Agenda FPP 7 novembre

lundi 7 novembre 2022
par  Rosa

Avec Imen de BDS France-région parisienne pour parler de la JOURNÉE INTERNATIONALE POUR UN MONDE SANS MURS qui aura lieu mercredi
Mercredi 9 novembre, c’est la JOURNÉE INTERNATIONALE POUR UN MONDE SANS MURS lancée par l’ONG palestinienne « Stop the Wall » et relayé par plus de 400 organisations, réseaux et mouvements dans le monde entier dont la Campagne BDS France : dans le cadre de cet appel international pour un monde sans mur, les organisations signataires en France appelle à : un rassemblement contre tous les murs le 9 novembre prochain, mercredi de 17H30 à 19H, sur la Place Saint-Michel (devant la fontaine) à Paris.
Les signataires :La Campagne BDS France, ADTF (Association Démocratique des Tunisiens en France) ; AFAPREDESA (Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis) ; AFASPA (Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique) ; AFPS Paris 14-6, Argenteuil Palestine Solidarité ; Association des Palestiniens en Ile-de-France, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France ) ; ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) ; CEDETIM (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale) ; CIMADE ; CNT (Confédération Nationale du Travail) ; Collectif Vietnam Dioxine ; Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) ; Confédération Internationale Solidaire et Ecologiste (CISE) ; Confédération paysanne ; CRLDHT (Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie) ; CSIA Nitassinan (Comité de solidarité avec les indiens des Amériques) ; CSPB (Comité de solidarité avec le peuple basque) ; CSP 75 (Coordination 75 des Sans Papiers) ; Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire ; FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s) ; FERC-CGT (Fédération de l’éducation de la recherche et de la culture CGT) ; Femmes Plurielles ; Fondation Frantz Fanon ; Forum Palestine Citoyenneté ; FTCR (Fédération Tunisiens Citoyens des 2 Rives) ; FUIQP (Front uni des immigrations et des quartiers populaires) ; IPAM (Initiatives pour un autre monde) ; MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente) ; MAN Île-de-France ; NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) ; Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC), Solidarité Kanaky ; Survie ; UJFP (Union juive française pour la paix) ; Union syndicale Solidaires ; UTAC (Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne) ; USTKE (Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités ; UTOPIA Droits Paisani…
Vous pouvez envoyer votre signature à : campagnebdsfrance@yahoo.fr
et demain aussi : BDS France Paris-Région Parisienne propose l’Inauguration d’un Espace Sans Apartheid Israélien (ESAI) à la librairie la Brèche
A l’occasion de la sortie du livre "Parcours de Juifs antisionistes en France", une rencontre est prévue avec l’UJFP à la librairie La Brèche le 8 novembre prochain.
Cette soirée sera aussi l’occasion d’inaugurer la librairie la Brèche comme la première librairie "Espaces Sans Apartheid Israélien".
Pour en savoir plus sur les ESAI :
https://www.apartheidfree.ch/fr/home-francais/
https://bdsmovement.net/apartheid-free-zones
rdv demain à 19h à la librairie la Brêche, 27 rue Taine, métro Daumesnil

