Agenda FPP 17 novembre

jeudi 17 novembre 2022
par  Rosa

RDV MILITANTS

ALERTE qui vient d’être lancée par Paris d’Exil car le campement de La Chapelle est en train d’être évacué et il y a besoin de soutien sur place !
Le campement situé sous le métro de la chapelle, où survivaient depuis plusieurs mois des centaines d’exilé.e.s, est en cours d’évacuation avec un important dispositif policier. Il n’y a pas de garantie que toutes les personnes pourront monter dans les bus et accéder à un hébergement. Aucune solution d’hébergement n’a été prévue pour les familles présentes, qui ont été mises à l’écart. Le risque de dispersion violente par la police est toujours là, alors il y a besoin de soutien sur place au métro La Chapelle !

et on poursuit avec cet appel lancé hier Pour le droit d’asile à l’opposant algérien Zakaria Hannache, présent sur le territoire tunisien depuis le 22 août dernier, un appel lancé par de nombreuses organisations parmi lesquelles : l’Action pour le Changement et la Démocratie en Algérie, Amnesty International - Section Tunisie , Association "Agenda Juridique – Tunisie", Association Al Karama pour les Droits et Libertés, Association Beity , Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc, Association de Défense des Libertés Individuelles (Tunisie), Association des Marocains de France, Association des Travailleurs Maghrébins en France, Association Intersection pour les Droits et Libertés (Tunisie), la Coalition Soumoud (Tunisie) , la Coalition Tunisienne pour la Dignité et la Réhabilitation, Riposte Internationale (Algérie) , Avocats sans Frontières, le Collectif des Avocats pour le Changement et la Dignité, la Confédération Générale Autonome des Travailleurs de l’Administration (Algérie), Syndicat National Autonome des Professionnels de l’Administration Publique (Algérie) , le Syndicat National des Journalistes Tunisiens ou encore l’Organisation Mondiale Contre la Torture et le Service International pour les Droits Humains
A travers cet appel, ces organisations expriment leur profonde inquiétude face au risque de refoulement d’un demandeur d’asile algérien - Zakaria Hannache - présent sur le territoire tunisien depuis août dernier. Les autorités tunisiennes ne doivent en aucun cas répéter le dangereux précédent qu’a constitué l’enlèvement et le refoulement du réfugié algérien Slimane Bouhafs le 25 août 2021, sans qu’aucune enquête n’ait été ouverte à ce jour en Tunisie.
M. Zakaria Hannache est un défenseur des droits humains algérien, poursuivi en Algérie depuis février dernier, pour des accusations fallacieuses d’ "apologie du terrorisme" et d’ "atteinte à l’unité nationale", pour lesquelles il risque jusqu’à 35 ans de prison, seulement pour avoir exercé sa liberté d’expression à travers son travail de publication d’informations et de documentation des arrestations de prisonnier.es d’opinions.
Après avoir passé plusieurs semaines en prison en Algérie, puis avoir bénéficié d’une libération provisoire en mars dernier, Zakaria Hannache a continué à faire l’objet d’intimidations et de pressions importantes en Algérie. En août dernier, il est donc venu en Tunisie, et le 9 novembre, il était convoqué au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour une audience dans le cadre de son procès. L’audience a été reportée à une date indéterminée, et pourrait être programmée très prochainement.
De nombreuses organisations internationales de défense des droits humains, ainsi que plusieurs Procédures spéciales des Nations-Unies, ont mis en avant le caractère excessivement vague du Code pénal algérien, menaçant le droit à un procès équitable et le bon fonctionnement de la justice.
La législation anti-terroriste est ainsi mobilisée de façon arbitraire et quasi-systématique depuis 2021 à l’encontre d’activistes et de journalistes pacifiques.
Dans une communication rendue publique le 14 novembre, la Rapporteure Spéciale des Nations-Unies sur les Défenseur.es des Droits Humains a exprimé de "graves préoccupations" au sujet de l’arrestation et la détention de M. Hannache, ainsi que sur "les accusations portées contre lui, qui semblent directement liées à son travail en tant que défenseur des droits humains".
Dans cet appel, les organisations signataires rappellent qu’en tant que demandeur d’asile, M. Hannache est protégé par la Convention de Genève de 1951, son Protocole de 1967 et par la Convention de 1984 contre la torture, ratifiées par la Tunisie, lesquelles imposent aux autorités de le protéger et de ne le refouler sous aucune condition, notamment au vu du risque d’emprisonnement arbitraire et de mauvais traitements auquel il est exposé en Algérie.
En conséquence, les organisations signataires exigent des plus hautes autorités tunisiennes qu’elles respectent leurs engagements internationaux en matière de droit d’asile et qu’elles veillent à ce que les défenseur.es des droits humains puissent exercer leurs activités légitimes sans entraves, qu’elle que soit leur nationalité, et ce y compris dans le cadre de leurs collaborations bilatérales sécuritaires.

