Agenda FPP 29 novembre

mardi 29 novembre 2022
par  Rosa

RDV MILITANTS

aujourd’hui, le secteur de la psychiatrie se mobilise à l’appel des syndicats et du printemps de la psychiatrie pour dénoncer les décrets sortis en septembre assorti de l’ouverture d’un "CMP Sauvage" et dénoncer l’appauvrissement de la psychiatrie qui conduit au tri des patients
et en ce moment, un rassemblement est organisé devant le ministère de la Santé et des Solidarités, au 4 avenue Duquesne, métro école militaire

aujourd’hui aussi, la Fédération santé et action sociale CGT, SNUASFP FSU, SUD santé sociaux et la commission de mobilisation du travail social IDF, appellent Les salariés du secteur social et médico-social, public et privé, à se mobiliser à l’échelle nationale pour réclamer une revalorisation des salaires et l’amélioration des conditions de travail, pour défendre des conditions d’accueil respectueuses, lutter contre la marchandisation et le contrôle social et exiger l’extension du Ségur à l’ensemble des professionnel·le·s sans discrimination de fonction ou de métier et pour des moyens humains et financiers supplémentaires.
Et à Paris, une manifestation est prévue à 13h30 depuis le ministère de la Santé et des Solidarités, au 14 avenue Duquesne, métro école militaire, jusqu’à la Place de la République
Et si vous voulez retrouver toutes les mobilisation prévues dans le cadre de ce mouvement de grève nationale, rdv sur : https://www.facebook.com/events/411250267875415/?acontext=%7B%22ref%22%3A%2252%22%2C%22action_history%22%3A%22[%7B%5C%22surface%5C%22%3A%5C%22share_link%5C%22%2C%5C%22mechanism%5C%22%3A%5C%22share_link%5C%22%2C%5C%22extra_data%5C%22%3A%7B%5C%22invite_link_id%5C%22%3A788674902432227%7D%7D]%22%7D

en ce moment, la Brigade de Solidarité Populaire de Montreuil-Bagnolet propose une cantine solidaire
Et c’est en ce moment à l’AERI, 57 Rue Étienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

À 13h30, le comité droit de justice organise un rassemblement de soutien à Nordine, victime de violences policière qui risque 4 ans de prison
Dans la nuit du 15 au 16 août 2021, alors qu’il rentre chez lui avec sa compagne Merryl, Nordine se fait tirer dessus par des hommes armés aux abords d’un quartier de Stains. Il apprend par la suite qu’il s’agissait de trois policiers de la BAC en civil.
La scène filmée par un témoin fait le tour des réseaux sociaux. On y distingue trois hommes habillés en civil, sans brassard ni même gyrophare. Deux policiers tirent sur le véhicule de Nordine. Sept balles l’atteindront et une atteindra sa compagne.
Sur les images de la vidéo, on voit la manœuvre du véhicule de Nordine qui tente vraisemblablement de s’extirper. Une manœuvre qui appuiera la notion de « danger immédiat » invoquée par les policiers. Ces derniers, suivis par leur hiérarchie, évoquent ainsi la notion de légitime défense pour justifier ces multiples tirs.
Le 11 octobre dernier, s’ouvrait le procès en appel de Nordine, poursuivi pour tentative d’homicide sur personnes dépositaires de l’autorité publique suite à un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de police.
Le 18 févier 2021, il a été condamné en première instance à deux ans de prison ferme et 15.000 euros d’amende pour refus d’obtempérer et violence avec armes, avant d’être écroué et de passer 51 jours en prison.
à 13h30, le délibéré de la cour d’appel de Paris sera rendu alors que le procureur veut aggraver les peines en requérant 4 ans de prison ferme avec mandat de dépôt, interdiction de conduire pendant cinq ans et 20 000 euros d’amende.
et si vous voulez le soutenir au moment du délibéré, rdv à 13h30 devant la cour d’appel de paris, 10 bvd du palais, métro Cité

