrait nous faire croire que les mécanismes de l’évasion fiscale sont incompréhensibles et qu’elle est impossible à endiguer… Il ne nous reste alors que nos bulletins de vote, notre déclinant pouvoir d’achat et nos yeux pour pleurer. À moins que l’on puisse en rire malgré tout.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Vincent Drezet porte-parole d’Attac France, ancien secrétaire général de Solidaires Finances Publiques (ex-Snui), rvd à 20h30 au Ciné Chaplin qui se trouve au 6 Rue Péclet, métro Commerce

MUSIQUE : Photographe, chimiste, résistant, militant antifasciste et anticolonialiste, faussaire au service des peuples en lutte... Adolfo Kaminsky s’est éteint hier, à l’âge de 97 ans.
Il a été de tous les combats : depuis la résistance aux nazis pendant la seconde guerre mondiale, en passant par la lutte pour l’indépendance de l’Algérie jusqu’au soutien actif aux peuples écrasés par les dictatures du monde entier (Espagne, Portugal, Grèce, Amérique du Sud,...).
Connu comme le "Faussaire de Paris" il a permis de sauver des milliers de juifs de la déportation et il continue son travail de faussaire dans la clandestinité jusqu’en 1971 en opérant pour le compte de nombreuses causes internationalistes, comme par exemple au sein de la résistance algérienne et des réseaux du FLN, qui lui attribue la qualité de « Moudjahid ». Actif dans quasiment toute l’Amérique du Sud, engagé contre l’Apartheid en Afrique du Sud, mais aussi au Mozambique, en Angola, ainsi que pour la lutte antifasciste en Espagne, en Grèce et au Portugal, ou encore aux USA où il fournit des faux papiers aux déserteurs de la conscription au Vietnam.
Un héro du Peuple nous a quitté...et pour lui rendre hommage on écoute un titre de son fils – Rocé – je chante la France