RDV MILITANTS

depuis 11h ce matin, Une coopérative de chômeurs, chômeuses lance une Assemblée hebdomadaire de chômeurs, chômeuses
La coopérative a choisi le terme d’assemblée de chômeurs et chômeuses, comme il aurait pu dire assemblée de RSIstes, travailleurs et travailleuses précaires, auto-entrepreneur, entrepreneuse, intérimaires.. ou n’importe quelle autre forme de travail. Car, nous sommes toustes contraints et forcés de vendre notre force de travail, que cela se fasse de manière indéterminée ou temporaire, exploité par un autre ou auto-exploité (ce que le pouvoir nomme auto-entreprenariat). Si nous travaillons, ce n’est pas par habitude, rarement par plaisir, mais bien par nécessité. Nous aliénons notre temps, nous perdons notre énergie, puisque le rapport salarial est la condition première de notre survie. Le chômage est pour certains d’entre nous une pause entre deux contrats de travail, un instant pour reprendre le contrôle de nos vies, un moment permettant de mener une vie autre.
Dans cette perspective, la coopérative revendique une réappropriation collective du chômage
Dans cette assemblée, la contradiction entre la nécessité du travail en régime capitaliste et la volonté de ne pas s’y soumettre est assumée. Par conséquent, est aussi assumée l’ambiguïté vécue d’un tel état, entre injonction sociale à retrouver un turbin, nécessité de survivre, et plaisir d’avoir du temps pour soi. Nous savons que mal vivre son chomdu, le passer sur Netflix seul, est bien malheureusement la règle. Ne pas être au travail alors que tout nous y pousse, alors que la société nous définit à travers notre place dans le système de production, peuvent nous empêcher de vivre pleinement les périodes au chômage. Le chômage subi, la difficulté à joindre les deux bouts, l’angoisse matérielle est l’envers du décor de notre société dite d’abondance.
La coopérative des chômeurs et chômeuses souhaite collectivement rompre avec l’isolement et prendre en charge les besoins matériels : en proposant des moments de rencontres pour échanger sur des pratiques, des astuces afin de produire effectivement du commun, de l’entraide matérielle (qu’elle soit s’échanger des plans thunes, des formalités administratives,…).
Pour que le chômage soit enfin perçu pour ce qu’il peut être : un geste politique. Il s’agit de ne plus produire et reproduire le capitalisme, et d’inventer des nouvelles formes de vie. Et si vous voulez en discuter et rencontrer la coopérative des chômeurs et chômeuses, rdv donc tous les lundis à partir de 11h au DOC, 26 Rue du Docteur Potain, métro télégraphe
et pour les contacter, vous pouvez leur envoyer un mail à :
cooperativechomduparisest@proton.me

du lundi au vendredi de 10h à 13h, la LDH ouvre sa permanence juridique téléphonique
Le service juridique de la LDH intervient dans tous les cas individuels et collectifs où les libertés publiques sont en cause. Il assure un rôle d’information et est susceptible d’interpeller les autorités publiques dans diverses situations révélatrices de pratiques illégales ou qui portent atteinte aux droits des individus.
Vous pouvez saisir la LDH du lundi au vendredi, de 10h à 13h en appelant le : 01 56 55 50 10.
vous pouvez aussi saisir la LDH par voie postale à l’adresse suivante :Ligue des droits de l’Homme Service juridique ; 138, rue Marcadet 75018 Paris

à 13h, le Collectif La Chapelle Debout organise un rassemblement de soutien à Khaled alors qu’il doit passer en audience au tribunal administratif de Paris pour casser l’OQTF qui lui a été délivrée
Khaled est enfermé au centre de rétention de Vincennes depuis le 19 octobre et risque d’être déporté ce mercredi au Soudan.
Cette audience est peut être la dernière chance de pouvoir le libérer car la préfecture a déjà prévu un vol pour le déporter ce mercredi. Cela avec la complicité du consulat du Soudan qui a délivré un laissez-passer à Khaled, après l’avoir emmené au consulat sans l’en informer et contre sa volonté.
Si l’OQTF de Khaled est cassée, il pourra être libéré du CRA et ne pas être déporté. Cette collaboration de la police française et du consul du Soudan, Hussein Obeid Bakri, pour déporter notre camarade est à nouveau une preuve de la collaboration de la France avec la dictature du Soudan et ses génocidaires, symbolisée récemment par la rencontre de l’ambassadrice de France au Soudan, Raja Rabia, avec le général Hemedti responsable du génocide au Darfour, et chef des Janjaweed qui ont mené le coup d’Etat militaire aux côtés du général Al Buhran.
Alors que Macron et Darmanin veulent réprimer, enfermer et déporter davantage les immigrés, et déclarent vouloir rendre impossible la vie des personnes ayant des OQTF, il est urgent de lutter à leurs côtés, de se défendre et de rendre les coups.
Aussi, Il est décisif d’être nombreux au tribunal pour montrer au juge, à la justice raciste que Khaled n’est pas isolé en France, qu’il y a des attaches et qu’il est soutenu
Et si vous voulez le soutenir, rdv à 13h au métro Saint Paul, pour un départ collectif au tribunal administratif de Paris