du lundi au vendredi de 10h à 13h, la LDH ouvre sa permanence juridique téléphonique
Le service juridique de la LDH intervient dans tous les cas individuels et collectifs où les libertés publiques sont en cause. Il assure un rôle d’information et est susceptible d’interpeller les autorités publiques dans diverses situations révélatrices de pratiques illégales ou qui portent atteinte aux droits des individus.
Vous pouvez saisir la LDH du lundi au vendredi, de 10h à 13h en appelant le : 01 56 55 50 10.
vous pouvez aussi saisir la LDH par voie postale à l’adresse suivante :Ligue des droits de l’Homme Service juridique ; 138, rue Marcadet 75018 Paris

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

on en a parlé dans l’agenda de mardi avec Samuel de Sud Education paris, aujourd’hui c’est journée de mobilisation nationale et de Grève intersyndicale contre la réforme des lycées professionnels
Depuis quelques semaines déjà, les lycées pros sont en lutte contre la fermeture annoncée de 7 lycées (dont 6 pros) à Paris à la rentrée prochaine, puis d’autres à la rentrée de 2024, et dans ce contexte, un projet de réforme des lycées pros est annoncée avec :
– la hausse de 50% des périodes de stage, appelées périodes de formation en milieu professionnel  : ce qui revient à faire des bacheliers pros "de la main d’œuvre immédiatement employable" plutôt que "des citoyens éclairés et en capacité de se réorienter
– la révision des filières proposées dans les lycées en fonction des besoins locaux des entreprises  ; et la création d’une demi-journée hebdomadaire "Avenir", en cinquième, pour "découvrir des entreprises de proximité".
– Et la délégation de la décision au niveau local du nombre d’heures de cours par discipline  ; ce qui va provoquer une rupture d’égalité",
Autrement dit, c’est bien le monde de l’entreprise qui est au coeur de cette réforme des lycées professionnels...aussi pour protester, l’intersyndicale organise une manifestation cet aprem et le rdv est donné à 14h sur la place de la Sorbonne pour une manif en direction du ministère

à 14h aussi, la CGT Airbus organise un débrayage d’1h des salariés du site Métapole d’Elancourt avec un rassemblement pour exiger :
un statut social plus ambitieux pour protéger les salarié avec des augmentations de salaires ; et contre la régression du projet Reload portant sur les conditions de travail des salariés du groupe airbus
et le rdv est donné de 14h à 15h sur le site Airbus Metapole, à Elancourt