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE ou EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

aujourd’hui Sciences Conf poursuit son Colloque international sur le Genre et la Médicalisation
Il s’agira d’interroger les diverses manières dont le genre peut influer sur les processus de médicalisation, en considérant l’historicité des processus de médicalisation liés au genre (notamment à travers l’étude des cas de l’hystérie, du bovarysme, de l’homosexualité ou encore de l’avortement). Il visera également à explorer comment les identités de genre se construisent et ou se déconstruisent en partie à travers le recours à des interventions médicales, à questionner le rôle de la médecine dans les parentalités contemporaines et à mieux comprendre en quoi un organe comme l’utérus ou encore la prostate ont pu particulièrement faire l’objet d’un regard médical complexe.
Au programme, cet aprèm, les discussions reprendront à 13h30 et porteront sur les Médicalisations et démédicalisations de l’utérus puis une autre-table-ronde s’intéressera aux PROBLÉMATIQUES SOCIALES EN COURS DEMÉDICALISATION
et si vous voulez participer à ce colloque consacré au Genre et à la Médicalisation, il faut vous inscrire via le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://genrehubiomed.sciencesconf.org/registration
puis rdv dans l’Amphithéâtre Pasquier, Campus des Cordeliers, 15-21 Rue de l’École de Médecine, métro cluny-la-sorbonne
et pour clore ce colloque, une Projection-débat est organisée ce soir autour du film Tout va très bien, en présence de la réalisatrice Léa-Nunzia Corrieras
À Toulouse et ailleurs, des sages-femmes prennent à cœur leur mission d’accompagnement et de respect de la physiologie. À travers des initiatives telles que l’ouverture d’une maison de naissance ou bien simplement l’institution de cadres qui permettent la libération de la parole et des savoirs du soignant au patient, leur engagement les pousse sans doute au-delà de leur vision spécifique du soin. De la possibilité d’une véritable expérience d’empuissancement lors d’un accouchement aux ressources puissantes que peuvent prodiguer les pratiques d’auto-examen et la compréhension intime de son corps, ce qu’engagent ces soignantes nous souffle l’histoire d’une réappropriation. À travers les vécus et les expériences particulières, c’est peut-être une voix collective qui s’élève et se renouvelle : notre corps, nous-mêmes.
Et si vous voulez découvrir ou redécouvrir ce film-docu et en discuter avec sa réalisatrice Léa Nunzia-Corrieras, rdv à 21h au cinéma Les 3 Luxembourg, au 67, rue Monsieur-le-Prince, RER Luxembourg

aujourd’hui, l’Institut Convergences migrations propose une journée d’étude intitulée : Cartographier les parcours d’exil
Cette journée proposera de réfléchir sur les représentations des parcours d’exils à partir d’études de cas et de la méthodologie proposée par la nouvelle plateforme Géo-Récits (ici). Géo-Récits c’est un projet de recherche financé par l’Institut Convergences Migrations qui a pour objectif de produire une connaissance comparée sur les migrations qualifiées, d’analyser et de représenter les parcours de manière innovante à travers des cartographies narratives et sensibles. Ayant pour point de départ une diversité de lieux, l’analyse de trajectoires permettra de saisir la spécificité de ces parcours.
Au programme, cet aprèm, à partir de 14h, les discussions porteront sur les récits individuels et les dispositifs d’accueil, avec un focus sur L’exil américain aller et retour, via Londres, un focus sur les circulations des étudiants iraniens en exil entre la France et l’Allemagne (1953-1980), et un focus sur les Exils, résistance, clandestinité ; puis une autre table-ronde portera sur les Enjeux des cartographies sur les parcours d’exil pour les politiques publiques, et enfin il y aura une projection-débat autour du documentaire « Scientifiques en exil, 1933-1945 »
et si vous voulez suivre cette journée d’étude, rdv à partir de 14h dans la Salle de conférences - 3e étage de l’institut de Biologie Physico-Chimique, 13 Rue Pierre et Marie Curie, RER Luxembourg