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

de 13h à 17h, le syndicat sud commerces et services Francilien-Solidaires ouvre sa permanence juridique hebdomadaire pour aider les travailleuses et travailleurs à faire face aux problèmes qu’ielles rencontrent sur leur lieu de travail
et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 13h à 17h au 7 rue Vicq d’Azir, métro colonel Fabien

de 14h à 17h, c’est la Permanence syndicale de la CNT Région parisienne qui sera ouverte
et si vous voulez vous y rendre, c’est ouvert de 14h à 17h au 33 rue des vignoles, métro Avron ou Buzenval

de 15h à 17h30, la Recyclerie propose son atelier de conversation avec l’association Français langue d’accueil
l’association a pour objet d’organiser des ateliers d’apprentissage du français pour les demandeurs d’asile et les réfugiés récents, dans les quartiers autour des gares du Nord et de l’Est.
Et si vous voulez participer à cet atelier, rdv à 15h30 à la recyclerie qui se trouve au 83 bvd d’Ornano, métro Porte de Clignancourt

de 18h à 22h, Le groupe culture du Réseau Salariat propose une 2e session du séminaire consacré à "Une sécurité sociale de la culture"
Le chemin vers une société alternative au capitalisme nécessite de sortir la culture et donc le secteur culturel du capitalisme. Pour cela il faut se réapproprier celle-ci en bâtissant une sécurité sociale de la culture qui s’inspire des éléments existants que sont, parmi beaucoup d’autres : l’intermittence du spectacle, la subvention publique, l’enseignement artistique, l’éducation populaire, la fonction publique, les retraites,
l’assurance chômage...
Bâtir cette Sécurité sociale de la Culture, c’est continuer le travail émancipateur de syndicalistes, de résistant.e.s, de communistes et étendre la sécurité sociale à d’autres secteurs de l’économie, afin de renverser l’état actuel du rapport de force. C’est construire un bien commun qui donnera enfin le pouvoir aux travailleur.se.s de produire leurs propres cultures.
Dans cette perspective, Le groupe culture du Réseau Salariat propose donc une 2e session du séminaire "Une sécurité sociale de la culture", une 2eme session qui sera consacrée au régime des artistes-auteur·e·s au salaire à vie »
Le mot « artiste » recouvre deux réalités : d’un côté, celle des interprètes, qui se sont mobilisé·e·s tout au long du XXe siècle pour bénéficier des avancées réalisées dans l’emploi, et de l’autre celle des créatrices et créateurs, dont le statut s’est construit autour de la propriété littéraire et artistique.
Marqué·e·s par le droit d’auteur, les écrivain·e·s et les plasticien·ne·s se sont longtemps tenu·e·s à l’écart du mouvement social. En France comme dans le monde anglo-saxon, les tentatives d’en faire des « travailleur·se·s de l’art » se sont heurtées à la centralité du paradigme propriétaire et à une conception du salariat comme lieu de la subordination.
Ce n’est que récemment que sont apparus des collectifs et syndicats qui osent s’emparer de la question du travail artistique et militer pour une évolution salariale du statut des créatrices et créateurs. Ce déplacement de la militance s’appuie sur l’existence du régime social des artistes-auteur·e·s qui unifie les travailleur·se·s de la création pour leur ouvrir les mêmes droits que les salarié·e·s en matière de santé, de prestations familiales et de retraite. Par ailleurs se développe un travail à la tâche périphérique à la vente d’œuvres qui tend à rapprocher la condition des artistes de celle des travailleur·se·s de plateformes. Or la crise sanitaire et les confinements ont révélé la fragilité du revenu des indépendant·e·s et popularisé la perspective d’un salaire à vie.
Dans cette deuxième séance, il s’agira donc de voir comment transformer un statut historiquement marqué par la propriété afin de contribuer à la construction du droit politique au salaire. Il s’agira aussi de montrer comment peut s’affirmer un statut commun faisant du salaire la condition de la production et non sa contrepartie. Enfin, en guise de préambule aux prochaines séances, il s’agira d’ébaucher une mise en sécurité sociale des productions artistiques.
Et si vous voulez participer à cette 2e session du séminaire consacré à "Une sécurité sociale de la culture" proposé par Le groupe culture du Réseau Salariat, rdv de 18h à 22h, à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’Eau, métro république

à 18h aussi, le Collectif Intersexe Activiste organise, dans le cadre de la Quinzaine de Visibilité Intersexe, une formation interassociative en ligne consacrée à l’intégration de l’intersexuation lors des Interventions en milieu scolaire
et si vous voulez suivre cette formation, rdv sur : https://www.helloasso.com/.../formations...