aujourd’hui et demain toute la journée, l’Ined, le Campus Condorcet et l’université de Rouen organisent deux journées d’études intitulées : AU NOM DE L’INSERTION ? DISPOSITIFS PUBLICS ET PARCOURS DE MÉNAGES DES CLASSES POPULAIRES PRÉCARISÉES
Depuis plusieurs dizaines d’années maintenant, de nombreux dispositifs publics dits « innovants » ou expérimentaux ont été déployés au nom de l’« insertion », en emploi et/ou en matière d’accès au logement, de différents publics ciblés : travailleurs ou travailleuses précaires, « migrant-e-s », « jeunes », « décrocheur·se·s », ou encore « mal-logé-e-s ».
Ces dispositifs renvoient à un style d’action publique qui s’est imposé à partir des années 1980. Face à divers problèmes que les institutions historiques de l’État social ne seraient pas ou plus en mesure de prendre en charge, les « politiques d’insertion » sont en effet marquées, dès leur origine, par une double logique d’expérimentation et d’évaluation, impliquant notamment l’enrôlement de chercheur-se-s en sciences sociales et la mise en chiffres des programmes, une logique qui s’accompagne de
tentatives de réforme des manières de travailler auprès des populations concernées.
Ces journées d’étude proposent d’examiner, non pas tant les effets de cette logique expérimentale et évaluative, mais plutôt les modalités de mise en œuvre et de recrutement des publics de programmes sociaux menés au nom de l’insertion. Il s’agira d’interroger la façon dont l’action publique menée au nom de l’insertion contribue et participe au renouvellement des rapports de pouvoir et de domination qui sous-tendent les inégalités de position entre concepteurs des dispositifs, travailleur-euses sociales et personnes accompagnées.
Au programme cet aprem, les discussions reprendront à 14h et porteront sur les Migrations et les mobilités encadrées avec un focus sur les politiques d’accueil et les pratiques locales d’hospitalité : expériences résidentielles des exilé·e·s dans les villes moyennes proposé par CAMILLE GARDESSE ET CHRISTINE LELÉVRIER, de l’ Institut Convergence Migrations, un focus sur La production d’une politique métropolitaine d’hospitalité : résorption de l’habitat précaire ou contrôle des mobilités ? Proposé par ANOUK FLAMANT, de l’Institut Convergences Migrations aussi ; et un focus sur les Dispositions à la mobilité résidentielle proposé par ELIE GUÉRAUT ET GASPARD LION, de l’Université de Paris
demain matin, les discussions reprendront à 9h autour des Politiques d’insertion et d’expérimentations : de la genèse à la mise en œuvre, avec FRANÇOIS SARFATI, de l’Université d’Evry-Saclay qui proposera d’Étudier des dispositifs expérimentaux à destination de personnes vulnérables ; et FRÉDÉRIC SALIN, de l’Institut Convergences Migrations qui reviendra sur l’intégration des réfugiés par l’emploi : genèse d’une politique publique sous tension (2015-2021).
et si vous voulez participer à ces journées d’études consacrées aux DISPOSITIFS PUBLICS ET PARCOURS DE MÉNAGES DES CLASSES POPULAIRES PRÉCARISÉES, rdv à partir de 14h cet aprem dans la salle Sauvy, et à partir de 9h demain matin dans la salle R19 sur le Campus Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire

de 15h à 17h, à l’occasion de la journée internationale des étudiants, un groupe d’universitaires et le Global Student Forum (GSF) organisent un webinaire de soutien aux étudiant.e.s iranien.ne.s, aux universitaires et aux lycéen.ne.s, pour discuter des actions coordonnées à venir.
Au prix de leur vie, les étudiant.e.s iranien.ne.s sont en première ligne du mouvement féministe et révolutionnaire qui a éclaté en Iran après le meurtre de Mahsa Jina Amini le 16 septembre dernier. Dans des dizaines d’universités, les mouvements étudiants ont résisté à plus de 8 semaines de répression étatique, qui a fait plus de 300 morts et plus de 14 000 personnes arrêtées, dont plusieurs milliers d’étudiant.e.s. Alors que les milliers de personnes arrêtées risquent la peine de mort, le Global Student Forum tient à affirmer clairement que le monde entier surveille de près et s’oppose fermement à la violence de l’État iranien.
Dans cette perspective, l’objectif de ce webinaire est d’amplifier la voix des étudiant.e.s iranien.ne.s, pour un soutien international à leur lutte pour la liberté, et si vous voulez le suivre, rdv de 15h à 17h heure de paris, sur : https://us06web.zoom.us/j/87009822907?pwd=dThTbVVhV3BIWjRGVElwbTNzUHRvZz09

de 17h30 à 19h30, l’Union locale Solidaires de Malakoff ouvre sa Permanence mensuelle pour aider les salarié-e-s du public et du privé dans leurs démarches et les renseigner sur leurs droits.
Et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est sans rdv et c’est ouvert de 17h30 à 19h30, dans la salle 120 au 1er étage de la Bourse du Travail de Malakoff qui se trouve au 24 Rue Victor Hugo, à Malakoff, métro Plateau de Vanves

À partir d’aujourd’hui, Les Gilets jaunes de Belleville, Paris sud, Montreuil et Appel au Peuple proposent plusieurs rdv pour fêter les 4 ans de luttes des Gilets Jaunes.
Et dans ce cadre, un rdv est donné aujourd’hui à 18h devant la cabane des GJ, au métro Croix de Chavaux à Montreuil