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est à la librairie La Nouvelle Réserve, au 5 rue Maréchal Foch à Limay

A 18h, l’organisation Riposte Collective propose son rendez-vous hebdomadaire sur le site de l’université Saint-Denis.
L’occasion de rencontrer le collectif qui forme à l’action militante indépendamment des syndicats et des partis, et le rdv est donné à 18h, dans le hall du bâtiment B2 de l’université de St-Denis, Métro St-Denis Université

à 18h30, les réunions hebdo de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF se poursuivent à la BDT de Paris.
Créée en 2016 lors du mouvement contre la loi Travail, la coordination vise à soutenir les manifestants avant leur potentielle interpellation jusqu’à leur sortie de prison. L’objectif est de combattre l’isolement de celles et ceux qui sont réprimés et judiciarisés. La coordination compte un Groupe Légal et d’un collectif d’avocat.e.s qui sont payé.e.s par une caisse de solidarité : https://kutt.it/stoprep
chaque semaine, la coordination propose des réunions pour renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs ; Et si vous voulez participer à celle d’aujourd’hui, rdv à 18h30 à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Métro République.

À 18h30 aussi, Extinction Rébellion Ile de France/Paris et Extinction Rébellion Paris "Rive-Gauche" organisent une Réunion d’accueil des nouveaux militants et nouvelles militantes
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 à l’Académie du Climat, 2 Place Baudoyer, métro Saint-Paul

Dans le cadre du forum des droits de l’homme, une conférence aura lieu ce soir à 20h organisée par les associations Amnesty International France, Acat, CCFD, Cimade, FIDH, Habitat et Humanisme, LDH, RAP2s et l’Union des étudiants exilés
La conférence sera présentée par :
Jean-Claude Samouiller (président d’Amnesty International France)
Maître Henri Leclerc (avocat et président d’honneur de la LDH)
Maryse Artiguelong, (vice-présidente de la FIDH)
et si vous souhaitez vous rendre à cette conférence, c’est à partir de 20h ce soir et c’est au 63 bis avenue du maréchal Joffre, à Bourg-la-Reine ; et si vous voulez en savoir plus sur ce forum, rdv sur : https://ads-blr.fr/forum-des-droits-de-lhomme/

À 20h aussi, dans le cadre de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien et du Festival des solidarités, l’association France Palestine Solidarité et le comité Ivryen pour la Palestine organisent une conférence sur le silence assourdissant autour de l’apartheid en Palestine
et si vous voulez en discuter avec Jean-Paul Lecoq, auteur d’un projet de résolution co-signé par 33 députés sur l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien ; Jean-Claude Lefort coordinateur du comité de soutien à Salah Hamouri, et ancien président de l’AFPS, et d’un représentant de l’ambassade de Palestine en France ; rdv à 20h à l’Espace Robespierre qui se trouve au 2 rue Robespierre, à Ivry-sur-Seine, métro Mairie d’Ivry

à 20h30, le Collectif Intersexe Activiste - OII France organise une discussion en ligne entre familles et proches de personnes intersexes pour favoriser les échanges et briser l’isolement
cette réunion est ouverte à tous les membres de la famille (parents, grand-parents, oncles, tantes, fratrie, enfants...) et tous les proches (partenaires, ami-e-s...) ; et si vous voulez y participer, rdv à 20h30 sur : https://bit.ly/familleproches

demain matin à 9h, Les aides à domicile de Domidom Caen, filiale domicile du groupe ORPEA qui sont en grève illimitée depuis 42 jours, organisent un Rassemblement devant le siège d’Orpéa pour dénoncer leur condition de travail et exiger "un salaire de 1500  ! euros nets, l’augmentation de leurs frais kilométriques et la mise en place d’une prévoyance"
Et si vous voulez les soutenir, rdv à 9h demain matin devant le siège d’Orpéa qui se trouve au 12 Rue Jean Jaurès, à Puteaux.