de 18h à 19h et de 19h à 20h, le collectif dionysien Un ring pour tout•e•s qui propose depuis 2017 : des entraînements de boxe anglaise entre femmes et personnes trans pour lutter contre les stéréotypes de genre, poursuit ses cours pour enfants/ados et adultes
et si vous voulez y participer, rdv de 18h à 19h pour les enfants/ados et à 19h pour les adultes, les cours ont lieu au chapiteau rajganawak qui se trouve au 3 rue Ferdinand Gambon, à Saint-Denis, c’est juste en face de la gare

de 19h à 21h, les collectifs Stop Précarité et Changer de Cap organisent un cours pour Se défendre en cas de suspension d’allocation CAF
Si vous vous êtes fait couper vos allocations familiales, handicap, APL ou RSA par la CAF sans raison et pendant des mois suite aux nouvelles pratiques de contrôle avec suspension infligées aux plus précaires, ce cours gratuit vous expliquera comment vous défendre et récupérer vos prestations.
Emmanuel Macron le président des riches a en effet imposé aux CAF de faire des économies sur le dos de ceux et celles qui "lui coûtent le plus cher". Des milliers, voire des millions de gens se retrouvent sans rien toucher pendant des mois sous prétexte de contrôle, ou de trop perçus jamais perçus ou perçus suite à des erreurs de la CAF qui ensuite se rembourse sur votre RSA (absolument interdit !).
Le Collectif Changer de cap a recueilli des témoignages de ces coupures, travaillé avec des juristes et avocats, et va rédiger un petit guide de défense des allocataires ainsi pénalisés illégalement. Et ce soir, avec le collectif Stop précarité, il propose donc ce cours de défense de ses droits, GRATUIT et OUVERT A TOUS, et si vous voulez y participer, c’est de 19h à 21h dans la salle Petit Congrès de la Bourse du Travail, au 85 rue Charlot, M° République

de 19h à 21h aussi, la section française du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine organise une soirée de Solidarité avec la résistance du peuple ukrainien
depuis le début d ela uerre en Ukraine, le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU) et les membres du réseau français ont multiplié les actions de soutien, en relation avec la gauche ukrainienne ; comme le :
 Soutien aux convois du réseau syndical international
 Campagne pour que la loi travail du gouvernement ukrainien ne soit pas adoptée,
 Campagne pour le droit à l’avortement, notamment en Pologne où nombre de femmes ont trouvé refuge
 Campagne pour la libération de Maksym Boutkevytch, militant ukrainien des droits de l’homme
 Soutien aux déserteurs russes
 Débat à la fête de l’Humanité et sortie d’une brochure argumentaire
 Réunions d’information et de formation régulières, que l’on peut voir en vidéo sur le site du RESU
 Activité des Brigades éditoriales de solidarité, qui éditent en téléchargement gratuit des livrets (il y en a eu 12 numéros, le 13e va sortir sous peu) comportant dossiers, textes, documents de débats, informations, etc.
8 mois après le début de la guerre, la section française du réseau européen de solidarité avec l’Ukraine entend poursuivre sa mobilisation pour éviter la banalisation de la guerre, et dans cette perspective elle organise une réunion ce soir pour :
 Débattre et décider de la façon dont la solidarité peut se concrétiser
 Discuter des questions politiques qui se posent
et échanger avec Des camarades ukrainiens
et si vous voulez participer à cette réunion d’information en soutien à la résistance ukrainienne, rdv de 19h à 21h, au Café de Paris, 158 Rue Oberkampf, métro Ménilmontant

de 19h à 20h, Extinction Rébellion Paris Nord organise une Réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
Et si vous voulez rencontrer les militant.e.s d’XR paris nord, et éventuellement les rejoindre, rdv à 19h à l’Espace Villette Makerz , qui se trouve au 211 Avenue Jean Jaurès, métro Porte de Pantin

à 19h encore, les GJ de Belleville poursuivent leur AG hebdo pour discuter de l’actualité politique et sociale et organiser les luttes
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au café le Côte d’Azur qui se trouve au 6 Rue du Château d’Eau, métro Jacques Bonsergent