à 18h aussi, Sud Éducation Sorbonne Université, poursuit son Séminaire d’auto-formation consacré aux thèses de Réseau Salariat et de Bernard Friot, avec une séance qui portera sur l’Economie globale du salaire à vie
Comment une économie sans profit peut-elle fournir un salaire à vie à tout le monde ? Que devient la libre activité ? Le communisme se résume-t-il à l’étatisation de l’économie ? Pour répondre à ces questions, nous pourrons éclaircir une série de notions, basées sur des pratiques du présent et du passé, qui deviennent les pièces maîtresses d’une économie émancipatrice : propriété d’usage, caisses d’investissement, monnaie marquée, subvention, convention...
si vous voulez en discuter dans le cadre de ce séminaire d’autoformation proposé par Sud Éducation Sorbonne Université, RDV à 18h dans la Salle 107, couloir Est, 1er étage, Tour 24, sur le Campus Pierre et Marie Curie qui se trouve sur la place Jussieu, métro Jussieu

à 18h30, l’équipe des éditions Syllepse propose un Pot de solidarité avec l’Ukraine résistante, autour des éditions Spartacus avec lesquelles Les éditions Syllepse se sont associées pour une série de livrets consacrés à l’agression de la Russie contre l’Ukraine
Pour cette série de livrets qui donne la parole aux associations, syndicats et organisations de gauche en Ukraine et en Russie, les éditions françaises Syllepses et Spartacus se sont aussi associées aux éditions Page 2 (Lausanne), M Éditeur (Montréal), et Massari Edotori (Italie), aux revues américaine New Politics, et françaises : Les Utopiques et ContreTemps, aux sites À l’encontre (Lausanne) et Europe solidaire sans frontières, ainsi qu’au blog Entre les lignes entre les mots (Paris), au Centre Tricontinental basé en Belgique et au Réseau syndical international de solidarité et de luttes.
Et si vous voulez discuter de cette coopération éditoriale autour de cette série de livrets qui en compte déjà 13 en accès libre, rdv pour le pot de solidarité avec l’Ukraine, c’est à 18h30 dans les locaux de l’Union Syndicale Solidaires, au 31 rue de la Grange aux belles, métro Colonel fabien

à 18h30 à Montreuil, le squat anarcha-féministe de la Baudrière organise son AG hebdo !
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 au 65bis rue Voltaire à Montreuil, métro Robespierre ; et pour suivre les actu du squat, rdv sur le blog : https://labaudriere.noblogs.org/

à 18h30 encore, le collectif de défense des ludothèques de Saint-Denis organise une réunion d’information pour préparer les mobilisations contre la fermeture annoncée par la municipalité de 7 ludothèques
et le rdv est donné à 18h30 dans la salle Berthelot, au 4ème étage de la BDT de Saint-Denis qui se trouve au 9 rue Génin, métro Porte de Paris

à 19h, le squat du malaqueen propose son AG hebdomadaire pour organiser la lutte contre son expulsion
depuis le 22 août dernier en effet, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables. Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Et si vous voulez soutenir le Malaqueen, rdv à 19h pour l’AG, c’est au 70 rue de Galiéni, à Malakoff, métro Etienne Dolet

à 19h30, le groupe local d’Extinction Rebellion Paris-Ouest organise une Réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
et si vous voulez y participer, rdv à 19h30 au Centre Culturel "Les 5 Toits", 51 boulevard Exelmans, métro Exelmans

à 19h30, le groupe local du collectif pour la Sécurité sociale de l’alimentation de Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines, Saclay et le collectif contre la ligne 18 organise une Assemblée pour "passer à l’action pour la Sécurité sociale de l’alimentation"
Depuis 2019, les membres du collectif pour une Sécurité sociale de l’alimentation échangent, construisent et portent un projet de société à la hauteur des enjeux agricoles et alimentaires. Forts de travaux bien plus anciens, ils partagent leurs expériences, leurs convictions et leurs points de vue pour essayer de penser les institutions d’une socialisation de l’agriculture et de l’alimentation, seule voie à même de répondre aux urgences démocratiques, sociales et écologiques auxquelles nous sommes confrontés.
Et si vous voulez en discuter avec eux, et le collectif contre la ligne 18, rdv à 19h30 au Camp de Zaclay qui se trouve sur la Route de Trappes, à Villiers-le-Bâcle
ACCÈS : https://nonalaligne18.fr/zaclay