Enfin à partir de demain : le réseau Defend Kurdistan qui compte notamment le réseau Serhildan Paris lance Une campagne internationale jusqu’au 3 décembre pour dénoncer les crimes de guerre de la Turquie.
Le 19 octobre dernier, 17 combattant-e-s kurdes ont été assassiné-e-s par la Turquie à coup d’armes chimiques. Ce n’est malheureusement pas la première fois que la Turquie utilise des armes chimiques contre les camarades des montagnes. Souvent, des civils et des enfants, comme Mohammed Hamid brûlé au phosphore blanc en 2019, on été touché par ces armes destructrices. Cette utilisation est interdite et entre dans le cadre de crimes de guerre. Pourtant, les institutions internationales tel que l’OPCW (l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques), l’OMS ou les États Occidentaux restent silencieux et refusent de condamner la Turquie pour ses crimes.
La jeunesse, les femmes, les personnes queer, les anti-colonialistes, les anti-impérialistes, les internationalistes, les travailleurs et travailleuses doivent se mobiliser pour demander aux institutions une réaction digne de la gravité des actes commis par l’État fasciste Turc.
Pour cela, Une campagne internationale est donc lancée à partir de demain et jusqu’au 3 décembre 2022 et dans ce cadre, le réseau Defend Kurdistan et le réseau Serhildan Paris vous invite à réaliser une fresque dans votre ville avec des messages pour alerter sur les crimes de guerres commis par l’État Turque

Rdv CULTURELS

à 12h30, l’Iremmo - Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient organise une conférence sur la Mort de Mahsa Amini : comme tournant révolutionnaire en Iran
Au moins 300 personnes tuées depuis deux mois en #Iran, des #institutions qui ne semblent pas vouloir bouger d’un iota, internet coupé, des milliers de personnes traînées en #justice pour “atteinte à la #sécurité de l’État”, un discours d’accusation de #déstabilisation par des puissances extérieures…
pour discuter de la situation iranienne depuis la mort de #MahsaAmini le 13 septembre dernier, L’iReMMO invite le géographe Bernard Hourcade
et si vous voulez revenir sur ce qu’il se passe en Iran avec l’auteur de nombreux ouvrages et études sur la géographie politique, sociale et culturelle de l’Iran, rdv de 12h30-14h, dans les locaux de l’Iremmo, au 7 rue des Carmes, métro Maubert-Mutualité ; ou en ligne via : https://www.helloasso.com/associations/iremmo/evenements/mort-de-mahsa-amini-un-tournant-revolutionnaire-en-iran

aujourd’hui se tient la cinquième édition du Salon du livre d’histoire sociale, organisé par l’Institut CGT d’histoire sociale, avec notamment la présence des éditions Syllepses, ou encore de l’Association des Ami.e.s de Maurice Rajsfus
et si vous voulez participer à cette 5ème édition du Salon du livre d’histoire sociale, organisé par l’Institut CGT d’histoire sociale, rdv jusqu’à 19h au siège de la CGT, dans le patio Georges Séguy, dont l’entrée se fait par le 263 rue de Paris à Montreuil, métro Robespierre

à 19h, le lieu-dit organise un Débat avec Saïd Bouamama autour de son Manuel sur l’Immigration. Les déracinés du capital, paru chez Investig’action
« Ils prennent notre travail ! » « Ils vident les caisses de l’État ! » « Ils ne s’intègrent pas ! ». Les préjugés ne manquent pas pour désigner les étrangers qui débarquent sur nos terres. Mais d’où viennent ces clichés ?
Décrivant l’histoire des migrations humaines, Saïd Bouamama en révèle les enjeux économiques, politiques et sociaux. Pourquoi y a-t-il toujours plus de sans-papiers et pourquoi les précarise-t-on ?
Alors que les puissants et le capital utilisent l’immigration pour diviser la classe ouvrière, les médias banalisent l’islamophobie et la négrophobie. Naît ainsi un racisme « respectable ».
Ce somptueux manuel richement illustré souligne l’importance de la bataille des idées et des luttes sociales pour résister à la montée de l’extrême droite. Véritable encyclopédie sur l’immigration, il invite à saisir la complexité du phénomène mais aussi la face cachée des discours médiatiques.
Et si vous voulez en discuter avec Saïd Bouamama, rdv à 19h au Lieu-Dit, c’est au 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant

à 19h aussi, EXC Librairie organise une rencontre avec plusieurs membres des Ateliers d’Alger, autour de la publication du livre intitulé : Habiter l’indépendance -Alger, conditions d’une architecture de l’occupation, paru chez Shed Publishing
Lorsqu’en 1962 l’Algérie accède à son indépendance, la population hérite d’un espace façonné pendant 132 ans par l’architecture de l’État colonial français. De façon inédite dans l’histoire, un peuple va concrètement habiter l’indépendance, en investissant massivement un environnement bâti pour l’exclure, voire lui nuire.
Ancré plus particulièrement à Alger, cet ouvrage revient sur les conditions d’une expérimentation urbaine et questionne la composante coloniale de l’architecture et de son enseignement, au fil du temps, dans les corpus français comme algériens.
Fruit d’une réflexion collective transdisciplinaire qui ose aborder des sujets peu traités, de l’architecture carcérale à la trajectoire de la statuaire coloniale, cette exploration critique de l’aménagement d’Alger entend mettre en lumière les pratiques de la ville par les personnes qui l’habitent.
Et si vous voulez en discuter avec plusieurs membre des Ateliers d’Alger, le collectif d’auteurices du livre, rdv à 19h à l’EXC Librairie, c’est au passage Molière, métro Etienne Marcel

à 19h30, la Cimade organise, dans le cadre du Festival Migrant’Scène, une soirée intitulée : En quête de liberté : des artistes en exil
Des personnes cherchant à rester maîtresses de leur destin, refoulées aux frontières, expulsées, enfermées dans des camps, des centres de rétention, des prisons. Des personnes précarisées parce qu’étrangères, sans accès à leurs droits fondamentaux dont celui de travailler et par conséquent exposées à mille formes d’exploitation. Des personnes étiquetées, stigmatisées, confinées dans les cases étroites des stéréotypes et des préjugés.
Un dogmatisme qui ne dit pas son nom, s’arrogeant le monopole du pragmatisme et du bon sens pour justifier des politiques migratoires toujours plus brutales mais aussi parfaitement absurdes puisque l’objectif affiché d’enrayer les mobilités humaines est tout bonnement insensé…
Dans ce contexte, La Cimade invite à écarter les barreaux de la pensée imposée. Libertés ! C’est le mot d’ordre de cette édition du festival annuel de la Cimade, Migrant’scène, qui se déroulera jusqu’ au 4 décembre.
Liberté de circuler, d’aimer, de s’installer. Liberté d’affirmer une identité plurielle. Liberté de s’associer, d’imaginer ensemble. Dans l’égalité, parce que l’égalité effective des droits est une condition incontournable pour garantir la liberté de toutes et tous. Les inégalités produisent des rapports de domination, des situations d’exploitation.
Et dans le cadre de ce festival, ce soir, la Cimade propose une Soirée de concerts pour sensibiliser aux enjeux liés à l’exil, à travers la musique et les témoignages d’artistes étranger·e·s qui ont dû quitter leur pays, avec au programme :
• un concert d’Aïda Nosrat, compositrice, chanteuse et musicienne iranienne
• un concert de Sekou Dabo, chanteur et compositeur malien
• un témoignage du Collectif des Sans-Papiers de Montreuil dont Sekou Dabo est membre.
• Et un DJ-set vénézuélien avec Todasana.
Et si vous voulez participer à cette soirée concert organisée dans le cadre du festival Migrant’Scène, rdv à partir de 19h30 sur la Péniche antipode abricadabra, au 55 quai de Seine, métro Jaurès ou Stalingrad