à 19h30, l’organisation politique Révolution permanente et le syndicat étudiant le Poing levé proposent une réunion publique pour le lancement d’une organisation révolutionnaire à l’université Paris 1
et si vous voulez participer à cette réunion publique, rdv à 19h30 à l’espace Hermès, dans la salle Blues, dont l’entrée se fait par le 11 rue de la Vistule, métro Olympiades

De 19h30 à 21h30, l’association Autremonde tient sa permanence administrative hebdomadaire
Cette permanence assure l’ouverture de certains droits : PUMA, CSS, AME, ou encore Solidarité transport.
Et si vous voulez savoir les documents nécessaires à l’ouverture de ces droits, vous devez contacter en amont le : 0143147780.
et pour vous rendre à la permanence, sans rendez-vous, c’est ouvert de 19h30 à 21h30 au Dorothy qui se trouve au 85 bis rue de Ménilmontant, métro menilmontant

enfin demain, l’intersyndicale Sud Education Paris, CGT Educaction Paris, CNT, FSU, l’UNSA, Snalc, FO, et SGEN-Cfdt appelle à une journée de grève et de mobilisation pour dénoncer la fermeture de 7 lycées à Paris pour la rentrée prochaine, à l’occasion de la réunion du Comité interacadémique de l’éducation nationale
en effet, pour la rentrée prochaine à Paris : 7 lycées professionnels sont menacés de fermeture : LP Brassaï (15e), LP Armand Carrel (19e), LP Suzanne Valadon 18e, LP Charles de Gaulle 20e, SEP Lucas de Nehou (site Friant 14e) et LP Théophile Gautier (site Charenton 12e) et le lycée Georges Brassens (19e).
Ces menaces de fermeture interviennent dans un contexte explosif : celui du projet de réforme Macron de la voie professionnelle, un projet très largement refusé par les personnels et leurs organisations syndicales ainsi qu’en témoigne l’ampleur de la grève du 18 octobre dernier.
Alors que demain, le Comité interacadémique de l’éducation nationale, qui est l’instance consultative de la région Île-de-France ; doit se réunir avec à l’ordre du jour : la carte des lycées à Paris, l’intersyndicale appelle à la mobilisation pour exiger :
➙ Aucune fermeture de lycée, aucun transfert
➙ Aucune suppression de poste, maintien de tous les personnels
➙ Aucune suppression de formation, de section, de capacité d’accueil
➙ Rénovation et travaux dans tous les établissements qui le nécessitent
et pour cela, un rassemblement est organisé demain matin à 9h , devant le Conseil régional au 8 boulevard Victor Hugo à Saint-Ouen, Métro Mairie de Saint-Ouen

RDV CULTURELS

de 12h30 à 14h30, Le séminaire "Actualité de la recherche en genre et sexualité" reprend avec une première séance autour de Julie Ancian qui présentera son ouvrage Les violences inaudibles. Récits d’infanticides, Seuil, 2022.
Comment une mère peut-elle tuer ses bébés ? Dans une société qui idéalise la maternité, les femmes qui tuent leur nouveau né dans les heures qui suivent sa naissance provoquent horreur et incompréhension. Ce sont des « monstres » ou des « folles ».
L’enquête menée par Julie Ancian se situe à l’opposé de ces images convenues. Son livre s’appuie sur les récits exceptionnels qu’elle a recueillis auprès de femmes condamnées pour ces faits. Loin de ramener à une pathologie mentale, leurs propos témoignent de trajectoires traversées de fortes contraintes et de grande détresse : précarité, violences conjugales, isolement, absence de soutien familial… Contrairement à une idée répandue, l’accès aux services de planning familial, à une contraception efficace ou à un avortement, n’est pas garanti pour toutes les femmes.
Or, la justice, dans le traitement de ces homicides très particuliers, est aveugle aux inégalités sociales et particulièrement indulgente envers les hommes violents. Les observations de procès et les entretiens avec des magistrats et des avocats révèlent que l’institution judiciaire perpétue un discours trompeur sur la libre disposition de leur corps dont bénéficieraient toutes les femmes. Aussi l’autrice est-elle fondée à dresser ce constat : les violences qui pèsent sur les choix reproductifs des femmes sont encore largement inaudibles.
Et si vous voulez en discuter avec la sociologue, Julie Ancian, rdv à 12h30 sur : via la plateforme Participations

de 14h à 19h, le Centre lgbtqi+ Paris-ÎdF ouvre ses portes pour L’exposition « Nos Tolérances » proposé par Alexandre Elenga
Cette expo propose des œuvres sans titres, sur toile libre, dans lesquelles les conceptions du corps, de la forme, de l’objet et de la couleur sont pensées dans le but d’offrir une perception d’un monde ouvert à la diversité et à la liberté d’interprétation.
Et si vous voulez découvrir cette expo, rdv de 14h à 19h au Centre LGBTQI+ de paris-IDF qui se trouve au 63 rue Beaubourg, métro Rambuteau