LA PERM’ BELLEVILLE organise, à partir de ce soir, une collecte de vêtements chauds (bonnets, pantalons, pulls, gants, manteaux, écharpes, chaussures…), qui seront redistribués en décembre dans le quartier de Belleville.
Et si vous voulez déposer vos dons, rdv tous les mardis et jeudis entre 20h30 et 22h30 au local de LA PERM’, qui se trouve au 5 rue de tourtille, métro Belleville

demain matin, de 10h à 12h, l’atelier « Penser les classes au-delà des nations : circulations et rapports de classe dans l’espace social européen » lance son séminaire du même nom pour offrir un cadre de réflexion et de discussion afin de penser la projection des rapports de classe dans des espaces sociaux internationaux et transnationaux
et pour cette première séance, il s’agira de présenter le projet de l’atelier et de discuter de la notion de « classes sociales transnationales » à partir du cas des travailleuses du care et des domestic workers en Europe.
Et si vous voulez participer à ce nouveau séminaire, rdv demain matin de 10h à 12h dans la salle R3-35, sur le Campus Jourdan de l’Ecole Normale Supérieure, dont l’entrée se fait par le 48 Bd Jourdan, métro Porte d’Orléans

RDV CULTURELS

à 12h30, l’Institut Convergences Migrations propose un webinaire avec Alexandra Galitzine-Loumpet et Pauline Doyen autour de l’ouvrage "Lingua (non) grata – Langues, violences et résistances dans les espaces de la migration" , pru aux presses de l’Inalco
Que font les migrations aux langues et les langues aux migrations ? Dans la crise de l’accueil des migrants qui secoue l’Europe depuis 2015, les langues sont les grandes oubliées des politiques publiques. Pourtant, dans les territoires de l’asile, des dizaines de langues se rencontrent et se croisent aux frontières. Est-ce alors un grand malentendu ou un parler de la migration qui émerge dans ces territoires de Babel ? Une lingua franca ou à l’inverse une lingua non grata ?
Cet ouvrage est le fruit de quatre années de recherche de l’équipe Liminal dans les campements, camps et centres d’hébergement et d’accueil pour demandeurs d’asile. Les enquêtes en pashto, persan, arabe(s), ourdou, tigrinya, français, anglais, italien, se sont déroulées au plus près des acteurs, dans la région parisienne, le Calaisis et aux frontières franco-anglaise et franco-italienne. Grâce à une méthodologie originale et une approche pluridisciplinaire à la croisée de l’anthropologie et de la sociolinguistique, l’ouvrage présente une perspective inédite pour aborder par les langues ce qui se joue en migration : une expérience politique, de violences et de résistances.
Et si vous voulez en discuter avec les autrices : Alexandra Galitzine-Loumpet et Pauline Doyen, rdv à 12h30 sur : https://cnrs.zoom.us/j/96283503266...

dans le cadre de la motion "Non aux guerres, non aux impérialismes - Activons la résistance internationaliste", adoptée par la Fédération Anarchiste au 80ème congrès à Merlieux le 6 juin dernier, la librairie Publico propose toujours l’exposition « Faites de l’Art pas la Guerre » réalisée par Claude Gaisne Lors d’une réunion internationale de linguistes du monde entier, Claude Gaisne a demandé à plusieurs d’entre eux d’écrire la phrase « Faites de l’Art pas la Guerre » dans sa langue, et dans cette expo il les présente de façons variées
Et si vous voulez découvrir l’expo c’est de 13h à 19h à la librairie Publico, au 145 rue Amelot, métro Oberkampf ; elle y sera visible jusqu’au 3 décembre

De 14h à 16h, le séminaire "Productions et circulations des biens culturels : le cas des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient" se poursuit, avec une séance autour de Joséphine Parenthou de l’ENS Lyon, qui reviendra sur les Parcours d’artistes syriens à l’épreuve de l’exil européen : un processus de reconnaissance artistique contradictoire et décontextualisé ?
Alors que les artistes syriens seraient devenus depuis 2011 des porte-parole médiatiques de l’opposition au régime d’Assad et à l’horreur de la guerre, en particulier à l’aune de leur exil massif en France et en Allemagne, la politologue questionnera l’impact de la migration sur leur processus de reconnaissance. En effet, malgré une mise en visibilité évidente autour de la figure prénotionnelle de « l’artiste révolutionnaire », l’exil aurait cependant favorisé la reproduction des positions socioprofessionnelles antérieurement acquises et orienté l’espace des possibles vers la périphérie des scènes artistiques d’accueil.
Et si vous voulez en discuter avec Joséphine Parenthou, rdv de 14h à 16h dans la salle 3.001 du bâtiment Nord sur le site du Campus Condorcet à Aubervilliers, métro Front populaire