À 19h30 aussi, LE PIED À TERRE propose une soirée sur le football féminin avec Jessica Houara ancienne internationale française ayant évolué au PSG et à l’OL, et l’autrice Chloé Wary qui parleront de la bande-dessinée "Saison des roses" et du jeu de plateau "Dreamteam"
et si vous voulez discuter avec elles, de foot féminin, rdv à 19h30 au Pied-à-terre, 9 rue Custine, métro Château rouge

à 19h30 aussi, Le Monte-en-l’air organise une rencontre avec Paul B. Preciado autour du livre Dysphoria Mundi, paru chez Grasset
Dysphoria mundi : la résistance d’une grande partie des corps vivants de la planète à être subalternisés au sein d’un régime de savoir et de pouvoir patriarco-colonial.
Tel est le point de départ de ce livre de « philosophie documentaire » où l’auteur, malade du covid et enfermé seul dans son appartement, emprunte à tous les genres (essai, fiction, journal) pour raconter à sa façon un monde dont les différentes horloges se sont synchronisées au rythme du virus, mais aussi du racisme, du féminicide, du réchauffement climatique… et de la rébellion à venir.
Si la modernité disciplinaire était hystérique ; si le fordisme, héritier des séquelles des deux guerres mondiales sur la psyché collective, était schizophrène ; le néolibéralisme cybernétique, lui, est dysphorique.
L’hypothèse centrale de cet essai : les événements qui se sont produits pendant la crise du covid à l’échelle mondiale marquent le début de la fin du réalisme capitaliste.
Sommes-nous condamnés à croire tout savoir et ne rien pouvoir faire pour changer le cours des choses (paranoïa conspirationniste) ou continuer à tout faire de la même manière mais sentir que plus rien n’a de sens (dépression individualiste) ? Non : il est possible de franchir le pas vers une autre épistémologie terrestre. Encore faut-il refuser la nouvelle alliance du néolibéralisme numérique, des rhétoriques néo-nationalistes, l’explosion des inégalités économiques, des violences raciales, sexuelles et de genres, la destruction de la biosphère pour initier un profond processus de décarbonisation, de dépatriarcalisation, de décolonisation : c’est l’« hypothèse révolution » dont ce livre pose les prolégomènes ; et si vous voulez en discuter avec Paul B. Préciado, rdv à 19h30 au Monte-en-l’air, 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 20h, Le Genre urbain – Librairie organise une Rencontre - débat avec Valérie Dufoix et Laurent Coudroy De Lille autour du livre intitulé : Des cités-jardins pour le XXIe siècle. Valorisation, préservation, perspectives, paru aux éditions Parenthèses
Le XIXe siècle finissant, en Grande-Bretagne, l’urgence se fait sentir d’une alternative à la ville industrielle, qui suffoque et se paupérise. Prend forme alors, dans l’esprit de l’urbaniste Ebenezer Howard, le concept de cité-jardin : une ville hors la ville qui renoue avec la nature et procure à ses habitants les conditions d’un bien-être individuel et collectif. Social, écologique, ce modèle essaimera tout au long du XXe siècle dans le monde entier. Qu’en est-il aujourd’hui de ces ensembles de logements, hier fiertés nationales ? Les cités jardins encore intactes sont-elles reconnues à leur juste valeur patrimoniale ? Sont-elles à l’abri du jeu des intérêts fonciers ? Quant aux métropoles du xxie siècle, qui nécessitent, pour rester vivables, d’être renaturées et réconciliées, ne gagneraient-elles pas à se réapproprier cette démarche humaniste et paysagère, largement plébiscitée ? Adoptant tour à tour le point de vue de l’histoire, de l’expérience et de la prospective, une soixantaine de contributeurs internationaux dressent ici un état des lieux contrasté. S’il dénote une inquiétude manifeste quant au devenir des réalisations historiques, il témoigne aussi d’un véritable espoir : celui de voir renaître l’esprit des cités-jardins au sein d’un urbanisme contraint de se repenser face aux enjeux d’un monde en mutation.
Et si vous voulez en discuter avec Valérie Dufoix et Laurent Coudroy de Lille, rdv à 20h à la librairie le Genre urbain, c’est au 60 rue de Belleville, métro Belleville