à partir de 18h30, l’Espace Gérard Philippe et l’AMEJDI proposent une Soirée « portes ouvertes » de l’Association pour la Mémoire des Enfants Juifs déportés d’Ivry
Avec au programme : la Projection d’extraits choisis des films documentaires "Du passé ne faisons pas table rase" et "Mémoires vives", deux documentaires qui retracent chacun à leur façon le travail de transmission effectué par l’association auprès des Ivryens jeunes et moins jeunes. A l’issue de la projection l’Amedji présentera ses activités, son histoire, et ses objectifs pour poursuivre son travail sur la mémoire des enfants juifs assassinés pendant la seconde guerre mondiale.
Et si vous voulez rencontrer les membres de l’association et découvrir les deux documentaires qui seront projetés, rdv à 18H30, à l’Espace Gérard Philippe qui se trouve au 12 place Gérard Philippe à Ivry-sur-Seine

à 19h, dans le cadre de la tournée nationale pour "Réveiller les esprits antinucléaires" lancée par le Comité Centrales, le collectif contre la ligne 18h propose une Projection-Débat autour du documentaire : "Notre Terre mourra proprement"
Ce film, réalisé de manière amateure et bénévole dans un cadre associatif, raconte l’histoire oubliée des luttes victorieuses contre les déchets nucléaires. En effet, il a été rapidement omis que, depuis des décennies, partout en France, les populations rurales de multiples territoires se sont unanimement soulevées avec les écologistes contre les projets de l’ANDRA (Agence Nationale de gestion des Déchets Radioactifs).
Alors que le projet CIGEO (à Bure) vient d’être déclaré d’utilité publique et que les piscines de La Hague débordent, le Comité Centrales a retracé, à partir de témoignages de vieux fourneaux et d’images d’archives, l’histoire sociale et les méthodes coloniales de l’industrie nucléaire.
Cette tournée nationale qui a pour objectif de rappeler que les françaises et les français n’ont jamais accepté les déchets radioactifs et avec eux, l’ensemble de l’industrie nucléaire, se tiendra en parallèle du débat public sur les nouveaux EPR et de la concertation nationale sur le mix énergétique : deux débats qui se focalisent principalement sur des questions techniques et ne prennent ni le temps de faire un vrai bilan historique, ni celui d’aller à la rencontre de l’ensemble de la population.
Ainsi, tandis que la filière est déjà au travail et que le gouvernement légifère pour accélérer le mouvement, le Comité Centrales propose une quarantaine de dates partout en France, afin de Réveiller les esprits antinucléaires et de faire collectivement le bilan de cette industrie, sur la base du constat suivant : les Françaises et les Français n’ont jamais consenti ni au nucléaire ni à ses déchets.
Et dans ce cadre, ce soir, le collectif contre la ligne propose une projection en avant-première du documentaire réalisé pour cette tournée, et si vous voulez le découvrir, rdv à 19h au Camp de Zaclay sur la Route Départementale 36, à Villiers-le-Bâcle
Et si vous voulez retrouver toutes les infos et les dates des projections-débats organisée par Le Comité Centrales, rdv sur : https://comitecentrales.noblogs.org/
> Pour soutenir financièrement ce projet : https://www.helloasso.com/associations/comite-centrales
> Bande annonce du film : https://www.youtube.com/watch?v=PWSO0uCge4Q
> Et pour suivre le Comité Centrales sur les réseaux sociaux : https://twitter.com/CentralesComite + https://www.facebook.com/profile.php?id=100081928840768

à 19h30, Le collectif du Krachoir propose sa soirée scène ouverte : Rayons X au Saint-Sauveur
une soirée open-mic où vous pouvez déverser vos textes : Poésies, sons, slams, rap, petites annonces, pour se donner de la force, briser les silences et soutenir une appropriation collective et populaire du dire.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 19h30 au saint-sauveur, 11 rue des panoyaux, métro Ménilmontant