à 18h30, DANS LE CADRE DE LA CAMPAGNE dionysienne sur la SANTÉ DES FEMMES, le ciné l’Ecran de Saint-Denis propose la projection du film À PLEIN TEMPS, d’Éric Gravel
Julie se démène seule pour élever ses deux enfants à la campagne et garder son travail dans un palace parisien. Quand elle obtient enfin un entretien pour un poste correspondant à ses aspirations, une grève générale éclate, paralysant les transports....et c’est tout le fragile équilibre de Julie qui vacille. Elle va alors se lancer dans une course effrénée, au risque de sombrer. Filmer le quotidien d’une mère célibataire, qui doit courir entre sa lointaine banlieue pour s’occuper de sa famille et son travail harassant dans un hôtel de Paris, comme un Thriller : c’est l’astuce brillante que le cinéaste a trouvé pour nous faire ressentir la charge mentale et physique qu’éprouvent des millions de femmes à travers le monde.
Et si vous voulez voir ce film, rdv à 18h30 au ciné l’Ecran qui se trouve au 14 passage d el’Aqueduc, à St-Denis, à la sortie du métro basilique

à 19h, le cirque électrique organise une Rencontre croisée sur la police avec Paul Rocher, auteur de "Que fait la police ? et comment s’en passer", et Frédéric Lordon, auteur de "Vivre sans ? Institutions, police, travail, argent", parus aux éditions la Fabrique
et si vous voulez en discuter avc eux, rdv à 19h au Cirque Électrique, sur la Place du Maquis du Vercors, métro Porte des Lilas

à 19h aussi, Les Aliennes proposent une soirée scène ouverte féministe et cosmique à la FGO-Barbara
L’association Les Aliennes est une association féministe dont la mission est de changer les représentations des femmes dans la société grâce à la culture. Et ce soir, elle propose donc une scène ouverte qui est ouverte à tous·tes mais la scène sera dédiée aux femmes cis et trans ainsi qu’aux personnes non binaires
et si vous voulez y participer, c’est à partir de 19h à la FGO-Barbara, 1 rue Fleury, métro La Chapelle

à 19h30, la librairie La friche organise une rencontre avec Jost Hochuli, designer graphique, typographe et éditeur suisse, qui reviendra sur son travail et ses ouvrages "Détail en typographie", l’"Abécédaire d’un typographe" et "Un design de livre systématique ?", parus aux éditions B42
et si vous voulez le rencontrer, rvd à 19h30 à la librairie La Friche, c’est au 36 rue Léon Frot, métro Charonne

à 19h30 aussi, les Éditions Libertalia proposent une rencontre avec Titiou Lecoq autour de son dernier livre : Le couple et l’argent, pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes, paru aux éditions de l’Iconoclaste
Enfants, les filles reçoivent moins d’argent de poche que les garçons et ne bénéficient souvent d’aucune éducation financière. En couple, leur salaire est affecté le plus souvent aux dépenses courantes, alors que celui des hommes s’investit dans les biens durables (logement, travaux, voiture). Au supermarché, les mêmes objets sont jusqu’à 15 % plus chers quand ils sont destinés aux femmes : on appelle ça la « taxe rose » ! Après chaque grossesse, l’inégalité salariale triple, passant de 7 % à 23 %. La notion de ménage fiscal leur est souvent défavorable… Résultat : en France, entre 1998 et 2015, l’inégalité de patrimoine entre femmes et hommes est passée de 9 % à 16 % alors même que si l’on additionne leur travail salarié et leur travail domestique, elles travaillent pourtant beaucoup plus que les hommes…
et si vous voulez discuter avec Titiou Lecoq de cette plongée féministe dans nos porte-monnaies, rdv à 19h30 aux éditions Libertalia, c’est au 12 rue Marcellin Berthelot, à Montreuil