à 20h aussi, la Librairie l’Atelier organise une Rencontre avec Thierry Gillyboeuf, traducteur de la poésie de Melville aux éditions Unes
Ce premier volume comprend trois recueils achevés et parus du vivant de l’auteur auxquels s’ajoutent trois ensembles de textes, dont le manuscrit d’Une rose ou deux découvert à sa mort, ainsi qu’une quarantaine de poèmes épars.
Et si vous voulez revenir sur l’œuvre poétique de l’écrivain américain, avec Thierry Gillyboeuf, rdv à 20h à la librairie l’Atelier, 2bis rue du Jourdain, métro Pyrénées

à 20h30, le Cinéma Le Méliès propose la projection en AVANT-PREMIÈRE du film Les Pires, EN PRÉSENCE DES DEUX RÉALISATRICES, ROMANE GUERET ET LISE AKOKA
Un tournage va avoir lieu cité Picasso, à Boulogne-Sur-Mer, dans le nord de la France. Lors du casting, quatre ados, Lily, Ryan, Maylis et Jessy sont choisis pour jouer dans le film. Dans le quartier, tout le monde s’étonne : pourquoi n’avoir pris que « les pires » ?
et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec ses deux réalisatrices, ROMANE GUERET ET LISE AKOKA, rdv à 20h30 au Cinéma Le Méliès, 12, place Jean Jaurès, à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil

à 20h30 aussi, dans le cadre du Festival du film franco-arabe de Noisy le Sec, et en partenariat avec le Festival Ciné-Palestine, le Cinéma Le Trianon propose la projection en avant-première du film FIÈVRE MÉDITERRANÉENNE de Maha Haj, en présence de l’acteur Ashraf Farah
Walid, 40 ans, palestinien vivant à Haïfa avec sa femme et ses deux enfants, cultive sa dépression et ses velléités littéraires. Il fait la connaissance de son nouveau voisin, Jalal, un escroc à la petite semaine. Les deux hommes deviennent bientôt inséparables : Jalal est persuadé d’aider l’écrivain en lui montrant ses combines ; Walid, quant à lui, y voit l’opportunité de réaliser un projet secret…
et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec l’acteur principal, rdv à 20h30 au ciné le Trianon qui se trouve sur la place Carnot, à Bagnolet

Parutions :
L’ouvrage collectif intitulé Lutter pour la Cité – Habitant.e.s face à la démolition urbaine, vient de sortir aux éditions La dernière lettre
Lutter pour la cité est le fruit d’une écriture collaborative de 3 collectifs : renaissance des Groux, l’Appuii et le collectif tenaces.
Renaissance des Groux est une association d’habitant·es de la cité des Groux, à Fresnes, dans le Val-de-Marne.
Appuii (Alternatives pour des projets urbains ici et à l’international) est une
association qui accompagne depuis 2012 des collectifs en lutte contre des projets urbains imposés, pour les aider à se défendre et à se faire
entendre.
Le collectif Tenaces est composé de membres et ex-membres de Z, revue itinérante d’enquête et de critique sociale.
Aux Groux, en banlieue sud de Paris, les locataires se battent pour leurs droits depuis l’annonce en 2015 de la destruction programmée de leur cité. Rencontre exceptionnelle avec quatre femmes au cœur de cette histoire, Lutter pour la cité est aussi une boîte à outils pour qu’enfin la ville se fasse à partir de ses habitant·es. Critique de la « rénovation urbaine » telle qu’elle se fait aujourd’hui, cet ouvrage présente les alternatives architecturales, sociales et politiques qui se développent en France et à l’étranger.

MUSIQUE : Ramallah Underground - Min el Kaheff