à 20h, la librairie l’Atelier organise une rencontre avec Nicolas Da Silva et Bernard Friot autour du livre "La bataille de la Sécu. Une histoire du système de santé" paru aux éditions la Fabrique
L’invention du régime général de sécurité sociale en 1946 n’a pas été le fait d’un consensus national inédit comme on l’entend souvent, mais le produit d’une histoire longue et conflictuelle dont La bataille de la Sécu offre un panorama.
Si la Révolution française pose comme jamais auparavant la question de l’intervention de l’État dans le domaine de la santé, elle ne conduit pas à un bouleversement des institutions du soin pourtant rendu nécessaire par le développement du capitalisme. Les premières réponses viennent au XIXe siècle des travailleurs qui organisent dans les mutuelles la solidarité. L’État n’intervient que modérément dans un souci de maintien de l’ordre social jusqu’à ce qu’il entraîne la population dans l’enfer des guerres mondiales, s’obligeant à investir massivement dans les soins.
Deux logiques antagoniques s’affrontent en 1946 qui éclairent les évolutions du système de santé en France jusqu’à aujourd’hui : à la « Sociale », fondée sur l’autogouvernement du système de santé par les intéressés eux-mêmes, s’oppose « l’État social », né de la « guerre totale », qui fait de la protection sociale un instrument de contrôle de la population. L’étatisation de la sécurité sociale qui est à l’agenda des classes dirigeantes dès 1946 en a subverti le principe de solidarité, ouvrant la voie à un capitalisme sanitaire dont on ne cesse de constater les dégâts. La pandémie a mis en lumière l’absurdité de ces évolutions et l’impérieuse nécessité de reprendre le pouvoir sur la Sécu.
Et si vous voulez en discuter avec Nicolas Da Silva et Bernard Friot, rdv à 20h à la librairie L’Atelier, 2bis Rue du Jourdain, métro Pyrénées

enfin, demain à partir de 9h, l’EHESS et l’ENS Lyon organisent une journée d’étude intitulée : « Avec ça, nous gagnerons plus d’une bataille »-La propagande sonore enregistrée au XXe siècle
A travers, cette journée d’étude, il s’agira de présenter la base de données « PS.xx – La propagande sonore enregistrée au XXe siècle », qui répertorie les disques et cassettes audio produits pour la propagande politique en France au XXe siècle et facilite l’accès à leur consultation. PS.xx est réalisée en partenariat avec la BnF, qui lui apporte une contribution décisive avec la numérisation de 200 disques consultables à terme sur gallica.bnf.fr ou "gallica intra-muros", le Pôle numérique recherche de l’EHESS et le Larhra (ENS-Lyon), qui héberge le site de numérisation d’enregistrements anciens "phonobase.org" Comment PS.xx fonctionne-t-elle et quels sont ses objectifs ? Quelles sont les conditions de conservation et de mise à disposition des disques et des cassettes qu’elle rassemble ? Comment ces supports ont-ils été utilisés pour la propagande politique ? Et plus généralement, comment ces enregistrements impactent-ils les sociétés dans lesquelles ils se font entendre ? Autant de questions qui seront abordées lors de cette journée par des chercheuses et chercheurs spécialistes de l’histoire du disque, du militantisme, et des relations entre musique et politique.
Au programme demain matin, les discussions porteront sur l’enjeu de Conserver et mettre à disposition les supports de la propagande sonore, avec un focus sur Le fonds de disques politiques à la BnF, et un autre sur la Numérisation et restauration des disques de propagande sonore ; puis trois autres tables-ronde seront consacrées à Agir par le son enregistré et ses supports, aux Politisations du disque de musique et aux Ajustements de la propagande sonore enregistrée
Et si vous voulez suivre cette journée d’étude consacrée à la propagande sonore enregistrée au XXe siècle, rvd à partir de 9h demain matin au Centre de colloques – Salle 100 sur le Campus-Condorcet, à Aubervilliers, métro Front populaire ; et vous pouvez aussi la suivre en visio en demandant le lien et les codes de connexions par mail à : psxx@ehess.fr


Documents joints

MP3 - 70.8 Mo