à 19h30 toujours, le Cinema Les 7 Parnassiens propose une projection-débat autour du film Riposte féministe, de Marie Perennès et Simon Depardon
« Femme agressée, battue, violée on te croit » : c’est ce collage découvert au printemps 2020 à proximité de leur domicile qui a fait surgir l’idée du film dans l’esprit des réalisateurs. Marie Perennès et Simon depardon ont voulu découvrir qui se cachait derrière ces messages percutants contre les violences faites aux femmes apparus sur les murs de nombreuses villes françaises. Alors que chaque année le ministère de l’Intérieur recense près d’une centaine de femmes qui meurent sous les coups de leur conjoint, qui sont-elles, ces jeunes femmes armées de feuilles blanches et de peinture noire qui, dans le sillage de #MeToo, investissent l’espace public pour dénoncer les féminicides ?
Et si vous voulez découvrir ce film sur les colleuses féministes et en discuter avec Nadia Doghramadjian, membre du groupe de travail « Femmes, genre, égalité » de la LDH, rdv à 19h30 au 7 Parnassiens, c’est au 98 bvd du Montparnasse, métro Montparnasse

à 20h, la librairie Quilombo organise une rencontre avec Isabelle Louviot, autour du livre "Élisée Reclus : penser l’humain et la terre" (Le Tripode)
Géographe visionnaire, anarchiste convaincu, végétarien et naturiste précoce, voyageur sensuel et écrivain prolixe, Élisée Reclus (1830-1905) est l’une des figures intellectuelles les plus étonnantes de notre histoire. Et des plus oubliées.
Dans cet essai biographique enrichi d’une anthologie de textes, Isabelle Louviot et Georges Peignard nous invitent à redécouvrir la pensée de cet homme, toujours féconde, et si vous voulez en discuter avec isabelle Louviot, rdv à 20h à la librairie Quilombo, c’est au 23 Rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation

À 20h aussi, la librairie l’Atelier organise une Rencontre avec Lucie Lamy et Jean-Philippe Rossignol à l’occasion de la parution du premier livre traduit en français de la poétesse afro-allemande May Ayim, intitulé : Blues en noir et blanc, paru chez Ypsilon Éditeur
et si vous voulez discuter de ce recueil de poèmes de la poétesse allemande May Ayim, qui aborde les marges de la société, les sentiments, les fragilités de l’individu ainsi que les combats personnels et collectifs, rdv à 20 heures, à la Librairie L’Atelier : 2bis rue du Jourdain, métro Pyrénées

à 20H30, le cinéma MK2 Bibliothèque propose une Séance exceptionnelle du film ARIAFERMA, suivie d’une discussion entre le réalisateur Leonardo di Costanzo et l’acteur Paolo Modugno
Accrochée aux montagnes sardes, une prison vétuste est en cours de démantèlement quand le transfert de douze détenus est soudainement suspendu pour des questions administratives. Gargiulo, le surveillant le plus expérimenté, est alors chargé de faire fonctionner la prison quelques jours encore, en équipe réduite. Lagioia, qui finit de purger une longue peine, entrevoit lui la possibilité de faire entendre les revendications des quelques détenus en sursis... Peu à peu, dans un temps suspendu, prisonniers et officiers inventent une fragile communauté.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec son réalisateur, Léonardo di Costanzo, rvd à 20h30 au MK2 bibliothèque, c’est au 128 avenue de France, métro BNF

à 20h30 aussi, le ciné Utopia de Saint-Ouen propose une projection-débat autour du film Un bon début, en présence des réalisateurices, Agnès et Xavier Molia
Ils ont l’âge d’entrer en troisième et déjà une réputation d’irrécupérables. Pendant des mois, ils ont vécu loin du collège, en rupture presque totale avec la vie scolaire. À Grenoble, une classe unique en France du nom de « Starter » leur ouvre ses portes. Pendant cette année particulière, Un bon début suit leur adolescence, fragile et malmenée – mais dont le cours peut encore changer.
Et si vous voulez découvrir ce documentaire et en discuter avc les réalisateurices, Agnès et Xavier Molia, rdv à 20h30 au ciné Utopia qui se trouve sur la place Mendès France à Saint-Ouen l’Aumône

MUSIQUE : Soleil Noir - A ceux qui brûlent


Documents joints

MP3 - 68.5 Mo